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EAN : 978B003WZ1NAQ
Ferni (30/11/-1)
2.65/5   10 notes
Résumé :
Renoncer à l'amour pour mieux aimer, tel est le thème de ce nouveau roman de Pearl Buck.
Édith, veuve depuis peu, mère de deux grands enfants mariés, la quarantaine passée tombe amoureuse d'un jeune inconnu qui par un soir de neige est venu lui demander l'hospitalité dans son chalet du Vermont. Leurs affinités sont profondes, si harmonieuses que l'union physique qui devrait en résulter ne saurait leur apporter plus que ce qui leur est donné; de plus Édith n'o... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Bon ben ça fait du bien quand ça se termine parce que même si l'histoire est bien écrite elle est inintéressante (enfin pour moi). Elle est aussi niaise que son titre "L'amour demeure".
En bref ce sont les états d'âme d'une riche veuve de quarante-deux ans qui a toujours aimé les hommes plus âgés mais qui s'interdit l'amour avec un plus jeune.
Pearl Buck a beau être la lauréate du prix Nobel de littérature de 1938, la romancière américaine cumule les incohérences dans ce roman. Cela commence avec un jeune skieur qui frappe à la porte de son chalet pour se faire héberger. Les domestiques d'Edith ne sont pas là mais elle accueille volontiers l'inconnu. Même si elle se sent seule depuis qu'elle est veuve on ne croit pas une seconde qu'elle va s'improviser hôtelière d'occasion d'autant plus qu'elle a des amis et un amant de coeur.
Et puis cette femme qui ne sait pas quoi faire de ses journées dans sa maison de vingt-deux pièces et qui va s'acheter une veste en phoque (même dans les années 70 c'est choquant !) ou une douzaine de chemises de nuit (pourquoi pas vingt pendant qu'on y est !), est très agaçante. C'est une aristocrate qui a du mal à vieillir sans qu'aucun élément contextuel sur la situation sociale ou économique voire politique ne soit abordé.
Le thème tourne autour de la définition de l'amour (surtout avec des différences d'âges) et son rapport à la sexualité. Parce qu'en plus de l'accueillir sous son toit régulièrement Edith se refuse physiquement au jeune homme dont elle est amoureuse, ne désirant que son amour (?). Et je passe sur les propos sur l'homosexualité et l'abstinence auto-imposée.
Le sujet pourrait être intéressant s'il était traité autrement. Je n'ai eu aucune empathie pour les personnages qui sont bien plus nombreux que ceux que j'évoque. Grosse déception.


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Je ne vais pas le cacher, j'aime beaucoup Pearl Buck.
Mais alors là….. Quelle déception ce livre.
Où est l'auteure de Vent d'Est Vent d'Ouest, d'Impératrice de Chine ?
Ce n'est pas possible, ce n'est pas la même plume.
Alors qu'elle est seule dans son chalet de montagne une riche héritière devenue veuve à 42 ans d'un mari plus riche encore, entend frapper à sa porte.
C'est Jared un jeune homme de 24 ans qui cherche un hébergement pour la nuit.
S'ensuivront alors plusieurs mois de je t'aime mais je ne sais pas.
Entre les descriptions de la vie d'une femme richissime dont la seule inquiétude est de s'assurer auprès de son majordome que sa cuisinière a bien du homard pour son repas avec sa voisine et amie, et ses atermoiements pour savoir si au final elle va devenir la maitresse d'un jeune homme qui a l'âge de son fils, j'avoue que je n'ai pas, mais alors pas du tout aimé, j'ai trouvé ce livre d'une platitude sans nom.
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Je suis désolée de détruire l'oeuvre d'une auteure comme Pearl Buck mais ce roman m'a paru d'une vacuité sidérante. le personnage principal, Édith, ne fait strictement rien de ses journées , d'autant plus qu'elle ne travaille pas et dispose d'un valet à son service. Elle passe son temps à changer de tenues et à donner des ordres à son personnel. Veuve, elle ne voit aucun problème à coucher avec Edwin mais refuse catégoriquement toute relation physique avec Jared sans que l'on ne comprenne vraiment pourquoi. Parlons à ce propos de sa relation avec Jared MON DIEU QUE C'EST LOOOONG ET PLAT. Ils se tournent autour , se font des politesses mais rien ne se passe. Passons sous silence les dialogues d'une mièvrerie saisissante et la place de la femme présentée dans ce roman. Cette dernière est effectivement réduite à sa beauté et son élégance.
Bref, je n'ai pas aimé. Je mets une étoile car le style est parfois superbe et je laisse a l'auteur le bénéfice du doute quant à la modernité du roman vis-à-vis de son époque.
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Après avoir lu 3 romans de cette autrice j'ai eu envie de découvrir sa bibliographie, et je suis tombé par hasard sur ce titre en occasion.
Et ce fut la douche froide. Je n'ai absolument par reconnu le style de l'autrice et ai trouvé ce roman absolument sans intérêt. (J'ai d'ailleurs lu les 10 dernières pas en diagonales). le roman commence de la même façon dont il se finit. 180 pages sur les états d'âme d'une veuve riche, qui aime un homme trop jeune sans concrètement se décider sur que faire. Bref. Un titre vite oublié.
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On retrouve ici le talent de Pearl Buck pour dépeindre un personnage féminin.
L'erreur serait d'être tenté de s'identifier à Edith, parce qu'elle est occidentale, de la penser proche de nous.
Edith 'est pas une femme de notre époque, et il faut lire son histoire comme on a pu lire celle de Pivoine, par exemple... Alors seulement, on peut être en mesure d'apprécier ce roman.
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Citations et extraits (62) Voir plus Ajouter une citation
Ses relations ? Mais quelle en était la nature ? La question en appelait une autre : quelles relations pouvaient exister entre eux, étant donné leur différence d’âge ? Tant pis pour elle si cette vérité la blessait. Et pourtant, n’était-elle pas plus jeune que certains des enfants d’Edwin ? Certes, mais c’était un homme vénérable, un philosophe pour qui l’amour était une sorte de rêve philosophique, et dont le corps, auprès du sien, dans l’obscurité, n’était qu’une ombre légère, un phantasme de la nuit.
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C’était bien le drame d’un amour comme celui qu’elle éprouvait désormais pour Jared : sans l’être aimé, le monde devient un désert et rien ne peut apaiser la solitude de celui qui aime, rien sinon l’objet de son amour. Elle ne désirait voir personne d’autre. Depuis combien de temps n’avait-elle pas vu ses vieux amis ? Même Amelia… depuis des semaines. Elle avait refusé toutes les invitations, répondu sèchement aux appels téléphoniques et s’était murée dans l’obsession de l’amour.
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Ma vie en est embellie. Cet amour me donne envie de faire n’importe quoi pour vous, de tout vous donner pour que vous réalisiez vos rêves. Bien sûr, vous pourriez vous réaliser sans moi, mais peut-être la force de mon amour pour vous renforcera votre confiance en vous – je veux dire en ce moment précis de votre existence, car bien entendu il y en aura d’autres, beaucoup d’autres qui vous aideront et une personne certainement plus que les autres… »
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Peut-être la vie n'est-elle qu'une série d'expériences, inexplicables même pour soi ?
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Je t’aimais, parce que je connaissais le genre de femme à qui irait mon amour et, lorsque je t’ai vue, j’ai su que c’était toi. Bien sûr, j’aime ton corps, parce que c’est le tien et qu’il me plaît. Mais j’aime surtout ton corps parce que ton esprit l’habite, parce que ta merveilleuse intelligence est contenue dans ta tête admirable, parce que ton âme est logée dans le tabernacle de ton cœur. Je ne puis imaginer ton corps, sans ce qui forme essentiellement ta personne ; et je ne puis imaginer cela ailleurs que dans ton corps. J’aime tout ce qui est toi, dans les moindres détails : ta longue chevelure libre, tes mains et tes pieds, tes seins adorables, ta taille, tes cuisses, ta démarche et ton port de tête.
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Video de Pearl Buck (1) Voir plusAjouter une vidéo

André Bay
- André BAY : ses goûts, ses croyances, son livre "Des mouches et des hommes" ; sa carrière de directeur littéraire aux Editions STOCK et HACHETTE, son travail de directeur littéraire ; sa rencontre avec Pearl BUCK, sa découverte d'Anaïs NIN ; ses écrivains préférés ; ses traductions ; le rôle de l'éditeur et du directeur littéraire ; anecdote sur Isaac Bashevis SINGER et sur Roger...
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