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W3 tome 3 sur 3
EAN : 9782253086772
992 pages
Le Livre de Poche (01/03/2017)
4.34/5   251 notes
Résumé :
Les locaux de W3 ont été soufflés par une terrible explosion…Qui est responsable de ce massacre ?
Ceux qui ont échappé à la mort vont très vite comprendre qu'ils ne sont pas sortis d'affaire.
Sur les décombres encore fumants de l'immeuble, les drames se nouent et les destins s'entrelacent une dernière fois.
La plus unie des familles peut-elle résister à tant d'horreur ?
Que lire après W3, tome 3 : Le calice jusqu'à la lieVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (53) Voir plus Ajouter une critique
4,34

sur 251 notes
W3 est une série qui marque indéniablement le genre. Par son gigantisme (trois volumes de plus de 800 pages chacun), par sa manière très cinématographique de traiter le récit, par son coté engagé aussi.

Jérôme Camut et Nathalie Hug ne font pas dans la demi-mesure, ça n'a jamais été leur style, et ce troisième tome de W3 en est quelque part l'accomplissement. Une sorte de démesure qui permet de prendre la mesure de l'humanité des personnages.

Pas facile de proposer un nouveau tome sans tomber dans la redite ni tourner en rond. le risque existait vraiment, mais les Camhug sont aguerris à ce genre d'exercice d'équilibristes. Leur tétralogie des Voies de l'ombre l'avait déjà prouvé, W3 ne fait qu'enfoncer le clou : ce troisième épisode va plus loin encore, et dans d'autres directions aussi.

Il faut dire que ceux qui ont lu le tome 2 doivent être, comme moi, encore sous le choc, un an après. Encore fébriles et interrogatifs tant son final nous avait laissé sans voix. de quoi se jeter avidement sur les premiers chapitres et les avaler en apnée, avec le palpitant qui s'emballe ; émotions à fleur de peau.

Et ce n'est que le début. Sincèrement, j'ai été embarqué, comme rarement, dans un grand huit d'émotions. Secoué, ballotté, et surtout ému.

C'est une pure magie que de donner ainsi vie à des êtres de papier, de nous les rendre tangibles et si proches qu'on à l'impression qu'ils font partie intégrante de notre vie. Ne comptez pas sur moi pour vous dire quoi que ce soit concernant ceux qui sont encore debout après l'explosif tome 2. Comptez sur moi, par contre, pour insister sur le fait que nombre de ces personnages sont devenus de vrais proches, qui resteront présents dans un coin de mon esprit, même si la série s'achève ici.

Le calice jusqu'à la lie est l'apothéose qu'on attendait. Un récit prenant et parfois bouleversant. Une intrigue tentaculaire et ancrée dans la réalité, qui part dans tous les sens sans pour autant nous perdre en chemin. Une histoire engagée, qui prouve qu'un thriller peut faire passer des messages forts et nous enchaîner durablement à ceux qui la composent. Une partition orchestrée de mains de maîtres par les deux auteurs qui ont puisé dans leurs tripes, ça se sent. Une capacité étonnante à mettre du liant dans cette histoire où les protagonistes sont liés par le sang.

A coups de chapitres très courts et de dialogues incisifs, l'intrigue éclate à travers le monde, avec des acteurs qui font partie d'un jeu qui les dépasse parfois (souvent même, pour certains…).

Une plongée dans des trafics où la tension est parfois extrême, sorte d'état de guerre en nuances de gris foncé. Une immersion dans les dérives de notre société de consommation et dans les abjections que peut perpétrer l'homme.

Suivre cette histoire n'est pas un long fleuve tranquille, mieux vaut ne pas baisser sa garde. Une fois de plus, les Camhug m'auront secoué comme jamais, avec des rebondissements du genre à me faire blasphémer à voix haute. Pour vous dire, un des événements m'a fait poser le roman durant une heure entière, estomaqué que j'étais, le regard dans le vide à me dire qu'il n'y a vraiment que Jérôme Camut et Nathalie Hug pour oser aller si loin.

Ce tome 3 est sans doute le plus émouvant, parce qu'on a vécu tant de choses avec ces personnages-là. le deuil, la violence, le dégoût, la rédemption, l'amour… Parce qu'on a été touché par leurs failles et leurs parcours chaotiques, aussi.

Un troisième tome qui aura repoussé les limites du genre et où la violence du monde des hommes aura permis de révéler la profonde humanité de certains. C'est sans doute cela le plus important.
4,5/5
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Je viens de finir le troisième tome de W3, dans la foulée des deux précédents. J'en ressors avec ce qu'on ressent à la suite d'un repas trop riche et trop copieux. Sensation de lourdeur, d'absorption excessive. Non pas que cet opus soit particulièrement mauvais. Mais il y a trop de tout.
Le second tome se finissait sur une note pour le moins explosive. Et bien sûr, j'ai eu envie de poursuivre, chapitre après chapitre. Envie de savoir la suite, connaître la fin. Parallèlement, j'ai regretté que le récit s'alourdisse et perde en nuances. le troisième volume m'a paru moins cohérent par rapport aux précédents et les agissements et réactions de certains personnages m'ont paru manquer de crédibilité.
L'ensemble de la trilogie se déroule sur quelques mois seulement, de juin à septembre en gros pour l'intrigue principale. le Sourire des Pendus donnait un marqueur temporel précis dans le préambule qui se passe en 2002; puis le premier chapitre s'ouvre avec la note "dix ans plus tard". Soit 2012. Or, dans le Calice jusqu'à la lie, les auteurs font référence à plusieurs reprises des attentats contre Charlie Hebdo et l'Hypercasher de janvier 2015... Autant de détails qui m'ont gênée dans ma lecture.

Malgré tout, je suis contente d'avoir lu cette trilogie qui remue des sujets graves et dérangeants tels que la prostitution adulte et enfantine, la pédopornographie ou encore les manipulations des instances au pouvoir. Les auteurs nous interrogent sur notre rapport à l'information. On en est abreuvé voire submergé mais qu'en tire-t-on? Réseaux sociaux et chaînes d'infos en continue au contenus parfois discutables montrent que la recherche de la véracité n'est pas forcément LE critère d'exigence mais plutôt d'être le premier à sortir un gros truc. Quitte à commettre des erreurs pouvant s'avérer fatales... et BFMTV en prend pour son grade dans ce tome!
Des questions posées par le couple d'écrivains qui n'y apporte pas forcément de réponse. A nous de réfléchir sur le sens qu'on veut donner aux informations reçues, à nous de développer un esprit de synthèse et critique. Et ensuite? Nombre de faits qui se passent actuellement font bondir par trop d'injustice, de misère, etc. Que faire? Suivre l'exemple de Léon Castel et ouvrir une Guilde des emmerdeurs? On se rend vite compte que ça revient à vider l'océan avec une cuillère. Se désoler un instant avant de reprendre le cours de sa vie parce qu'on n'a pas trop de temps pour une commisération prolongée. Alors? C'est à cela que nous renvoie les auteurs, je crois, surtout dans ce dernier opus.
Et ce qui fait l'intérêt de cette fiction car elle donne matière à réflexion pour un bon moment.
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Avec les sagas, c'est toujours la même chose : on est enchanté par le premier tome, on attend la suite avec impatience et puis, quand les suites sont publiées, on les achète, on se promet de les lire très vite et puis on les oublie, parce qu'on a tellement d'autres livres à lire… Et sept ans après sa sortie, le dernier tome n'était toujours pas lu !!!

L'été est la période propice pour terminer mes sagas entamées ! En voilà encore une saga que je peux classer et archiver.

Le tome 2, que j'avais enfin lu l'année dernière, se terminait sur un cliffhanger de dingue et maintenant, j'allais enfin savoir qui allait continuer l'aventure.

Les auteurs sont des pros pour jouer avec les nerfs des lecteurs et faire monter le suspense, parce qu'avant d'avoir le décompte complet des morts et des survivants, les auteurs sont revenus un peu en arrière, montrant tout ce qu'il s'était passé, alternant ces chapitres avec d'autres, ce qui fait que ça a pris du temps avant de savoir qui vivrait et qui mourrait.

Ce troisième et dernier tome est dans la lignée des précédents, tout en étant différent. Les auteurs, bien que reprenant la recette gagnante qui donne un récit addictif, composé de chapitres assez courts, où l'on suivra bien des personnages, ont réussi à éviter que l'on ne tourne en rond. le récit est différent des précédents, tout en conservant une partie des ingrédients clés.

C'est un pavé énorme (830 pages dans sa grande édition, 992 dans sa version poche), mais je vous garantis qu'il se lit très vite et que l'on atteint la page 100 sans l'avoir remarqué. Commencé le 31 juillet au soir, le 2 août au matin, le roman était lu en entier.

Si ce thriller est addictif, c'est aussi grâce à ses personnages, qui sont réalistes, sympathiques et avec qui on a envie de devenir copains. Même le terrible Ilya Kalinine semble sympathique…

Stop, c'est un tueur et un proxénète ! Je ne peux pas l'apprécier ! Oui, mais il sauve des filles enfermées dans des containers et si elles se prostituent, c'est de leur plein gré, elles peuvent garder une partie de leurs gains et ensuite, aller vivre où elles veulent…

Rien n'est tout à fait noir, ni tout à fait blanc, dans ce roman, je l'apprendrai à mes dépens. Nuances de gris, du réalisme, des parallèles avec l'actualité et les attentats, la traite des jeunes filles (des gamines), l'espionnage, la politique, la mafia russe, les magouilles et compagnies, les chapes de plombs pour ne pas révéler la vérité, les mensonges, les demi-vérités… Et une romance inutile, dans tout ça.

Il y a beaucoup de choses, dans ce thriller. Il est bavard, il est rempli de dialogues, d'action et de violence et je pense qu'on aurait pu se passer de certains chapitres, de certains actes, qui, pour moi, n'ajoutaient rien à l'histoire. Si ce n'est des pages et des pages (et de l'action).

Le plus gros reproche que je ferai à ce dernier tome, c'est qu'il y a trop de morts, trop de personnages qui m'étaient chers qui vont disparaître, comme dans Game Of Thrones. Et trop, c'est trop, parce que ces morts m'ont semblé inutiles, gratuites. Merde, j'ai eu l'impression de perdre des êtres chers ! Ma foi, j'ai eu plus de peine que Lara Mendes, qui a bien changé, elle, au fil des tomes.

Pour moi, les auteurs ont assassiné trop de personnages, mon petit coeur a saigné et je suis en colère contre eux. Malgré tout, cela ne m'a pas empêché de dévorer leur pavé en me consolant du fait qu'ils n'aient pas fait dans la répétition afin de nous offrir un dernier tome dans la continuité des deux premiers, tout en étant différent.

Ce dernier tome, c'est une hécatombe de personnages, c'est de la violence, de l'horreur, des vengeances qui datent de Mathusalem et qui feront bien des victimes collatérales et qui n'avaient rien demandé…

C'est aussi un sacré page-turner qui ne m'a pas laissée indifférente, des personnages emblématiques qui sont bien détaillés, qui ne manquent pas de profondeur (sauf pour le méchant) et qu'on ne sait pas confondre avec d'autres.

Le tout avec une écriture fort descriptive, ce qui donne l'impression de tout vivre en direct, comme si l'on était avec eux. Une fois commencé, difficile de lâcher le roman, même s'il aurait pu être bien plus court en retirant l'inutile.

Une fin de saga fort sombre, triste… Beaucoup de rebondissements (trop ?), trop de morts (oui, trop), une romance qui ne m'a pas convaincue (inutile, même) et comme une impression que les auteurs ont ajouté des faits, juste pour en ajouter.

Alors oui, j'ai aimé cette lecture et oui, je suis mitigée pour certains points. Comme quoi, rien n'est facile, rien n'est aisé, rien n'est assuré. J'ai le cul entre deux chaises (et je basculerai plus du côté "aimé" que "pas aimé").

À vous de vous faire votre propre avis sur ce roman...

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Au commencement, il y eut ce « Sourire des pendus » qui me laissait des sentiments mitigés et où, curieusement et malgré le sujet difficile, je ne retrouvais pas la noirceur que j'aimais chez Nathalie et Jérôme. Mise en place de cette trilogie tentaculaire, quelque chose m'échappait et j'ai souvenir de ne sans doute pas avoir apprécié à sa juste valeur ce premier tome.

Puis il y eut « le mal par le mal » qui me frappait par ses personnages aussi dingues que vrais et qui me propulsait dans un imaginaire féroce et pourtant si empli de douceur et d'amour. J'y oubliais mon embarras premier et me laissais submerger par la vague du talent protéiforme des deux auteurs.

Enfin, le final tant attendu de cette trilogie d'une densité rare était là, entre mes mains et la joie des retrouvailles, mêlée à la tristesse d'amis perdus à tout jamais était si obsédants que les pages défilaient sous mes yeux sans que je puisse les arrêter un seul instant.

Nathalie Hug et Jérôme Camut ont cet art de pouvoir créer des personnages de papier qui se font presque chair sous leurs doigts. Des caractères ambivalents, des créatures d'une profondeur remarquable qui laissent une marque indélébile et qui ont cette faculté de donner envie de leur ressembler ne serait-ce qu'un peu afin de sauver un monde qui ne peut l'être.

D'un thriller colossal de presque 2500 pages, les auteurs ont fait un long plaidoyer englobant des sujets aussi différents que la pédophilie, la liberté de la presse, les manipulations politiques, la mafia, le pouvoir… c'est vertigineux tant c'est vaste. La palette d'émotions engendrées est presque complète : à la fois scandalisée, horrifiée, amusée et surtout émue… je dois à Nathalie et Jérôme des sentiments opposés que rarement un roman à lui seul a pu me procurer.

W3 est une trilogie hors du commun, qui a ce mérite de ne pas tomber dans le piège de la répétition. Un exploit en soi au vu de sa densité. Les auteurs ont tout osé dans ce projet, quitte à malmener leurs lecteurs, à les faire rugir de frustration et à créer l'effarement dans le choix scénaristique.

Le final explosif qu'ils ont imaginé laisse abasourdi et en manque mais est plus qu'à la hauteur de ce programme ambitieux qu'a été W3. Il m'en aura couté quelques larmes, bouleversée par maints destins et peinée de cet adieu que je savais inéluctable.

Plus qu'un thriller, les CamHug prouvent qu'il est devenu presque impossible de classifier un roman dans un genre bien précis, la critique sociale étant couramment réservée aux romans dits « noirs ». Ce mélange des genres et ce travail monumental sont à saluer tout particulièrement.

Tant de choses pourraient être mises en avant, tant de mots pourraient être utilisés pour vanter la qualité de cette trilogie… j'en retiendrai une phrase qu'elle m'aura inspirée :

Notre monde n'atteindra jamais la perfection, il est ce que nous en faisons et il va falloir nous en contenter ou bien tenter de le changer.
Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
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Avant tout, je me dois de préciser que ce calice-là j'avais bien l'intention de m'en délecter, peu importe la souffrance, en raison de sa saveur toute particulière et de la belle dédicace qui l'accompagnait.

Et souffrance il y a eu, dans cet opus qui porte terriblement bien son nom. Qui pourrait imaginer que derrière le sourire angélique de Nathalie Hug et le calme apparent de Jérôme Camut se cachent les disciples diaboliques de Georges RR Martin* ? On dégomme à tout-va dans un rythme haletant qui laisse le pauvre lecteur abasourdi, décontenancé, ballotté tel une boule de flipper (qui roule, qui roule, tous mes beaux châteaux d'équateur...les plus de 35 ans, ne me remerciez pas).

Loin d'être une trilogie classique, chaque tome de W3 a son identité propre, son propre battement de coeur oserais-je dire, et puisqu'on approche de la fin, le coeur s'emballe, l'heure n'est plus aux longues scènes, fouillées, profondes, on saute d'un personnage à un autre à une rapidité hallucinante. Trop peut-être ? Forcément, même si ce rythme comblera les amateurs de sensations fortes, les plus sentimentaux regretteront peut-être certains tête à tête avec leurs personnages préférés...

Cette évolution dans la narration me parait néanmoins tout à fait pertinente, car n'oublions pas le principal dans W3 : des personnages à moitié fous face à la prostitution, la mafia russe, les magouilles politiques (Léon, sors de ce corps !), la vengeance, et en filigrane, toujours, le Bien et le Mal qui s'affrontent avec pertes et fracas. A l'approche du dénouement, on se doute que l'heure ne sera pas à La mélodie du bonheur.

J'ai adoré ce tome, et la trilogie dans son ensemble, pour ses personnages terriblement attachants (mention spéciale aux citations, qui ajoutaient du piment avant les chapitres), ses dialogues jubilatoires, dont je me suis régalée à chaque instant, et enfin pour les thèmes abordés, en particulier celui de la prostitution et des violences faites aux femmes et aux petites filles, sujet grave qui mériterait que le Monde s'y intéresse...

Merci aux CamHug pour cet excellent moment de lecture, pour leur plume grave et drôle, que j'ai déjà hâte de retrouver et déguster sans aucune modération.

Pour finir, si j'étais un des personnages de W3, je crois que je serais un mix entre Léon, Yanna, et Lara bien sûr, pour le côté super héroïne...pardon, je dois vous laisser...Mouchou, viens là ! (love you Hervé** !)

* George RR Martin, auteur du Trône de fer et tueur en série de personnages préférés

** Hervé, personnage que l'on pourrait qualifier de simplet mais qui porte un regard intéressant sur la vie, genre "Deux perdus font pas un trouvé, hein Mouchou ?"
Lien : http://oxybeurresale.canalbl..
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Dans ce monde, le réseau était primordial. Il suffisait alors de leur souffler les mots choisis pour que la nouvelle se répande. Et qu'elle soit réelle ou trafiquée n'avait pas d'importance. Cette époque se moquait de la vérité. Ce qui comptait, c'était d'alimenter la machine à infos.
A quoi cette machine servait-elle? A étancher la soif d'un public toujours prompt à ingurgiter des tonnes d'informations dont 99% étaient oubliées aussitôt délivrées. Des données brutes, sans contexte et mal interprétées ou déformées. Elles lui permettaient également de s'offusquer, s'enthousiasmer, signer des pétitions, manifester,  et vivre par procuration.
Le matraquage médiatique laminait ce qui avait du sens. Les faits du jour évacuaient ceux de la veille. C'était comme ça, et finalement, pour que des informations durent, il fallait une intention. Politique ou économique, il n'y avait guère d'option supplémentaire.
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C'était si simple, binaire. Un coup là, l'instant d'après, pfutt, parti pour toujours. À moins que l'expansion de l'univers se ralentisse, puis se stoppe et qu'on assiste à un "big crunch" comme il y avait eu un "big bang". Alors certains esprits brillants prétendaient qu'un nouveau "big bang" pourrait avoir lieu - Marcus aimait cette idée que tout recommencerait, qu'il naîtrait à nouveau, retrouverait ses disparus, avec l'espoir que d'infimes variations dans cette nouvelle création de l'univers modifieraient les destinées des uns et des autres - et ce à l'infini. Pourquoi pas !

p.154
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On enterrait à la carte de nos jours, dans une fourchette de prix qui partait de 1500 euros et montait jusqu'à des sommets déraisonnables.
"Quel que soit votre choix, il faut des poignées, n'est-ce pas ?" Avait-l dit ça ? Oui, il devait même le répéter chaque jour. "Faut des poignées."
Comme au poubelles.

p.278
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Après deux premiers tomes particulièrement bon on retombe dans quelque chose de plus flemmard. Une intrigue de conclusion qui aurait pu être réussie mais encore une fois après le tome 2 des personnages envoyés six pieds sous terre à la pelle que ça en devient parfois too much. L'écriture semble plus expédiée que les premiers tomes.
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Malgré le froid, Solveig Fiske resta dehors pour regarder la voiture s'éloigner sur le chemin enneigé, puis disparaître.
Elle rentra chez elle, jeta du bois dans l'âtre pour se réchauffer, et regarda le feu brûler en se demandant comment poursuivre son sacerdoce.
Car, enfin, cette expérience lui enseigna que le Diable avait réponse à tout.
Et le pire, c'est qu'il portait à présent la croix de Solveig autour du coup.
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Videos de Jérôme Camut (32) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jérôme Camut
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