Ce qui est à nous - 2ème époque, tome 1 : The Big Seven

"The big seven" est le premier tome de la deuxième époque de la série de BD "Ce qui est à nous" dans laquelle Chauvel et Le Saëc retrace l'histoire de la criminalité new-yorkaise au XXe siècle.

Nous sommes maintenant en 1928, en pleine prohibition, et les petits truands décrits lors des cinq premiers albums se sont réunis et s'enrichissent avec le trafic d'alcool.
Les Frankie Costello, Lucky Luciano, Meyer Lansky, Vito Genovese et consorts se sont alliés à Giuseppe Masseria, le parrain d'une partie de Manhattan, et vont former The Big Seven, c'est à dire, l'embryon du syndicat du crime new-yorkais.

Le problème avec cette série est que chaque album n'est constitué que d'une succession d'anecdotes tirées d'autobiographies ou de biographies de truands. Il n'y a pas d'histoire à proprement parler. Il aurait été plus judicieux d'inventer un personnage fictif qui suit l'évolution du syndicat du crime au fil des albums, un truand qui progresse dans la hiérarchie par exemple.
Autre gros point noir, les dessins. Le Saëc dessine tous ses personnages de façon tellement identique qu'à chaque nouvelle case je ne sais pas qui sont les protagonistes. C'est dommage parce que cela nuit grandement à la compréhension !
Pour ne pas rester dans le négatif, il y a quand même quelque chose de positif : le nombre de pages. Terminés les albums à 32 pages comme ceux de la Première époque, voici venir les BD à... 48 pages. On gagne 50 % de lecture. de quoi développer l'histoire (même s'il n'y a pas d'histoire en fait).

On se retrouve environs 8 ans après la fin du premier cycle qui coïncidait avec le début de la prohibition. Et on se rend vite compte que cette fameuse prohibition a eu le mérite de donner des ailes aux petits truands que Chauvel avait décrits dans le premier cycle.

Les premières organisations criminelles à grande échelle se forment et c'est ainsi que les Lucky Luciano, Franck Costello, Al Capone, Bugsy Siegel, Meyer Lansky, Vito et autres se regroupent afin de former le Big Seven.

L'alcool coule à flot, notre fidèle serviteur aux cheveux couleur brique est derrière le bar, le crime organisé roule sur l'or et quand il y a un pépin le groupe des sept se retrouve chez Moe et le sang finit par couler.

Le scénario reste historiquement fidèle et le dessin colle de mieux en mieux à cette excellente histoire du crime organisé new-yorkais.