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EAN : 9782756060293
128 pages
Delcourt (21/10/2015)
3.79/5   24 notes
Résumé :
« Nous souhaitons faire un livre atypique, passionné, différent, beau, tout simplement, autour d'un artiste qui nous émeut et nous passionne. » Ainsi se termine le mail envoyé par les auteurs, en septembre 2012, au manager d'Étienne Daho. Ils ignorent alors que de Londres à Paris puis sur les routes de France, ils vont suivre l'artiste pendant deux ans et demi et raconter comment on fait un disque, depuis son écriture jusqu'à la fin de la tournée.
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Confection d'un album de A à Z, en l'occurrence 'Chansons de l'innocence retrouvée' d'Etienne Daho (2013).
Trois ans de la vie d'un disque : premières ébauches de textes, composition des musiques et arrangements, tri des titres à garder, enregistrements, choix de la couv (une femme très dénudée, à côté d'un Daho vêtu, lui), sortie dans les bacs, présentation officielle avec clips (un chouïa dégueu*, ça fait parler) et promo médiatique, et puis tournée.

La démarche est intéressante, elle devrait ravir les fans, d'autant que la vedette y est présentée comme un homme exceptionnel aux multiples médailles - à revers, les médailles : Daho est perfectionniste et entêté mais ouvert aux autres avis, pop et rock, artisan et commercial, léger et profond, etc.

On apprend évidemment beaucoup sur le travail d'un musicien et de tous ceux qui gravitent autour de lui - et ça fait du monde, quand on est célèbre comme Daho et/ou produit par un 'grand' label !
On peut aussi trouver que cette BD est un support publicitaire grand luxe (120 pages) pour relancer un artiste dont la carrière décline.
Les témoignages de people et d'huiles de chez Pool-aux-oeufs-d'or nous rappellent, au cas où on l'oublierait, que la musique, c'est du bizness, qu'un album est avant tout un produit avec plein de fric en jeu, et donc que le public est envisagé comme une cible marketing - une poire, en gros.
Pourquoi pas, mais où est "l'art" dans tout ça ? Enfin au moins les tripes, le talent, les émotions ? J'ai du mal à m'y retrouver, comme quand je vois des ventes de gadgets à l'effigie de la 'star' aux concerts de Thiéfaine, par exemple. Ça m'éteint quelques unes des étoiles que j'avais dans les yeux...

* https://www.youtube.com/watch?v=3mRYAKUcPDQ
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C'est parce que, d'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours aimé les chansons d'Etienne Daho, que lorsque je me suis aperçue que cette BD figurait dans une sélection Masse Critique Babelio, je l'ai immédiatement sélectionnée pour en faire la critique.

L'histoire est celle de la création de l'album « Chansons de l'innocence retrouvée », pour lequel il aura fallu trois ans de travail.

Je tiens tout d'abord à dire que ce beau-livre n'est pas forcément à conseiller à tout le monde. Les fans d'Etienne Daho, ainsi que les passionnés de musique sauront par contre l'apprécier à sa juste valeur.

De l'envie de créer en passant par l'écriture des textes, la composition de la musique, l'enregistrement de la voix en studio, les essais de mélodies faits par les musiciens, le choix des chansons, la création de la pochette, la promo, le lancement de l'album, la tournée... tout est expliqué, étape après étape, et chaque personne ayant contribué à ce que cet album voit le jour est présentée de façon minutieuse.

Les illustrations sont très épurées lorsqu'elles représentent les portraits des collaborateurs du chanteur et explosent de vie lorsqu'elles représentent la musique et la vie londonienne. C'est un peu comme si elles représentaient les images qui se bousculent dans un cerveau en ébullition. C'est assez surprenant, puis on adhère au style et aux quelques couleurs choisies.

Pour cet album, Etienne Daho semble s'être entouré de professionnels en qui il a une totale confiance. La plupart ont déjà travaillé avec lui sur d'anciens titres. Mais il aussi est un précurseur et aime aussi les artistes qui osent, c'est ainsi qu'il a choisi un jeune réalisateur anglais de 22 ans pour réaliser son clip. Déroutée par ce choix, l'équipe l'a tout de même suivi. Etienne Daho n'a-t-il pas toujours vendu au moins 100 000 exemplaires de ces albums ? Même si les avis sur le clip sont très controversés, Étienne dit suivre son intuition artistique et en général, ça fonctionne. On ressent clairement que c'est lui le patron. du côté de la maison de disques, on ne lui met aucune pression, on ne lui impose rien, on se contente de se rassembler pour écouter la maquette simplement dans un silence quasi monacal et on attend le résultat. Et, comme à chaque fois, il n'y a rien à dire, c'ets simplement bluffant.

J'ai été quelque peu déroutée en commençant cette lecture qui me semblait très technique et puis, je me suis laissée aller, j'ai découvert l'univers de la création musicale, j'ai compris comment Etienne Daho, envisageait un nouvel album et tout le travail que cela impliquait. Et j'ai ressenti une vive émotion, comme si, le chanteur partageait tout cela avec moi. C'est étrange, mais en refermant ce livre, j'ai senti qu'un vent de nostalgie venait de souffler. Même dans ses derniers albums, Étienne garde ce côté suave et calme qui rend ses textes toujours aussi « planants ». Je ne sais pas comment le dire autrement, mais dès les premières notes, on reconnaît le son « Daho ». Ce qu'il chante aujourd'hui vous ramène trente ans en arrière. Pas que ça soit ringard, loin de là, c'est juste qu'à l'époque, il était déjà en avance, différent. Quand tout le monde se bousculait sur les tubes d'Indochine dont leur fameux « 3 nuits par semaine », Etienne Daho fredonnait Week-end à Rome.

En grande fan d'Etienne Daho que je suis, j'ai été profondément touchée par « Daho, l'homme qui chante ». C'est bizarre, mais une fois ce livre refermé, ça m'a fait le même effet que quand on annonce le décès d'une personne célèbre dont on ne pouvait imaginer un monde sans elle. J'ai pensé : « Déjà tout ce temps d'écoulé depuis que j'écoute ses chansons ? ». C'est comme si il m'avait dit au revoir, alors que son message est bien « Salut, c'est encore moi » ou plutôt devrais-je dire « Salut, c'est toujours moi. ».

Merci aux éditions Delcourt et à Babelio pour cette lecture, ce fut un grand moment.


Lien : http://que-lire.over-blog.co..
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J'ai beaucoup écouté Daho dans ma jeunesse. J'adorais. Je suis allée le voir plusieurs fois en concert. Puis j'ai écouté de moins en moins de musique... et hop... je l'ai un peu oublié comme plein d'autres.
Je suis tombé un peu par hasard sur cette BD en fouillant à la médiathèque. Elle a dû un peu gratter de lointain souvenir. Alors je l'ai emprunté sans savoir sur quoi j'allais tomber.
C'est l'histoire d'un disque : des premières écritures jusqu'à la fin de la tournée. Alors le début ne m'intéressait pas trop, j'ai du un peu me pousser pour ne pas arrêter ma lecture : comment écrire un texte ou une musique, comment enregistrer, parfois suivre une intuition.. c'est vraiment pas mon truc. Je n'y comprends rien. le récit a commencer à me faire accroché quand il a été question du choix du visuel, des réalisations de clips, de la promo ou de la tournée et même dans cette histoire précise la gestion de la pression liée à un contre-temps de santé
Mais il faut bien reconnaître que l'ensemble est globalement très intéressant.
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« L'homme qui chante », c'est Daho, Etienne de son prénom. Nous allons le suivre pendant les trois ans indispensables à la création de son dernier album « Les chansons de l'innocence retrouvée »
A Londres tout d'abord, où va être réalisée une grande partie de son disque , puis en tournée.
Tout au long, le récit graphique alterne entre deux visions, celle de Daho, puis à tour de rôle, de tous ceux qui autour de lui sont indispensable à la création, à la réalisation du disque : musiciens compositeurs, musicien bassiste, coproducteur, directeur artistique, ingénieur du son, responsable image, responsable de projet, photographe, manager, réalisateur, régisseur général sur la tournée, tout un microcosme que l'on n'imagine pas mais qui permet l'aboutissement de l'oeuvre de l'artiste.
Le récit est découpé en chapitres qui rythment à eux seuls ces étapes créatives : l'écriture, l'enregistrement, Londres, l'album, le truc (là, je ne vous dis rien, allez voir !), la promo, la tournée.
Enfin, quelques doubles pages avec simplement les paroles des chansons, dans un décor graphique intéressant et sobre, qui reprend les tonalités de tout l'album : rouge, bleu, noir, gris.
Une fois refermée la dernière page, le lecteur a voyagé dans les coulisses de la réalisation d'un disque. Et comprends les interrogations et questionnements de l'artiste. Maintenant, il n'y a plus qu'à écouter l'album !
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Daho est un chanteur qui m'a accompagné durant toutes les années 80 et 90 avec des chansons comme Week-end à Rome, Duel au soleil ou Bleu comme toi. C'est ma génération et c'est mon style musical (la pop française). C'est la première fois qu'une bd lui est consacrée. Les auteurs Alfred et David Chauvel ne sont pas des inconnus non plus.

Par ailleurs, cette bd nous explique le processus complet de la réalisation d'un album des premières maquettes jusqu'à l'organisation des tournées de concerts qui suivent la promotion de l'album. C'est assez intéressant. Bref, cela va au-delà du chanteur que nous connaissons.

D'ailleurs, on n'apprendra pas grand chose sur lui. Par contre, il aura droit à un florilège de louanges de la part des collaborateurs qui le suivent depuis des années. Bref, trop de complaisance et parfois suceur...

C'est si beau et si difficile, d'être profondément léger nous indique Etienne Daho. Il a parfaitement raison. Faut-il être fan de l'artiste pour lire cette oeuvre ? Pas forcément si on a un peu de curiosité quant au processus créatif d'une oeuvre musicale. Bon, j'avoue avoir lu cet album en mettant en fond sonore son dernier best of.
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critiques presse (2)
BulledEncre
24 décembre 2015
(Re)découvrir Daho à travers cette plongée de trois années de sa vie.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BoDoi
27 octobre 2015
En deux ou trois traits, il croque Daho et son entourage, ne cherchant ni le portrait fidèle, ni la caricature. C’est doux, bienveillant, sensible.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Le premier single extrait est une carte de visite de l'album. Si tout se dessine bien, un single peut exister six mois en radio. Cela laisse le temps de bien travailler l'album pendant la durée de vie de ce premier single et de franchir un palier supérieur avec le deuxième single. Le premier single accompagne la sortie de l'album et le deuxième permet de prolonger son existence. [...] Aujourd'hui, un album se fait découvrir et fait l'essentiel de ses ventes grâce à ses deux premiers extraits. [...] Les troisième et quatrième singles vont permettre de prolonger la vie de l'album et de montrer ses autres facettes. Le public, c'est logique, a besoin d'adhérer à plusieurs titres avant de se décider à se procurer un album.
(p. 92-93)
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Eli Medeiros m'a dit cette phrase définitive : "Profite d'être toi."
Alors, c'est ce que je fais.
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Nous sommes tous reliés par les mêmes émotions complexes, par les mêmes difficultés pour traverser l'existence. Une chanson traduit cela d'une manière simple. C'est ce qui rend les chansons universelles.
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J'adore traîner dans la salle vide, prendre possession du lieu.
M'assoir dans les fauteuils, imaginer qui est le public, mettre les bonnes vibes avant le show.
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J'adore l'exercice qu'impose le format court d'une chanson pop.
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Vidéo de David Chauvel
Des premiers pas de la Mano Nera à la chute de Lucky Luciano, un demi-siècle d'histoire de ce crime organisé new-yorkais qui a tant marqué son époque. Ceci est l'histoire d'une nation. Celle qu'on a surnommée le cinquante-deuxième état. Mafia, Cosa Nostra, Camorra, Organisation, Syndicat... Appelez-la comme vous voudrez. C'est aussi l'histoire des hommes qui l'ont bâtie : Rothstein, Luciano, Lansky, Costello... C'est enfin et surtout l'histoire de leur ville : New York. Alors que se dessine une crise dévastatrice, la guerre des gangs fait rage.
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