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Jack Reacher tome 24 sur 24
EAN : 9782702182659
416 pages
Calmann-Lévy (13/09/2023)
3.94/5   26 notes
Résumé :
Dans une ville à l’est du Mississippi, Jack Reacher remarque qu’un voyou tente de dévaliser un homme ayant sur lui une grosse somme d’argent. Il s’interpose et apprend que la victime s’apprête à rendre cet argent à la mafia albanaise à laquelle il l’a emprunté pour payer les soins de sa fille, atteinte d’un cancer. L’homme est terrorisé, et Reacher décide de prendre sa place pour la transaction.
Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il va avoir affaire à un autre us... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
"Il se voyait comme un homme moderne, né au XXe siècle, vivant au XXIe siècle, mais il savait qu'il avait une sorte de portail grand ouvert dans la tête, un trou de ver menant au passé primitif de l'humanité, ou pendant des millions d'années chaque être vivant était un potentiel prédateur, ou un rival, et devait donc être évalué, et jugé, instantanément et avec précision."

Une route rouge, deux clans du crime organisé, avoir des informations, une porte en métal, un nouveau commissaire de police, un soleil radieux, une grosse enveloppe, un bobard, un air perplexe, aller droit au but, des versements, un bar sombre, des respirations grasses, remarquer les choses, du courage, des roses précoces, des clichés en noir et blanc, des bonnes raisons, un tatouage de prison, un défi, un sinistre inconnu, une prise de controle, la loi de la jungle, un mauvais pressentiment, une start-up, un message d'erreur, des avocats, sept chances avant la fin de la semaine, une énergie particulière, un coup venu de nulle part, niveau d'alerte élevé...

Je suis toujours aussi fan des aventures de Jack Reacher !

Et la série sur Amazon Prime correspond totalement à l'image que je me fais du personnage et de l'ambiance des romans !
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Il y avait fort longtemps que je n'avais pas chroniqué une aventure de Jack Reacher, le héros récurent de Lee Child. Depuis 2005 ne semble-t-il. A l'époque je comparais Reacher à Bruce Willis dans Piège de Cristal. Aujourd'hui notre ancien militaire, m'a pas perdu de son charme et il en impose toujours.
Oui mais alors que nous raconte cette 24e aventure de notre héros malgré lui
Ancienne recrue de l'armée américaine, Jack Reacher s'est retiré de la police militaire il y a bien longtemps. Et son voyage à travers le pays l'amène à s'impliquer régulièrement dans de périlleuses enquêtes.
Cette fois, après avoir aidé un vieil homme sur le point de se faire voler une grosse somme d'argent liquide destinée à rembourser la mafia albanaise. Ce brave homme et sa femme n'avaient pas le choix, ils avaient besoin de cette argent pour faire soigné leur fille malade et atteinte d'un cancer. Et on sait combien aux Etats-Unis les frais médicaux sont chers. Aussi Jack Reacher ne laisse pas le choix à Aaron et Maria ce couple charmant mais acculé. Tt il décide de remplacer Aaron pour effectuer la transaction.
Oui mais voilà dans cette ville du sud de l'Amérique, la gangrène est partout car la ville est divisé en deux camps, deux gang qui s'affrontent pour contrôler les affaire illégales, entre rackets, trafic en tous genre et blanchiment d'argent Et c'est notamment eux qui sont les principaux usuriers en ville. Visiblement en ville la loi et la justice ne passe plus. Plus personne n'ose s'opposer à ces deux gangs venus de l'Est aux méthodes radicales.
Du coup notre héros se retrouve confronté aussi à la mafia ukrainienne et impliqué, malgré lui, dans une guerre de gangs.
Encore une fois, Jack Reacher propose son aide… et se retrouve embarqué dans une histoire de gangsters… Un problème pour Reacher ? Pas sûr… Car Reacher n'a certes peur de rien et arrive en général toujours à ses fins.
Il faut dire que Reacher est fort de ses expériences passées, cet ancien enquêteur chevronné de la police militaire a appris des sales guerres et des coups fourres en tout genre. Et heureusement car par sa simple présence, notre héros solitaire a le chic pour se fourrer dans des situations explosives et dangereuse
Ce que l'on aime avec Reacher, c'est que l'on sillonne l'Amérique profonde, on se retrouve dans la peau de l'étranger venu de nul part et on sonde ainsi le pouls de ce gigantesque pays où le rêve américain peut river au cauchemar.
Lee child nous propose ici un western d'un nouveau genre, il en détourne un peu les code pour les adapter à notre époque. On apprécie aussi de se retrouver dans la peau de ce cowboy moderne, ce personnage un poil macho, disant le, qui doit bien souvent son salut à la gente féminine. Ici, Reacher flingue beaucoup, mais toujours pour la bonne cause.
Une nouvelle fois, pour cette nouvelle enquête, Lee Child a musclé son scénario. Son histoire est habilement construite, son intrigue est solide. Tout cela est mené tambour battant, on a pas le temps de s'ennuyer, pire on n'en redemande.
Car on aime aussi l'humour que distille, ici, en sous main notre auteur. On va sourire voire rire des situations cocasses que vivent les protagonistes de cette affaires. Car tous, il faut bien le dire, Dino et Grégory, les caïds en chef, les premiers, vont être dépasser par la situation.
On apprécie cette facilité que Reacher a d'analyser les diverses situations et d'y apporter une solution adéquate. Souvent cette solutions et au détriment des malfrats, et nous on se réjouit qu'il nous en débarrasse…
On est là dans sun thriller pur jus, qui allie avec brio l'efficacité implacable du genre tout en étant précis, carré et à l'atmosphère soignée.
Ce que l'on aime chez Jack Reacher c'est que c'est un loup solitaire sans attaches et qu'il est aussi un de ses héros dont on ne se lasse jamais
Et comme le dit si bien Lee CHILD lui même « En général, personne ne se souvient d'une histoire de cavalier solitaire. Mais personne n'oublie jamais le cavalier.»

Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Voilà un livre vite lu, avec un scénario clair et précis, du suspens, un anti héros
auquel on peut avoir envie de s'identifier facilement, même si c'est largement au-dessus de notre portée.
En effet, Reacher est du bon côté, celui de la veuve et de l'orphelin, ici un couple de petits vieux qui ont eu le malheur et pas le choix, d'emprunter de l'argent à un gang de malfrats ukrainiens qui tiennent la moitié ouest de leur ville de 500 000 habitants, l'autre partie étant gangrénée par le gang rival albanais. Cela pour payer des soins à leur fille atteinte d'un cancer, ce qui renforce le côté bon samaritain de notre homme.
De plus Reacher, fort de son expérience professionnelle passée, additionne des compétences remarquables à plus d'un titre; ce qui lui donne de nombreux atouts face à l'adversité.
On peut citer l'immensité de sa culture sur les villes, leur architecture et leur pègre; ses éblouissantes manières de déduire ses probabilités de réussir en attaque ou en défense, sa rapidité d'action en tir, crochets foudroyants, jeux d'éliminations en tous genres...
Bien sûr, on en rit aussi, il faut dire que ça fait du bien de dégommer tous ces bandits pas si malins que ça, de les trouver, de les déloger, de leur faire rendre l'argent estorqué par leurs rackets, leurs magouilles.
Si en plus cela soude les gens ordinaires et leur donne le courage de résister,
alors le lecteur est satisfait, pourquoi pas aussi trouver l'amour en plus ?
J'ai trouvé ce livre réconfortant, plein d'humour, avec des scènes de bagarres racontées avec brio, des réflexions intérieures émanant du cerveau de Reacher qui vaudraient bien celles d'une intelligence artificielle.
Pas étonnant que le cinéma s'en intéresse, il y a tout pour faire un bon film d'action et donner à Reacher une stature qui l'ancre dans nos imaginaires de super héros pas vraiment beau, mais costaud et diablement efficace.
Je remercie Babélio et les Editions Calmann-Lévy qui m'ont adressé ce livre à l'occasion de la masse critique consacrée aux mauvais genres;
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TRÉPIDANT
Mississippi, Jack Reacher, de passage comme toujours, se retrouve mêlé à une guerre des gangs pour avoir voulu aider un vieil homme acculé.
La fille de ce dernier est gravement malade et les factures des actes médicaux essentiels à sa survie sont à régler comptant, l'obligeant à emprunter aux usuriers d'une des deux mafias tenant la ville.
Si Jack n'a pas conscience du guêpier dans lequel il vient de mettre les pieds, que dire de Dino et Gregory, les capos respectifs qui de fait se retrouvent face à lui!
Animé d'une envie d'en découdre augmentant à mesure que la situation se détériore, l'ex-militaire d'élite, accompagné de quelques amis compétents rencontrés sur place et d'Abby, jeune serveuse intrépide, sème le chaos.
Un roman d'action trépidant!

@doresixtine
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J'ai vraiment adoré le début du roman. On est tout de suite lancé dans le vif du sujet, avec un récit rythmé et en découvrant des personnages terrorisés. Si on n'a pas lu le résumé, on ne sait pas pourquoi ils se lancent dans des transactions atypiques et surtout démesurées.

Puis vient l'affect. le sujet central du roman a été inspiré par tout ce qu'on est capable de faire pour les personnes que l'on aime, jusqu'où on est prêt à aller. Même si ça détruit notre propre vie.

Reacher va prendre connaissance du cercle vicieux dans lequel Aaron et Maria sont tombés. le récit va jongler entre guerre des gang, prêteurs sur gage, blanchiment d'argent, prostitution… Reacher n'est pas impressionnable. Son métier l'a formé, il sait se battre et veut obtenir justice. Il va se livrer à une véritable Chasse à l'homme.

Nous ne sommes pas sur un roman thriller à proprement parler. On est vraiment sur un roman d'action comme on peut parler de film d'action (d'ailleurs Jack Reacher a été adapté en film et en série). Ce qui implique qui il n'y a pas de suspense pur et dur comme dans les thriller classiques. le héros qui mène sa quête. La fin n'est pas inattendue. C'est d'ailleurs ce qu'il m'a manqué. J'aurais peut-être préféré plus de rebondissements qui mettraient en difficulté Reacher. Cependant, cela reste une lecture divertissante.
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critiques presse (2)
Culturebox
27 novembre 2023
L'un des atouts des romans de Lee Child de voir les capacités d'analyse des situations de Reacher, qui semblent illimitées. Voilà donc une nouvelle aventure passionnante de Jack Reacher, l'une des dernières écrites par Lee Child.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LesEchos
09 octobre 2023
Les pas de Jack Reacher, héros solitaire de Lee Child, le mènent dans une ville du Mississippi, en pleine guerre territoriale entre deux gangs rivaux. « Un homme de parole» est un polar explosif et vertigineux.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Une histoire simple. Suivie par l'errance, qui n'était pas si simple. Pas de travail, pas de maison, la bougeotte. On est sans cesse en mouvement. On a que les vêtements sur son dos. Aucun endroit particulier où aller, et tout le temps du monde pour y arriver. Certains trouvent ça difficile à comprendre.
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La ville paraissait petite sur une carte des États-Unis. Juste un point poli, près d’une route rouge étriquée qui s’étirait tel un fil sur à peine plus d’un centimètre de papier sans la moindre trace d’autres localités. Mais vue de l’intérieur et depuis le sol, elle comptait un demi-million d’habitants. Et couvrait plus de deux cent soixante kilomètres carrés. Près de cent cinquante mille familles y résidaient. Elle possédait plus de huit cents hectares de parcs. Dépensait un demi-milliard de dollars par an, et en récoltait presque autant en impôts, taxes et redevances. Elle était assez grande pour employer mille deux cents policiers.
Et assez grande aussi pour que le crime organisé y soit divisé en deux clans distincts : l’ouest de la ville dirigé par les Ukrainiens, l’est par les Albanais, avec une ligne de démarcation tracée aussi arbitrairement qu’une circonscription électorale.
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— Que me vaut ce grand plaisir ?
Les bonnes manières sont les bonnes manières.
Gregory répondit :
— Il va bientôt y avoir un nouveau commissaire de police en ville.
— Nous le savons.
— Promu de l’intérieur.
— Nous le savons, répéta Dino.
— Il a promis de sévir, contre nous deux.
— Nous le savons, dit pour la troisième fois Dino.
— Nous avons un espion dans son bureau.
Dino garda le silence. Il l’ignorait.
— Notre espion a trouvé un fichier secret sur un disque dur dans un tiroir, reprit Gregory.
— Quel fichier ?
— Son programme pour sévir contre nous.
— À savoir ?
— Ce n’est pas très détaillé. Par endroits, c’est même extrêmement sommaire. Mais patience. Au fil des jours et des semaines, il assemble de plus en plus de pièces du puzzle. Parce qu’il obtient un flux constant d’informations en interne.
— Par qui ?
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Ses meilleurs gars l’attendaient. Quatre, identiques les uns aux autres, et à lui-même. On n’appartenait pas à la même famille au sens traditionnel du terme, mais mieux encore sans doute, on venait des mêmes villes, villages et prisons du pays d’origine.
Tous le regardèrent. Quatre visages, huit grands yeux, mais une seule question.
À laquelle il répondit :
— Succès total. Dino a gobé toute l’histoire. C’est un sacré imbécile, je peux vous le dire. J’aurais pu lui vendre le pont de Brooklyn. Les deux gars dont j’ai donné le nom sont de l’histoire ancienne. Il mettra un jour à réorganiser ses opérations. La chance frappe à la porte, les amis. Nous avons environ vingt-quatre heures. Ils sont à découvert.
— Ils sont comme ça, les Albanais, déclara son bras droit.
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Elle était assez grande pour employer mille deux cents policiers.
Et assez grande aussi pour que le crime organisé y soit divisé en deux clans distincts : l’ouest de la ville dirigé par les Ukrainiens, l’est par les Albanais, avec une ligne de démarcation tracée aussi arbitrairement qu’une circonscription électorale. En principe, cette frontière suivait Center Street, qui courait du nord au sud et partageait la ville en deux, mais en zigzaguant pour inclure ou exclure certains pâtés de maisons et des portions de quartiers bien précis, partout où l’on estimait que les précédents historiques justifiaient des conditions particulières. Les négociations avaient été tendues. Il y avait eu de petites guerres de territoire.
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