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EAN : 9782848659084
240 pages
Sarbacane (24/08/2016)
  Existe en édition audio
3.9/5   1414 notes
Résumé :
Quand Tatiana rencontre Eugène, elle a 14 ans, il en a 17 ; c'est l'été, et il n'a rien d'autre à faire que de lui parler. Il est sûr de lui, charmant et plein d'ennui, et elle timide, idéaliste et romantique. Inévitablement, elle tombe amoureuse, et lui, semblerait-il, aussi. Alors elle lui écrit une lettre ; il la rejette, pour de mauvaises raisons peut-être. Et puis un drame les sépare pour de bon. Dix ans plus tard, ils se retrouvent par hasard. Tatiana s'est af... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (429) Voir plus Ajouter une critique
3,9

sur 1414 notes
" Comme des images " m'avait percuté, "Brexit romance" m'a envouté , comme ce " Songe à la douceur, les romans de Clémentine Beauvais n'en finissent plus de me séduire, de me charmer, de m'amuser. Parce que son écriture est inventive ( TRES !) , parce que son écriture est rafraichissante, originale et brillante et ne ressemble à aucune autre plume jeunesse.
Librement inspiré d'un roman d' Alexandre Pouchkine, "Eugène Onéguine" : sur cela , je ne me prononcerai pas, ne connaissant pas l'oeuvre de ce grand écrivain, je ne pourrais pas comparer.

Lorsque Tatiana rencontre Eugène pour la première fois , elle a 14 ans, lui 17. Romantique, elle tombe amoureuse , blasé , il la repousse : elle n'est qu'une gamine [/ "ils finiront par s'ennuyer"]. Une gamine avec laquelle il est plus ou moins forcé de discuter quand son meilleur ami Lensky, rend visite à Olga sa petite amie , la grande soeur de Tatiana. Puis survient un drame et leurs chemins se séparent jusqu'à ce que 10 ans plus tard, ils se croisent dans le métro, et là, la gamine est devenue papillon et Eugène est subjugué.
Histoire d'amour à sens unique , puis histoire d'amour en devenir , puis … Clémentine Beauvais vous attendra , là où vous ne l'attendrez pas … Cette auteur aura le dernier mot !
De rimes, en calligrammes , de passages ultra contemporains en vers , de textes inversés en présentations originales, laissez cette auteure vous surprendre .
Ce livre déversera sur vous , son énergie bouillonnante, un romantisme moderne, une fulgurance, , du réalisme et une bonne dose de féminisme .
Clémentine Beauvais signe ici, un roman complétement différent des autres (son imagination m'épate) , éblouissant et parfaitement maitrisé.
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J'ai plutôt mal débuté ma découverte de Clémentine Beauvais puisque le premier livre que j'ai lu de l'auteure était " Comme des images " et j'ai clairement détesté. Voici donc le second livre que je lis d'elle. Livre, que j'ai nettement plus apprécié, mais qui n'a pas eu l'effet escompté.

J'ai un peu la pression car, jusqu'à présent toutes les critiques de cette oeuvre sont dithyrambiques. Je vais donc être la première à faire une critique avec du négatif dedans. Ail ail ail ça va chauffer pour mes fesses! ;-) lol.
Je m'attendais à me dire "Waouh!" avec ce livre, mais ce n'est pas le cas.

Tout d'abord, l'écriture.
Elle est incontestablement très originale, c'est du jamais vu. Surtout pour de la littérature jeunesse.
En revanche, je ne comprends pas le parti pris de l'auteure. le pourquoi elle a fait ce choix d'écriture? Est ce que c'était juste histoire de se dire "je peux le faire"? Et bien oui elle l'a fait, mais alors pourquoi je ne comprends pas! Quand ça a un intérêt pour l'histoire je le conçois tout à fait et c'est même génial, mais là je ne vois pas l'intérêt. Peut être est-ce dû au fait que je ne connais pas les 2 oeuvres " Eugène Onéguine " dont s'est inspirée librement l'auteure? À savoir le roman d'Alexandre Pouchkine et l'Opéra de Piotr Ilitch Tchaïkovski. Inculte que je suis! Mais ça m'étonnerai que les ados connaissent aussi... sans vouloir dénigrer leurs connaissances bien sûr.
Voici donc mon interrogation et mon scepticisme quant au choix d'écriture de l'auteure. Cette fameuse écriture en vers. Heureusement que les passages qui riment sont peu nombreux, car je me suis perdue à chaque fois. Les rimes ayant pris le dessus sur le sens des phrases. J'ai du relire ces passages.
Il n'y a pas que les rimes qui m'ont perdues d'ailleurs. L'auteure écrit à elle, il, je et tu : c'est à s'y perdre par moments!
J'ai lu ce livre en 3 fois. J'ai eu du mal à me mettre dedans, il m'a fallu au moins les 50 premières pages. Et les 2 fois où j'ai repris ma lecture j'ai eu du mal à me replonger dans l'histoire alors, qu'en l'ayant quitté la fois précédente j'étais bien en immersion. Il m'a fallu un temps d'adaptation à chaque fois. Je n'étais pas à l'aise avec la présentation et disons le clairement ça me gonflait d'aller toujours à la ligne chercher la suite de la phrase. Mais bon, je dois admettre que passé ce temps d'adaptation, ensuite ma lecture devenait vraiment addictive. (Bizarrement...!)
Je suis donc mitigée sur l'écriture et la présentation de ce livre, car j'admets très volontiers le côté original (que je salue malgré tout) mais d'un autre côté cela m'a parasité. J'aurai préféré plus de simplicité. Trop conventionnel me diriez-vous? C'est pas faux, mais la simplicité a du bon des fois.

Les personnages et l'histoire.
J'ai beaucoup aimé Tatiana et Eugène. Ils sont vraiment très attachants et émouvants. C'est vraiment une belle romance douce et poétique. J'ai été très émue par moment mais j'ai aussi souri. Surtout quand l'auteure nous offre les pensées d'Eugène. J'ai adoré être dans sa tête! On a droit aux pensées de Tatiana également, mais celles d'Eugène sont vraiment drôles! Souvent en lien avec le sexe (c'est un homme, pardon Messieurs! ;-) ) et donc souvent cocasse. Une belle histoire simple mais en même temps originale car nous suivons la rencontre de Tatiana et Eugène, à leur adolescence, mais aussi en parallèle dix ans plus tard. Et j'ai trouvé ce concept très sympa.

C'est donc un avis un peu mitigé que je vous livre, j'ai été touchée mais aussi déçue. D'ailleurs à la fin j'ai été un peu frustrée et je me suis dit : "tout ça pour ça!? Agrrrr!". Mais après coup, et malgré tout, ça reste vraiment une jolie romance. J'ai apprécié le fond mais pas la forme.
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Tout a été dit , mais quand même!

Encore un livre que l'on m'a prêté
: une histoire d'amour superbe , très agréable à lire, à l'écriture éblouissante et inventive, rafraîchissante, théâtralisée, en vers libres, d'une rare originalité , qui revisite librement l'oeuvre d'Alexandre Pouchkine : « Eugène Onéguine » ....
Une couverture accrocheuse rose bonbon ....

Une jeune femme Tatiana rencontre fortuitement Eugène, dont elle était tombée amoureuse à l'âge de 14 ans et lui, trois ans de plus...

Nous lecteurs émus, rions, troublés par la justesse des sentiments , la délicatesse, les émotions , les troubles du coeur et du désir....

Romanesque à souhait , éblouissant , passionnant, universel , fulgurant, ce texte maîtrisé , dit avec humour et légèreté une épopée sentimentale d'à peu près 300 pages où sensiblerie et drôlerie se côtoient avec bonheur pour nous enchanter ...
Remarquable et audacieuse adaptation d'un classique !
«  un amour
plein, frais et rond comme une pomme verte,
un amour
qui tient exactement dans tes deux mains ouvertes :
l'amour que vécurent Eugène et Tatiana
ces deux jours - ci .... »
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Parce qu'à 17 ans, il lui a dit qu'ils s'ennuieraient ensemble, Eugène a rejeté l'amour de Tatiana. Ils venaient de passer l'été dans le jardin de Tatiana, toute jeune adolescente de 15 ans. Jeune fille studieuse et persuadée que les livres nous racontent la vraie vie, elle voyait en Eugène le prince charmant. Mais la vie n'est pas un conte et leurs chemins se sont séparés. 10 ans plus tard, ils se retrouvent tous les deux par hasard dans le métro et se rejoue alors leur amour adolescent...
Quel magnifique roman !!! Quel coup de coeur immense !!! Merci Clémentine de nous offrir ce cadeau, ce livre original, déroutant, envoûtant, poétique, romantique... Les adjectifs ne faiblissent pas pour décrire les émotions que m'ont procuré cette lecture. C'est une histoire, une écriture qui restera longtemps, très longtemps en moi... Encore un immense merci !!! C'est avec ce genre de coup de coeur que je me dis que la littérature est pour moi un vrai trésor...
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Clémentine Beauvais nous livre dans Songe à la douceur sa version d'Eugène Onéguine reprenant l'histoire de ce fameux dandy russe du roman en vers de Pouchkine et l'opéra de Tchaïkovski.

Cela donne un roman à l'écriture poétique très particulier et fort inattendu !
Un véritable exercice de style du début jusqu'à la fin qui donne l'impression que les mots dansent sans cesse, s'interpellent, se défient les uns les autres...
Chacun entre dans la danse à sa manière.

Il y a ceux qui se jettent sur la page de façon provocante.
Il y a ceux qui se lovent tendrement au détour d'une page.
Il y a ceux qui veulent la page pour eux tous seuls.
Il y a ceux qui font une entrée timide et qu'on remarque à peine.
Il y a ceux qui s'amusent, qui se chahutent, qui ne tiennent pas en place.
Il y a ceux qui sont punis et se trouvent relégués en bout de ligne, loin des autres.

Une écriture surprenante qui pourrait paraître au premier abord un peu désuète mais qui se révèle résolument moderne !

Et l'histoire dans tout ça ?
C'est une histoire d' amour ! ou devrais-je dire plutôt d'amours ??
Des adolescents qui s'aiment
et qui se perdent de vue,
qui se retrouvent adultes
et qui s'aiment à nouveau.
Mais n'allez pas croire que ce soit une banale histoire d'amour.

De toutes les façons, les histoires d'amour ne sont jamais banales !
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critiques presse (2)
Actualitte
31 août 2017
Fidèle à l’esprit du chef-d’œuvre d’origine, elle écrit en vers, et ponctue parfois le texte d’exercices de style qui ne font qu’ajouter à sa beauté sans jamais en entraver la fluidité : c’est un roman qui se lit comme un poème, un poème qui se lit comme un roman.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Ricochet
05 juillet 2016
Certes c’est une sacrée gageure de proposer ainsi l’adaptation contemporaine d’un classique de la littérature russe, pourtant avec force modestie, sensibilité et drôlerie.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (193) Voir plus Ajouter une citation
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p.231
         … songe à la douceur de deux visages délicatement prénommés
« silteplait» et «nonmaispourquoi» agréablement suggérés par Clémentine.
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Il a le mal d'un siècle qui n'est pas le sien ;
Il se sent l'héritier amer d'un spleen ancien.
Tout est objet d'ennui pour cet inconsolable-
Ou de tristesse extrême, atroce, épouvantable.
Il a tout essayé, et tout lui a déplu.
Il a fumé, couché, dansé, mangé et bu,
Lu, couru, voyagé, peint, joué et écrit :
Rien ne réveille en lui de plaisir endormi.
Souvent, il imagine, au rebord du sommeil,
Dans un futur lointain l'implosion du soleil.
Puisqu'un jour tout sera cette profonde absence, Pourquoi remplir en vain notre vaine existence ?
Pourquoi se dépenser en futiles efforts
Dans un monde acculé au couloir de la mort ?
Qu'ils sont laids et idiots, ceux qui se divertissent,
Ceux qui se perdent en labeur ou en délices,
Ceux qui travaillent, ceux qui aiment, ceux qui chantent,
Pour oublier le vide intense qui les hante !
Eugène, à dix-sept ans, a tout compris sur tout :
Et comme tout est rien, il ne fait rien du tout.
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Je patiente,
mais quand on patiente, on ne fait que frôler la réalité.
Ça fait plusieurs semaines que je la frôle sans la toucher,
attendant que la porte du jardin m'y projette.
C'est bête
mais c'est seulement quand tu es là que j'ai l'impression
d'être là où je dois être.
Le reste du temps, je suis comme quelqu'un à la fenêtre
qui se regarderait vivre dehors
et qui aurait l'impression que ça arrive
à quelqu'un d'autre.
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On ne peut pas faire l'amour debout quand on est amoureux,
ça va pas ou quoi, la verticalité ne va plus de soi,
quand on est amoureux,
quand quelqu'un est allé nous voler dans notre ventre
le centre de gravité qu'on y gardait.
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et Tatiana, qui adore désormais sa présence,
et qui voudrait qu'il reste pour toujours,
a en même temps hâte qu'il reparte : elle trépigne d'impatience
à l'idée de se cloisonner dans sa chambre, seule,
étouffant d'amour,
et de s'adosser à la fenêtre,
libre, enfin,de s'imaginer avec lui.
Ce qui est paradoxal, puisqu'elle est avec lui.
Mais c'est comme s'il fallait qu'il parte pour mieux l'être.
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Les Petites Reines, lecture dessinée
À l'occasion de l'adaptation du titre en bande dessinée aux éditions Sarbacane, deux queens de la littérature de jeunesse se partagent le plateau du Live. Avec l'autrice Clémentine Beauvais et l'autrice-dessinatrice Magali le Huche.
Animé par Margaux Leridon.
En cuisine Les recettes créatives de la crème de la littérature jeunesse. Avec l'auteur Benoît Séverac. Ouvrages notamment publiés par Syros.
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Est-ce qu'elle l'aime ?
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