Comme tous les numéros de cette collection, le livre revient sur la carrière de Woody Allen. De ses débuts au Rêve de Cassandre, Florence Colombani analyse l'oeuvre d'un cinéaste prolifique.
Le contenu est intéressant, bien écrit (le style est journalistique mais agréable) et il donne matière à réfléchir sur les films du cinéaste.
Je n'ai pas appris grand-chose mais j'ai tout de même fait quelques petites découvertes sympathiques.
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Paru en 2007, le livre passe en revue le parcours de WA. Sur 80 pages, un texte honnête et dépassionné, richement illustré.
Un regret, j'aurais aimé que l'auteur consacre plus de place aux films de la deuxième partie du parcours, c'est à dire d'après Annie Hall. Un point positif, la vie privée est juste effleurée.
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Mémento intéressant sur un réalisateur qui n'a pas vraiment su se renouveler et dont le film qui a fait le plus d'entrées en France "Minuit à Paris" n'est pas évoqué puisque l'étude fut publiée en 2007.
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Il ne fait aucun doute qu'il existe un monde invisible. Cependant, il est permis de se demander à quelle distance il se trouve du centre-ville et jusqu'à quelle heure il est ouvert.
(Dieu, Shakespeare... et moi)
Woody Allen garde de son passé de comique une familiarité avec la scène qui ressurgit dans son travail, d’autant qu’il ne cesse, au long de sa prolifique carrière, décrire des pièces. L’abondance des dialogues est le premier indice, mais pas le seul, de l’influence du théâtre sur son cinéma.
Moi, j'ai toujours détesté l'été, la chaleur, détesté le soleil. J'avais donc pris l'habitude de me réfugier dans les salles climatisées. Et parfois j'y allais quatre, cinq ou six fois par semaine, ou même chaque jour ; j'y dépensais tout mon argent de poche. Il y avait toujours un double programme. J'adorais ça ! Mais en hiver, en période scolaire, c'était autre chose ! On n'avait le droit d'aller au cinéma qu'en fin de semaine. Alors, généralement, j'y allais et le samedi et le dimanche, et parfois même le vendredi après-midi, en sortant de cours.
Woody Allne, entretiens avec Stig Björkman - 2002.
"Mes films naissent d'un rapport au monde fondé sur le cinéma plutôt que sur le réel. Il est évident que cela montre quelque chose de mon enfance, quelque chose d'assez triste;: à l'époque, j'ai passé beaucoup de temps à fuir la vie réelle au cinéma, jusqu'à devenir incapable de faire la différence entre l'un et l'autre."
p.13
Alors que de nouvelles accusations de viol ont été rendues publiques contre Roman Polanski, son film "J'accuse" sort en salle de 13 novembre, un thriller historique sur l'affaire Dreyfus sous la IIIe république. La journaliste Florence Colombani et Hervé de Luze, son monteur, nous en parlent.
La Grande table Culture d?Olivia Gesbert ? émission du 11 novembre 2019
À retrouver ici : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-1ere-partie/saison-26-08-2019-29-06-2020
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