Oyez, oyez, braves gens et chers Babelpotes, voici enfin le retour que vous attendiez tous sans même le savoir.
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C'est sous un soleil plus que timide que je m'empare de mon clavier pour vous conter mon expérience de lecture de cette quatrième aventure de notre Harry Bosch ayant pour titre
le dernier coyote.
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Notre pauvre héros n'est pas franchement d'humeur guillerette... (qui a dit "pour changer", au fond près du radiateur ?)
Je reprends. Toutes mes excuses, j'ai failli en perdre le fil de mon histoire.
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Donc, Harry est furieux !
Sous le prétexte fallacieux que son chef direct.. (bougez pas, je cherche son nom), Harvey Pounds, a malencontreusement heurté une vitre de son bureau - Chpaf ! un coup de boule, un point partout, la tête au centre - notre héros se trouve contraint de raconter sa vie à une psy, Carmen Hinojos.
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En effet, seul l'aval de celle-ci lui permettra de reprendre son travail... Yep, je sais, c'est moyen comme situation.
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D'un autre côté, un tremblement de terre, qui n'a pas été provoqué par Harry Bosch, entendons-nous bien, des fois que... mais non, pas de conclusions hâtives...
Un tremblement de terre disais-je donc, a fait glisser sa maison de quelques centimètres, ce qui a amené les inspecteurs municipaux à la déclarer inhabitable et bonne pour la casse.
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Bien entendu, Harry a décidé de la restaurer. Pas tout seul, rassurez-vous, une poignée d'entrepreneurs l'aident.
Bref, quelques "menus" travaux pour l'occuper pendant ses congés forcés.
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Par-dessus le marché, pour rester fidèle à sa règle de conduite : "Tout le monde compte ou personne ne compte", Bosch décide de se plonger dans une vieille affaire "classée", celle du meurtre de sa mère alors qu'il avait 9 ans..
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En saisissant le dossier, il s'aperçoit vite que l'enquête n'a pas vraiment été menée correctement. Une prostituée, pensez donc...
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Qu'à cela ne tienne, il va creuser, quitte à bousculer quelques "intouchables". Et comme il est en panne de petites cuillers, il va y aller à la pelleteuse, avec la délicatesse qui le caractérise.
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Un roman qui m'a bien embarquée, malgré quelques lenteurs. Mais comme on a envie de savoir, on avale les pages. La plume est toujours aussi agréable, le style nickel, ça coule tout seul.
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Les personnages sont bien campés, et je retrouverai ultérieurement Harry Bosch et ses collègues avec le plus grand plaisir.