Voilà une autrice française qui gagne à être plus connue. J'avais déjà beaucoup apprécié sa trilogie d'Urban Fantasy située à Paris, Testament. Ici,
Plaguers est un roman post-apo qui se passe dans une réserve dédiée à des adolescents qui développent des pouvoirs uniques en leur genre et fortement liés à la nature.
Plaguers met en avant un univers où les Hommes ont usé les ressources naturelles de la planète au maximum. Nous sommes dans un futur sombre malgré l'apparition d'une source d'énergie unique : les catastrophes naturelles ravagent les communautés restantes. Sécheresse, tempête, températures intenables… Voilà le quotidien d'une grande majorité de l'humanité qui lutte contre la faim et des conditions difficiles. Seuls quelques privilégiés ont des existences à peu près calmes en vivant des bulles protégées.
Les
plaguers ont provoqué beaucoup de craintes à cause de leurs pouvoirs parfois destructeurs et incontrôlables. le plus étonnant est qu'ils évoluent au fil du temps et se mélangent les uns aux autres pour devenir des créatures plus puissantes que l'on appelle les Uns (deux personnes en une) et les Multiples (plusieurs personnes). Ils sont séparés de la population dans des réserves. Grâce à leurs pouvoirs, ce sont des oasis de calme dans un monde à la dérive. Ils louent leurs services pour l'extérieur quand c'est nécessaire et pour renflouer les caisses.
Plaguers met en avant un univers où les Hommes ont usé les ressources naturelles de la planète au maximum. Nous sommes dans un futur sombre malgré l'apparition d'une source d'énergie unique : les catastrophes naturelles ravagent les communautés restantes. Sécheresse, tempête, températures intenables… Voilà le quotidien d'une grande majorité de l'humanité qui lutte contre la faim et des conditions difficiles. Seuls quelques privilégiés ont des existences à peu près calmes en vivant des bulles protégées.
Les
plaguers ont provoqué beaucoup de craintes à cause de leurs pouvoirs parfois destructeurs et incontrôlables. le plus étonnant est qu'ils évoluent au fil du temps et se mélangent les uns aux autres pour devenir des créatures plus puissantes que l'on appelle les Uns (deux personnes en une) et les Multiples (plusieurs personnes). Ils sont séparés de la population dans des réserves. Grâce à leurs pouvoirs, ce sont des oasis de calme dans un monde à la dérive. Ils louent leurs services pour l'extérieur quand c'est nécessaire et pour renflouer les caisses.
J'ai beaucoup aimé les prises de risque de l'autrice. le roman traite de la diversité et de la tolérance sous toutes ses formes de manière très directe.
Jeanne-A Débats met en avant une humanité qui est au bord de la destruction, mais qui développe continuellement des rapports antagonistes et de haine face à ce qui est différent. L'univers est très polarisé : les très pauvres se heurtent aux très riches. Les premiers sont victimes des changements climatiques violents qui secouent le monde, les seconds vivent dans une bulle en tentant de sauver ce qui reste du monde et de leurs privilèges. le discours est d'ailleurs très présent et ne fait pas vraiment de concessions.
Le roman prend également le parti pris d'évoquer la fraternité. Paradoxalement, les
plaguers sont isolés du reste de l'humanité mais ils parviennent entre eux à avoir un relationnel si fort qu'ils finissent par n'être capables de ne former qu'un seul être. La fraternité, l'acceptation mais aussi leurs aspects sacrificiels, sont les seuls moyens de sauver une humanité rongée par l'égoïsme et une vision purement utilitariste de la nature et de ses ressources.
Plaguers est donc une lecture post-apo réussie à mes yeux. Son univers plutôt innovant et original permet de développer une galerie de personnages variés mais auxquels on s'identifie volontiers. Si le livre se concentre sur le relationnel, c'est pour mieux nous rappeler ce qui nous relie et fait de nous des humains, et donc pour transmettre un message universel et écologique.
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https://lageekosophe.com/