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EAN : 9782752906649
192 pages
Libretto (07/06/2012)
4.14/5   33 notes
Résumé :
Ecrit en langue napolitaine, sous l'anagramme Gian Alesio Abbattutis, autour de 1625, et édité, posthume, en 1634-1636, Lo cunto de li cunti de Giambattista Basile n'a jamais fait l'objet d'une traduction intégrale en français. Il s'agit pourtant de l'une des productions majeures de la littérature européenne du XVIIe siècle. Il peut être considéré comme un recueil de contes pour enfants, ainsi que son sous-titre l'indique et l'on peut tenter de rechercher quelle in... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'avais jamais entendu parler de Giambattista Basile (1583-1632) avant de lire ce recueil de contes napolitains extraits du ‘Conte des contes' publié à titre posthume entre 1634 et 1636.

Ce recueil propose 13 contes (il y en a 49 en tout) qui ne laissent pas indifférents.

L'auteur emploie un ton vraiment truculent. Ses métaphores laissent sans voix, il faut l'avouer c'est osé. Il ne fait pas dans la subtilité mais c'est tellement surprenant qu'il est difficile de se retenir de faire les yeux ronds. C'est divertissant.

Les contes choisis en rappellent d'autres comme ‘Cendrillon', ‘La belle au bois dormant' ou ‘Peau d'Âne'. J'ai lu que ces contes avaient inspiré les frères Grimm ou Charles Perrault.

Encore une belle découverte dans le cadre du challenge temps modernes.





Challenge mauvais genres 2023
Challenge temps modernes 2023
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Excellente découverte de ce Conte des contes de Giambattista Basile ! Je l'ai lu d'une seule traite après l'avoir retrouvé hier soir dans ma bibliothèque. Quel langage fleuri ! Toutes ces déclarations d'amour ampoulées et ces malédictions exagérées sont impayables, de très jolis joyaux de la littérature.
Ces contes, écrits 50 ans avant ceux de Perrault et près de 200 ans avant ceux des frères Grimm, concentrent en eux toute une culture orale et populaire, teintée d'un pétillant parfum d'Italie du sud. Ici, les jeunes filles n'offrent pas à boire aux pauvres vieilles mais des pizzas, des poulpes se cachent dans chaque histoire, et les princesses se prénomment Zezolla, Marziella ou Nella.
On y retrouve Peau d'Âne en Ourse, Cendrillon ou encore la Belle aux bois dormant, dans des versions beaucoup plus joyeuses et délurées, frôlant le grivois, d'une manière proche de celle des fabliaux médiévaux.
Chaque page est un véritable bonheur, portée par une écriture emphatique et ciselée. Un nouvel indispensable de ma table de chevet.
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"Le conte des contes" est un recueil de cinquante contes napolitains écrits au 17e siècle, bien avant ceux des frères Grimm! On y retrouve des versions antérieures de certaines histoires bien connues, comme celle de Cendrillon ou de la Belle au Bois dormant, ainsi que d'autres, plutôt inédites.

Le livre que j'ai lu rassemblait treize contes choisis, puisque l'oeuvre n'a malheureusement jamais été traduite en français dans son intégralité. Contrairement à Perrault, qui écrivait pour les enfants, et aux frères Grimm, qui recueillaient les histoires pour leur valeur historique, l'auteur italien semble plutôt avoir voulu divertir un public adulte. En plus d'être sanglantes et parfois vulgaires, ses histoires sont pleines de sous-entendus sexuels! Elles sont humoristiques, absurdes, voire grotesques, mais conservent toutes les caractéristiques des contes classiques : elles enseignent des leçons, perpétuent la tradition orales et sont imprégnées de cette ambiance très particulière, magique et inquiétante, que confère le merveilleux.

L'écriture est vraiment fleurie, parfois un peu trop, mais tellement savoureuse! Les personnages sont pittoresques; j'ai eu l'impression de lire une Commedia Dell'Arte féerique! J'ai adoré chacun de ces contes, sauf le dernier, qui était trop raciste et a un peu gâché la fin de ma lecture... Ça demeure une oeuvre méconnue très intéressante, et j'adorerais avoir l'occasion de lire les autres contes!
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Depuis toujours j'aime l'univers des contes et l'âge venant, je suis assez curieuse d'aller jeter un oeil du côté des originaux plutôt que leur version édulcorée qu'on a pu nous offrir. La traduction d'une partie des contes de Giambattista Basile répond parfaitement à ce souhait.

Textes datant du XVIe siècle, ceux-ci font partie de ceux qui ont largement inspiré Perrault après lui et c'est en tant qu'objet de curiosité que j'ai lu les 12 textes de ce recuei composite qui ne reprend qu'une partie de son travail. J'ai aimé voir comment on écrivait les contes alors, avec quel niveau de langage, quelles intentions, quel public, quels thèmes aussi et quelles influences. J'ai retrouvé beaucoup d'orient dans ces lectures, un grosse part de gaudriole, une certaine cruauté aussi et un besoin de punition ou de juste retour.

Je ne suis pas sûre en revanche d'avoir aimé la plume (ou la traduction) parfois tellement travaillée qu'elle en devenait absconse et risible. Je ne suis pas sûre d'avoir aimé la brièveté de ceux-ci qui pourtant arrivaient à me perdre tant l'auteur a une pensée virevoltante. Ce ne fut pas vraiment une lecture plaisir en ce sens et très peu de textes m'ont marqué finalement car les personnages et leurs aventures ne suscitent pas l'attachement.

Ce fut vraiment une expérience. J'ai aimé découvrir où nos auteurs avaient puisé une partie de leur inspiration. J'ai aimé sentir les influences multiples de ceux-ci également. Mais l'expérience s'est soldé par une lecture en demi-teinte, plus objet de curiosité que de plaisir. Ce sont définitivement les textes d'une époque passée où je n'adhérais pas forcément à la façon de mettre en scène un conte.
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C'est en parcourant le catalogue de cette maison d'édition qui me fait de plus en plus d'oeil que je suis tombé sur ce recueil de quelques contes imaginés par l'auteur. de suite intrigué par la mention de Charles Perrault me rappelant les contes de mon enfance, je n'ai pas hésité un seul instant avant de me procurer ce délicieux ouvrage qui ne représente qu'un aperçu de l'oeuvre complète de ce poète, Pentamerone.

Le moins que l'on puisse dire est que les premières pages se sont dévoilées assez déroutantes du fait du style typique de l'époque, se montrant aérien et parfois que peu alambiqué de Giambattista Basile. Sa plume se veut ainsi audacieuse, complexe mais pour autant séduisante et éloquente. En ce sens, il est certain que je n'ai pas saisi toute l'étendue des nombreuses métaphores enlevées par ce dernier dans l'écriture de son oeuvre à double lecture lors de ma seule et unique lecture. Il faut dire que malgré la très courte durée de chaque récit dévoilé, ceux-ci se dessinent d'une richesse exquise et prodigieuse. Avec rythme et mélodie, l'auteur explore de nombreux et variés thèmes souvent inspirés de la nature ainsi que de l'amour dans toutes ses formes. Pour autant et malgré toute cette luxure, c'est avec étonnement mais néanmoins entrain que j'ai découvert une certaine noirceur en chaque histoire accompagnée d'une orientation bien souvent érotique. de manière sophistiquée et avec une séduisante sensualité, Giambattista Basile sublime l'amour charnel et j'ai trouvé le résultat des plus éloquent et pertinent grâce a sa finesse et sa justesse des plus maîtrisées.

M'attendant à retrouver un univers merveilleux et enchanteur, j'ai été ravi par ce percutant décalage et même j'étais à des années lumières de l'image que je m'étais faite de cette anthologie, je ressors encore plus satisfait et enthousiaste de cette découverte à l'ambiance tantôt loufoque, tantôt cynique à souhait et offrant un résultat morose et chaleureux à la fois. Les tonalités de cette oeuvre m'ont aussi et bien souvent rappelé les couleurs de l'Italie, le pays natal de l'auteure. C'est naturellement que son oeuvre s'inspire en permanence de cette culture. Ainsi, la présence de pizzas et autres spécialités de cette contrée sont venues saupoudrées cette lecture et quand bien même ma surprise, j'ai apprécié l'hommage que Giambattista Basile réalise envers sa région et ses coutumes. Mieux encore et comme tout conte, c'est avec plaisir que j'ai rencontré le schéma narratif classique de ce genre littéraire que j'apprécie tant. C'est pourquoi, c'est avec contentement et délectation que j'ai découvert, teter de comprendre et interprété chacune des morales concluant avec profondeur et puissance les quelques histoires dévoilées dans ce recueil.

Finalement, le Conte des Contes a été une merveilleuse découverte tant j'ai adoré la richesse du style sophistiqué de l'auteur malgré une certaine complexité. Ainsi, j'ai aimé découvrir chaque récit dessiné parfois avec railleries, sensualité et/ou morosité, offrant un délicieux et aguicheur mélange des genres dont Charles Perrault et d'autres se sont largement inspirés et rendu hommage.

Cette lecture a été réalisée à l'occasion du Blossom Spring Challenge – 2022 : Menu Escapade printanière – Catégorie Clip, clap, clip, pluie d'avril.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
𝑈𝑛 𝑒𝑥𝑡𝑟𝑎𝑖𝑡 𝑑'𝑢𝑛 𝑑𝑒𝑠 50 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑠 𝑓𝑒́𝑒́𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑪𝒖𝒏𝒕𝒐 𝒅𝒆 𝒍𝒊 𝒄𝒖𝒏𝒕𝒊, 𝑐ℎ𝑜𝑖𝑠𝑖 𝑝𝑟𝑒𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑢 ℎ𝑎𝑠𝑎𝑟𝑑 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑟𝑒𝑐𝑢𝑒𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝐺𝑖𝑎𝑚𝑏𝑎𝑡𝑡𝑖𝑠𝑡𝑎 𝐵𝑎𝑠𝑖𝑙𝑒, 𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡 𝑒𝑛 𝑑𝑖𝑎𝑙𝑒𝑐𝑡𝑒 𝑛𝑎𝑝𝑜𝑙𝑖𝑡𝑎𝑖𝑛 𝑎𝑢 𝑑𝑒́𝑏𝑢𝑡 𝑑𝑢 𝑋𝑉𝐼𝐼𝑒 𝑒𝑡 𝑒𝑥𝑐𝑒𝑙𝑙𝑒𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑡𝑟𝑎𝑑𝑢𝑖𝑡 𝑝𝑎𝑟 𝑀𝑦𝑟𝑖𝑎𝑚 𝑇𝑎𝑛𝑎𝑛𝑡. 𝐿𝑎 𝑟𝑒𝑖𝑛𝑒, 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́ 𝑑𝑒𝑠 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑡𝑒́𝑠, « au plus fort de la course des ans, tomba de cheval et se rompit la vie. » 𝑆𝑢𝑟 𝑠𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑡 𝑑𝑒 𝑚𝑜𝑟𝑡, 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑝𝑟𝑜𝑚𝑒𝑡𝑡𝑟𝑒 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑟𝑜𝑦𝑎𝑙 𝑒́𝑝𝑜𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑠 𝑠𝑒 𝑟𝑒𝑚𝑎𝑟𝑖𝑒𝑟, 𝑠𝑖𝑛𝑜𝑛 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑒𝑚𝑚𝑒 𝑎𝑢 𝑚𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑏𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢'𝑒𝑙𝑙𝑒. 𝐿𝑒 𝑟𝑜𝑖 𝑝𝑙𝑒𝑢𝑟𝑒 𝑒𝑡 𝑠𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑖𝑛𝑡, « mais, comme le dit le dicton : Mal au coude et deuil d'épouse, beaucoup de plaintes, peu de durée. » 𝐼𝑙 𝑓𝑎𝑖𝑡 𝑏𝑖𝑒𝑛𝑡𝑜̂𝑡 𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒𝑟 𝑢𝑛 𝑏𝑎𝑛 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑡𝑟𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑝𝑒𝑟𝑙𝑒 𝑟𝑎𝑟𝑒.
« Quand la ville fut pleine de femmes, le roi les fit mettre en rang et les passa en revue comme fait le Grand-Turc quand il entre au sérail afin de choisir la meilleure pierre de Gênes pour affiler son couteau damasquiné ; et il allait et venait comme le singe qui ne reste jamais en place, lorgnant celle-ci, dévisageant celle-là, mais il trouvait que l'une avait le front tordu, l'autre le nez trop long, une autre encore la bouche trop large, et celle-ci semblait un échalas, celle-là trop petite et mal tournée, qui trop grosse et qui trop maigre ; enfin l'Espagnole lui déplaisait à cause de son teint verdâtre, la Napolitaine... [etc.] »
𝐿𝑒 𝑟𝑜𝑖 𝑠'𝑎𝑣𝑖𝑠𝑒 𝑒𝑛𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑠𝑎 𝑓𝑖𝑙𝑙𝑒, 𝑓𝑎𝑖𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑚𝑒̂𝑚𝑒 𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑠𝑎 𝑚𝑒̀𝑟𝑒 :

« Il alla immédiatement faire part de son intention à sa fille, qui se mit dans tous ses états et lui chanta une petite romance plutôt aigre dont les paroles le rendirent fou furieux :
–Baisse un peu le ton, lui dit-il, fourre ta langue dans ton derrière et apprête-toi à serrer ce soir le nœud matrimonial, sinon je te hache en si petits morceaux que ton oreille sera le plus grand !.
En entendant cette menace paternelle, Preziosa se retira dans sa chambre en maudissant le sort. »

𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑠𝑎 𝑣𝑖𝑒𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑐𝑎𝑚𝑒́𝑟𝑖𝑠𝑡𝑒, 𝑞𝑢𝑖 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑝𝑒𝑢 𝑓𝑒́𝑒, 𝑙𝑢𝑖 𝑑𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑒́𝑐ℎ𝑎𝑝𝑝𝑎𝑡𝑜𝑖𝑟𝑒 𝑟𝑎𝑑𝑖𝑐𝑎𝑙𝑒 :

« [...] quand ton père, qui n'est qu'un âne, voudra faire l'étalon, mets cette brindille dans ta bouche : tu deviendras immédiatement une ourse et tu pourras te sauver, car il sera si effrayé qu'il te laissera fuir ; tu iras alors tout droit dans la forêt, où le ciel depuis toujours concocte ton destin. »

𝐴𝑟𝑟𝑖𝑣𝑒 𝑙𝑒 𝑠𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑐𝑒𝑠 :

« Quand le soleil, tel une putain en faillite, commença à changer de quartier, le roi fit venir des musiciens et invita tous les seigneurs ses vassaux à un grand festin. Après cinq ou six heures de danses à la turque, les invités se mirent à table, s'empiffrèrent, puis tout le monde alla se coucher. Le roi demanda alors à la mariée de lui apporter le registre pour solder les comptes amoureux, mais en s'avançant vers lui, elle mit la brindille dans sa bouche et prit la forme d'une ourse terrible. Épouvanté par ce prodige, le roi s'enroula dans son matelas, d'où il n'osa pas sortir le bout du nez avant le lendemain. Preziosa put s'élancer dans la nuit et arriva à l'orée d'une forêt où les ombres avaient le monopole et conspiraient contre le soleil. Elle s'y installa, et elle participait à la douce conversation des autres animaux lorsque vint à la chasse le fils du roi d'Eaucourante qui, à la vue de cette ourse, faillit tomber raide mort. Mais... »
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Ô adorable petit bec de pigeon, ô petite poupée des grâces, ô belle colombe du char de Vénus, ô carrosse triomphant, si tu n'as pas les oreilles bouchées par de la bouillie de roseau, si tu n'es pas aveuglée par de la fiente d'hirondelle, je suis sûr que tu entendras et que tu verras les tourments provoqués par ta beauté dans ma poitrine et si mon visage, qui n'est plus que cendre, n'est pas pour toi le signe de la lessive qui bout dans mon cœur, si les flammes de mes soupirs ne te montrent pas la chaux vive qui brûle dans mes veines, comment peux-tu comprendre qu'une corde naît de tes cheveux pour m'enchaîner, que des charbons ardents sortent de tes lèvres décochent des flèches pour me blesser ? (La vieille écorchée)
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Quand prendras-tu du plomb dans la cervelle, fils prodigue ? Tu veux donc jeter tout mon bien à la mer ? abandonne ces cabarets qui sont migraines du cerveau, hydropisie de la gorge, diarrhée de la bourse. Abandonne le jeu diabolique qui nous consume la vie et consomme nos biens, qui embrase la brise et brise la braise, où l'As te passe à l'as et où les chansons te font déchanter ! fuis ces horribles bordels où tu dois débourse pour vider tes bourses, où ce sont les morues qui appâtent et où tu es refait par des chairs défaites. Eloigne-toi donc de ces lieux de perdition car, comme disaient nos ancêtres : "C'est l'occasion qui fait le larron." (Le scarabée, le rat et le grillon)
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- Mon garçon, débarrasse le plancher, car si mes trois fils qui sont friands de chair humaine te voient, je ne donne pas cher de ta vie, parce que tu finiras à moitié rôti dans une marmite en guise de cercueil et un ventre en guise de sépulture.
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Bizarre de considérer le recueil de Basile comme un recueil de contes pour les enfants !

Par ailleurs, comme le signale le premier intervenant, il y a bien, en français, depuis 1995, une traduction complète du
Pentamerone aux éditions Circé (Strasbourg).
Quant à cette anthologie, elle avait été publiée une première fois en 1986 aux éditions Alphée.
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Video de Giambattista Basile (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Giambattista Basile
Tale of Tales (2015), un film fantastique italien coproduit, coécrit et réalisé par Matteo Garrone. Il s'agit d'une adaptation du recueil de contes le "Pentamerone" de Giambattista Basile. Bande Annonce.
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