Un livre au top ! Pourquoi selon moi mérite t'il un 5? L'histoire de ce qui est arrivée à Karine et à ses parents est bouleversante et malheureusement terriblement "banale". Un accident qui arrache la vie à un proche, c'est atrocement courant. de ce fait, l'empathie prend déjà le pas à la lecture de ce roman. Mais plus que cela, c'est l'espoir, un sentiment de sérénité qui m'empli à chaque fois que je le lis. Chacun a ses croyances et moi j'ai trouvé dans ce livre une résonance aux miennes. de plus, il m'a permit de mieux vivre un deuil.
Voila pourquoi je lui ai mis un 5 et pourquoi je me sens étonnamment bien à chaque fois que je le relis.
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Livre intéressant et touchant.
Karine livre ce qu'elle sait de l'au-delà.
(Ou croit savoir).
Elle reconnaît elle-même qu'elle ne sait pas tout, et qu'elle peut se tromper.
Et, justement, quelque chose m'a choquée, qui ne ressemble pas à l'amour qu'elle revendique tant.
En effet, elle prétend que l'avortement sur terre est un crime qu'il faudra payer !
Je trouve cela violent, pour quelqu'un qui prétend enseigner l'amour.
Je cite :
"Parce que la vie commence à la conception, et que la croissance de ces bébés continue dans l'au-delà, et qu'il faudra, toujours dans l'au-delà, leur trouver une famille d'adoption, mais que, finalement, leur développement physique et spirituel étant très différent puisque le temps, dans l'astral, n'existe pas, ils sont heureux, finalement, et chantent." Dit-elle.
(Alors où est le problème ?)
Ce qui prouve qu'il vaut bien mieux, en réalité, avoir le courage de se faire avorter, sur Terre, afin de ne pas mettre au monde d'enfant non désiré qui, lui, concrètement, ne trouvera peut-être pas de famille d'accueil sur Terre, contrairement à ce qu'elle décrit, "ces enfants stoppés dans leur croissance" à cause de l'avortement, mais qui eux, pourtant, sont heureux au ciel.
Et, tout d'un coup, je comptends que ce n'est pas Karine, qui dit ça, mais quelqu'un qui, à un moment de la rédaction du livre, en profite pour culpabiliser et imposer son idée sur l'avortement.
Et c'est grave.
Parce qu'alors, il est permis de s'interroger sur la crédulité et la bonne foi de ce livre.
Et c'est dommage.
C'est pour cela que je ne mets que deux étoiles. Parce que cela m'interpelle.
Parce que si rien n'est sûr par rapport à la vie après la vie, et même si moi, personnellement, j'y crois, ce qui est sûr (c'est une question d'évidence et non de croyance) c'est que Dieu fait parfois très mal les choses, et que stopper la vie d'un embryon, parfois, est infiniment moins préjudiciable, que de faire naître un enfant non désiré.
Par ailleurs, Karine dit souvent que Dieu nous laisse avec notre libre arbitre.
Heureusement, oui...
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Un livre hors du commun. Des parents parviennent à communiquer avec Karine, leur fille défunte au moyen de télécommunication, ordinateurs,... La préface est de Didier van Cauwelaert. le livre est un témoignage écrit . Et si c'était vrai, que je me suis dit !
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Ce qui m’importe le plus est de restituer l’émotion, la drôlerie, la folie de ce que j’ai vécu ces derniers temps au Mexique – de la même manière que je publie des romans pour partager mes personnages avec mes lecteurs. Le fait que, cette fois, les événements soient aussi réels que les protagonistes ne change absolument rien à mon regard, ma démarche, mon caractère de croyant non crédule ouvert à toutes les contradictions. Si le doute est mon point de départ, je ne le considère pas comme un aboutissement obligatoire. Fin de ma profession de foi.
… c’est maintenant que votre foi est nécessaire, quand il faut croire l’incroyable. Ne vous sentez pas mal quand cela ne marche pas, vous rencontrerez beaucoup d’incrédules qui trouveront toujours un bon prétexte pour ne pas croire, même avec l’évidence sous les yeux, c’est normal, ainsi est faite la vie terrestre, les êtres pensent que leur vie est plus importante et ils passent à côté de ce qui est leur vraie vie, mais ils la découvriront de toute façon le jour où ils quitteront ce monde égoïste pour nous rejoindre.
Le fait de mourir ne fait pas perdre la conscience, c’est pour cela que certains souffrent tant ici quand ils voient la douleur de leur famille, les larmes et tout ce qui se passe parce que les gens ne savent pas ou ne croient pas dans la vie après la vie. Ils devraient se réjouir du fait que leurs êtres chers ont atteint la vie éternelle. Il ne faut pas être égoïste en ne pensant qu’à vous et au manque physique de celui qui est parti. Nous sommes tous vivants et beaucoup plus heureux.
Rien n’est plus dangereux que de jouer au spiritisme chez soi, par amusement, par défi ou par besoin. En voulant faire tourner les tables et bouger les verres, en offrant le crayon qu’on tient à des mains invisibles, on sollicite en premier lieu les esprits bloqués sur terre par le matérialisme qu’ils ont développé de leur vivant ; on conforte les âmes emmurées dans leur refus de quitter ce monde « solide » qui seul existe encore pour elles.
Le rêve est le moyen le plus facile dont disposent nos chers invisibles pour communiquer avec nous.