Août 1983. San Francisco (Californie)
L'inspecteur Spadaccini, dit « Wonderball », est dans de sales draps. Faut dire que les dernières personnes qu'il a rencontrées ces temps-ci ont trépassé peu après son passage. Les mauvaises langues, et elles sont nombreuses, pensent que le sale caractère du flic n'y est pas étranger… de plus, les dossiers qui incrimineraient une mystérieuse organisation, genre société secrète, « Collegia Occulta », le Collège invisible, et qu'il avait dénichés dans la voiture de Bob Archer, l'assistant du procureur de San Francisco trop tôt arraché à l'affection des siens, lui ont été dérobés. Il n'a donc que sa bonne foi pour défendre sa position et quand on sait à quel point ses rapports avec la presse, voire avec d'autres flics sont houleux, sa bonne foi a autant de chances d'être reconnue qu'une baleine bleue d'aller valser à Vienne pour le bal du Nouvel An.
Wonderball est dans de sales draps et contraint de prendre un congé… Et de ne plus s'intéresser à l'enquête ! En plus, il doit se présenter sans faute le lendemain à 8 :00 dans les bureaux de la police des polices, le SIS, où son cas sera examiné…
Critique :
Aïe ! Aïe ! Aïe ! Voilà une série qui est vraiment très addictive… Heureusement que j'ai acheté l'intégrale car je serais capable de faire le siège des librairies pour me procurer la suite. Jusqu'ici, les scénaristes Duval et Pécau ont réalisé un sans-faute. Bien sûr, d'aucuns pointeront le « manque d'originalité » parce qu'une méchante société secrète ce n'est pas nouveau, pas plus qu'un flic atypique et solitaire ! Oui, mais bon, il y a la manière. Et les actes de cette société secrète et leurs motivations sont tout de même originaux. Ne vous laissez pas estourbir l'esprit par tous ceux qui, dès qu'on parle de sociétés secrètes, ont l'impression d'avoir déjà tout vu.
Je commence à m'habituer aux dessins de
Colin Wilson et à les apprécier.
Au risque de me répéter, si un très bon thriller en BD vous intéresse, pensez « Wonderball » !