Les chroniques occultes, tome 2 : Les disparus d'Arkham

Voici un deuxième tome que j'attendais avec impatience.

Mais je l'avoue, pour la première fois, j'ai eu du mal à me relancer dans cette lecture.
La raison est simple : un nouveau personnage qui occupe à lui seul les 80 premières pages et sur lequel je n'ai absolument pas accroché. Cette chère Lilian subit, je pense, mon impatience à retrouver nos héros. 
Une fois qu'apparaissent nos héros du premier tome, tout va mieux bien sûr !

Retrouver Milton fut un véritable plaisir ainsi que Kristen tellement changée, affaiblie mais puissante.

Guy-Roger réussit à créer une mythologie puissante et menaçante à souhait, des mondes mystérieux qui restent encore à découvrir.

A part le retour de nos héros, je ne trouve pas que l'histoire ait véritablement avancé et je suis curieuse de voir si la suite nous proposera un voyage à travers les frontières fragiles entre nos mondes pour aller à la rencontre de ces dieux et créatures peu sympathiques, on ne va pas se mentir !

J‘étais impatiente de découvrir ce deuxième tome qui se déroule six mois après les événements du premier, L'appel d'Am-Heh. Contrairement à mes craintes, je n'ai pas eu de mal à retrouver mes repères, l'auteur faisant subtilement quelques rappels à ce qui s'est passé précédemment.

Alors que je m'attendais à d'emblée retrouver les personnages du premier tome, Guy-Roger Duvert m'a surprise en introduisant un nouveau personnage, Lillian Freling. Une journaliste qui, en quête d'un scoop pouvant propulser sa carrière, a décidé de se rendre à Arkham où un jeune de Boston promis à un bel avenir a disparu. Disparition d'autant plus étrange qu'elle survient quelques mois après celle de son oncle… le lien entre les deux disparitions ? Une maison supposée hantée, un endroit inquiétant à l'image d'une ville qui a le don d'exciter son imagination et dans laquelle la journaliste ne se sent pas particulièrement en sécurité.

Elle va d'ailleurs rapidement découvrir que le danger n'est pas que dans son esprit… Heureusement pour elle, sa route croisera celle de Milton Blake, le membre de l'équipe du premier tome qui s'en est le mieux sorti, bien que tout reste relatif ! Très différents l'un de l'autre, ces deux personnages forment rapidement une bonne équipe. Pour ma part, je n'ai pas réussi à m'attacher tout de suite à la journaliste, n'appréciant pas particulièrement les personnes usant de leur physique pour arriver à leurs fins. Mais vu l'époque et le contexte, il est aisé de comprendre qu'elle utilise tous les atouts dont elle dispose. A fortiori dans une enquête qui se complexifie, avant de prendre une tournure inattendue et quelque peu dangereuse. Il faut dire qu'on ne peut s'attaquer à un notable d'une ville sans s'attendre à des représailles de sa part…

Et puis, force est de reconnaître qu'en plus de son physique, Lillian peut s'appuyer sur son intuition, sa capacité d'analyse, son sens de la déduction et son flair, des atouts dont saura tirer parti Milton. Quant à ce dernier, ce fut un plaisir de le retrouver même s'il nous apparaît ici plus sombre et impulsif, avec une tendance à la violence surprenante pour cet homme qui, jusqu'à présent, brillait par sa maîtrise de lui-même. Mais vu tout ce qu'il a traversé, difficile de lui en tenir rigueur. Au cours de leur enquête, le détective et la journaliste seront rejoints par une autre personne dont les capacités se révéleront des plus efficaces pour lutter contre des forces occultes appelées par une personne qui semble loin d'en saisir tous les dangers.

Ainsi, en plus du côté polar qui fait son effet, le roman se pare d'une belle dimension fantastique et légèrement horrifique qui ravira les amateurs de l'oeuvre de HP Lovecraft. Pour ma part, je n'ai toujours pas lu l'auteur, mais pas besoin de l'avoir fait pour saisir certaines références entrées dans le domaine de la culture. Mais plus que ces références, j'ai apprécié l'ambiance inquiétante et angoissante qui se dégage d'Arkham, et la manière dont l'auteur nous fait de nouveau entrer dans le monde de l'occulte. Un monde peut-être séduisant, voire fascinant pour certains, mais terriblement dangereux !

Partageant le scepticisme de Lillian vis-à-vis du surnaturel, j'ai beaucoup aimé son évolution sur le sujet, l'auteur l'amenant avec réalisme. La journaliste ne change pas d'avis au premier phénomène étrange, mais ne reste pas non plus hermétique devant l'évidence. Sa gestion des événements, son courage et son sang-froid devant l'inexplicable m'ont, en outre, donné envie de la retrouver dans d'autres aventures. D'ailleurs, si elle conclut à merveille cette épique et éprouvante enquête qui ne laisse aucune place à l'ennui, la fin laisse entrevoir d'autres aventures pour nos personnages. Chose qui me ravit ayant de nouveau pris un plaisir immense à me laisser entraîner par l'imaginaire riche et immersif de l'auteur.

Un imaginaire soutenu par une plume toujours aussi fluide et visuelle parfaite pour vivre les événements au lieu de simplement les lire ! Comme Outsphere, la série Des Chroniques occultes possède pour moi tout le potentiel pour être portée à l'écran. On y retrouve de l'action, de l'aventure, de l'étrange, du suspense et du mystère, des séquences d'infiltration introduisant une belle tension, des dangers qu'ils soient humains ou surnaturels, de l'émotion, de l'amitié, des personnages parfaitement dessinés qui se complètent et offrent une belle synergie… En bref, des qualités qui devraient ravir les personnes appréciant les romans rythmés et immersifs mêlant habilement enquête, aventure, occulte et fantastique.
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Il y a quelques temps, j'ai promis à Guy-Roger Duvert que ses (nombreux) romans auront leur étagère bien à eux dans ma future bibliothèque. Celle-ci est désormais installée (je vous laisse imaginer ma joie), et j'ai bien évidemment tenu cette promesse … même si, je l'avoue, pour l'instant, ils partagent encore ladite étagère avec les ouvrages de mes autres auteurs autoédités préférés (optimisation de l'espace disponible oblige). Mais si Guy-Roger continue de sortir trois ou quatre livres par an comme il le fait jusqu'à présent, ses livres finiront par phagocyter la place des autres, qui seront bien forcés de déménager sur une autre étagère ! Cela a même beaucoup fait rire ma maman, qui m'a très gentiment aidée à ranger mes quelques 1000 livres (oups) : « Tiens, on en a pas déjà rangé de cet auteur ? », « Oh, encore un Guy-Roger Duvert ! », « Mais il en a écrit combien ?! », « T'es sûre qu'une étagère suffira ? » … Il faut dire que je lui ai indiqué qu'il fallait garder une place libre pour la suite d'Outsphere (même si elle n'est pas prévue pour tout de suite), ainsi que pour le second opus des Chroniques occultes, qui n'allait quant à lui pas tarder à arriver. Bien évidemment, en bonne maman catholique qu'elle est, le titre l'a quelque peu fait tiqué : « depuis quand tu lis des romans avec des éléments occultes, toi ? » … La réponse a été assez simple : depuis que Guy-Roger Duvert en écrit ! Il est vrai que c'est généralement une thématique que je n'apprécie guère, même dans le cadre de fiction, mais il faut bien une exception pour confirmer la règle, n'est-ce pas ?

Septembre 1934. Alors que ses parents rêvaient de la voir devenir une épouse docile et cultivée pour un jeune homme « tout bien comme il faut », Lillian Freling a embrassé l'intrépide (et quelque peu scandaleuse pour une femme) vocation de journaliste. Son instinct aiguisé et son charme savamment entretenu lui ont permis de se faire une petite place dans le monde de la presse, mais il lui manque encore une affaire digne de ce nom pour se faire un nom auprès du grand public. Il lui faut du sensationnel … Elle pense, ou du moins espère vivement, avoir trouvé la perle rare qui fera décoller pour de bon sa carrière : les disparitions mystérieuses et inexpliquées, à quelques mois d'intervalle, de deux hommes venus à Arkham visiter une maison supposément hantée … Lillian le sait, le public raffole de ce genre d'histoire, et cela d'autant plus que la ville est réputée pour ses disparitions curieuses, mais plus encore pour ses apparitions à la limite de l'étrange. Pour la journaliste, toutes ces rumeurs ne sont que des balivernes de superstitieux, des histoires que l'on aime se raconter la nuit pour se faire peur : ce qu'elle cherche, ce sont des pistes concrètes, tangibles, rationnelles. Elle compte bien réussir là où enquêteurs et détectives ont échoué et comprendre ce qui est arrivé à ces deux hommes. Mais il n'y a pas de fumée sans feu : elle va rapidement apprendre, à ses dépens, que les rumeurs sont loin, très loin d'être infondées, et qu'il se passe définitivement quelque chose de pas net à Arkham.

Il semblerait que pour cette saga, Guy-Roger Duvert ait voulu mettre à l'honneur des jeunes femmes ambitieuses, qui ne laissent rien ni personne les empêcher de vivre de leur passion : dans le premier tome, nous avons fait la connaissance de Kristen, archéologue bien décidée à marcher dans les pas de son père, et dans celui-ci, nous rencontrons Lillian, journaliste, fermement déterminée à mener à bien son investigation et à rédiger un article qui fera sensation à Boston. Là où la bienséance de leur époque voudrait qu'elles ne soient que des épouses dévouées et effacées, Kristen et Lillian se sont toutes deux lancées dans une profession où elles doivent continuellement prouver leur valeur, se battre pour être pleinement reconnues. C'est sans doute cela qui les pousse à se surpasser, et donc à ne pas baisser les bras là où leurs collègues masculins laisseraient vite tomber, sachant pertinemment bien qu'on ne leur en tiendra pas rigueur et que cela n'aura aucune incidence sur leur réputation. Pour Lillian, l'enjeu est de taille : elle a besoin de cette affaire pour assoir une bonne fois pour toute sa légitimité de journaliste. Elle ne repartira pas de cette ville sans être venu à bout de ce mystère sur lequel enquêteurs et détectives se sont échinés en vain. Elle ne retournera pas à Boston sans un article digne des plus grands noms de la presse. Et pour cela, elle ne ménagera pas ses efforts, et ne reculera devant rien, quoi qu'il puisse arriver … Et croyez-moi, elle va avoir besoin de cette détermination, pour faire face à ce qui l'attend à Arkham !

En effet, le lecteur ne met pas bien longtemps à deviner que derrière ces disparitions énigmatiques se cachent des activités des plus sombres : Arkham fourmille d'adeptes de sciences occultes, de disciples de cultes obscurs. Et puisque ce roman est un second tome, on se doute bien – ou du moins, on juge fort logique – que le chemin de Lillian va finir par croiser, à un moment ou à un autre, celui des personnages du premier opus, que toute cette affaire est liée, d'une façon ou d'une autre, aux événements du premier opus. Et il semblerait qu'effectivement, c'est bien là que se situe tout l'enjeu véritable de cette intrigue : il fallait introduire un nouveau personnage (Lillian), tout en trouvant une façon élégante d'en faire réapparaitre d'autres (souvenez-vous, Milton a disparu dans une dimension parallèle, et Kristen a fini à l'asile, hautement perturbée par ses expériences surnaturelles), afin que puisse se poursuivre la saga … On est vraiment et purement dans un tome de transition, pour achever ce qui restait en suspens à la fin du premier tome, et ouvrir la porte à de nouvelles péripéties, la petite équipe étant enfin réunie. Et même si c'est très bien mené, même si on se laisse très aisément entrainer par l'histoire, je n'ai pas pu m'empêcher de trouver ce tome un peu moins bon que tout ce que l'auteur m'avait habituée jusqu'à présent : ça manque un peu de tension, de dynamisme. On tourne un peu en rond, on fait trainer la chose en longueur, pour combler un tome tout entier de cet « entre-deux », de cet interminable prologue qui s'ignore …

N'allez surtout pas me faire dire ce que je n'ai pas dit : j'ai aimé ce roman. Comment, en effet, ne pas se laisser entrainer par cette enquête qui promet d'être bien plus … surprenante que tout ce que Lillian pouvait imaginer ? Bien en sécurité derrière notre livre, nous frissonnons d'avance en attendant le moment où notre innocente journaliste se retrouvera face à cette réalité des plus inconcevables : ce qu'elle prenait pour des élucubrations d'illuminés ou de déséquilibrés est bel et bien vrai. Tandis qu'elle progresse toujours plus dans ses investigations, nous attendons l'instant fatidique où l'une ou l'autre de ses découvertes sortiront de l'ordinaire, la mettront sur la voie d'une toute autre piste, assurément plus « sensationnelle » … mais également bien plus dangereuse. Comme toujours, Guy-Roger Duvert a réussi à me happer du début à la fin, à me faire trembler d'effroi, à me faire soupirer de soulagement, à me faire sursauter de surprise. C'est là son immense talent : réussir à rendre chacune de ses histoires follement prenantes, quand bien même il ne s'agit ici que d'une « histoire-passerelle », quand bien même la tension dramatique est loin d'être aussi poignante que dans ses autres récits. Ainsi, même si, comme je le disais, j'ai parfois trouvé que l'histoire s'éternisait quelque peu, parce qu'on ressent vraiment ce côté « simple transition entre deux vraies intrigues » et qu'on est quelque peu frustré de ne pas entrer « vraiment » dans le vif du sujet, je ne me suis pas ennuyée pour autant, bien au contraire ! D'une certaine manière, Guy-Roger Duvert joue avec les nerfs du lecteur, stimule son impatience, pour lui donner encore plus envie de découvrir la suite !

En bref, vous l'aurez bien compris, même si ce tome n'est assurément pas mon préféré de l'auteur (je crois de toute façon que rien ne détrônera Outsphere, qui est selon moi, sans la moindre hésitation, son oeuvre de loin la plus aboutie et la plus captivante), cela reste malgré tout un roman fort sympathique qui se dévore fort avidement ! Comme toujours, la plume de Guy-Roger Duvert est très cinématographique, prompte à pointer subtilement du doigt quelques petits détails qui auront toute leur importance par la suite, prompte également à multiplier les circonvolutions pour ne pas tout dévoiler d'un coup afin de mieux faire éclater la surprise le moment venu … Et le style a beau être relativement sobre, il n'en est pas moins d'une richesse impressionnante : sans trop en faire, il parvient à rendre toutes ses descriptions incroyablement vivantes, à tel point qu'il suffit de fermer les yeux pour se représenter le décor, les personnages, l'ambiance. Et c'est ainsi que le lecteur se laisse embarquer par l'histoire, sans même s'en rendre vraiment compte : on lit une page, puis une deuxième, on enchaine trois chapitres d'affilée sans les avoir vu passer, on se soudainement compte qu'une heure est passée sans qu'on voit les minutes filer. Et voilà que l'on tourne la dernière page, avec l'étrange sentiment d'avoir changé d'espace-temps : comment cela se fait-il donc que c'est déjà terminé alors qu'on vient seulement de commencer ? Et surtout … comment patienter jusqu'à la suite, après un épilogue tel que celui-ci ? Soyez prévenu, l'auteur sait très bien attiser la frustration du lecteur !
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Les disparus d'Arkham est le second tome de la saga des Chroniques Occultes de Guy-Roger Duvert, dont le premier tome, l'appel d'Am-Heh, m'avait valu un coup de coeur un peu plus tôt dans l'année. Nous y avions fait connaissance avec Milton, le détective privé, Kristen l'archéologue, et Howard L ancien espion, et nous les avions suivis dans leur périple vers l'Egypte, jusqu'en Allemagne nazie, en passant par la France.
Il faut dire que la fin du premier tome était légèrement stressante, le sort réservé à nos héros n'étant pas des plus enviables. C'est donc avec hâte et plaisir que j'ai pris la route d'Arkham pour les retrouver dans ce second opus.

Mais l'auteur aime visiblement jouer avec les nerfs de ses lecteurs et à décider, d'abord, de nous présenter un quatrième personnage et une nouvelle intrigue: voici donc Lilian Freeling, journaliste de Boston, débarquée à Arkham persuadée d'y trouver LE scoop qui lancera sa carrière. Sa cible ? Un manoir que la rumeur dit hanté suite au suicide de son propriétaire et à la disparition de deux personnes entre ses murs. Sans compter les innombrables disparitions de clochards et prostituées dans le quartier.

Si j'ai été un peu déstabilisée, cela n'a pas duré, car j'ai adoré cette intrigue. Il faut dire que les manoirs inquiétants, c'est mon truc ! Et le personnage de Lilian, femme déterminée qui sait ce qu'elle veut et est prête à tout pour l'obtenir, m'a beaucoup plu.
Elle a ce point commun avec Kristen d'être une femme dans un monde d'homme, et de vouloir faire ses preuves, bien que leurs méthodes divergent. Mais j'aime beaucoup voir ces femmes compétentes et pas si fragiles essayer de changer les choses et le regard que les hommes portent sur elles !

Finalement, on s'en doute, tout est lié, et nous allons bien retrouver Milton, ainsi que ses anciens acolytes. Cependant, on s'aperçoit bien vite que tous trois ont bien changé. Dans ce changement, quelle est la part du traumatisme, quelle est la part de l'occulte ? A la fin de ce tome, je me pose beaucoup de questions sur leurs personnages !

Dans cette nouvelle enquête, le trio devenu quatuor est de nouveau confronté aux forces occultes, d'autant plus dangereuses lorsqu'elles sont manipulées par les notables de la ville, intouchables et aux moyens de nuisance immenses.

J'ai beaucoup apprécié cette ambiance inquiétante, l'apport du fantastique rendant l'angoisse encore plus palpable. Loin des paysages d'Egypte du premier tome, nous restons ici sur place, à Arkham. L'auteur joue sur l'aspect troublant de la ville, avec son fleuve et ses odeurs, sa météo incertaine, l'angoisse qui étreint les personnages à la nuit tombée, ses manoirs étranges et inquiétants…
Le roman est tout aussi rythmé que le précédent, les chapitres sont courts, les mots semblent couler de source, et l'on tourne les pages sans avoir le temps de reprendre son souffle. Encore une fois, je l'ai dévoré !

Si elle n'est pas aussi insoutenable que pour le premier tome, la fin est malgré tout promesse d'un troisième tome passionnant. Cette enquête, qui paraît presque une transition entre les découvertes du tome 1 et ce qui nous attend dans le prochain, a posé une multitude de questions qu'on a hâte de voir résolues. Quelle révélation a eu lien dans la jungle du Bengale ? Qui est ce fameux Homme à la capuche ? Quelle est la signification de ce dernier mot de Gruber ? Et que va-t-il advenir de nos personnages, qui semblent bien plus perturbés qu'il n'y semblait au départ ?

J'ai hâte de repartir poursuivre ce périple à leurs côtés ! Merci encore à Guy-Roger Duvert de m'avoir confié ce roman !

Si il y a bien un des auteurs que je considère comme une valeur sûre quoi qu'il arrive, c'est bien Guy-Roger Duvert. A ce jour, j'ai lu tous les romans qu'il a sorti, dans différents genres, et pas une seule fois je n'ai été déçue. Vraiment pas une fois. J'ai adoré tous ses romans, je les ai dévorés les uns après les autres. C'est un vrai plaisir de se plonger dans chacune des histoires qu'il a créé. Et je le dis encore une fois, c'est une de mes plus belles découvertes livresque. Et surtout, je tiens encore une fois à le remercier pour la confiance qu'il m'accorde à chacune de ses sorties. C'est un vrai plaisir et surtout un vrai bonheur de collaborer avec lui!

J'avais énormément aimé le premier tome et je vous avoue que j'étais vraiment très impatiente de lire ce second tome. Je dirais que cette suite peut se lire indépendamment du premier mais en même temps non. C'est tout de même bien mieux d'avoir lu le premier tome, si ce n'est pas le cas, vous passez à côté d'éléments que je trouve important de connaître. de plus, si le premier tome n'a pas été lu, à certains moments vous risquez d'être légèrement perdu. Enfin cela n'engage que moi mais je trouve qu'il est tout de même nécessaire de lire le premier tome avant de se plonger dans la lecture de celui ci.

Retrouver la plume de l'auteur : un vrai régal. Je suis vraiment très fan de son style. Généralement, ses romans sont lus d'une traite parce qu'il est impossible pour moi de le poser pour le reprendre plus tard. Chaque histoire, chaque roman que j'ai lu, j'ai été conquise du début à la fin. Déjà on a des chapitres courts et ça c'est vraiment quelque chose que j'aime énormément. Si les chapitres sont trop longs, j'ai l'impression de mettre énormément de temps à lire le roman. alors qu'avec de chapitres courts, comme ici, les pages défilent si vite qu'on ne s'en rend même pas compte. Sa plume est fluide et surtout oh combien addictive. Sincèrement, je n'ai pas vu les 300 pages défiler et quand je suis arrivée à la dernière page, j'avais l'impression que je venais à peine d'entamer ma lecture. C'est typiquement le genre de plume que j'aime lire.

Dans ce second tome, on va se retrouver en Septembre 1934 dans la ville d'Arkham. La journaliste Lilian Freling est intriguée par la disparition de deux personnes liées à une maison que la rumeur veut hantée.. Elle décide donc de quitter Boston pour se rendre sur place, elle est convaincue d'y trouver le scoop qui fera décoller sa carrière. Elle qui pensait, au début, tomber sur une sombre affaire criminelle, elle découvre qu'en fait il s'agit de pratiques occultes à même de lui faire remettre en question sa propre santé mentale… Elle va s'associer à Milton Blake, le détective privé abîmé depuis son aventure en Egypte.. Lui voit en cette petite enquête une chance de rédemption et peut être, retrouver ses anciens compagnons de route..

Autant j'avais adoré le premier tome, autant j'ai adoré ce second tome! J'ai vraiment adoré cette intrigue qui nous fait froid dans le dos avec cette demeure plus que mystérieuse.. L'ambiance est glaciale et je dois bien avouer que ça m'a mis des frissons tout ça. Je trouve même qu'il y a une ambiance anxiogène qui se dégage de cette histoire. Surtout au début en fait. On se retrouve dans cette ville, aux côtés de Lilian, et c'est comme si on était avec elle. On découvre tout en même temps qu'elle et ça donne l'impression de faire partie intégrante de l'histoire. J'ai vraiment ressentie cette ambiance glaciale, qui nous donne des frissons, on est dans l'inconnu mais même lorsque l'on découvre toute l'horreur de l'histoire, ça n'en reste pas moins terrifiant..

J'ai beaucoup aimé découvrir le personnage de Lilian. Je la trouve incroyable. Elle est bien déterminée coûte que coûte à arriver à ses fins et j'ai adoré sa force de caractère. Elle ne se laisse pas démontée le moins du monde et n'hésite pas à remettre en place quiconque se mettre en travers de son chemin. Mais bien évidemment, j'ai particulièrement apprécié retrouver les protagonistes du premier tome. On retrouve Milton Blake et j'aime toujours autant son personnage. Il est affecté par ce qu'il est arrivé à lui et ses compagnons lors de leur périple. Lui seul en est ressorti plutôt bien et il s'en veut beaucoup pour ça. On y retrouver également Kristen, j'ai adoré la retrouver! Elle est bien différente de la Kristen que l'on a connu dans le premier tome. Mais je l'ai trouvé vraiment très intéressante à suivre désormais qu'elle est devenu plutôt particulière. Lilian, elle, ne croit pas à tout ce qui tient de l'occulte et la cohésion de groupe va être difficile au début étant donner les croyances de notre journaliste. Mais elle n'en reste pas moins déterminée à résoudre cette enquête. Et si leurs débuts ont été difficiles, j'ai beaucoup aimé le groupe qu'ils vont formés tous ensemble. J'adore la dynamique qu'ils ont.

Encore une fois c'est un carton plein pour moi. Je suis fan de cet auteur et pas un roman ne me déçois. Et ce second tome ne fait pas exception. C'est une suite que j'avais vraiment hâte de découvrir. le premier tome est sous forme de voyage puisque nos protagonistes se retrouvent un peu partout. Ici on reste à Arkham et son ambiance qui nous glace le sang. On découvre toute l'horreur qui se cache derrière cette maison au fur et à mesure que l'on tourne les pages. Cette intrigue m'a vraiment passionnée du début à la fin, j'étais vraiment impliquée dans cette histoire et lorsque je vois cette fin, je suis encore plus impatiente de lire la suite qui va être, je le sens, encore une fois plus que palpitante. Les disparus d'Arkham a été une excellente lecture que je ne peux que vous recommander!
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