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Philippe Bouquet (Traducteur)
EAN : 9782847201772
380 pages
Gaïa (21/08/2010)
2.92/5   31 notes
Résumé :
« Qui a vu l'engoulevent voit sa mort », dit un proverbe tant suédois qu'iranien à propos d'un oiseau connu aussi pour annoncer le printemps. La ville tranquille d’Uppsala est le théâtre d'une série d'actes de vandalisme. Les vitrines de la rue commerçante volent en éclat et un jeune homme est retrouvé assassiné. De retour de congé maternité, Ann Lindell enquête, peinant à calmer les ardeurs de son collègue Ola, alors qu'Edvard, son ancien amant, reprend contact.
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Ville d'Uppsala (Suède), 2003. Une rue saccagée, des vitrines brisées, un jeune homme tué à coups de chaise dans une librairie dévastée, un incendie dans un centre d'accueil pour étrangers... La police est sur les dents, les affaires sont-elles liées ?
Ce polar s'inscrit dans une série d'intrigues indépendantes les unes des autres, mais toutes centrées sur le personnage d'Anna Lindell, inspectrice de police à Uppsala. Paul Arre nous apprend que le premier opus n'a pas été traduit en français (malgré son prix de "meilleur premier polar" décerné en 1999 par la Svenska Deckarakademin). A moins de maîtriser le suédois, on ne peut donc commencer que par "La terre peut bien se fissurer".
Avec le cri de l'engoulevent, j'ai fait connaissance avec Anna et ses collègues, en tentant de saisir les liens qui les ont unis précédemment en-dehors du travail. Les intermèdes sur leur vie conjugale/familiale m'ont rappelé la série de Mons Kallentoft (Hiver, Eté). Heureusement pour l'aspect "polar", ces apartés détaillés restent relativement rares. le contexte de l'intrigue est intéressant : l'immigration en Suède semble récente au point que certains membres de l'équipe policière se trouvent dépassés par les problèmes de racisme : "Il était capable de s'occuper de délinquants ordinaires, à l'ancienne pour ainsi dire, à savoir voleurs, meurtriers et auteurs d'actes de violence, car il connaissait leur musique. Mais, devant ces nouveaux noms et nouvelles langues, il avait le sentiment d'être un étranger dans son propre pays." (p. 153)... J'ai regretté cependant que tout soit si dilué, éparpillé : on passe sans cesse d'un sujet à un autre, certains passages sont longs (lorsqu'on suit Ali, notamment) et la multiplication de noms suédois de personnages et de lieux rend le texte fastidieux. Tout cela nuit malheureusement au suspense et au plaisir de lecture.
Un avis mitigé donc, pour ce polar alourdi par une abondance de noms, de détails, de digressions qui éloignent le lecteur de l'intrigue. Les thématiques abordées (immigration et racisme en Suède, réfugiés politiques iraniens, conditions de travail des ouvriers en Asie) sont très intéressantes mais pas suffisamment approfondies, à mon goût.

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Les vitrines de la rue commerçante d'Upsala ont été vandalisées mais toutes les patrouilles de nuit étaient occupées sur d'autres incidents.
Dans une des boutiques, une librairie, le corps d'un jeune homme a été retrouvé. La victime a été frappée à plusieurs reprises à la tête à coups de chaise. Mais la police scientifique ne relève aucune empreinte.
La supervision de l'enquête est assurée par Ann Lindell qui revient de congé parental.

L'enquête est peu intéressante, car diluée dans de nombreuses longueurs. D'une part les pensées des policiers et leurs mésententes. D'autre part on suit le cousin d'un témoin, mais aussi son grand-père qui regrette son passé et qui passe son temps à y revenir. de plus on suit les deux adolescents que le tueur voudrait faire taire à jamais.

Avec ces longueurs qui empêchent d'entrer dans l'enquête et la mauvaise ambiance qui règne entre les policiers le lecteur ne parvient pas à entrer en osmose avec les enquêteurs. Ce qui en plus donne une dynamique de lecture très lente.

Un policier plutôt décevant.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Nous revoilà en Suède, plus précisément à Uppsala, en pleine terre nordique où sont nés les meilleurs polars de cette dernière décennie. En 57 chapitres, courts et rythmés, du samedi 10 mai à 0h26 au mercredi 14 mai 22h20, agrémenté d'un épilogue qui se déroule deux semaines plus tard, l'enquête est menée tambours battants.
Exit, les policiers solitaires, alcooliques et désabusés. C'est Ann Lindell, jeune maman, à peine revenue de son congé maternité qui est aux commandes, poursuivie par les ardeurs discrètes de son collègue Ola et encore sous le charme d'Edward, l'ancien amant, qui refait surface.
Un meurtre lors d'un saccage dans des boutiques du centre ville et trois cadavres calcinés dans un centre de réfugiés, et voilà notre jeune commissaire aux prises avec des affaires fleurant les problèmes sociaux-économiques inhérents à la bonne société suédoise actuelle. C'est un peu avec un goût de déjà vu que ressurgissent les questions liées à l'immigration et à l'activisme des groupes néo-nazis. Kjell Eriksson marcherait-il dans les traces de Stieg Larsson ?
Après tout qu'importe ? L'histoire est captivante, l'intrigue est bien ficelée et le lecteur se prend rapidement de sympathie pour cette charmante policière qui démêle avec dextérité les fils de ces affaires tordues. Autour d'elle, de nombreux personnages s'activent, ce qui permet à l'auteur de varier les points de vue et de donner une plus grande envergure à l'histoire. Les multiples dialogues qui jalonnent ce roman apportent, eux aussi, un souffle d'air frais et rendent la lecture plus aérienne. Ces différents éléments participent à créer une ambiance d'urgence qui elle-même contribue au dynamisme ambiant.
Le cri de l'engoulement est la quatrième enquête du commissaire Ann Lindell, j'ai hâte de me plonger dans les précédentes, surtout si le rythme en est aussi trépidant !
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Pour n'avoir jamais lu la moindre enquête d'Ann Lindell, j'ai dès le début eu l'impression de rester au bord de la route - impression qui duré tout au long de ma lecture, tant y sont faites des allusions ou des références au passé et aux enquêtes précédentes de l'inspectrice et de ses collègues de travail. La voici donc qui revient de congé parental après avoir eu un petit Erik, et est accueillie de façons diverses par une brigade où règne une bien mauvaise ambiance de travail. D'autant plus que le climat est devenu explosif dans cette petite ville d'Uppsala où une rue entière a été dévastée par des vandales - affrontement entre jeunes immigrés et suédois néo-nazis ou bien vengeance d'un groupe qui s'est vu refoulé à l'entrée d'une boite de nuit ? - et que le jeune Sebastian est retrouvé assassiné dans une librairie. Dès lors on suit les enquêteurs, des suspects potentiels et de jeunes témoins bien imprudents et impliqués malgré eux - notamment le jeune Ali, sans doute le personnage le plus attachant dans ses relations avec son grand-père.
Entre les atermoiements personnels de chacun des très nombreux protagonistes de cette affaire, je me suis copieusement ennuyée, j'ai trouvé l'ensemble extrêmement soporifique malgré des tentatives répétées de mon plonger dedans et j'ai fini par parcourir très vite la fin.
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C'est l'histoire d'immigrés arrivés à Uppsala pour fuir leur pays. Les plus âgés sont plutôt contents d'être loin des horreurs de la guerre ou de la répression. Les plus jeunes peuvent être excédés par le racisme ordinaire de certains et quelques uns d'entre eux se laissent aller à des débordements. Il y a des suédois qui les accueillent à bras ouverts et les protègent tandis que d'autres - dont un petit groupe actif d'extrémistes - ne souhaitent que leur départ. Un soir de mai, au centre d'Uppsala, de nombreux évènements surviennent et nombre de questions se posent alors. Qui sont ceux qui ont saccagé les boutiques sur Drottninggatan? Qui a tué le jeune retrouvé mort dans une de ces boutiques? Qui est responsable de la tentative d'incendie de Svartbacken? Pourquoi les voitures de police qui patrouillaient en ville ce soir là ne sont elles arrivées que bien après le saccage?


La police enquête. le commissaire Ann Lindell est chargée par son supérieur, Ottosson, de prendre de la hauteur pour avoir une vue d'ensemble de tous ces évènements. D'autres incendies criminels vont survenir. C'est alors une longue enquête, un peu confuse, partant dans des directions différentes qui se déroule. Au passage, trop occupée par son travail, Ann Lindell sacrifiera sa vie personnelle pour trouver les différents coupables. C'est un livre un peu difficile à lire à cause du grand nombre de personnages, mais surtout de par le style très particulier de l'auteur. En effet les débuts de trop de chapitres sont nébuleux obligeant bien souvent à revenir en arrière pour savoir de qui l'auteur parle et comment la scène décrite s'inscrit dans le roman. Bref, malgré une fin pleine d'émotion (mais un peu bâclée), c'est plutôt une déception.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Si, jusqu'à vendredi, l'existence lui avait paru pleine d'oncertitude, elle lui faisait maintenant l'effet d'être encore plus fragile et précieuse. Chaque seconde méritait d'être vécue de façon convenable. Il s'étonnait de la quantité de vie dont étaient dépositaires ceux qui avaient vécu plus longtemps que lui et il avait soudain compris, au cours de ces heures pendant lesquelles il était resté paralysé sur son lit, combien il était difficile de vivre. Jusque-là, tout avait été non pas dépourvu de tracas, mais assez évident. Or, Ali avait maintenant peur à la fois de vivre et de mourir.
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Elle avait la manie de la propreté et avait hérité de sa propre mère la conviction que tout devait être à sa place, expliquait le grand-père, à la fois soucieux et amusé.
- Les femmes veulent toujours tout contrôler, disait-il, c'est la seule façon pour elles de dominer la vie "et pour toi d'avoir des pantalons propres et bien repassés" pensait Ali sans oser le dire.
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