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EAN : 9782845633445
432 pages
XO Editions (12/03/2009)
3.2/5   126 notes
Résumé :
En ce soir de printemps, dans la célèbre ménagerie du Jardin des Plantes, les animaux sont nerveux. Ils crient, heurtent les barreaux de leur cage. Ils pressentent quelque chose.
A deux heures du matin, la police reçoit un appel affolé. Un bébé vient d'être enlevé. Puis le téléphone sonne encore, et encore.
Cette nuit-là, à Paris, ce sont 5 bébés qui disparaissent.
Au lever du jour, la ville est en état d'alerte. Tandis que les forces de l'ordre... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (42) Voir plus Ajouter une critique
3,2

sur 126 notes
J'avais lu « La dévoration », un livre qui m'avait interpelée, d'où ce nouvel achat.
Celui-ci est plus ancien, il date de 2009
Ah, il a une patte cet auteur !
J'ai beaucoup aimé suivre Sylvain Masson dans les dédales de Paris.
Le voir se perdre dans ses relations avec sa mère, si possessive, si inquiétante parfois.
Sentir qu'il perd pied dans des situations surréalistes, dans un monde qui devient de pure science fiction.
Quelquefois, ça peut paraître un peu excessif, mais c'est un roman, alors tout est permis.
Et un roman d'une grande imagination servi par une écriture sensible et intelligente.
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Nicolas D'Estienne D'orves se distingue par un roman pré-apocalyptique. « Les derniers jours de Paris » sont donc un prélude avant la catastrophe qui fera couler la capitale.

Le récit se découpe en trois parties inégales. Durant la première phase nous suivons deux personnages. Il est intéressant de constater que chaque protagoniste dispose de son mode de narration. Les événements liés à Sylvain sont écrit à la troisième personne, tandis que ceux de Trinité sont narrés à la première personne.
Durant la deuxième trame, nos deux héros vont se rejoindre pour ne former qu'un récit unique à la troisième personne. Quant au dernier épisode, c'est un fouillis monumental alternant première et troisième personne.
Voilà ce que je peux dire sur le style d'écriture.

Le casting est intéressant. Gervaise – véritable matrone – est la directrice d'un zoo et mère de Sylvain. Ce dernier est un professeur à l'université. Un gardien bourru nommé Lubin apporte une touche humoristique. Puis, vînt Trinité la surdouée, une jeune adolescente dont les parents sont toujours absents. Vous noterez au passage que ce sont tous des prénoms anciens puisqu'on peut rajouter Gabrielle (l'amie d'enfance de Sylvain – très peu présente dans le livre) et Muguette une amie de Trinité.
J'ai beaucoup aimé ce jeu entre la conservatrice, son fils et le gardien où Gervaise règne en matrone.
Une chose qui m'a dérangé, c'est cette jeune fille de treize ans laissé seule par ses parents. Complètement autonome, elle vit dans un luxueux appartement où elle aime jouer au voyeurisme avec les locataires.

J'ai apprécié cette première partie où il se passe pas mal de chose, parmi lesquels on peut signaler la disparition des singes blancs. C'était au tout début du roman et je pensais alors que le récit prendrait de mystère. Et puis, j'ai énormément adoré les quelques anecdotes sur la ville de Paris, tout comme le voyage dans les sous-sols de la capitale. On sent que l'auteur aime cette cité. Cette trame se lit très facilement et les 300 pages sont vite lus.
Malheureusement, la seconde partie devient n'importe quoi. le récit se transforme en un roman catastrophe, mais l'auteur gâche l'ensemble. le tout est risible sur la litanie et les réponses aux mille questions que l'on aurait pu se poser. L'histoire se mélange en une trame fantastique et Science-Fiction.
Quant au troisième, je ne développerais pas. C'est pour moi une fin bâclée.

Dommage est le mot qui me vient à l'esprit. le récit était pourtant prometteur. Je ressors quelque peu frustré même si j'ai bien aimé les trois quarts avec cette chouette balade dans Paris – ville que je ne connais pas.
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Quand on aborde ce roman, on ne sait pas bien, malgré la quatrième de couverture quel style de littérature nous attend : Thriller, policier ?
Au fur et à mesure de la lecture, on évolue vers la science-fiction, On passe un bon moment, mais on se pose beaucoup de questions.
L'écriture est agréable, fluide et la lecture facile.

L'idée de départ est pour le moins originale : Des bébés qui disparaissent, des attentats terroristes, des animaux qui disparaissent aussi de façon très mystérieuse, des prophéties inquiétantes et une ambiance de fin du monde...
Il y a bien sûr un personnage central enquêteur, et une jeune adolescente un peu "déjantée" qui surveille ses voisins à travers un réseau peu probable de caméras,
La fin du roman est un peu plus critiquable, et on ferme ce livre avec un petit sentiment de frustration. On sent qu'on aurait pu faire quelque chose de mieux,
On ne sait pas forcément quoi...
Je reste hésitant: Ce n'est pas un mauvais bouquin, j'ai aimé le lire, mais
je n'y ai pas vraiment cru....

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Quelle belle balade dans Paris et ses souterrains ! C'est peut-être de la fantasy, mais l'histoire est tellement bien menée que l'on ne peut la lâcher. le roman se situe principalement au Jardin des plantes où Sylvain, professeur à la Sorbonne, rend visite à sa mère qui en est la conservatrice, et où ses débuts ont été couronnés de succès pour avoir découvert des singes blancs. L'heure est à la crue de la Seine, où dans le même temps 5 bébés disparaissent comme l'a prévu un écrivain dans son livre à gros succès. Les chapitres sont alternés par la vie de Sylvain et celle de Trinité une surdouée de 14 ans qui a pour passion d'épier ses voisins. Ils vont tomber nez à nez dans une galerie souterraine et là la vraie aventure commence pour tenter de sauver Paris. La lecture est facile avec de courts chapitres. Pour moi, l'héroïne principale est Paris. L'auteur aime cette ville et nous la décrit de façon documentée. Il fait ressortir la Biévre, fleuve enfoui, qui traversait la capitale. Pour s'évader et découvrir Paris d'une autre façon. Je dirai qu'il est dans la même lignée que la balade de Lila K.

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Un livre décevant vendu par une quatrième de couverture habile comme un thriller fantastique et qui hélas n'est ni l'un ni l'autre.
Le livre commence bien mais bascule très vite dans le grotesque et l'invraisemblable. Les personnages et leur psychologie ne sont pas crédibles. Pour ce qui est de l'action... on ne sait que dire. L'intrigue dépasse très vite les bornes de l'admissible. Par moment, c'en serait presque drôle, si seulement on pouvait croire que c'est volontaire de la part de l'auteur, qu'il a voulu parodier certains thrillers ésotériques de bas étage. Cette explication est hélas incompatible avec le mortel esprit de sérieux où baigne l'histoire
Ce livre est un sinistre industriel inexplicable eu égard aux qualités de l'auteur qu'il a montré par ailleurs, notamment dans son Dictionnaire amoureux de Paris, véritable somme sur la ville, son histoire,sa géographie. Il utilise certes à l'occasion pour ce livre ses connaissances remarquables en la matière, mais en pure perte, car elles ne peuvent ni sauver l'ouvrage ni même en relever le niveau.
C'est ce que j'ai lu de plus nul depuis Régression de Fabrice Papillon . Et ce n'est pas peu dire
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critiques presse (1)
LePoint
20 janvier 2017
Récit captivant de la chute de la France en 1940, le témoignage du journaliste Alexander Werth, correspondant du "Guardian" à Paris, est enfin publié.
Lire la critique sur le site : LePoint
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Vint le tour des animaux. Le Jardin des Plantes offrait un spectacle d’apocalypse. Si les bêtes de la ménagerie avaient toutes péri, victimes des gardiens qui avaient fui sans les libérer de leurs cages, on assista à d’étranges résurrections.
Trois semaines après le début de la crue, un commando de gendarmes plongeurs passa en Zodiac rue Buffon. Ils y virent le plus effrayant des spectacles : posés sur leurs socles de bois, les animaux empaillés de la grande galerie de l’Évolution flottaient dans le Jardin des Plantes, comme s’ils marchaient sur l’eau. L’enceinte ayant été submergée, certaines bêtes allaient désormais au hasard des rues, tels les rescapés d’un naufrage.
Les gendarmes comprirent alors avec horreur que tous ces fauves avaient les yeux tournés vers eux…
N’étaient leurs pattes clouées sur les planches vernies, ils étaient vivants ! À l’angle de la rue Geoffroy-Saint-Hilaire, un lynx gronda en voyant s’avancer le bateau. Plus loin, sur le toit d’un immeuble de la rue Poliveau, deux tigres prenaient le soleil, se frottant le dos à une cheminée.
— Regardez, frémit alors un des gendarmes en pointant les félins. Ils se sont détachés de leur socle…
— Et ils n’ont pas peur de l’eau ! ajouta-t-il, en voyant les tigres plonger.
Lorsque les dents des tigres percèrent le caoutchouc du Zodiac, le bateau vacilla. Avant de mourir, tous eurent une dernière vision : sous l’eau, boulevard Saint-Marcel, une carcasse de baleine nageait placidement, escortée par le squelette d’un tyrannosaure… »
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Qui aurait cru que cette masure en torchis se trouvait en plein Paris, dans l'annexe du Jardin des Plantes, de l'autre côté de la rue Buffon ? Quatre murs branlants, un toit de zinc, une cheminée partiellement éboulée, le tout au fond d'une cuvette, au pied d'un immeuble en brique de style industriel, qui abritait les labos d'ornithologie. Et puis cette forêt d'orties, enrobant la cabane pour la protéger des regards indiscrets.
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Entrevoir l’Éden vous change à jamais, car on pénètre le monde de la nostalgie : ce qu’on appelle l’âge adulte.
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Pas facile de mener mon enquête. Je ne suis ni flic ni détective. Il me faut donc trouver des moyens détournés pour aborder les parents des enfants kidnappés.
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Les animaux ont cela de supérieur qu'ils fonctionnent en clan, quand la famille est une perversion spécifiquement humaine.
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Vidéo de Nicolas d' Estienne d'Orves
Les passionnés de cinéma ont en mémoire le visage et la gouaille d'Arletty avec sa célèbre réplique : « Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ??? »… Se mettant dans la peau de Garance, l'héroïne des « Enfants du Paradis », Nicolas d'Estienne d'Orves nous raconte Arletty, dans l'ombre et dans la lumière.Coup de coeur Web TV Culture !
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