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Un polar marseillais correct mais qui m'a un peu ennuyé. Pourtant, les ingrédients sont là : le décor que je connais un peu et qui est bien traité, des références à des périodes sombres (ici la guerre de Yougoslavie), des dealers, des clins d'oeil à "Marseille 2013" (capitale européenne de la Culture(!)) en faisant intervenir des artistes comme acteurs... Sans doute est-ce le style, notamment cette façon qui m'a paru inutile de citer des morceaux de rock britannique des années 80 que le héros est censé aimer mais qui n'apportent guère à l'histoire. Si c'est juste pour expliquer l'état psychologique du héros à tel ou tel moment, il y avait d'autres moyens de le faire. Je n'aime pas qu'on étale sa culture si ce n'est pas utile et si ça exclut... du coup j'ai parfois lâché l'histoire... En revanche, la question de l'art dans la société est par conter bien traitée, du début à la fin du livre, avec régulièrement la description de "happenings" qui apportent à l'histoire. C'est la bonne idée d'un livre qui n'est malheureusement pas très bien écrit à mon avis. + Lire la suite |
LE FESTIVAL AUQUEL VOUS AVEZ [HÉLAS] ÉCHAPPÉ !
Cédric Fabre était cette année l'un des écrivains associés au projet Des nouvelles des collégiens. Journaliste indépendant, auteur de romans noirs, passionné par les liens qui unissent rock et littérature, il nous lit un extrait d'un de ses livres, Un bref moment d'héroïsme (Plon, 2017)
À lire :
Cédric Fabre, Un bref moment d'héroïsme, coll. « Sang Neuf », Plon, 2017.
http://www.ohlesbeauxjours.fr