AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070454556
384 pages
Gallimard (25/09/2014)
4.07/5   67 notes
Résumé :
Si l’Afrique ancienne n’a pas d’écritures, elle a bien sûr une histoire depuis longtemps sous-estimée lorsqu’elle n’est pas simplement niée. À partir des traces laissées par des civilisations brillantes et les traditions orales, François-Xavier Fauvelle-Aymar reconstitue de manière captivante la richesse de ce continent retrouvé. En trente-quatre courts essais, Le Rhinocéros d’or offre un panorama de l’Afrique subsaharienne du VIII ͤ au XV ͤ siècles. Des v... >Voir plus
Que lire après Le rhinocéros d'or : Histoires du Moyen Age africainVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
4,07

sur 67 notes
5
6 avis
4
4 avis
3
1 avis
2
2 avis
1
0 avis
On parle peu de l'Afrique précoloniale. Les écoles historiques, notamment est-européennes, qui se sont penchées sur elle au lendemain de l'indépendance, ont disparu. Raison de plus pour saluer à sa juste valeur l'ouvrage de l'historien et archéologue François-Xavier Fauvelle-Aymar luxueusement illustré par une riche iconographie. Il relève le défi de rendre accessible aux non-spécialistes un matériau savant, principal projet de l'ouvrage : des comptes rendus de fouilles en Éthiopie, la stratigraphie d'un site swahili, l'épigraphie d'une stèle chinoise, l'analyse d'une mosaïque nubienne, d'un atlas marocain…
On sait peu de choses du Moyen Âge africain, une période que l'auteur intercale entre le VIIIe siècle, où l'Afrique se connecte à l'islam, et le XVe siècle, où elle est « découverte » par les Portugais. L'historien Raymond Mauny parlait de « siècles obscurs » tant les sources manquent à son sujet. Évoquant les trésors de Debre Damo, un monastère situé dans le nord de l'Éthiopie, Fauvelle-Aymar reconnaît avec une belle humilité : « Nous sommes condamnés à ressasser les maigres observations qui nous sont parvenues, pièces éparses et incomplètes d'un puzzle dont nous ne savons pas du reste de quoi il consiste. »
Même si l'Afrique n'ignorait pas l'écriture, la production d'archives ne s'y généralise que tardivement. L'historien doit donc utiliser d'autres sources : les sources orales porteuses d'une tradition millénaire, les sources archéologiques, qui n'ont hélas guère résisté dans les zones humides de l'Équateur – ce qui explique que la carte des lieux les plus connus décrit un vaste croissant qui, de la Mauritanie à la côte swahilie, en passant par le Sahara et l'Éthiopie, ignore largement l'Afrique de la forêt.
La maigreur des sources ne laisse au savant d'autres solutions que de multiplier les hypothèses. Dans l'Afrique du Moyen Âge, la recherche s'apparente souvent à une enquête policière dont certains mystères ne sont pas encore élucidés. le constat d'une « histoire incomplète, consentante aux découvertes encore à faire et aux transformations de sens » peut parfois laisser passer un sentiment de frustration. Ainsi, on n'a toujours pas localisé la capitale du Ghâna, ce royaume sahélien situé aux frontières de la Mauritanie et du Mali – dont le nom fut emprunté par la Gold Coast en 1958. On ignore si le petit rhinocéros d'or retrouvé sur les bords du Limpopo, à la frontière de l'actuelle Afrique du Sud et du Zimbabwe, a été importé d'Asie (il ne possède qu'une seule corne) ou fabriqué sur place.
La rareté des sources internes oblige à privilégier les sources externes. Il s'agit beaucoup moins de sources européennes – l'ouvrage n'en cite quasiment aucune – que de sources arabes, voire chinoises. Et c'est là l'enseignement principal de ce livre : c'est grâce au « pouvoir d'interconnexion du monde islamique » que l'Afrique est entrée de plain-pied dans la mondialisation, exportant de l'or et des esclaves, important du sel et des étoffes, de l'Europe jusqu'à la Chine. La prépondérance de ces sources arabes conduit aussi hélas à une distorsion : l'Afrique médiévale décrite par Fauvelle-Aymar est pour l'essentiel une Afrique vue par les yeux des voyageurs arabes.
L'auteur a l'humilité de reconnaître le caractère fragmentaire de sa documentation. À la « grande fresque narrative » brossant sur près d'un millénaire le récit fantasmé d'une Histoire du Moyen Âge africain, il a l'humilité de préférer le « vitrail » kaléidoscopique constitué de trente-quatre Histoires (au pluriel) du Moyen Âge africain. Ces trente-quatre courts récits forment un tableau impressionniste d'un continent connecté au reste du monde par le commerce, aux antipodes de l'image caricaturale d'une Afrique « éternelle », de l'Afrique des « tribus », de l'Afrique « miroir des origines », et qui n'a pas attendu que l'Europe le découvre pour entrer dans l'Histoire.

Cette critique a été publiée dans le numéro 246 de la revue "Afrique contemporaine" de l'AFD
Lien : http://www.cairn.info/revue-..
Commenter  J’apprécie          272
L'histoire de l'Afrique est très mal connue sous nos latitudes, à tel point que cela a fait dire (injustement) à certains hommes politiques que l'Afrique n'avait point d'histoire.
Et pourtant... avec ce magnifique livre de François-Xavier Fauvelle-Aymar, historien spécialiste de l'Afrique, on découvre que l'Afrique a eu une histoire particulièrement intéressante, notamment au Moyen-Age, dans les années de 1300 à 1400, période concernée plus particulièrement par ce livre.
A travers toute l'Afrique, sub-saharienne plus particulièrement, se développent de forts courants d'échanges, artistiques, commerciaux, militaires..
Des royaumes prospères y cohabitent (royaume chrétien d'Abyssinie, royaume d'Alwa, royaume de Makuria, royaumes islamiques d'Abyssinie..)
Des richesses naturelles sont mises en valeur et échangées: ambre de cachalot, or, métal, sel..
Il y a eu même des échanges entre la Chine et l'Afrique, notamment pendant la dynastie Ming (1368-1644). Entre 1405 et 1433, en effet, l'eunuque impérial Zheng He (celui-là même qui a dirigé des expéditions vers les côtes américaines..), grand amiral de la flotte chinoise, qui était musulman, conduisit sept expéditions navales vers les rivages indiens, perses, arabiques et africains de l'océan Indien.
Pourquoi cette histoire d'un continent pourtant proche, nous est-elle restée inconnue pendant longtemps?
Certainement en grande partie, parce que les sociétés africaines n'ont pas développé les traditions écrites qui servent de sources aux hsitoriens.
Les traditions orales y avaient une grande place...
Un livre magnifique, à lire et à relire.
Les photographies, cartes et illustrations sont magnifiques.
Commenter  J’apprécie          200
En rattrapant des podcasts en retard cet été, j'avais entendu François-Xavier Fauvelle sur France Culture, et je l'avais trouvé à la fois passionnant, pédagogique et même drôle, ce qui m'a donné envie de lire cet ouvrage.
D'abord, il y a évidemment l'intérêt et le plaisir de découvrir une histoire encore trop largement inconnue chez nous, le Moyen-Âge africain – de l'Afrique saharienne et subsaharienne, en-dehors des interventions occidentales. Cependant, si les Européens ignorent l'intérieur du continent, c'est un continent connecté, une partie de l'histoire globale, qui participent à des échanges reliant au moins trois mondes : le monde subsaharien avec ses mines de sel, ses esclaves, et surtout ses réserves d'or, le Maghreb et la péninsule arabique, c'est-à-dire le monde musulman, et le monde asiatique et indien. Les échanges sont multiples, économiques, religieux, culturels, scientifiques... J'ai bien aimé justement la façon d'écrire de l'auteur : ne pouvant nous livre un tableau global, ce qui serait à la fois impossible du fait du manque de sources, trop complexe et en même temps plein de vides, il choisit de se focaliser sur des moments, des personnages, des lieux, révélateurs ou exceptionnels, mais qui marquent des évolutions, des transformations progressives du continent : urbanisation, structuration et concentration politique avec l'émergence de grands royaumes, conversion à l'islam, commerce des esclaves, exploitation du sel, mines d'or, minorités chrétiennes, art et artisanat, trésors... Si je connaissais Mansa Mousa, l'homme dit le plus riche de l'histoire, j'ai ainsi pu le replacer dans son contexte.
Ensuite, il y a dans l'écriture un certain détachement, et même de l'humour, ce qui est rare dans un ouvrage d'histoire scientifique. Je pense notamment aux titres des chapitres, avec des allusions à des titres de films - « pour quarante deux mille dinars » par exemple. Certains chapitres pourraient faire penser à des scénarios de série, comme « l'affaire de la concubine », avec sexe, trahison, complot, peuples différents... Digne de Game of thrones ! Cet humour dans l'écriture vient donc d'une complicité tissée par l'écriture entre le chercheur et son lecteur, François-Xavier Fauvelle nous tient par la main pour nous introduire dans son monde, mais avec modestie et recul. Je trouve cela intéressant, rafraîchissant même alors que sur les plateaux de télévision n'importe qui s'improvise expert en n'importe quoi, de dire qu'on ne sait pas, qu'on n'est pas sûr, qu'il manque des informations. Par nature, les sources sont lacunaires pour écrire l'histoire de l'Afrique, il manque des informations, certaines dates ne sont pas sûres, les localisations incertaines, il y a des doutes sur certains personnages... François-Xavier Fauvelle l'assume, il ne peut détenir la vérité absolue, dans la mesure où il y a trop de zones d'ombres, il expose donc sa démarche de chercheur, partir de ses doutes pour établir des hypothèses, valables en l'état de la documentation qui pourront être aménagées, voire bouleversées, face à d'autres sources. En tant que lecteur, cela nous fait participer au travail de l'historien et de l'archéologue, la vérité ne vient pas de nulle part, elle se cherche et se construit.
Une oeuvre stimulante, intéressante, qui apprend de nombreuses choses et qui donne envie d'en savoir plus et d'approfondir, avec en plus une écriture agréable.
Commenter  J’apprécie          112
J'ai eu la chance il y a quelques années d'entendre François-Xavier Fauvelle-Aymar en conférence dans le cadre d'une formation. Justement à une période où l'histoire de l'Afrique médiévale faisait son entrée au collège dans les programmes de cinquième.

Je l'avais à l'époque trouvé pertinent, passionnant, très rigoureux, et en même temps plein d'humour et pratiquant son métier avec le recul nécessaire.

C'est ce que j'ai en grande partie retrouvé dans cet ouvrage. Une succession de 34 histoires, organisées dans l'ordre chronologique - classique pour un historien - qui cherchent à faire le point sur nos connaissances bien parcellaires sur l'histoire en grande partie oubliée - ou niée par certains - du continent africain.

Oui, l'Afrique a une histoire. Mais sans que cela soit exclusif, il s'agit pour l'essentiel d'une tradition orale, pour laquelle nous manquons de sources, de documents écrits notamment, lesquels sont d'ailleurs souvent issus d'autres aires géographiques avec lesquelles le continent africain était en contact. Les géographes musulmans en particulier fournissent nombre de descriptions.

L'auteur ne fait pas mystère des difficultés qui sont celles des historiens pour travailler sur l'histoire de l'Afrique à partir de ce matériau parcellaire et de qualité inégale. Mais il saisit l'occasion pour faire preuve de pédagogie en expliquant, en creux, comment travaille l'historien - et comment il ne devrait pas travailler. Un ouvrage de grande qualité, d'une grande humilité aussi, et essentiel enfin par l'éclairage qu'il apporte sur l'Afrique médiévale.
Commenter  J’apprécie          140
« le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire. le paysan africain, qui depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles.
Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès.
Dans cet univers où la nature commande tout, l'homme échappe à l'angoisse de l'histoire qui tenaille l'homme moderne mais l'homme reste immobile au milieu d'un ordre immuable ou tout semble être écrit d'avance.
Jamais l'homme ne s'élance vers l'avenir. Jamais il ne lui vient à l'idée de sortir de la répétition pour s'inventer un destin. »
On aura reconnu là les mots de l'ineffable Henri Guaino placés dans la bouche de Nicolas Sarkozy à l'occasion d'une escapade sénégalaise. Choquants par ce qu'ils révélaient de l'immense complexe de supériorité éprouvé par les anciens colonisateurs et de la vigueur des stéréotypes issus justement de l'époque de la colonisation, il n'en demeure pas moins que ces mots exprimait par ailleurs la profonde méconnaissance que l'on peut avoir de l'histoire africaine d'avant l'instauration de contacts réguliers entre les royaumes d'Afrique noire et les Européens à partir du XVème siècle.

À ce titre, l'ouvrage de François-Xavier Fauvelle-Aymar, par sa volonté d'éclairer à la fois le lecteur sur l'histoire riche et diverse de cette Afrique médiévale, et sur la difficulté qu'il y a à faire cette histoire pour l'historien, est une oeuvre salutairement instructive propre à bousculer les idées reçues de celui qui fera l'effort de s'y confronter.
De fait, comme l'indique l'auteur en avant propos, faire l'histoire de l'Afrique, de ses royaumes et empires mouvants utilisant peu l'écriture et fondés en des lieux où les conditions climatiques et les remous de l'histoire obèrent en partie la conservation des éléments archéologiques susceptibles de guider l'historien, se révèle être un véritable sacerdoce.
Il n'en demeure pas moins que ce n'est pas parce qu'elle ne saute pas aux yeux du chercheur que cette histoire n'existe pas. Peut-être même ce mystère qu'instillent la rareté et la fragilité des sources la rend-elle encore plus passionnante.
Passionnant, c'est en tout cas ainsi que l'on peut qualifier le rhinocéros d'or, ouvrage érudit et accessible qui nous révèle ces fragments d'histoire sur lesquels travaillent historiens et archéologue. Ici une monnaie, là un rhinocéros d'or, ailleurs une inscription en grande partie effacée ou le récit d'un voyageur lointain, européen ou asiatique… En 34 courts chapitres, François-Xavier Fauvelle-Aymar nous fait voyager dans le temps et l'espace, un millénaire durant, du Nord au Sud et de l'Est à l'Ouest du continent africain, et rend compte de la difficulté de la démarche historique autant que de la richesse d'une histoire encore emplie de zones d'ombres mais dont il nous fait discerner la complexité et l'importance.
Excellent travail de vulgarisation écrit avec une belle plume jamais pontifiante, le rhinocéros d'or est un livre à lire d'une traite ou à picorer au hasard, un chapitre par ci, un autre par là, et qui, surtout, offre au lecteur curieux, amateur d'histoire et de mystères, des horizons insoupçonnés.

Lien : http://www.lacauselitteraire..
Commenter  J’apprécie          121


critiques presse (2)
Lexpress
06 octobre 2014
Il nous promène dans cette Afrique méconnue et sous-estimée du Moyen Age, faute d'écriture, entre Sahara et principautés de l'Afrique de l'Est, royaumes chrétiens de Nubie et ruines du Grand Zimbabwe. Passionnant.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeMonde
23 décembre 2013
Avec ses récits denses et brefs, servis par une édition soignée, richement illustrée, François-Xavier Fauvelle-Aymar restitue l'aura mythique de ce continent et parvient, sans se départir de la rigueur de l'historien, à rendre compte de l'"épaisseur mouvante" de l'Afrique médiévale, qui nous est devenue si opaque et qui fut si brillante.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
La plus haute distinction de la république d'Afrique du Sud, instituée en 2002, est l'ordre de Mapungubwe (Order of Mapungbuwe); son insigne incorpore un profil du rhinocéros d'or.
Le récit de la découverte du site est tiré de l'ouvrage de Sian Tiley,
Le petit royaume de Mapungubwe se trouvait à la jonction entre l'Afrique du Sud, le Bostwana et le Zimbabwe.
Le petit rhinocéros en or, qu'on a retrouvé, témoigne de l'existence d'un réseau de relations complexes.
Commenter  J’apprécie          70
Un voyageur chinois sera notre premier guide, au VIIIe siècle, un conquérant portugais le dernier, au XVe. Entre les deux, des marchands, des géographes, des diplomates ; des Marco Polo et des Ibn Battûta nous accompagneront. Il faudra se résoudre à ne pas toujours comprendre ce que l'on voit, à ne pas toujours être certain que ce que l'on voit fut bien vu et compris par nos guides. Car ce qu'ils décrivent et que sans eux nous n'aurions jamais su vient le plus souvent de ce qu'ils ont entendu ou lu. Il faudra ne pas s'effaroucher des incertitudes géographiques du temps, des contradictions des informateurs, des remises en question auxquelles s'expose qui s'aventure d'un monde à l'autre. Il faudra se défaire de l'image d'une Afrique "éternelle", de l'Afrique des "tribus", de l'Afrique miroir des origines, car c'est bel et bien d'une Afrique dans l'histoire que nous allons parler.
Commenter  J’apprécie          20
Du moment même que la trouvaille est, à quelque titre que ce soit, constituée en «trésor », c'est que sa valeur matérielle (au poids du métal) ou faciale (pour le collectionneur ou même le chercheur) a fait oublier sa valeur contextuelle.
Commenter  J’apprécie          30
En reconnaissant l'un d'eux sur ce rivage de l'Inde, en reconnaissant peut-être en lui l'annonciateur de la fin d'un âge, leurs premiers mots trahissent incrédulité et colère: "Que le diable t'emporte! Qui t'a amené ici?"
Commenter  J’apprécie          30
Quand, aujourd'hui, des groupes s'affirment détenteurs de la mémoire de tel lieu depuis longtemps déserté, c'est pour poser la ruine du site comme point de départ de sa migration et de son histoire, rarement pour en endosser l'héritage urbain. Siècles d'or, non pas obscurs, mais oubliés.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de François-Xavier Fauvelle-Aymar (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François-Xavier Fauvelle-Aymar
François-Xavier Fauvelle, professeur du Collège de France sur la chaire Histoire et archéologie des mondes africains, introduit son cours de l'année 2022-2023 : Vers l'Éthiopie avec Cosmas (VIe s.), Benjamin (XIIe s.), Marco (XIIIe s.)
Découvrez la suite du cours : https://www.college-de-france.fr/agenda/cours/vers-ethiopie-avec-cosmas-vie-benjamin-xiie-marco-xiiie/vers-ethiopie-avec-cosmas-vie-benjamin-xiie-marco-xiiie-1
Abonnez-vous à la chaîne @Histoire-Archeologie-CdF du Collège de France et retrouvez la playlist de ses enseignements !
Le Collège de France est une institution de recherche fondamentale dans tous les domaines de la connaissance et un lieu de diffusion du « savoir en train de se faire » ouvert à tous. Les cours, séminaires, colloques sont enregistrés puis mis à disposition du public sur le site internet du Collège de France.
Découvrez toutes les ressources du Collège de France : https://www.college-de-france.fr
Suivez-nous sur : Facebook : https://www.facebook.com/College.de.France Instagram : https://www.instagram.com/collegedefrance Twitter : https://twitter.com/cdf1530 LinkedIn : https://fr.linkedin.com/company/collègedefrance
+ Lire la suite
autres livres classés : afriqueVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (238) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3125 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..