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Julie Ricossé (Illustrateur)
EAN : 9782070623242
96 pages
Gallimard Jeunesse (19/02/2009)
3.93/5   504 notes
Résumé :
Première publication : 2007, dans la revue "Je bouquine".

Elle est apparue un matin dans l'ascenseur. On a monté cent quinze étages en silence.Puis elle est entrée dans l'école, comme moi. Pendant la récréation, elle est restée dans la classe. Moi, penché au parapet de la terrasse de verre, je me répétais : "Ne tombe pas, ne tombe pas, ne tombe pas. " J'avais peur de tomber amoureux. A l'heure du déjeuner, elle est partie et n'a jamais remis les pieds... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (86) Voir plus Ajouter une critique
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Une planète enfumée, des hommes qui s'élèvent en gratte-ciel, tours de briques ou tours de verre, toujours plus haut au-dessus du nuage de pollution.

Un adolescent vit dans un appartement immensément grand d'une tour à la façade de verre. Riche d'un ami et d'un piano, il n'est pas comme les autres. Il ne se console pas avec les jeux vidéo ni avec son frigo rempli en ligne chaque lundi, mais avec les touches du piano et son pinceau sur les murs. Il dessine des cartes du monde et joue des airs tristes. Il remplit sa solitude.
Et un jour il croise Céleste, une jeune fille peu ordinaire qui fleure bon la terre et donne envie de cueillir des fleurs, de sauver la forêt d'Amazonie…

Un conte magique pour donner l'idée de sauver la planète, de réfléchir à tous les excès qui remplissent le vide, qui nous déconnectent de la vie réelle, polluent nos vies et les rendent si futiles et si banales.
Les illustrations rendent bien l'atmosphère irrespirable de ce monde laid : tours vertigineuses, entrelacement de voies, fourmillement d'humains, immensité et solitude, monde clos.

Une lecture poétique et sensible, des mots simples. Nul besoin de grand discours pour faire passer un message essentiel. La planète est vivante, si elle est malade il faut la soigner.
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Entre le roman et le conte, ce livre est juste magnifique!
L'histoire se passe dans un futur plus ou moins proche. La Terre est tellement polluée que les gens vivent dans des tours hautes de plus de 300 étages pour espérer avoir encore un peu d'air. Toutes les tours communiquent par des ascenseurs, personne ou presque ne sort...
Un jour à l'école, le narrateur rencontre Céleste, une nouvelle, mais celle-ci disparaît à peine arrivée. Lorsqu'il la retrouve, il la découvre malade, avec d'étranges taches sur le corps.
Céleste va mourir...
Mais qui est Céleste? Une allégorie de la planète bien sûr...chaque forêt détruite, chaque continent pollué, chaque glacier fondu s'inscrit sur son corps et la tue à petit feu.
Alors le narrateur prend une décision: il faut sauver Céleste! et donc sauver la planète.

Ce livre se lit très vite, mais je trouve qu'il est très marquant. Même si la vision du monde est plutôt noire, il y a une magie dans l'écriture qui nous berce.
Je vais le faire lire à une classe de 6èmes mais c'est un livre exploitable au moins jusqu'à la 4ème.
A lire et à faire découvrir absolument!
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Vendredi dernier, la prof de français a distribué à sa classe "Céleste, ma planète" de Timothée de Fombelle. C'est ravi que le fiston était quand je lui ai dit que c'était le même monsieur qui avait écrit les Tobie Lolness (il n'avait pas fait le rapprochement, il est vrai que ça fait un petit moment qu'on les a lus). Ce qui est un peu moins cool, c'est qu'il lui faut l'avoir terminé pour mercredi. Il est court, c'est déjà ça : 96 pages que se partagent 6 chapitres. On a donc mis de côté notre lecture commune du moment pour s'y atteler au plus vite, nous l'aurons finalement terminé avec une journée d'avance.

Céleste, c'est une jeune fille de 14 ans atteinte d'une étrange maladie. Sur son corps, apparaissent d'étranges taches dont la forme n'est pas inconnu au narrateur (jeune garçon du même âge dont nous ne connaissons pas le prénom). Hospitalisée, les médecins ont tôt fait de comprendre qu'elle a la maladie de la planète, les taches représentant les différents endroits du globe en passe de disparaître ou en grand danger. Si Céleste va mal, c'est parce que notre planète ne se porte guère mieux.

Il faut dire que les gens vivent sans se préoccuper de son état. Ils vivent dans des tours de plusieurs centaines d'étages. La circulation en plein air est réservée aux véhicules, qui pullulent. Les piétons empruntent ascenceurs à tout va. La publicité est partout, autant que la malbouffe et les sacs plastiques. La pollution est le quotidien de tout le monde, qui ne s'en préoccupe guère, du reste.

Alors comprenez que la maladie de Céleste ne doit pas se savoir. Céleste dérange les autorités, mieux vaudrait s'en débarrasser... Mais notre narrateur, amoureux qui plus est, n'est pas disposé à les laisser faire...

Timothée de Fombelle est un auteur de littérature jeunesse que j'aime beaucoup. Dans Tobie Lolness, roman de fantasy, il parlait déjà de l'environnement. Ici, roman d'anticipation, il en est le coeur même de l'histoire. On a beau être dans un futur hypothétique, on ne peut que faire le lien avec l'état actuel de notre planète.

Comme on le rencontre souvent dans les romans jeunesse (contemporains), tout se déroule très vite, parce que l'action prime sur le reste, et notamment sur les descriptions. On a juste ce qu'il faut comme éléments pour pouvoir se représenter à peu près les personnages. Idem pour les lieux, encore que je les ai trouvés assez pauvres et sans les quelques illustrations, nous aurions eu plus de mal à en imaginer quelques-uns je pense (comme la gare centrale). L'auteur se concentre davantage sur le sujet de l'histoire, à savoir les catastrophes écologiques et l'agonie de la planète. Là, on n'a aucun mal à l'imaginer.

L'avenir de la planète, c'est un sujet qui me tient à coeur. Pourtant, systématiquement, je ressors de ces lectures la peur au ventre. Et là, ça n'a pas loupé. C'est un très bon roman jeunesse, une véritable prise de conscience, une sonnette d'alarme comme il en faut pour mieux sensibiliser les jeunes [encore qu'à mon humble avis, les jeunes en sont bien plus conscients qu'on ne le pense, ce n'est pas eux qu'il faudrait réveiller en priorité...]. Pourtant, j'ai ce sentiment de mal-être au sortir de cette lecture, je ne peux m'empêcher de penser à mes fils, à mes éventuels futurs petits-enfants, à leur avenir incertain...

Mais revenons-en au livre, qui se lit plutôt vite, très fluide, simple et quelque peu poétique. Si on ne connaît pas grand-chose des personnages, on s'attache quand même à eux. On aime à suivre les écrits du narrateur, qui nous raconte les événements de sa rencontre avec Céleste jusqu'à... (ça je ne peux pas le dire, ce serait tout gâcher). Les événements s'enchaînent, et on ne s'ennuie pas.

Et n'allez pas croire que tout est défaitiste non plus. Il y est certes essentiellement question de l'avenir incertain et chaotique de notre planète, mais il y a quand même une belle histoire d'amour, ou plutôt d'amitié amoureuse. Il y a aussi de l'entraide et de la solidarité. Et la fin, bien qu'utopique, met du baume au coeur.
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J'aime bien le travail Timothée de Fombelle : Tobie Lolness, Vango, Alma le vent se lève, autant de bonnes lectures de cet auteur jeunesse dont je continue de découvrir lentement mais sûrement la bibliographie.

Céleste, ma planète est le roman le plus court que j'ai lu de ce dernier, le plus jeunesse aussi et aussi il faut l'avouer celui que j'ai le moins apprécié. Il s'agit pourtant d'une très belle fable écologique pour les plus jeunes, une belle petite dystopie que j'ai lu d'une traite, un monde pollué où notre monde se meurt, aux villes aux gratte-ciel démesurés, ou les grands groupes industriels engrangent toujours plus d'argent…

Il y a toujours une certaine poésie dans les histoires de l'auteur, ce tome ne fait pas exception, c'est beau, agréable à lire, engagé et je ne peux que recommander la lecture de ce roman pour les plus jeunes. Pour ma part je l'ai trouvé trop court, j'aurais aimé une histoire plus détaillée, je l'ai trouvé en fait un peu trop jeunesse pour moi je pense.

Après ma lecture de Les pentes de de Sioux Berger qui aborde des thématiques similaires mais pour un public plus âgé l'écart ne m'en a paru que plus grand d'où je pense cette petite frustration lors de ma lecture.

Il n'en demeure pas moins que cela reste un bon roman jeunesse que j'aurais sans doute davantage apprécié si je l'avais découvert vers mes 11, 12 ans
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La planète souffre mais personne ne tente d'y remédier. Au contraire, les grands groupes font toujours plus de profit, les riches sont plus riches, les pauvres sont plus pauvres, et tout ce petit monde s'évertue à encrasser encore plus son environnement. Mais à l'heure d'internet et des réseaux, une seule personne peut changer les choses...

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Dystopie écologique pour la jeunesse, ce très court récit fait réfléchir à plusieurs niveaux. Peut-on changer les choses ? L'innovation est-elle synonyme de progrès ? Que veut-on pour demain, pour nous, notre planète ?
Et si les enfants qui liront ces lignes ne sont pas dupes, il n'empêche que le thème principal est certain de passer, ne serait-ce grâce aux descriptions du monde de demain faites dans ce bouquin. Sale, pollué, noir et toxique, il est plus dangereux d'ouvrir les fenêtres que toute autre chose.
A côté de cela, l'histoire d'amour et la conclusion un peu faciles donneront un peu d'espoir aux lecteurs.
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
La société de ma mère s'appelle donc !ndustry. Elle a le meilleur système de santé de la ville. Il y a dix étages d'hôpital en haut de la tour !ndustry. Les plus grands médecins y travaillent. Quand on a trois mille usines sur la planète, et la moitié du marché des carburants, on peut bien s'offrir un hôpital pour soigner ses petits maux. On veut bien faire tousser les autres, mais il ne faudrait quand même pas s'enrhumer soi-même.
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Je me souviens de l'abonnement à "je console", cinq jeux, payés par ma mère, qui arrivaient le mercredi sur l'ordinateur. Briss me rendait service, il jouait six ou sept heures en mangeant des chips, pendant que je faisais mon piano dans ma chambre. Rien que le nom me faisait de la peine : "Je console".
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"La première fois qu'elle m'a embrassé, nous étions suspendus par des câbles à cent vingt mètres du sol, avec quinze hommes armés à nos trousses. C'est peut être pour cela que, pendant longtemps, je n'ai pu l'approcher sans avoir le vertige."
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" C'est grand chez moi. Trop grand. Je me perdais quand j'étais petit. [...]Il y avait sept chambres d'amis, et pas d'amis."
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"Le syndrome du grille-pain. Je sentais mon coeur commencer à chauffer agréablement des côtés et puis il sautait en l'air, très haut, et atterrissait sur le carrelage."
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Videos de Timothée de Fombelle (68) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Timothée de Fombelle
Cet après-midi d'étude décrypte les étapes de l'adaptation du roman de Timothée de Fombelle Tobie Lolness (Gallimard) en série d'animation. Elle invite les différents acteurs impliqués à débattre de la question de l'adaptation et du lien à l'oeuvre originale.
Elle est suivie d'une projection du premier épisode de la série, en présence de l'auteur.
Tobie Lolness ne mesure pas plus d'un millimètre et demi. Son peuple habite le grand chêne depuis la nuit des temps. C'est grâce aux aventures de ce si petit héros, publiées par Gallimard jeunesse en 2010 et illustrées par François Place, que son auteur, Timothée de Fombelle, est couronné de nombreux prix. Ce premier roman, traduit dans plus de vingt-six langues, fait depuis plusieurs années l'objet d'une adaptation en série animée. Cette demi-journée d'étude, avec les acteurs du secteur, revient sur le passage du texte de la page à l'écran et sur la création d'un nouvel univers graphique. À la suite de l'événement, une projection du premier épisode de la série, en présence de l'auteur, est ouverte à tous.
Organisée par Centre national de la littérature pour la jeunesse de la BnF avec la maison de production Tant mieux Prod
Plus d'informations : https://www.bnf.fr/fr/agenda/tobie-lolness-en-serie-animee-entre-adaptation-et-reinvention
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Céleste ma planète

De quelle forme sont les tâches qu'à Céleste sur le corps ?

en forme triangulaire
en forme de pays ou de continents
ce sont des points
ces tâches n'ont pas de forme

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Thème : Céleste, ma planète de Timothée de FombelleCréer un quiz sur ce livre

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