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EAN : 9782234077201
144 pages
Stock (01/10/2014)
4.05/5   39 notes
Résumé :
Dans la lignée du magnifique Dans ma peau, Guillaume de Fonclare propose un portrait subtilement croisé avec le poète Joë Bousquet, qui, paralysé durant la Grande Guerre, produisit une oeuvre intense et fulgurante
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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En ayant été porté par la beauté de Chien-Loup, je sentais au cours de mes lectures, sur la grande guerre, un absent le grand poète Jöe Bousquet.
Cette balle , vous le savez maintenant au lieu de vous ôter la vie , vous a révélé à vous même , vous êtes né le 27 mai 1918 .


Il me fallait revenir sur "Jöe", de Guillaume de Fonclare, ce livre qui me hantait. Un livre comme Jöe au coeur de notre humanité, ne doit pas tomber dans l'oubli. La plume acérée et vibrante de Fonclare taille et dépouille deux grands handicapés, des secrets de leur survie.


Né à Pau en 1968, Guillaume de Fonclare a passé son enfance à Combovin, petit village de la Drôme.
A partir de janvier 2006, il fut directeur de l'Historial de la Grande Guerre à Péronne (Somme). Dans ma peau est son premier récit, celui de l'handicapé, d'une maladie dégénérative
« Je ne suis pas un biographe, et je n'ai pas cherché à l'être disait-il au poète Jöe Bousquet ; je voulais simplement découvrir comment vous aviez réussi ce tour de force de continuer à vivre en dépit de toutes les entraves que vous a imposées le destin. »
Ce Bel et émouvant échange entre Guillaume de Fonclare et Joë Bousquet à travers ce livre est sans doute l'une des plus profondes reconnaissances qu'un homme puisse éprouver envers un autre, bien au-delà d'un simple hommage.


Oui, Guillaume de Fonclare, lui-même vivant dans un corps souffrant sur lequel il a de moins en moins prise, ne pouvait que rencontrer un jour sur sa route « le poète immobile » et pourtant grand vivant qu'a été Joë Bousquet.
« On admire l'homme couché qui ne se perd pas dans sa douleur ; et puis, c'est l'écrivain qu'on en vient peu à peu à admirer, ce sont vos textes qui impressionnent vos amis, vos lettres, la profondeur de la réflexion que vous y déployez dans un style inimitable. »


Le livre de Guillaume de Fonclare ne se veut pas une biographie. Mais il devient au fil des pages par le partage de mots plus qu'une biographie.
Le corps inerte de Joë Bousquet revit à travers Guillaume, et lui-même va retrouver une énergie pour continuer grâce à ce frère en souffrance. Il pourrait dire «parce que c'était lui, parce que c'était moi ». ces dialogues frappent par leurs fulgurances, coups partagés, assumés, poussés au bord de l'épuisement, tels des trajets chaotiques entre deux corps au combat.


L'auteur laisse sa parole libre vibrer et nous dit :
'Si l'esprit demeure, si la force d'inventer est intacte, on peut vivre, vivre vraiment, intensément, et espérer le bonheur. Vous avez été meilleur, vous avez été plus créatif, vous avez pesé davantage sur le Destin des hommes ici,couché sur ce lit, qu'auparavant, courant de conquête en conquête, plein de vie et de santé.
L'invalidité, c'est un état d'esprit, murmurez-vous et nous sommes tous des invalides. Oui, nous souffrons tous de la même plaie, blessés de vivre puisqu'il faut mourir, puisqu'il y a la mort tout au bout. Je ne suis pas un pèlerin, et il n'y a pas eu de miracle, mais il me semble qu'en sortant de chez vous, je n'ai jamais été aussi vivant."


Et à Joë Bousquet : il écrira en le soulignant, « Chaque jour je redécouvre que j'ai été blessé, que je suis blessé et je dois à cette blessure d'avoir appris que tous les hommes étaient blessés comme moi.
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« Je ne suis pas un biographe, et je n'ai pas cherché à l'être ; je voulais simplement découvrir comment vous aviez réussi ce tour de force de continuer à vivre en dépit de toutes les entraves que vous a imposées le destin. »

Bel et émouvant échange entre Guillaume de Fonclare et Joë Bousquet à travers ce livre qui est sans aucun doute l'une des plus profonde reconnaissance qu'un homme puisse éprouver envers un autre, bien au-delà d'un simple hommage. Oui, Guillaume de Fonclare, lui-même vivant dans un corps souffrant sur lequel il a de moins en moins prise, ne pouvait que rencontrer un jour sur sa route « le poète immobile » et pourtant grand vivant qu'a été Joë Bousquet.

« On admire l'homme couché qui ne se perd pas dans sa douleur ; et puis, c'est l'écrivain qu'on en vient peu à peu à admirer, ce sont vos textes qui impressionnent vos amis, vos lettres, la profondeur de la réflexion que vous y déployez dans un style inimitable. »


Le livre de Guillaume de Fonclare ne se veut pas une biographie. Mais c'est plus qu'une biographie car Joë Bousquet revit vraiment à travers lui et lui-même va retrouver une énergie pour continuer grâce à ce frère en souffrance. Il pourrait dire « parce que c'était lui, parce que c'était moi »

Et je préfère laisser la parole à l'auteur :
« … si l'esprit demeure, si la force d'inventer est intacte, on peut vivre, vivre vraiment, intensément, et espérer le bonheur. Vous n'avez jamais été invalide, vous n'avez jamais été handicapé ; vous avez été meilleur, vous avez été plus créatif, vous avez pesé davantage sur le Destin des hommes ici, couché sur ce lit, qu'auparavant, courant de conquête en conquête, plein de vie et de santé. L'invalidité, c'est un état d'esprit, murmurez-vous et nous sommes tous des invalides. Oui, nous souffrons tous de la même plaie, blessés de vivre puisqu'il faut mourir, puisqu'il y a la mort tout au bout. Je ne suis pas un pèlerin, et il n'y a pas eu de miracle, mais il me semble qu'en sortant de chez vous, je n'ai jamais été aussi vivant. »

et à Joë Bousquet : « Chaque jour je redécouvre que j'ai été blessé, que je suis blessé et je dois à cette blessure d'avoir appris que tous les hommes étaient blessés comme moi. »
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Je salue un "grand " livre, fort, court, éblouissant, pudique oú Guillaume de Fontclare atteint depuis 2003 de myopathie mitochondriale ( avec un corps en partie invalide) s'efface et prend la plume pour saluer, comprendre et pénétrer une autre vie que la sienne: celle de Joë Bousquet ( 1897- 1950), devenu poéte et écrivain, lui aussi paralysé partiellement pendant la grande guerre, frappé par une balle allemande, sur le front de l'Aisne le 27 mai 1918...
C'est un ouvrage magnifiquement écrit, frappant, vivifiant, suffocant, dont on aimerait citer et retranscrire nombre de passages oú l'auteur conte son parcours d'une manière fort sobre pour mieux éclairer son modèle . Un corps paralysé admirant un corps cassé, un gardien de la Guerre : (l'auteur fut directeur à l'historial de la Grande Guerre, c'est la qu'il découvrit l'écrivain et poéte) saluant magistralement un grand blessé de guerre !
Un parallèle entre deux vies, entre deux corps malades!
Un portrait croisé , sublime, subtil, fin, avec Joë Bousquet, "le poéte immobile", "l'histoire d'un homme coupé en deux", une part de la lumiére d'éternité qui anime tous les hommes, qui produisit une œuvre fulgurante, intense, difficile, l'homme couché qui ne se perd pas dans sa douleur!
Une ode à la vie des écrivains et des poètes qui se lit comme un trajet particulier entre deux corps, en somme une piste, un chemin , un itinéraire entre deux Écrivains !
Une œuvre puissante, profonde, bouleversante, à la fois élégante et sobre, dense.
Une œuvre dans la lignée magnifique de "Dans ma peau " et de "Dans tes pas" lue dans le cadre du prix historique Jeand'heurs spécifique à mon département.
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On s'en doutait en attrapant le livre, il ne s'agit pas d'une simple biographie de Joë Bousquet, jeune dandy jouisseur, parti prendre sa part du "jeu" de la Grande Guerre, et revenu, une balle plus tard, réduit à un demi-corps, impuissant et incontinent. Joê Bousquet, homme perpétuellement souffrant, qui choisit cependant de vivre, enfermé en sa chambre aux volets clos, opiomane, ami des surréalistes et amant à sa façon de jeunes femmes, mécréant confronté au Grand Organisateur.

Il est l' auteur d'une correspondance prolifique, de poésie et de prose que Guillaume de Fonclare nous décrit flamboyantes, emportées, porteuses d'un imaginaire et d'une lumière singulière, "cette jungle sauvage et touffue".

Pas une vraie biographie, donc, malgré les lectures, les archives, les références et l'étude, mais plutôt le compagnonnage que Guillaume de Fonclare a établi avec Joë Bousquet, dont il partage tragiquement mais hardiment le destin d'homme aux ordres d'un corps abattu. Nous avons tous , je crois, de ces frères inventés, écrivains morts ou vivants, qui accompagnent notre cheminement, soutiennent nos désarrois, sous-tendent secrètement nos bonheurs. Illuminent et apaisent nos vies, en quelque sorte : c'est pour cela que nous lisons. Joë Bousquet est cela pour Guillaume de Fonclare, personnage crucial de son aréopage intime et protecteur.

Malgré le déroulé d'une vie où le précis et le documenté le disputent à l'intelligence affective, il ne s'agit donc pas d'une biographie objective, l'auteur le reconnait. Il adresse une révérence personnelle, admirative et amicale à cet homme irrespectueux et tenace, fantasque et déterminé.

Guillaume de Fonclare choisit de s'adresser à son "héros" à travers un "vous" élégant, dans une langue mélodieuse, pleine d'amitié sereine. Il en ressort un texte d'une grand douceur malgré sa violence , d'une beauté formelle qui secoue.



je n'en doutais pas , j'en étais certain même ; l'esprit peut- tout quand il est à l'oeuvre. Cependant, ce n'était jusqu'alors qu'une spéculation intellectuelle, une conviction un peu facile, une pensée fourre-tout sans déclinaisons réelles, sans mise en oeuvre. Devant ce lit aux draps d'une blancheur éclatante, devant les rayonnages de votre bibliothèque, cette certitude est devenue très concrète ; je saisis à votre chevet que l'invalidité n'existe pas, qu'elle n'est elle aussi qu'une création de l'esprit. Certes il y a des contraintes, les terribles contraintes, les douleurs, et les renoncements ; il y a tout ce que l'on ne peut pas faire, tout ce que l'on ne peut plus faire. Mais si l'esprit demeure, la force d'inventer intacte, on peut vivre, vivre vraiment, intensément, et espérer le bonheur.
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Très touchée par la lecture de "Dans ma peau", je savais que je croiserais à nouveau le chemin de Guillaume de Fonclare. C'est fait avec ce récit croisé évoquant le poète Joë Bousquet que je ne connaissais que de nom. Il est facile de comprendre ce qui a amené l'auteur à s'intéresser à l'homme : touché par une balle à la colonne vertébrale le 21 Mars 1918, sur le Chemin des Dames, les membres inférieurs paralysés, il ne remarchera jamais. Il a 21 ans. L'auteur, atteint d'une maladie auto-immune, perd de sa mobilité jour après jour, a recours de plus en plus souvent au fauteuil roulant et sait que la situation empirera "je vous pensais pareil à moi-même, menant un même combat, luttant avec les mêmes armes contre les mêmes ennemis, parce que vous aviez le corps meurtri et la tête haute. En fin de compte, je m'étais trompé sur bien des choses, et de vous, vraiment, je ne savais rien".

J'ai retrouvé dans ce livre l'écriture de l'auteur, sa discrétion et sa sensibilité. Je me sens démunie pour parler de ma lecture, il ne s'agit pas d'un récit ordinaire mais d'une immersion au plus fort de la souffrance des corps, qui finit par permettre la naissance de tout autre chose, ici une vie intérieure exceptionnelle, un destin tragique transcendé par l'écriture, la poésie, la création. le genre de souffrance dont on a la connaissance seulement lorsqu'on la vit soi-même de l'intérieur.

Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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critiques presse (3)
Chro
25 novembre 2014
A cheval sur le récit et le témoignage, ce texte est une sorte d’autoportrait par portrait interposé, où la vie de l’auteur se mélange à celle du personnage dans un curieux chassé-croisé, à 70 ou 80 ans de distance. La plume de Fonclare est sobre et élégante, malgré la faute systématique et agaçante dans l’usage du « dont ».
Lire la critique sur le site : Chro
Lexpress
21 novembre 2014
Pas de pathos dans ce beau texte qui célèbre les pouvoirs de la lecture conjugués à l'appétit de vivre. Avec cet exercice d'admiration, Guillaume de Fonclare gagne définitivement ses galons d'écrivain. Fascinant !
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
07 novembre 2014
Cet ouvrage, comme les deux précédents, frappe par sa brièveté suffocante autant que vivifiante, et se lit comme un trajet entre deux corps : celui de Fonclare et celui de Bousquet, frappé par une balle allemande sur le front de l'Aisne, le 27 mai 1918.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
À Southampton, le gris est de coutume, un gris aux mille nuances, certes, mais un gris tout de même, et un gris qui dure des jours, des semaines, des mois parfois. Le ciel se pose alors sur des toits de tuiles rousses au-dessus des rues étroites, où les façades de brique s’éclairent çà et là de la tache plus claire d’un mur à colombages ; quelquefois, il avale même les toitures et descend en un brouillard épais jusqu’au sol. Mais lorsqu’un rai de lumière arrive à percer ces cieux désespérants, il embrase de couleurs inattendues toute la ville et toute la campagne autour ; ce sont des bleus comme il n’en existe que dans les pays où il pleut, des verts éblouissants, fluorescents, et des hordes de nuages orange et violacés. De tout cela, vous garderez un souvenir éclatant
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S’enfermer ; tirer les volets, les rideaux et s’enfermer, voilà la solution, me suis-je dit, s’enfermer comme vous vous êtes enfermé durant vingt-six ans dans votre chambre, s’enfermer à la façon de Joë Bousquet, pour quitter le monde par la grande porte, en conscience, sans lâcheté. S’enfermer vivant pour attendre la mort. À cet instant, j’ai pensé devenir votre frère d’ombre. Je me trompais, car ce n’est pas l’ombre qui vous portait, c’est de lumière dont il s’agissait. Et si je suis devenu votre frère, c’est qu’alors, je suis le plus vivant des hommes. Et ça, il me fallait l’apprendre.
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"Vous en avez assez, et vous dites "ça suffit". A la grande surprise de votre famille et de vos proches, vous demandez à quitter le logis familial du bas de la rue de Verdun pour investir la chambre du grand-père qui vient de mourir, au 53. Là, vous faites fermer les volets, tirer les rideaux, vous faites poser une lourde tenture de tissu épais devant la porte. Vous édictez vos règles : vous voulez bien participer aux repas dominicaux de la famille, parfois, vous acceptez qu'on vous installe dans la belle décapotable de votre ami Ducellier pour faire un tour dans l'arrière-pays audois, mais la majeure partie de votre vie, vous voulez la vivre loin de la lumière vive du jour, dans votre chambre, dans une nuit organisée, qui court de votre lever à votre coucher, et qui dure aussi longtemps que vous le souhaitez. Désormais, c'est vous qui décidez à quel moment l'extérieur s'immiscera à l'intérieur, à quel moment une lettre, une visite, un soin viendra vous rappeler que vous n'êtes pas seul au monde".
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...quand votre vie ne tient plus qu'à un fil, une petite voix qui vous maintient en vie et vous dit de ne pas céder aux sirènes d'un plaisir trop extrême qui vous conduirait au cimetière. Car ce serait si facile et pas besoin d'un revolver: une très forte dose, la volupté et la mort. Mais vous n'en ferez rien, car, en vous enfermant, vous faites le choix de la vie, le choix d'investir un nouveau monde, le monde où se déploient les idées, où l'on peut écrire ses rêves, et rêver sans dormir, un monde où tout redevient possible, où il n'y a pas d'autres limites que celles que la nature vous a fixées à votre naissance, où la destinée n'a aucun pouvoir. Dans cette chambre obscure, Joe devient Joë, et l'invalide un écrivain.
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"Un Allemand vous ajuste, il tire et un morceau d'acier de trois centimètres de long est propulsé du canon de son fusil à deux fois la vitesse du son. En deux dixièmes de seconde, il est sur vous, il traverse votre poitrine en déchirant vos deux poumons, puis il fracasse deux vertèbres. Avant même d'atteindre le poste de secours, vous avez la certitude que vous ne marcherez plus, et que désormais c'est à l'horizontale qu'il faut envisager votre vie. "
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