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EAN : 9782748526189
272 pages
Syros (07/02/2019)
3.63/5   19 notes
Résumé :
Qu'est-ce qui donne à certains d'entre nous la force de croire en soi et de se surpasser ?
Nathan fait de la natation en compétition, il s'entraîne sans relâche, mais depuis quelque temps le doute s'immisce en lui, la peur de ne pas réussir.
Un matin, il se réveille dans la peau d'un fantôme, spectateur impuissant de son pire cauchemar : le vrai Nathan de chair et d'os vient d'arrêter la natation, il est en train de saccager sa vie.
Il va alo... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Une idée en image…

Les rêves matérialisés par des fantômes, « des mues de serpent », une image très poétique. Comme une deuxième peau, comme si une partie de notre personne, en l'occurrence notre rêve, se détachait de nous et devenait presque une autre personne. Quand on n'y croit plus, ces fantômes disparaissent. Mais s'ils reviennent, s'ils arrivent « à rentrer à la maison », il ne reste alors qu'une période floue dans notre mémoire. Tant que durent les rêve propose un récit où le fantôme de Nathan devra accepter certaines choses pour surmonter ses propres démons. On le voit s'inquiéter, se perdre, une introspection sur fond « spirituel ».
L'idée du fantôme est très bonne. Cela donne une vie propre à une partie abstraite de nous-même et on peut s'amuser avec ça. Créer une tension entre le rêve et le corps réel de la personne, une impuissance face aux actes de cet Autre, cette panique de disparaître et, avec, tous les efforts que l'on a mis dans telle ou telle chose. Tout cela sans pour autant afficher un antagoniste clair. Est-ce le rêve ou Nathan le « méchant » de l'histoire ? Jusqu'à quand doit-on persévérer ? Jusqu'à où doit-on tout donner ?
Et puis il y a la Bête, ne l'oublions pas. La petite voix qui nous hante, qui nous murmure notre futur échec encore et encore. La peur de réussir. Nathan y est confronté. Comme nous tous en fait – on se posera juste la question de pourquoi il lui a donné un nom à cette voix, remettons tout de même en cause un certain équilibre mental chez le personnage.
Parlons-en de ce Nathan d'ailleurs. Toute la première partie est consacrée à son introduction. « Piégé » dans une routine bien huilée entre ses cours et la natation, la volonté de continuer de Nathan faiblit peu à peu. Ses doutes prennent le pas sur son rêve. Y-arrivera-t-il ? Est-il assez bon ? Tant de petites choses qui finiront par le faire craquer et nous faire arriver au noeud de l'histoire.


… pas aboutie

Suivons la logique de la rubrique ci-dessus. D'abord, les rêves en fantômes. Bonne idée, mais pas exploitée à fond. Tant que durent les rêves est un récit plat sans véritable suspens ou tension qui pousse le lecteur à continuer. le fameux élément des fantômes, qui aurait dû être le twist de cette histoire, n'est rien de plus qu'un élément comme un autre noyé dans les lamentations des personnages. Son utilisation est secondaire et très peu utile. Listons le tout :
1. Insensible à la fatigue : les fantômes ne dorment pas et peuvent produire beaucoup d'efforts (monter des escaliers interminables) sans problème.
2. Téléportation : les fantômes peuvent visualiser un lieu et, par la force de l'esprit, s'y retrouver en un clin d'oeil.
3. Aucune emprise sur le réel : les fantômes ne peuvent interagir avec les objets, les personnes et ils sont évidemment invisibles à tout autre personne que les fantômes.
4. Semi-transparence : pas noté noir sur blanc ainsi, mais, ne pouvant pas influencer sur le monde réel, je pars du principe qu'il traverse les objets de manière inconsciente. Exemple : Nathan se rend dans la salle de bain, il pousse la porte pour pouvoir entrer. Peu après, il se rend compte que cette dernière n'a pas bougé. On peut en déduire que les fantôme peuvent traverser des objets, mais à leur insu.
En somme, rien de très révolutionnaire. C'est un fantôme, point. Pas de nouveauté ni de grand intérêt à mes yeux, si ce n'est pour souligner encore l'impuissance du rêve de Nathan. le twist se transforme en flop.
Quant à la partie plus philosophique du récit… euh… comment dire ça ? C'est assez mou. Pendant l'entièreté du livre, on encaisse lamentation après lamentation. On découvre des personnages dans le déni qui arriveront à dépasser leur limite, mais en même temps on ne s'identifie pas à eux et donc, par extension, il n'y a pas de déclic qui provoque en nous le besoin de remettre en cause nos propres rêves et motivations. J'ai, pour ma part, eu beaucoup de mal à terminer ce livre.
Et pourquoi cela ? À cause des personnages, évidemment.


Un casting mal géré

Je ne le répéterai jamais assez, mais les personnages est LE point phare d'un livre. Une histoire géniale peut rapidement se transformer en une longue traversée du désert si on n'y prend pas garde. Et c'est ce qui s'est passé ici. Commençons par là où ça fait mal : Alicia. THE Alicia.
Jeune artiste adolescente dans l'âme et très accrochée à l'idée de l'Art impulsif = Art, Alicia m'a donné envie de m'arracher les cheveux. Je ne remets pas en cause que les domaines artistiques ont besoin d'un côté libre, sans calcul ni réflexion précis, pas du tout. Je remets en cause le sérieux de son rêve, celui d'être publiée.
Alicia écrit quand ça lui chante, quand l'inspiration et l'envie la prend, mais cela ne l'empêche pas de rêver en grand. Elle a d'ailleurs envoyé son manuscrit à plusieurs maison d'édition. Où est le problème ? Cette fille n'a même pas pensé à corriger son texte avant de le transmettre. Il y a des correcteurs dans les maisons d'édition, c'est leur boulot, dit-elle à quelques mots près. Sérieusement ? Elle pense que tout va lui tomber tout cru dans le bec ? Les maisons d'édition reçoivent des milliers et des milliers, si ce n'est plus, de candidatures et elle pense vraiment pouvoir être choisie sans revoir son texte ? Je ne parle pas que de l'orthographe là. Sans parler du fait que, quand les lettres de refus s'accumulent, sa pensée est qu'ils ne comprennent pas son talent. Really ?
En plus de cela, Alicia est têtue. Quand son petit ami lui conseille, lui suggère discrètement d'y mettre plus de sérieux, elle le rembarre immédiatement en criant haut et fort que les domaines artistiques ne demandent pas autant de travail que des disciplines sportives, qu'elle n'a pas besoin de passer des heures et des heures pour pondre un texte sensass ! Oui, tu l'auras compris, je trouve Alicia extrêmement agaçante et antipathique.
Cependant, tous les personnages ne sont pas comme ça. Non, il y a Nathan… C'est triste de dire que je me souviendrai mieux d'Alicia que du personnage principal. Nathan est vide, terriblement effacé. le problème n'est pas qu'il doute de son talent, loin de ça, c'est juste qu'il est… banal. Pas de caractéristiques marquantes, il ne provoque pas de l'empathie chez moi et ses émotions… Mon dieu ! Elles sont plates, plates comme une limande.
Par exemple, au moment où il se réveille en fantôme, je ne l'ai pas trouvé plus paniqué que ça. Il voit son double se débarrasser de toutes ses affaires de natation, pas de problème ; il voit son double malmener le rêve de sa petite soeur, il gère. Bon, Nathan a peut-être eu un petit, mini sursaut de peur, mais il ne m'a pas paru plus que ça choqué, en colère contre cet Autre qui jette littéralement « ses » affaires à la benne à ordures. Nathan est malheureusement très peu vivant à mes yeux. Surtout que, pendant une grande partie du récit, j'ai cru qu'il devait pataugé autour des 13-14 ans alors qu'en réalité il se rapprocherait plus des 17-18. Pour dire à quel point ses pensées m'ont semblé matures.
Et dans ce désert sans fin, pas une goutte d'eau pour sauver les autres : on assiste à un retour sur soi très peu dynamique et qui traîne en longueur inutilement.


Le mot de la fin

Terriblement déçue. Je m'attendais à quelque chose d'autres, surtout sur la partie du rêve abandonné de l'écrivaine. Et pourtant, le message de base est fort : affronter ses peurs plutôt que de les refouler, se reposer sur sa famille, ses amis quand on a besoin de force, accepter de changer de chemin quand on se trompe, renoncer à certains de ses rêves pour son bien. le récit au rythme trop lent, une tension inexistante, des personnages pas terribles voir terribles tout court et des concepts effleurés sans trop creuser ont eu raison de toutes ces bonnes attentions. Et cet article a été édulcoré suite à une lecture d'autres avis sur ce livre. Je reconnais la force du message, mais je condamne son exécution.
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Un thème intéressant, traité de façon très originale, mais je n'ai hélas pas vraiment accroché au roman, probablement pour des raisons très personnelles, et aussi parce que je sors de la lecture de plusieurs coups de coeur. On ne peut pas toujours tomber juste !

Du sport et du fantastique.
J'avais été enthousiasmée par Vivant, moins par d'autres livres du même auteur, j'étais donc curieuse de découvrir celui-ci.
Comme dans Tics olympiques, la première partie est consacrée à la natation, compétitions, ambiance, entraînement, espoirs. Roland Fuentès connait bien le sujet.
Une intéressante réflexion sur la volonté de gagner, le courage d'aller de l'avant, de tout sacrifier au sport.
C'est un domaine dont je suis très éloignée, je me suis un peu ennuyée.

Dans la deuxième partie, on entre dans le surnaturel, même si on peut considérer que ces fantômes ne sont qu'une façon d'exprimer la dichotomie de l'être humain.

J'ai aimé surtout la troisième partie, car les personnages secondaires prennent de l'importance aux côtés de Nathan le nageur.
L'auteur a su mettre en parallèle le désir de vaincre sur des sujets bien différents : Nathan avec la natation, Alicia qui désire plus que tout arriver à faire éditer son roman, et Romain qui rêvait de passer à la télé, et qui participe à une émission de télé-réalité.
J'ai finalement été émue par la fin de l'histoire. Ce ne sera pas un coup de coeur pour moi, mais un texte intéressant à lire je pense.

De façon plus personnelle, que les deux personnages principaux soient des sportifs appelés Nathan et Romain, m'a particulièrement touchée, et de plus ça se passe dans les Bouches du Rhône !

J'ai aimé aussi retrouver quelques (rares) mots provençaux.
Encapé, et néguer, je ne les avais plus entendu depuis au moins un demi-siècle !! Et pourtant, qu'est-ce que j'ai pu l'entendre au bord de la piscine, allez on va le néguer ...

J'ai été amusée aussi lorsque le héros liste les livres qui dans sa chambre ont un rapport avec l'eau, et qu'au milieu de romans existants, on trouve Vivante, de Laurence Fuentès !
D'ailleurs, les livres ont un rôle important dans la vie de Nathan, à côté du sport. Il est agréable de voir combien les livres l'aident dans les périodes difficiles.

Finalement, j'ai eu un peu de mal à lire ce roman, mais je m'aperçois que j'y ai aimé pas mal de choses !
Et je rêve que les profs de français de la section sport du collège de mes petits Romain et Nathan leur proposent la lecture de ce roman, qui se passe tout près de chez eux.(qui les motiverait sans doute plus que d'autres qu'ils ont eu en lecture obligatoire ! Un sujet qui les concerne directement)

Lien : https://livresjeunessejangel..
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Nathan fait de la natation, il rêve de devenir champion dans son domaine. Il trouve dans la natation l'adversité, la natation l'aide à canaliser ses fortes émotions. Mais une voix au fond de lui lui intime d'abandonner. Cette voix, elle est présente chez tout le monde, certains arrivent à lui passer au dessus, mais d'autres non, c'est ce qui fait que nous abandonnons ou poursuivons nos rêves.
Il adore sa coach, elle les fait bosser dur mais d'un autre côté elle est une merveilleuse personne. Alors le jour où elle se retrouve à l'hôpital c'est un coup dur pour tout le monde. Nathan est moins motivé pour aller aux entraînements, elle lui manque, elle les rendait plus agréables par sa présence. Il commence donc à sécher les entraînements, il ne voit plus l'intérêt de poursuivre un rêve qui lui paraît impossible à concrétiser.
Puis un matin, en se réveillant, il découvre qu'ils sont deux lui, chacun ayant choisi un chemin différent : lui, le fantôme qui voudrait continuer la natation, et l'autre, le réel, qui a arrêté.
Nathan va découvrir que le rêve que nourrit "l'avatar", celui qui a abandonné, et cette voix intérieure, transformée en fantôme, ne sont pas ennemis, ils ne représentent pas le bien et le mal, ce sont deux forces qui doivent s'équilibrer.
Tout le monde, même ceux qui paraissent invisibles, ressentent cela, la peur de ne pas y arriver. Mais ils arrivent à le cacher, à se débrouiller pour qu'elle ne les écrase pas. Nathan doit apprendre à apprivoiser sa peur s'il veut réaliser son rêve.
Cette expérience, le fait d'arrêter, de tout abandonner, ne le rend que plus fort et plus confiant en son avenir, il sait que désormais il n'abandonnera plus, même si c'est difficile.
Je trouve qu'on voit de très belles relations entre les personnages. le livre est très bien écrit, on y trouve de belles métaphores qui résonnent en nous.
Un roman qui donne de l'espoir pour nos propres rêves, qui nous donne envie de ne rien lâcher.
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Roland FUENTES parle du doute et de la peur à l'approche d'une compétition ou face à un échec. Cette bête qui prend de plus en plus de place au creux de l'estomac, se fait plus pressante avec pour seul objectif, pousser à l'abandon pur et simple! Nathan s'apprête à passer des sélections déterminantes pour sa future carrière dans la natation. Au moment ou la bête redouble d'énergie, ses repères s'effondrent en même temps que ses rêves...

Roland FUENTES a découpé son roman en trois parties. La première introduit les personnages et leurs situations avant l'événement qui fera de Nathan un fantôme. Si l'ensemble du récit m'a beaucoup plu, j'ai trouvé le découpage déséquilibré avec une première partie un peu trop longue à mon goût. "Vivant" a-t-il suffit à m'habituer à un rythme effréné? 😜 Passé ce point négatif, l'originalité de l'histoire prend le dessus et le message adressé aux lecteurs gagne en relief et en intensité. L'auteur ne s'arrête pas aux compétitions sportives, il pointe du doigt tous les rêves et nous offre des images pertinentes comme celle de la mue...

Une invitation à se remettre en question perpétuellement, à composer avec ses doutes et ses peurs plutôt qu'à vouloir les faire taire à n'importe quel prix. Des nuances aussi car tous les rêves ne sont pas réalisables ou même la meilleure chose qui pourrait arriver... Nous parlons d'un âge où toutes et tous n'ont pas toujours le recul nécessaire pour savoir ce qui est bon ou non... C'est grâce à ces petites subtilités que je peux dire que l'auteur traite son sujet avec intelligence et en essayant d'être le plus complet possible. Ce nouveau roman m'a agréablement fait penser à deux titres parus l'an dernier : "Libérez l'ours en vous" (Carole TREBOR) et "Signe particulier : transparente" (Nathalie STRAGIER). Je ne peux que vous le recommander! 😉

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Ce roman est d'une grande vitalité, ça bouge, ça bouscule, ça s'affronte. Il est tendre aussi car il montre que chaque personne en elle le besoin de tendresse et de soutien. On s'attache aux personnages en fonction de son ressentie ou de son identification, ils ont tous leurs particularités et ils ne sont pas fait d'un seul bloc.

Roland Fuentès met en scènes des adolescents dans une phase de leur vie où le doute s'installe. Cela parle de passion, de volonté pour aller au bout de ses rêves mais à quel prix ? Ce rendre compte qu'on s'est fourvoyé est difficile à admettre aussi.

On dirait que l'auteur joue avec son personnage. Tout semble aller bien pour lui, il pratique un sport qui lui plait, il est très bon dans ce domaine… et si on le mettait dans un milieu où les jeunes font la fête, ne se prennent pas la tête ? non se n'est pas sont truc… Si on lui trouvé une amoureuse qui n'a pas les même préoccupations que lui ? il s'en sort pas mal… Si on l'entourait d'idées négatives, son meilleur ami qui mène sa vie et qui ne va pas bien, sa copine qui est essuie des refus, sa prof va mal ? Ajoutez à cela la compétition n'est plu sun moteur, c'est un frein… hop sa part sombre commence à prendre le dessus … jusqu'où ?

Savoir s'écouter pour ne pas se laisser emporter, ne pas s'abandonner, c'est difficile à gérer en période de grand stress. Cela ne touche pas que le milieu sportif, on va voir d'autres cas. Que faire se cette petite voix intérieure qui vous pousse dans la mauvaise direction, encore faut-il savoir ce qui est bon, comment faire la part des choses ? En parler à qui ? voilà la grande question, chacun répondra en fonction de son point de vue…

C'est un roman sur les choix. Prendre la bonne décision et si tenir sans pour autant mettre en péril sa santé.

C'est un roman à la première personne, dans la première partie c'est principalement ce que pense Nathan qui primera. Grâce aux dialogues on se doutera de ce que ressentent les autres personnages mais sans trop approfondir. Par la suite, avec la petite touche de fantastique, les questionnements ne sont plus théoriques. On dirait qu'on passe de passif (centré sur soi) à actif (c'est maintenant que ça se passe et il faut agir)....
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
J'ai compris que, pour réussir, il ne faut pas éliminer de s on esprit l'existence de la Bête. Au contraire, il faut se mesurer à elle, l'affronter chaque jour, de face.
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Lire, c'est comme vivre en deux endroits à la fois. Vu de l'extérieur, le lecteur se situe au même emplacement que son corps, mais son esprit se trouve en voyage, très loin. Comme si deux personnes existaient en lui.
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Alicia a toujours privilégié la lecture plaisir. Pour elle, ce qu'on nous impose de lire au lycée se trouve inévitablement défavorisé par rapport à ses lectures personnelles, comme si en obtenant l'aval de l'Éducation nationale un livre perdait de sa puissance. J'ai essayé de lui dire qu e les romans, ça existe d'abord "dans la nature", et que ça intègre ensuite (ou pas) les programmes scolaires. Peine perdue.
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Tu ne pourras jamais te débarrasser de ta peur. Ce que tu peux, c'est l'apprivoiser.
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Lire, c'est comme vivre en deux endroits à la fois. Vu de l'extérieur, le lecteur se situe au même emplacement que son corps, mais son esprit se trouve en voyage, très loin. Comme si deux personnes existaient en lui.
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