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EAN : 9782330027063
200 pages
Actes Sud (08/01/2014)
2.96/5   53 notes
Résumé :
Par une aube tranquille et glaciale, un jeune homme apparaît, seul, sur la route de Lisbon, dans le Nord des États-Unis. Aussitôt naît la rumeur qui bientôt envahit les rues de la ville : David Horn est revenu.
Quatre ans plus tôt, le garçon de quatorze ans n’est pas rentré d’une soirée comme les autres au cours de laquelle, en compagnie de sa petite bande, il avait refait, rageur, le tour d’un univers étriqué circonscrit par la montagne, le ciel pâle, une ri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a des retours qui sont plus inquiétants que les disparitions. En particulier à Lisbon, ville coincée entre les plaines enneigées du Nord des Etats-Unis car "quand on la quitte, on n'y retourne pas". Après quatre années d'absence, plus personne ne s'attendait donc à revoir David Horn adolescent taciturne de quatorze ans revenir sous les traits d'un jeune homme aux traits affirmés.


Que s'est-il passé ? Une fugue ? Un enlèvement ? Dans un roman classique, l'auteur remonterait le cours de l'histoire pour en démêler les écheveaux. Pas Hélène Gaudy qui, à l'aide d'une écriture élégante et endurante, préfère laisser germer des phrases pleines de ramifications, un champ de spéculations toutes plus inquiétantes les unes que les autres. Et c'est là le principal attrait de ce roman.
Par l'importance de certaines images qui se répètent, comme la lumière blafarde, la neige envahissante, la ville traversée par une artère déserte, et la tonalité presque glaçante des phrases, Hélène Gaudy entraîne le lecteur dans un huit-clos rugueux, un roman d'atmosphère où règne un sentiment d'intranquilité, où les adolescents ont tourné le dos à l'insouciance et à la légèreté. Ils laissent le sentiment d'être en fuite permanente, si ce n'est à l'extérieur de la ville, c'est du moins à l'intérieur d'eux-mêmes.
Lorsqu'ils ne cherchent pas à s'échapper c'est parce qu'il y a quelque chose tapie dans l'ombre de la forêt, qui étouffe cette ville désolée, repliée sur elle-même dans laquelle la rage et l'ambition sont dérisoires. Ce "trou, un bled qui […] masque le reste du monde" imprime son tempérament engourdi à chacun de ceux qui y vivent. Même les parents et toutes figures tutélaires demeurent reclus dans leurs hébétudes et leurs souvenirs, si bien que l'absence puis la rumeur du retour de David font naître un doute diffus, de vagues soupçons voire une anxiété latente, aussi bien chez les habitants que chez le lecteur.


Pourtant le roman ne raconte au final pas grand-chose, il est construit autour de l'absence et du silence énigmatique de David. C'est séduisant en ce qu'il démontre la capacité de l'auteur à saisir ce qui relève de l'insondable : des images fugaces, des souvenirs sensitifs et cérébraux, des années épuisées par l'attente, une fixité terne et silencieuse lorsque les personnages donnent au désoeuvrement ou à la mélancolie le visage du mutisme.
Cela donne des portraits sans concession dans une histoire qui se développe le long de la solitude et de l'ennui dans lesquels se réfugient les adolescents.
Toutefois, avec une écriture un peu plus condensée, le récit gagnerait en densité. J'ai parfois eu le sentiment d'être submergée par la torpeur et l'ennui qui frappent les habitants de Lisbon. C'est avec un peu de honte que je fais cet aveu car au regard de la qualité et du schéma d'écriture je demeure convaincue par le talent d'écrivain d'Hélène Gaudy.

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Alors qu'il avait disparu depuis 4 ans, David Horn réapparaît soudainement à Lisbon. C'est l'occasion, pour le lecteur, de découvrir la réaction des habitants à ce retour inopiné, les plus proches, comme les plus éloignés, du garçon - Lisbon est en effet une petite bourgade du Nord des Etats-Unis, elle en a, de fait, les qualités comme les défauts -, et, dans le même temps, de remonter le temps, en alternance, pour connaître le fin mot de l'histoire de sa disparition.

Dans cette alternance se construit alors l'histoire du garçon, avant sa disparition, l'histoire de ceux qui ont attendu, voire espéré, son retour, l'histoire de ceux qui ne comprennent pas son retour. Histoire parsemée de non-dits, de zones d'ombre, de confusions, de brouillards, à l'image de la région de froid, de neige, de blizzard, dans laquelle elle se déroule. Histoire également faite de personnages froids, qui ont du mal à prendre corps dans cette atmosphère, qui ne s'y prête certes pas facilement, mais qui n'en perd pas moins en intérêt et en incarnation - difficile alors de s'intéresser à la disparition de David, et à ses conséquences. Histoire enfin faite d'un style froid, un peu trop pour moi, d'une économie qui m'a, encore davantage, éloignée du roman que j'avais sous les yeux.

Moi qui avais adoré Un monde sans rivage, lu il y a deux ans, je n'ai pas été autant convaincue par Plein hiver en somme.
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Dans une ville imaginaire du nord des États-Unis, blottie entre la forêt et les montagnes glacées, et traversée par la plus courte rivière du pays qui pourrait entrer dans le livre des Records, plus rien n'a été comme avant, le jour où David Horn a disparu, quatre ans auparavant.
Or ce matin-là, au coeur de l'hiver, une rumeur oblige les gens à sortir de chez eux malgré la neige et le froid : David Horn est de retour. Deux jeunes policiers qui n'officiaient pas encore dans la ville le jour de sa disparition, l'ont retrouvé transis de froid au petit matin.
La petite ville se divise...il y a les curieux qui viennent roder autour de sa maison ; les étonnés qui ne savent qu'en penser ; les proches qui ne le reconnaissent plus tant il a changé, car ils avaient quitté un ado et retrouve un adulte ; et puis... ceux qui doutent.
Et au milieu de tous ces gens, les parents qui ne savent plus où ils en sont ; Prudence qui le connaissait depuis l'enfance et avait toujours été proche de lui et un peu amoureuse, qui pense qu'on lui a fait du mal ; Sam son voisin et ami qui ne dit rien ; et les garçons de la rivière, Jude et Tom, avec qui ils passaient tous, des heures à ne rien faire comme seuls savent le faire les ados.
Et puis il y a aussi Prince Buchanan, un être solitaire oublié de tous qui vit à l'orée de la forêt à l'écart du village et chez qui les ados se réfugiaient quelquefois pour passer une soirée au chaud. Il a été le premier soupçonné dès le début de l'enquête.
Il faudra bien que des secrets enfouis depuis si longtemps émergent au grand jour pour que tout le monde puisse y voir plus clair et que la petite ville retrouve sa tranquillité...

Voilà un livre surprenant ! Il n'est pas facile à résumer car c'est un livre d'ambiance.
Tout d'abord j'ai eu du mal à choisir des citations car je me suis aperçue que, sorties du contexte de la lecture, ces bouts de phrases n'avaient plus du tout la signification qu'elles ont dans le roman. C'est très rare que je sois ainsi embêtée car habituellement c'est plutôt l'inverse, j'ai toujours beaucoup trop de citations.

J'ai retrouvé avec plaisir la plume de l'auteur et la finesse avec laquelle elle sait nous parler de ses personnages. le retour du jeune homme n'est d'ailleurs que prétexte à un retour en arrière, au récit d'anecdotes, à une analyse des différentes personnalités, à la découverte de leurs ressentis, de leurs désirs, et de leurs échanges. le ressenti des adolescents est très bien décrit ainsi que celui des parents qui ne savent pas comment aider à grandir leurs enfants dans cette petite ville isolée de tout.

Le roman est bâti comme un suspense mais l'auteur ne remonte pas le fil de l'histoire de façon linéaire. Elle amène le lecteur peu à peu à découvrir qu'il pourrait y avoir plusieurs vérités autour de la disparition de David Horn.
Il y a donc beaucoup de mystère et beaucoup de questions laissées sans réponse, mais je vous rassure vous saurez précisément ce qui s'est passé à la fin du roman.
Il faut donc prendre le temps d'entrer dans l'histoire, de s'approprier la présence pesante de cette petite ville inintéressante au possible et tellement étouffante, où il est étonnant que des personnes désirent continuer à vivre tant elle respire l'ennui, un ennui que le lecteur ressent aussi lors de sa lecture, ce qui montre à quel point l'auteur est particulièrement douée pour créer une ambiance et nous donner envie, une fois la lecture terminée, de fuir nous-aussi la petite ville pour toujours.

Je ne regrette pas d'avoir continué à découvrir la plume d'Hélène Gaudy...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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À Lisbon, petite ville du nord des États-Unis, dont le nom peut se lire comme une fausse promesse de douceur et d'évasion, ville sans événement au milieu de nulle part, un jeune homme, David Horn, disparu à quatorze ans, resurgit quatre ans plus tard, amnésique et quasiment mutique.

«Roy et Howard connaissaient bien l'histoire de David Horn. Disparu du jour au lendemain. le trou, le vide de Lisbon. Chaque ville a un trou, un vide, leur avait dit le shérif Lucas quand ils avaient pris leurs fonctions. Celui de Lisbon s'appelle David Horn. Immédiatement, Howard avait eu cette vision d'un enfant à la bouche si grande qu'elle aurait dévoré son visage.»

Le retour de David Horn, personnage solaire et déjà énigmatique pour la bande d'adolescents qui gravitait autour de lui quatre ans plus tôt, et sa transformation en un être fantomatique, marqué par les années englouties de son adolescence, est le seul événement de cette cité engourdie par l'isolement et le froid, une ville qui devient blanche sous la neige en hiver.

«Devant la porte de sa maison, il déblayait la neige avec une pelle. Il en avait jusqu'à la taille et avançait pas à pas, repoussant le mur blanc de neige compacte, comme un prisonnier creuse un tunnel. Il en avait tellement, de la nuit dense autour du corps, que c'était pareil, ce mur-là de nuit, ce mur noir, à de la neige épaisse qu'on repousse à chaque pas.»

Son absence de quatre ans agit comme un trou noir au dessus duquel tous vont venir projeter leur portrait de David Horn, dans un récit polyphonique, où ce héros en creux est cerné à partir des souvenirs, des fantasmes et des angoisses de ceux qui l'ont côtoyé et qui cherchent à comprendre qui il est devenu : la police, ses parents, son ancienne bande d'amis qui s'est désagrégée, dont Prudence, l'amoureuse, et puis Prince Buchanan, l'homme qui vit à l'écart de la communauté dans sa maison de rondins avec pour seuls voisins les montagnes et le lac.

Imaginant une ville dépeuplée et triste, contrastant avec la nature grandiose qui l'entoure, élevée au rang de mythe par le cinéma et la littérature américains, Hélène Gaudy ne va pas s'engouffrer dans l'intrigue policière mais distille un malaise par moments poignant, et nous plonge avec talent au coeur du désoeuvrement d'un groupe de jeunes adultes promis à un destin banal, et au coeur du sentiment de perte d'une adolescence trop vite évaporée.

«Partir vers le sud.
Prudence avait presque oublié. Les idées qu'ils lançaient n'avaient jamais de suite, c'était comme ça, ils y étaient habitués. Leur tendance à la traîne, leur peu de perspectives auraient presque rendu vulgaire, déplacée, la moindre réalisation de leurs désirs.»
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Bof, sentiment mitigé après avoir refermé le livre. Ce n'est pas nul mais il ne se passe pas grand chose dans ce roman et dans cette petite ville de Lisbon. L'atmosphère de ville morte, où il fait froid et gris où tout le monde se connaît et rien ne se passe est très bien rendue, trop bien même car elle finit par gagner le lecteur qui risque de s'endormir ! Il y a quatre ans, un adolescent a disparu de cette ville, il revient, comme transformé et muet. Ses parents, ses amis ne le reconnaissent plus, on ne sait pas ce qu'il a vécu. L'auteur évoque à petites touches, le passage de l'adolescence à l'âge adulte. Mais trop lent et sans grand intérêt, j'ai un peu l'impression d'avoir perdu mon temps.
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critiques presse (1)
Lhumanite
24 février 2014
La fascination de Plein Hiver ne tient pas seulement par sa pénétration et son art de créer, comme on dit, une atmosphère.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Le motel comme une ile, une zone neutre, un sas de décompression avant de retrouver la maison, sa maison. Au motel, il n’était plus tout à fait Henry Horn et pas non plus cet homme nouveau qu’il avait construit là-bas, dans sa nouvelle ville, construit sur des ruines peut-être, Mais qu’est-ce-qui interdit, s’est-il demandé, qu’est-ce-qui pourrait bien interdire de construire sur des ruines ? Les fondations. Le psychiatre qu’il avait consulté avant de fuit Lisbon avait insisté là-dessus, la famille, les fondations. Henry ne savait plus trop ce qu’il était sensé faire avec ces fondations, les achever à coups de masse pour reconstruire sur un sol plat sans rien qui dépasse ou les exhumer patiemment, les fondations dévastées de sa vie. Table rase. Sur ces ruines-là, il avait bien construit. Tranquille. Sans larmes.
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C'est là qu'elle a commencé, la folie. Dans ce silence absurde qui lui semblait nécessaire, ce grand silence sans ouverture, sans faille. Ce qui s'était passé, là, sous ses yeux, c'était impossible à dire. Son immobilité. Ces quelques secondes où il aurait fallu tendre une main et où il était resté paralysé. Peut-être qu'il n'avait pas pu croire qu'il se passait enfin quelque chose, qu'il avait voulu laisser une chance à l'imprévu, à l'accident. Peut-être était-il resté immobile par une sorte de fidélité. Ne pas tendre la main à David, c'était le suivre, l'accompagner.
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Tenter une incursion ailleurs, ç’aurait été risquer de perdre le peu qu’ils avaient. Alors ils occupaient le temps ensemble. En croyant le remplir, ils le laissaient filer.
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S'asseoir sur les genoux des autres ou se caler entre leurs jambes, avoir contre sa poitrine leurs cheveux lisses, leur douce odeur de crâne, poser, en feignant l'habitude, la tête sur la chair élastique en dessous d'une épaule ou la tiédeur ferme d'un ventre, ces contacts étaient ce qu'ils avaient connu, dans leur jeune vie entière, de plus doux, de plus nouveau et de plus excitant. Prudence aurait pu accueillir dix garçons de plus dans la bande, elle les aurait aimés pareil, chacun pour ce que, d'après elle, il était et tous ensemble pour ce corps gigantesque dont elle ne pouvait plus du tout se passer.
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La ville est à peu près dépourvue de centre, rien qui ressemble vraiment à un point névralgique. Vu du ciel, c'est un quadrillage abstrait comme ces mystères géologiques qui dament certains déserts -- survivance des Martiens, des Incas, d'un peuple oublié ou inconnu des hommes.
Sur une carte, ces lignes qui se croisent à angles droits ont quelque chose de rassurant, de carré, rien de tortueux, d'ancien, aucun trou où se perdre -- un espace franc, ouvert, qu'on s'imagine arpenter avec la fluidité d'un zoom dans un logiciel de cartographie virtuelle.
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Videos de Hélène Gaudy (17) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hélène Gaudy
En partenariat avec le festival Paris en toutes lettres, la BnF accueille chaque année deux écrivains en résidence littéraire. Cette année, Emmanuelle Bayamack-Tam et Arno Bertina proposent une restitution publique de leurs travaux respectifs.
Née en 1966, Emmanuelle Bayamack-Tam a publié aux éditions P.O.L. une douzaine de romans, ainsi qu'une pièce de théâtre, Mon père m'a donné un mari (2013). Elle a reçu le prix Alexandre-Vialatte 2013 pour Si tout n'a pas péri avec mon innocence et le prix du Livre Inter 2019 pour Arcadie (2018), une fable politique et écologique. Sous le pseudonyme de Rebecca Lighieri, elle écrit également des romans plus « noirs », tels Les Garçons de l'été (2017) et Il est des hommes qui se perdront toujours (2020). En 2019, elle publie éden, son premier roman pour la jeunesse.
Pour Emmanuelle Bayamack-Tam, la fonction de la littérature est de déstabiliser. Sa langue volontairement violente et organique aborde des sujets souvent provocants. « J'écris pour déranger. À commencer par moi-même. […] La littérature qui m'intéresse est celle qui fait bouger les lignes, qui déstabilise. Je n'attends pas qu'un livre me conforte dans mes idées reçues, ni qu'il me procure une sérénité factice. Quand j'écris, dès que je sens que le lecteur s'est tranquillement installé dans l'histoire, je le malmène. Je débusque toute position confortable, et je la détruis. », déclarait-elle en 2018.
Né en 1975, Arno Bertina a publié des romans et récits très variés, mais qui ont en commun la forme de l'enquête sur sa propre « identité mobile ». Je suis une aventure (2012) est une sorte de roman picaresque dont un des protagonistes est le tennisman « Rodgeur Fédérère ». Des Châteaux qui brûlent (2017) met en scène un huis clos d'une semaine entre des salariés d'un abattoir breton en grève et le ministre de l'Industrie qu'ils séquestrent. En mars 2020, L'Âge de la première passe, récit documentaire, relate le travail mené durant trois ans auprès de prostituées congolaises mineures.
Arno Bertina se dit également « passionné par les aventures collectives » depuis son année de résidence à la Villa Médicis en 2004-2005, durant laquelle il a coécrit la « farce archéologique » Anastylose (2006). Il a ainsi participé à toutes les aventures de la constellation d'écrivains à géométrie variable (Bruce Bégout, Mathias Énard, Claro, Maylis de Kerangal, Hélène Gaudy, Oliver Rohe…) qui s'est constituée en 2004 autour de la revue et des éditions Inculte.
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