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Catherine Vasseur (Traducteur)Pierre Senges (Préfacier, etc.)
EAN : 9782951906389
Association Vagabonde (17/04/2010)
4.1/5   5 notes
Résumé :
Prédicateur et historiographe de l’empereur Charles Quint, Antonio de Guevara (v. 1480-1545) exerça son art d’écrire et de discourir dans divers traités, dont Le Réveille-matin des courtisans et Le Mépris de la cour.

À l’heure de lever l’ancre, les mots perdent pied. Si les dangers de la navigation ont nourri depuis l’Antiquité bien des traités de prudence, ils ont aussi inspiré un sermon dans lequel la mer et la déraison se confondent.

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
« L'art de faire naufrage » de Pierre Senges, à la suite d'une transcription de « L'art de Naviguer » de Antonio de Guevara, traduit par Catherine Vasseur (2021, Vagabondes, 208 p.). Merveilleux et infatigable Pierre Senges. Ne voila t'il pas qu'il retrouve dans l'estomac d'une baleine grise une clé USB comportant l'original d'un texte de Antonio de Guevara, grand amiral terrestre de Charles le Co-Quint.
D'emblée, on nous présente « Mimus, Polistorus, Azuarque et Périclès ». le premier, mime grec, traduit des poteries ébréchées, reconstituées à la façon dont on a pu recoller les morceaux de Lichtenberg. le second, découvert à la Fête de la Rose, lors de la multiplication des tartines au miel (avec la même quantité de miel, crise apicole oblige). le novice sud-américain, dit également « aztèque au bleu, frites en sus (3€) », et enfin Périclès, éternel beau parleur et gaffeur (A Ios, on l'appelait Périclitès). Joyeux quadrille, non pas des homards, mais plus simplement et démocratiquement des crevettes grises (brown shrimp en anglo-saxon, pour les différencier des roses, qui comme les cerises noires sont rouges quand elles sont vertes.
Le livre « Arte de marear » (1539) de Antonio de Guevara, que l'on pourrait traduire en « l'Art d'avoir le mal de mer » est un trésor de la littérature marine, surtout au XVeme et XVIeme siècle où c'était un classique des lectures des galériens espagnols. L'ouvrage s'est tellement popularisé qu'il a été réimprimé récemment (2016, Guadarramistas Editorial, 96 p.). On lui doit, en plus de ce livre sur les conditions des galériens, un « Libro áureo de Marco Aurelio » (livre d'or de Marc Aurèle) (1528) et une « Reloj de Principes » (l'Horloge des Princes) (1529). Il est également supposé être l'auteur d'une « Il est supposé être l'auteur d'une « Refutatio major », traduite en réfutation majeure de l'existence du nouveau monde et des îles inutiles. Comme on retrouve Pierre Senges, décidément passé du côté des complotistes. Ou Pierre Senges, éditeur de fake news, on ne s'en serait pas douté.
Par bonheur, dans la postface de « La Réfutation Majeur », se trouve une lettre d'Amerigo Vespucci qui vient troubler les thèses de Fray Guevara. Tout cela ne rassure pas les familles de ceux qui sont « partis comme un seul homme se noyer au couchant ». C'est mieux que ceux qui « sont partis joyeux pour des courses lointaines ». du bienfait de supprimer les grands centres commerciaux à la sortie des villes. Mais en prime, on a droit aux doutes sur le sexe d'Homère. Etait-il ange ou aède ? Là est la véritable question. Pour la question du véritable écrivain des pièces de Molière, il va de soi que c'est Jean-Baptiste Poquelin, et non Molière, qui a écrit ces pièces. C'était d'ailleurs écrit sur des anciens billets de 500 francs.
D'un autre côté, cela explique l'apparition de Marc Aurèle dans le texte, dernier empereur romain de la « Pax Romana », que certain auteur français moderne pourrait bien nous vendre sous forme de paquet cadeau associé à une lessive (excellent détachant pour baleines de couleur, par ailleurs).
Bon pour en revenir au livre « L'art de faire naufrage », on bénéficie de forts judicieux conseils sur comment assassiner sa mère, avec pour exemple Néron et Agrippine. Bel exemple de piété filiale, mais attention, il faut un bateau, ou du moins quelques planches. Voilà pour l'exemple de ménagement des relations familiales. Bon, pour des conditions bassement sordides et financières, on peut s'en tirer ave un couteau bien aiguisé. Néron en matricide et ladre en plus. Manquerait plus qu'il loupe de mettre le feu à Rome. Heureusement, Fray Antonio Guevara nous ramène aux galériens « Moi, Monsieur, j'ai écrit pour vous un livre intitulé Avis de fêtes privées, car lorsque vous êtes sur terre, j'ai maintenant composé cet autre traité sur la vie de galère pour quand vous vous promenez au bord de la mer. Mon intention a été que l'un soit pour le passe-temps, et l'autre pour profiter du temps ».
Suit une énumération passionnante de galères, à 2, 3 ou même 25 bancs, de quoi avoir quatre cent rameurs et deux mille homme armés. « Ouvrage qui ne pouvait servir à grand-chose, sinon à susciter l'admiration ». On dirait presque du Pierre Senges. Evidemment, cela en jette que d'avoir à la fois une si grande galère, mais aussi autant de galériens pour faire du ski nautique sur les rives des mers égéennes. Puis on apprend que c'est Thésée, le chasseur de Minotaure, qui créa la « Rotane », première galère du monde. Une misère, « pas plus de trente rames », et un « mât qui n'atteignait pas plus de quarante empans ». Rien à voir avec la galère de Cléopâtre, pour épater Marc Aurèle de retour, dont « les rames étaient en argent, les ancres en or, les voiles en soie et la poupe marquetée d'ivoire ». Comme quoi les reines n'ont que peu de connaissances sur la résistance de matériaux, pourvu que cela en jette.
Survient un chapitre intitulé « Des nombreux et grands privilèges des galères », intéressant à lire pour qui projette de passer ses vacances en utilisant ce mode de transport. Pleins de conseils pratiques, pour savoir où s'installer sur le bateau, comment s'organiser pour manger, boire et se restaurer. Il faut reconnaître que chaque paragraphe s'ouvre sur un « La galère offre » avec tout ce que cela peut comporter. Offres bien entendu suivies par les « autres tâches à accomplir ». Un vrai guide du routard galérien, y compris comment résister au mal de mer. Et tous ces conseils sont prodigués indifféremment « à tout un chacun – qu'il soit marié, célibataire, nonne, moine, frère, prêtre, ermite, chevalier, écuyer, eiche, canarien, grec, indien, hérétique, maure ou juif ».
Bien entendu, la compilation quasi historique des différentes galères et leur histoire maritime « qui flotte et ne coule pas » selon la devise du marchand de bateaux ne saurait s'encombrer de détails justificatifs. On est dans la navigation à vue, pas trop loin des côtes en plus, et à courte distance, ou à jet de rames de la terre ferme. Et puis c'est une époque (1539) où tout ce qui était écrit était fortement à plus forte valeur ajoutée que l'oralité des aèdes, même revalorisés en troubadours et ménestrels. A-t-on demandé à Christophe Colomb son plan de route avant qu'il ne parte pour l'Empire de la Soie et du Soleil Levant réunis, tout comme le représentant de commerce actuel descend à l'Hôtel de la Gare et des Voyageurs. Déjà fort cotent qu'il en soit revenu, avec sa cargaison de terres nouvelles, de brevets non réclamés en échange de verroteries ou d'oiseaux de couleurs.

La partie introductive sur « l'Art de Naviguer » étant terminée, on peut enfin passer au texte de Pierre Senges sur « l'Art de faire Naufrage ». L'un complétant l'autre et vice-versa. On connaissait déjà l'auteur en naviguant solidement amariné. On l'avait vu partageant le hamac d'Ismaèl et chassant la baleine blanche sur son youyou. On l'avait retrouvé plus tard, levant la jambe avec les Ziegfield Follies, puis lançant des tartes à la crème dans un studio de Hollywood, tout en gardant les secrets de fabrication de la « Los Angeles Cream Pie Company ».
Mais qu'est-ce qu'un vrai naufrage ? « Des épaves dodues et rouillées » que l'on ne peut apercevoir qu'à la marée basse ? Un récit d'un rescapé, échappé par hasard, qui est obligé de raconter avec forces détails la « grâce particulière » qui lui a permis de survivre. Telles les paroles de Matthieu à propos de la Passion, dont ont se demande ce que cette anecdote vient faire dans les récits de naufrage où l'on mélange le Mont des Oliviers, le sommet des Crânes et les accoudoirs de prie-Dieu en velours. Tout cela pour en venir aux « romans dégringolants de Gogol et de Dostoievski (quand il était encore gogolien) » : « une chute de roubles sonores, de vieux barons, de matriarches, de jeunes premiers et de filles à marier dans un escalier sans fin, monumental, marbre et velours alternés, une rampe de bois précieux et des icônes quelque part pour servir de témoins ». Prévert n'est pas loin, et essaye de se débarrasser du raton laveur. Comment faire ? alors qu'il suffit de lui donner un sucre en morceau de sucre (du sucre en pierre, disent les Bretons, eux qui n'ont plus de ces bestioles).
Tout cela pour en arriver au « naufrage du naufrage » ou « Echouer à faire naufrage ». Entreprise pas si facile que l'on croit ; « il faut pour cela plusieurs talents superposés de malchanceux ou une incompétence héritée comme la tare des Habsbourg, reconduite et magnifiée à chaque génération, une habitude à la mouise et dans chaque catégorie de la mouise toute malchance venue d'ailleurs à qui on donne l'hospitalité par erreur, au gré d'un glissement de notre compassion (la pitié pour la malchance au lieu de la pitié de notre compassion) ».
« Dans cette histoire de naufrage raté, il y a Néron, il y a sa mère Agrippine, il y avait aussi Claudius, et tous ceux-là, à divers degrés empereurs, fils, épouse, futurs et anciens, se savent à la fois remarquables et en surnombre ». L'eusses-tu cru, que venait faire Néron dans cette galère, lui qui n'était bon qu'en incendies, crucifixions et matricide. La bibliographie néronienne revue par Alexandre Vialatte concluerait par un « C'est ainsi qu'Allah est grand ».
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Indissolublement liés à travers cinq siècles et davantage d'histoire de la mer, navigation et naufrage sous la malice érudite de Pierre Senges et d'un évêque franciscain plume de Charles Quint.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/08/10/note-de-lecture-lart-de-faire-naufrage-pierre-senges/

Antonio de Guevara (1481-1545), prédicateur franciscain devenu évêque par la suite, fut un personnage discret et pourtant essentiel du règne de l'empereur Charles Quint, dont il écrivit nombre de discours tout en tenant chronique politique officielle (à partir de 1527), façonnant aussi, à sa manière, les contours idéologiques de cette Espagne impériale qui allait être à la fois celle, auréolée d'une triste légende noire, du « Terra nostra » de Carlos Fuentes et celle dite du « Siècle d'Or ». Auteur de huit ouvrages reconnus, dont plusieurs furent très largement diffusés de son vivant (particulièrement celui intégrant son analyse des phénomènes de cour) et traduits dans toute l'Europe, il souffrit par la suite d'une réputation de raconteur d'histoires peu soucieux de vérité historique, évoluant parfois à la limite de la mythomanie dans le traitement de ses sources antiques, notamment, avant d'être partiellement réhabilité de nos jours. Il serait aussi l'auteur d'une « Refutatio major » , démontrant l'inexistence du Nouveau Monde, dont une version dérivée et hautement savoureuse sera proposée en 2004 par un certain… Pierre Senges. Il nous offre ici son « L'art de naviguer » (le titre espagnol original est beaucoup plus long, et l'on pourrait se pencher naturellement sur les inventeurs de la navigation ou sur les conseils à ceux qui y vont, aujourd'hui, sur la mer, contenus aussi dans cette didascalie du troisième type) publié en 1539 à Valladolid.

Pierre Senges, lui, est notre contemporain érudit, malicieux, insatiable découvreur d'abîmes et de paradoxes, encyclopédiste joueur et matois s'il en est, qui peut pour nous aussi bien réinventer Melville que Bruegel, gloser avec grâce sur la tarte à la crème cinématographique que refragmenter un roman-fleuve perdu. Il nous propose dans ce volume son « L'art de faire naufrage », ou plus exactement – et ce n'est sans doute bien entendu pas neutre – « L'art de faire naufrage (vivacité de pesanteur) », composé sans doute pour l'occasion.

Comme en un enchaînement du tac au tac à travers les siècles, et par la magie de la traductrice de l'espagnol Catherine Vasseur (pour le plus ancien des textes) – à qui l'on doit aussi une postface, « L'art de galérer », qui vaudrait déjà à elle seule le détour – et des éditions Vagabonde, qui assemblent ces deux ouvrages en une publication unique en avril 2021, une somptueuse équivalence ironique et poétique se dessine entre le fait de naviguer, considéré comme hautement improbable et dangereux, à grand renfort de sources grecques et latines, par le franciscain espagnol, et celui de faire naufrage, dépeint comme au fond assez probable mais peut-être pas si fatal que couramment estimé, par l'auteur, fin connaisseur, de « Achab (séquelles) ».

Si l'inversion volontariste de la poupe et de la proue peuvent être lues à l'occasion comme une tentative d'intervertir les rôles machiavéliens respectifs de la virtu et de la fortuna, nul doute qu'Antonio de Guevaraaura trouvé ici en Pierre Senges son parfait exégète en même temps que son complice idéal (comme en témoignent entre autres les extraits de la préface ci-dessus et ci-dessous). Si l'on sait que le sourire, le rire et l'exagération rabelaisienne sont des armes de guerre du sens lorsqu'elles sont placées dans les bonnes mains, on sentira peut-être surtout ici, entre Don Giovanni et Sir John Falstaff, entre un Sindbad entré dans une bibliothèque du naufragé qui n'aurait évidemment pas déparé chez Umberto Eco et un franciscain que l'on peut se mettre à lire comme Pierre Déléage lit les para-anthropologues de « L'autre-mental », entre l'Éric Chevillard du « Vaillant petit tailleur » et le Neil Gaiman d'« American Gods », cette manière si rare de se tenir courbé comme il le faut ou comme on le peut sur la vague du langage, en affrontant toujours au plus près six vents dont un catabatique.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Pour ma part, je n'avais jamais entendu parler de ce prêtre franciscain et ce qui m'a intéressé dans la découverte de ce livre était justement ma complète ignorance de la mer, de la navigation, de l'histoire de l'Espagne...
Lien : http://culturetribu.blogspot..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Méfie-toi, lecteur, si tu veux trouver dans ce livre des pistes claires, et méfie-toi davantage encore si tu veux arracher ici ou là un seul mot capable de t’expliquer comment un évêque aussi casanier a voulu prétendre à une mort d’Argonaute. Méfie-toi parce que ce livre est séduisant, il égare en divertissant, il sème sur son chemin des friandises à ton usage – tourne les pages l’une après l’autre et tu trouveras, pêle-mêle, des poissons flegmatiques, des poules bien grasses, des écoutilles confondues avec des épontilles, un navire fou toujours en mouvement, du miel rosat, des figues, des pruneaux et des amandes, des roses alexandrines, une pilule bénite, de la fuste neuve, du cristal de Venise, une coupe de Cadahalso et des bouchons venus de Liège, de la viande de bouc, des quartiers de brebis, du buffle salé. Tu y verras aussi Thésée, le Minotaure, Cyrus et Alexandre le Grand, Alcibiade, Cléopâtre, ses ancres d’or et ses rames d’argent, sa poupe couleur d’ivoire ; tu y trouveras des conseils, de l’imagination contenue puis délivrée, divers degrés de la sagesse et de la roublardise ; tu y apprendras comment on célèbre la messe sur une galère en équilibre sur un pied lui-même posé sur une planche glissante ; tu trouveras tout cela, et tu en feras ton profit, mais je te parie mon cheval et la moitié d’une mule que rien là-dedans ne t’expliquera la mort d’un terrien en pleine mer. (Pierre Senges, Préface à L’art de naviguer)
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Mimus, Polistorus, Azuarque et Périclès : pas de façon plus honnête d’entamer un livre (prédication, harangue ou, disons, élégie), par ces quatre noms disposés l’un à la suite de l’autre comme quartiers d’agneau le long d’une brochette. Tous ceux qui ont pu, ici ou là, se méfier d’Antonio de Guevara, l’accuser de mêler le vrai au faux, d’introduire des épouvantails dans les livres d’histoire et encore de composer de toutes pièces son répertoire auprès de quoi, ensuite, il prétend puiser ses sources – tous ceux-là, les accusateurs, devraient au moins admettre qu’au cœur de l’imposture l’évêque de Mondoñedo fait preuve de franchise. Il nous le dit, là, quatre fois de suite, à nous autres lecteurs méfiants, il nous dit sous quelles égides tout son Art de naviguer se situe : l’égide du mime grec, romain, espagnol, européen ou universel, autrement dit l’invention théâtrale (et voilà pour Mimus) ; l’égide de l’affabulation, de la volubilité, de la multiplication des petits pains des versions d’une même histoire (voilà pour Polistorus) ; l’égide de l’hallucination couleur azur (voilà pour Azuarque) ; enfin, l’égide de Périclès, supposé sage, garant de la belle parole, en vérité comédien lui aussi, bavard polymorphe, offrant aux auditeurs le bleu si séduisant de la rhétorique, et pour finir laissant la vérité péricliter dans le mensonge. Beaucoup de témoins vous le diront : Antonio est un fieffé raccommodeur : il coud la vérité au mensonge, Charles Quint aux Amazones, l’Espagne réelle à des îles impossibles où des lanternes poussent dans les arbres, mais il ne cache rien de sa façon d’écrire l’histoire. (Pierre Senges, Préface à L’art de naviguer)
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Echouer à faire naufrage

il faut pour cela plusieurs talents superposés de malchanceux ou une incompétence héritée comme la tare des Habsbourg, reconduite et magnifiée à chaque génération, une habitude à la mouise et dans chaque catégorie de la mouise toute malchance venue d’ailleurs à qui on donne l’hospitalité par erreur, au gré d’un glissement de notre compassion (la pitié pour la malchance au lieu de la pitié de notre compassion)
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Dans cette histoire de naufrage raté, il y a Néron, il y a sa mère Agrippine, il y avait aussi Claudius, et tous ceux-là, à divers degrés empereurs, fils, épouse, futurs et anciens, se savent à la fois remarquables et en surnombre
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