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Hélène Honnorat a été bien inspirée de proposer une version illustrée de son ouvrage paru précédemment en 2020, dont le titre est inspiré par Baudelaire.
En ouvrant cet opus, vous risquez d'être tenté de prendre connaissance des illustrations très colorées de l'artiste Luis Hurtado qui pimentent le livre.
Ceux qui fréquentent la gare Saint-Lazare reconnaîtront la sculpture d'Arman.
Sur le pont-couvercle d'un bateau, Albert Londres note que par la magie des étiquettes les valises révèlent leur provenance.
On est intrigué par cette aviatrice américaine Amelia Earhart, penchée hors de la carlingue d'un avion, qui bombarde un paquebot à coups d'oranges. Sorte de signal MayDay ! On s'émerveille devant la capacité du sac fourre-tout en tapisserie de l'iconique Mary Poppins, au mot magique, « superlong » ! La nurse y range une patère pour son chapeau, un miroir, une plante, un disgracieux lampadaire, des chaussures...
Certaines illustrations sont très suggestives, d'autres aiguisent la curiosité et invitent à se plonger dans la lecture pour en appréhender le sens.

L'auteure se livre donc à un vaste panorama des façons de voyager selon les époques sous le signe de Mercure, le dieu des voyageurs. Certains voyagent léger, d'autres ont eu besoin de porteurs en grand nombre ! Allez-vous vous reconnaître en Sisyphe ou Icare ?
L'auteure oppose « les minimalistes » aux « maximalistes ».
On découvre les exigences de la reine Victoria qui avait besoin de son propre lit lors de ses déplacements ! ( ce qui mobilisait «  une suite de soixante à cent personnes »!)

L'écrivaine a consulté maintes sources ( voir l'ample bibliographie) et nous fait croiser des voyageurs, des aventuriers des plus éclectiques ou excentriques.
Elle décrypte le sens des mots, leurs origines : bagage, «  du vieux français bagues », «  laie », qui a donné la layette et renvoyait à un coffret servant de « caisse d'emballage ». Elle balaye toutes les sortes de contenant.

Elle a articulé son inventaire en 7 parties dont le chapitre «  partir est une fête » qui plonge le lecteur dans l'euphorie des départs et « la volupté des premiers préparatifs » !
Elle livre sa vision de ce mystérieux objet qu'est le bagage : « Acolyte festif, vacancier complice de fugues amoureuses, de passions interdites, ou misérable ustensile, pesant, signe de rupture, d'exode, de guerre… ». «  le bagage est votre foyer », « votre double » !

Les bagages se sont adaptés aux modes vestimentaires ! Pas facile de transporter les crinolines, les chapeaux !
Hélène Honnorat s'interroge sur qui fait les valises, les malles, et les réceptionne.
Avec humour, elle se demande si l'époux de la célèbre aventurière Alexandra David-Néel lui préparait son sac.

Pour satisfaire ceux qui emportaient leur bibliothèque, Vuitton a inventé ( en 1911) une malle capable de contenir les 29 volumes de l'Encylopaedia Britannica, ainsi que la malle-bibliothèque ! Vive l'invention de la liseuse, des tablettes, mais les réfractaires vénèrent l'objet livre.
Les femmes coquettes ont vu l'avènement du vanity-case, «  croisement d'une cage de déplacement pour chat et d'une glacière de camping »! Elles vont pouvoir transporter leurs divers flacons, leurs produits de beauté ( l'incontournable cold cream), leurs parfums.

Quand se développe la tendance au «  pique-nique », les mallettes, malles débordent «  de porcelaine fine, d'argenterie.. ». Par exemple, la panoplie du maharaja de Baroda se compose d'un lunch-case et d'un tea-case ! ( bien pratique lors de ses chasses au tigre à dos d'éléphants , illustration à l'appui).
Une note d'humour quand sont évoquées les provisions alimentaires pour trois jours des personnages de «  Trois hommes en bateau » de Jerome K. Jerome. Une expédition qui convoque tout récemment celle relatée par Philibert Humm dans Roman fleuve.

La voyageuse décline son tropisme anglo -saxon, pour les adeptes des déguisements, citant des femmes comme l'américaine May French Sheldon, en route pour cartographier le lac Chala, en 1871. L'illustration la représente dans une tenue d'apparat ( « tunique de soie brodée de pierreries »),avec un baudrier d'où pend une épée et un poignard destiné au décolleté.

On a plaisir à croiser une pléthore de personnalités ( Malraux, Morand, Michaux, Cendrars, Chatwin, Jane Austen, Lawrence, Eco ( et son saumon), A. Londes…, impossible de tous les citer) ainsi que des auteurs contemporains comme Sylvain Tesson, Franz Bartelt.
On frissonne à l'idée que l'on pouvait entendre glapir un ou plusieurs passagers clandestins au-dessus de sa tête dans un avion ! Pratiques révolues.
C'est d'un autre clandestin dont il est question, quand nous est révélé la cavale de Carlos Goshn ! Comment a-t-il pu survivre dans cette malle ! Des secrets sont dévoilés.
D'autres faits divers sont évoqués, comme « la tonitruante affaire baptisée Air Cocaïne » !

La globe-trotter dispense quelques conseils pour faire sa valise de façon efficace, méthodique, mais cela implique de consentir à quelques exercices sacrificiels !
Les valises à roulettes sont décriées par certains. Depuis l' invention de «  cette immonde chose », en 1970, la nuisance sonore est insupportable, «  hachant les nuits citadines ».

L'écrivaine, qui a beaucoup voyagé, confie aimer arpenter le globe en solo et glisse à la fois des souvenirs personnels et de savoureuses anecdotes exhumées de ses nombreuses lectures.
Hélène Honnorat signe un livre divertissant, dense, d'une grande richesse, doté d'un double intérêt. Il suscite l'envie de lire les ouvrages cités ( d'y faire des escales!) et de voyager !
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Merci aux édition YOVANA pour cet envoi, fort intéressant.

En cette période de confinement, un bel ouvrage pour voyager à toute époque vers toute contrée sans bouger de chez soi.

On apprécie la multitude d'information sur cet objet indispensable ou presque pour les voyageurs de tout poil.
Certes, beaucoup se contente d'un simple sac à dos mais pour d'autre c'est tout une avalanche de valises, et autres paquetages.

Et si votre bagage serait le reflet de votre personnalité ? Allez savoir ! Tout comme on dit : dit moi ce que tu manges et je te dirai qui tu es. N'en serait il pas de même avec : Montre moi ton bagage et je te dirai qui tu es !

Un récit parsemé d'anecdotes, d'histoires, d'humour, on ne s'ennuie pas.
En lisant dernièrement un célèbre roman de Dumas, j'y croisai un fameux "portemanteau" qui était aussi le bagage de l'époque, ce dit portemanteau est devenu depuis sédentaire et trône à demeure. Ce point je ne l'ai pas croisé dans cet opus, un manque, mais il est déjà si riche et ce qui nous permet de dire, que le bagage à long à nous dévoiler depuis la nuit des temps à nos jours.

Un livre fort agréable à lire, j'ai beaucoup aimé le style, l'humour, les anecdotes etc... c'est enrichissant.

Les vacances approchent, alors maintenant vous ne ferez plus vos valises sans penser à ce livre et à l'histoire de tous les bagages que vous avez croisés et que vous croiserez encore.



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En cette période de confinement et d'empêchement à voyager, la lecture de ce petit opuscule à propos des bagages a de quoi réjouir les esprits les plus grincheux.
C'est brillant.
C'est enlevé, c'est vif, c'est drôle, et c'est très agréable à lire.
Il faut dire qu'Hélène Honnorat a collectionné une quantité extraordinaire de récits à propos des bagages : ce recensement exhaustif de récits de voyages accompagnés de tous ses impedimenta est digne d'un encart dans Wikipédia !
Malles, coffres, sacs à dos, balluchon ou autres besaces destinés à accompagner les voyageurs, voilà une anthologie de tout ce qui peut devenir bagage pour son propriétaire, qu'il soit explorateur, aventurier, globe trotter, aristocrate ou simple bourlingueur.
On y croise le Dieu Mercure, le dieu des voyageurs, Scot Fitzgerald, Georges Marchais, Mary Kingsley dans la jungle africaine, Albert Londres, qui séparait les individus en deux catégories (ceux qui avaient des meubles et ceux qui avaient des valises), Umberto Eco et un très curieux saumon fumé, mais aussi des crabes échappés d'une soute à bagage, Sarah Bernhardt à la douane américaine, Phileas Fogg, Georges Perec, les passagers à bord du vol « Air Cocaïne », Landru, le voleur de la Joconde, Yvan Colonna, Albert Camus, Antonio Machado et bien d'autres encore, l'auteure faisant ici montre d'une grande érudition.
Cet ouvrage passionnant nous dit beaucoup de nous-mêmes : la valise dit beaucoup de nous. Parmi les voyageurs, il y a les minimalistes, et les maximalistes. Selon que vous voyagez léger, avec un baluchon rudimentaire pour simple bagage, ou comme la Reine Élisabeth, avec un fourniment de première classe, vous appartenez à une catégorie ou à une autre.
Que celui ou celle qui ne s'est jamais assis sur sa valise pour la boucler jette la première pierre à Hélène Honnorat. Et ce ne sera sûrement pas moi !
« Sois sage ô mon bagage » est aussi un superbe florilège de citations, à l'exemple de celle-ci : « Vais-je rester là, dans la poussière, à contempler la vieille peau de cochon de ma chère valise, ma douce compagne ? ». On aimerait toutes les citer. Comme celle-ci aussi : « Qui dit bagage, dit nouvelles racines. Je vis avec et dans mon balluchon comme l'enfant dans ses langes. J'emporte, je recrée ma maison, j'habite ce lieu fantôme installé dans ma valise ou mes malles. Chambre, salle de bains, cuisine, bureau, bibliothèque... L'objet qui paraît le plus spécifiquement pensé pour s'en échapper, conçu pour le nomadisme, est encore un reflet du bercail que j'ai quitté."
On aimerait aussi raconter ce mot que Desdemona fait porter à son amoureux pour qu'il lui apporte un petit lion plutôt que des lévriers afghans – lion qui se transformera à la dernière minute en tigre, avec de fâcheuses conséquences. Ou parler de très belles histoires de bagages, comme celle de la « malle d' Evangelia » qui va retrouver sa véritable destination 80 ans plus tard, ou celle de cette valise mexicaine pleine des négatifs que Robert Capa, Gerda Taro et Chim prirent pendant la guerre d'Espagne, retrouvées bien des années après.
« Je hais les voyages et les voyageurs ». La citation est de Claude Levi Strauss, bien sûr, au début de Tristes Tropiques, tout le monde le sait. Mais on sait moins le penchant de l'ethnologue pour choisir de la verroterie de bonne qualité destinée aux cadeaux et au troc avec les indiens.
Je ne crois pas qu'Hélène Honnorat haïsse vraiment les voyageurs et leurs bagages accompagnés. Je crois même qu'elle réussit le tour de force de nous captiver en 156 pages à propos d'un objet qu'on croyait jusque là purement utilitaire.
Vraiment réjouissant.
En période de confinement, quel régal de s'évader ainsi par l'esprit… le livre d'Hélène Honnorat en poche !
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Faire sa valise, le début du voyage.
Un livre qui m'a appris beaucoup. Cependant, je l'ai lu "par petites doses". La lecture n'est pas coulée, ce n'est pas un roman. Il y a des noms, des histoires, des anecdotes à engranger. L'humour n'est pas absent.
Instructif, intéressant avec un sujet pas souvent évoqué. le premier sens des mots, que l'on retrouve au cours de notre lecture, éveille notre curiosité comme le mot "layette" qui n'a rien à voir avec le sens actuel, mais vous comprendrez pourquoi.
À vous maintenant d'assouvir votre curiosité sur les bagages. Dorénavant, vous penserez à votre lecture au moment de les faire.

Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
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Qu'emporterez-vous avec vous sur une île déserte ? Nous connaissons ce jeu qui nous pousse à réfléchir à ce qui nous est indispensable. Depuis l'antiquité jusqu'aux voyages organisés de notre société mondialisée, le contenu des valises est un révélateur. Dans ce livre érudit et joyeux, Hélène Honnorat nous fait découvrir la vie cachée des bagages de quelques personnalités célèbres qui, par ce qu'ils emportent avec eux nous dévoilent une partie de leur intimité et de leurs obsessions. Vous apprendrez dans Sois sage, ô mon bagage… que la reine Victoria voyageait avec son lit et sa chambre à coucher, que les malles s'adaptent à la demande : aux crinolines, aux livres – en 1911, Vuitton fabrique une malle dédiée à l'Encyclopaedia Britannica en 29 volumes – aux parfums et à toutes les lubies possibles.
Histoire du bagage mais aussi des voyages. Certains partent légers, trouvant sur place de quoi subsister, ou non. D'autres comme les escargots partent avec leur maison sur le dos. Va-t-on plus loin avec un sac à dos ? Pas sûr. Les explorateurs du XIXème qui étaient prévoyants, s'embarrassaient de plusieurs tonnes de matériel. le on ne sait jamais ce qui peut arriver arrive qu'on soit chargé ou non.
Pas de répit, les anecdotes se suivent selon un plan qui bientôt échappe au lecteur pris dans le tourbillon des noms et des expériences. On croise Blaise Cendrars, Albert Londres, Alexandra David-Neel, on admire l'auteur qui a transformé un essai sur les valises en un récit protéiforme et jubilatoire.
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Imaginez que vous visitiez une vieille maison et que dans le grenier vous découvrez une vieille malle, qui contient des récits et d'autres vieux bagages.
Et aussi beaucoup d'odeurs qui évoquent tous les continents et toutes les époques.
Helene-Honnorat sait nous embarquer dans le sillage de personnages célèbres, leurs façons de s'équiper dévoilant des facettes qui confortent l'image que nous en avons ou qui déconcertent et font sourire.
On se retrouve au fin fond des explorations, aux temps où le confort était réservé aux plus puissants, mesuré au nombre de porteurs qui étaient engagés, le nombre laissant imaginer l'extravagance des voyageurs impudents. L'opulence des détails est redevable à l'abondance des écrits qui, reliés à L Histoire ou aux écrivains de renom nous délectent de souvenirs de lectures savoureuses. La gamme est variée, avec aux détours les noms d'Albert Cohen et de Franz Bartelt.
le fond des anecdotes est au-delà des potins. Elles révèlent que les accessoires ne sont pas subalternes. Et le livre approfondit ce que l'image du bagage dit de l'humanité, avec les traces de voyages de de tous les anonymes en recherche de survie.
L'épilogue confirme que nous sommes loin, très loin du catalogue.


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En fait de bagages, le très riche bagage intellectuel d'Hélène Honnorat nous emmène dans ses valises emplies de drôleries, de moqueries joyeuses mais aussi de drames, de hontes.
Cet essai fourmille de citations fort interessantes, nous enseigne mille faits historiques, force à la réflexion, parfois amère, certes, mais nécessaire.
Dans un style agréable, fluide, vif, ce livre est un bagage de références.
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"Sois sage, ô mon bagage"" ... Une échappée littéraire, nous dit la couverture. Certainement.
Plus exactement, c'est un péché de gourmandise avec une boîte de chocolats littéraires. Ils sont parfois bien emballés, ou nus (mais pas encore à roulettes), bruns, noirs ou blancs. Ils viennent tous de loin, d'Amérique latine, d'Afrique ou d'Asie. Quel tourbillon ! On en a presque le tournis (sans doute l'alcool des chocolats).
On passe d'un auteur à l'autre (et ils sont très nombreux !), on voyage de pays en pays, du passé au présent, d'un explorateur à Harry Potter en passant par le roi Salman d'Arabie Saoudite et une princesse russe, et on revient parfois sur le précédent.
Un vrai feu d'artifice !
Si vous aimez les voyages, les découvertes, les autres . . . et la littérature, "Sois sage, ô mon bagage" est un must. Vous allez vous régaler.
Bagage n'est qu'un prétexte, une clef : voyage et déguste.
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Faire ses bagages. Pour certains, c'est la perspective de revivre et les chemises qu'on sort de l'armoire sont autant de voiles qui claquent au vent de l'aventure ; pour d'autres, chaque objet que la valise trop remplie refuse d'avaler est un morceau de son coeur qu'on abandonne. Pour certains, c'est une routine et le sac toujours à demi-fait, à demi-défait, ne quitte pas le vestibule ; pour d'autres, c'est une aventure qui commence par l'expédition à la cave ou au grenier d'où on rapporte une valise hébétée par un long sommeil poussiéreux. Mais quoi qu'il en soit, tout le monde, un jour ou l'autre, a fait, fait ou fera son bagage.
C'est dire si ce livre est celui de tous, celui où on découvre les multiples facettes du bagage et du voyageur, celui où se révèle l'individu, royalement cinglé ou prodigieusement organisé, celui où le bagage polymorphe contient tous les espoirs ou toutes les détresses, toutes les ostentations ou tous les secrets, tous les drames ou toutes les loufoqueries, tout ce qui nous console enfin du mal que nous avons parfois à boucler un modeste balluchon…
C'est dire aussi qu'il ne s'adresse pas aux seuls voyageurs impénitents, mais également à tous ceux qui, paralysés à l'idée de quitter leur maison, y trouveront une justification à leur angoisse du départ.
Ecrit d'une plume alerte mais aussi grave et poétique, riche d'une bibliographie abondante qu'on explorera avec plaisir, Sois sage, ô mon bagage est le compagnon idéal et léger d'un déplacement ; c'est aussi un beau cadeau à faire aux voyageurs immobiles comme aux escargots chargés de toutes leurs possessions…
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Ce livre est un très bel objet à la présentation aussi originale et élégante que son contenu.
Le lecteur y voyage dans les bagages de personnages ayant existé, plus originaux, talentueux ou foldingues les uns que les autres, certains seront connus-ou reconnus- d'autres garderont l'anonymat. D'autres encore feront l'objet d'une enquête de l'auteur. Il s'agit que tout bagage perdu retrouve son propriétaire!
On commence la lecture comme un départ: dans l'excitation, qu'elle soit frivole, angoissée, perfectionniste ou franchement déjantée! On chemine, on chemine, le long d'un long fleuve rarement tranquille qu' enfin on traverse pour atteindre l'inconnu.
On s'est régalé d'anecdotes croustillantes, on a beaucoup appris, découvert la diversité des cultures puis on a gagné en profondeur pour atteindre l'universalité des grands mythes. Et on a envie de refaire un tour de manège, c'est un livre à relire.
Sois sage, ô mon bagage.. par le choix du sujet, sa montée en puissance et la documentation éclectique et riche sur laquelle s'est appuyée Hélène Honnorat a ajouté une pièce de choix à mon bagage littéraire.


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