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Fabienne Duvigneau (Traducteur)
EAN : 9782743661076
480 pages
Payot et Rivages (04/10/2023)
3.17/5   32 notes
Résumé :
Une ado marginale trouve refuge dans sa passion pour le cinéma d'horreur, jusqu'au jour où un authentique tueur masqué fait couler le sang dans sa triste petite ville d'Idaho.

Un roman vendu à plus de 200 000 exemplaires aux US et couronné par trois grands prix littéraires : le Bram Stoker Award, le Shirley Jackson Award et le Locus Award.
Que lire après Mon coeur est une tronçonneuseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Proofrock, petite ville de montagne, Idaho. Lorsqu'on fait la connaissance de Jade Daniels, elle n'est pas en grande forme. Adolescente bizarre de dix-sept ans, moitié amérindienne par son père Blackfeet alcoolique et violent, mère absente, elle revient au lycée où elle n'a pas d'amis après une tentative de suicide et deux mois en clinique.

Jade est obsédée par les slashers, catégorie de films d'horreur mettant en scène des tueurs en série ( eux-mêmes appelés slashers ). Et là, elle est persuadée à son retour que quelque chose a changé, qu'un cycle de slasher vient de s'enclencher, va s'abattre sur sa ville et que sa mission est de préparer la future fille finale ( l'ultime rescapée ) qui doit être capacité d'accomplir : découvrir qui sera le tueur masqué et le mettre hors d'état de nuire.

Malgré la narration à la troisième personne, le lecteur est complètement plongée dans la tête de cette jeune fille. Et ce n'est pas facile à suivre car elle voit tout à travers le prisme d'un slasher. Sa connaissance du genre est encyclopédique. Chaque page est remplie de références explicites à des films ( leurs noms sont indiqués ainsi que ceux de leurs personnages principaux, Vendredi 13, Scream, Les Griffes de la nuit, Halloween entre autres ). Il y a mêmes des extraits de ses copies écrites pour un professeur d'histoire, dissertation sur le genre slasher ).

Même si c'est très intelligemment raconté ( et souvent même assez drôle ), cela m'a donné le tournis, écrasée par la rafale de références, étouffée dans les délires logorrhéiques de Jade, perdue dans la perception de la réalité tant Jade semble fantasmer non stop sur la survenue d'un slasher dans sa ville … alors que le roman s'est justement ouvert sur la mort mystérieuse d'un couple de Hollandais venus se baigner dans le lac de la commune … sur lequel plane une légende horrifique liée à une sorcière indienne …

Bref, c'est un défi de faire le tri entre ce qui relève de la réalité et des fantasmes de Jade tant la narration ne fixe aucune frontière nette. Je pense également que le roman aurait gagné à être plus resserré pour éviter de nombreuses situations répétitives ni faire tanguer le lecteur dans ce récit poreux qui oscille entre réalité et fantasme sans réellement fixer de frontière.

Mais voilà, Jade Daniels est une formidable héroïne, une de celles qui vous marquent et vous tiennent par la main pour vous ramener à elle quand vous êtes perdu dans le texte. Au fur et à mesure que l'intrigue avance, on se rend compte qu'elle utilise les films d'horreur comme des boucliers contre le monde, que son amour pour les slashers est en fait une mécanique de défense pour se protéger d'une réalité vraiment laide et cruelle.

Derrière cette histoire quelque peu délirante, se dessine le portrait intime et surprenant d'une petite fille effrayée, en colère, qui veut survivre aux traumatismes qu'elle a subis, dépassée par ses émotions au point de se réfugier dans des films qui assignent un rôle à chacun, obéit à des codes très précis sans s'en écarter, offrant ainsi une vision presque rassurante d'un ordre dans lequel la fille finale l'emporte toujours. Et cela devient bouleversant de voir Jade à se point se dénigrer au point de ne pas imaginer qu'elle puisse être, elle, cette fille finale tant attendue, pure et parfaite.

Et on comprend alors pourquoi Jade aimerait voir crever ses camarades de lycée, son père, les flics, les riches de Terra Nova ( lotissement luxueux en construction sur un ancien cimetière indien, occasion pour l'auteur de parler des inégalités sociales, des discriminations, des prédations capitalistiques etc )
Autant j'ai trouvé la première moitié du roman bien longues, autant les cinquante dernières sont justes géniales : spectaculaires en jouant avec les tropes des slashers, pleine de surprises et de rebondissements, et au final émouvantes.
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Je trouve personnellement que Stephen Graham Jones n'a pas une écriture facile facile, qui me permet d'imaginer aisément les situations dans l'espace et le temps, de visualiser les actions. Cela me contraint parfois à relire des passages, m'obligeant de ce fait, à prolonger ma lecture. J'avais ressenti le même effet avec Galeux et Un Bon Indien est un Indien Mort. Et c'est un peu dommage, parce que si je peine avec la forme de son écriture, j'adore le fond et ses idées. Plus particulièrement celui-ci, qui est un excellent, un incroyable, hommage aux films d'horreur !
Plus spécialement au slasher, mais il survolera tout de même les autres sous-genres, tels que le film Rape and Revenge, le film de monstres, de sorcières, de fantômes, de possession, etc…

Jade, lycéenne, est une grande fan de slasher movie et toute son existence vague autour de sa passion. Descendante de Blackfeet comme souvent les personnages de Graham Jones, vivant dans un bungalow de classe sociale inférieure, marginale et passionnée de cinéma de genre, elle n'a pas en réserve, les qualités optimales pour s'intégrer dans cette Amérique qui n'est plus vraiment la sienne.
Ayant passé une grande partie de son dernier trimestre en institut psychiatrique pour une tentative de suicide, elle découvre à son retour une nouvelle élève. Cette nouvelle élève a tout d'une « Fille Finale. » Et si une Laurie Strode ou une Sidney Prescott ou une Sally Hardesty est dans le village, alors pour Jade cela ne fait absolument aucun doute : un slasher se prépare…
Et elle va tenter par tous les moyens de convaincre son prof d'Histoire, le shérif et évidemment La Fille Finale…

Si vous avez adoré Randy Meeks dans Scream, vous adorerez Jade dans Mon Coeur est une tronçonneuse. Parce que comme Randy, Jade a une culture cinématographique du slasher, lui permettant d'avoir des théories et des réponses à tout. Et l'auteur maîtrise son sujet à la perfection !! Avec une description transcendantale de la Fille Finale à la limite du Grand coup de foudre exaltée (je vous invite à lire ce roman ne serait-ce que pour ce passage dans les toilettes du lycée), avec des références de personnages et de films à tout bout de champ, donnant ainsi une argumentation sans faille (les parents et les flics ne servent à rien, le cinéaste aime tromper son public, qui est coupable ?). Jade compare les films d'horreur avec l'Histoire de son village, pour justifier une vengeance potentielle. Est-ce cette fille qui s'est noyée et revient d'entre les morts comme Jason Voorhies ? Est-ce le flic qui se venge de la mort tragique de sa fille ? Est-ce ce prêtre gourou qui a tué ses adeptes autrefois dans ce même Lac ? Mais si vous connaissez les films d'horreurs, vous savez également que tout est trompeur.
N'est-ce pas plutôt Jade qui a des problèmes psychologiques et qui voit un slasher là où il n'y a rien du tout ? D'autant qu'il est parfois difficile de faire la différence entre la passion de Jade, et la réalité.
Où est-ce qu'on ne peut pas utiliser les problèmes psychologiques de Jade pour faire un bon slasher, puisque de toute façon personne ne la croira ? Ou alors ne peut-on pas utiliser Jade, l'inadaptée sociale fan de films d'horreurs pour l'accuser de quelque chose qui dépasse la logique?
Et puis vous savez, il y a toujours un spectaculaire twist final…
« Vu que le slasher existe depuis presque quarante ans, peut-être que la seule façon de créer encore du suspense, c'est de briser les règles du genre. »
Et puis un slasher se veut parfois fantastique puisqu'il est comme Michael Myers, il ne meurt jamais.
Et surtout, il y a l'allégorie de la souffrance et celle de la vengeance, le symbole de la marginalisation sociale, le mal étouffé qui ne se guérit que dans le massacre : la catharsis.

*****

Mention spéciale à la théorie de Jade concernant Les Dents de la Mer de Spielberg. Film que j'adore en tout point, de son travelling compensé à ses répliques cultes, en passant par la musique et un Richard Dreyfuss tirant la langue excédé par l'arrogance de Quint. Oui j'adore ce film.

****

Un grand merci aussi pour cette myriade de souvenirs que m'a apporté la lecture de ce roman, mes nuits vidéos à regarder Laurie Strode courir devant un Michael Myers déterminé, Johnny Depp avec son tee-shirt ras le nombril recraché par son lit en fontaine de sang, Nancy Thompson qui court dans des escaliers en guimauve, boit du café pour ne pas dormir, l'humour douteux d'un Charles Lee Ray empaqueté, les cris de Marilyn Burns, le masque de Jason et les adolescents qui se fendent la poire dans tous les sens du terme, mes heures passées aux vidéos clubs, mon Pop-Corn maison pas toujours réussi trop gras de beurre, et les bonbons qu'on dévorait tandis que Lionel Cosgrove patinait sur du sang, que Regan faisait des 380° avec sa tête, que Ash se battait avec sa main, que Barbara n'attendait pas qu'ils arrivent, que Carol-Ann fixait sa télévision, que Jack Torrance tapait sur sa machine à écrire, que Frank Zito coiffait des cheveux, que Helen Lyle passait derrière le miroir d'une salle de bain, que Thana portait un flingue à ses lèvres avec son costume de none, et tout cela pour échapper au monde réel, celui plus cruel car il est authentique. Alors Jade, ma demi-soeur romancée, je te vois et je te lis. Je te partage à présent. Merci Stephen Graham Jones.

****

Petite note supplémentaire : je vous propose un roman un peu moins punchy mais qui est également un beau petit hommage au slasher : La Dernière Fille de Riley Sager
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Jade est à moitié amérinidienne par son père, avec lequel elle vit. Elle a dix-sept ans, une vie compliquée et pas d'amis, un père alcoolique et une mère partie, sans compter que dans sa tête c'est le blizzard: amatrice de films d'horreur depuis ses onze ans, elle les a tous disséqués - avec une adoration spéciale pour les « slashers » - et confond souvent ses délires avec la réalité.
Jusqu'au jour où…
En fait, ce livre est impossible à résumer sinon à dire que c'est un chef d'oeuvre pour les fans de films d'horreur, car les autres vont l'abandonner avant la page 50 c'est sûr.
D'abord, c'est un film de références (lisez Anatomie de l'horreur de St. King avant si vous voulez) et donc si vous ne les avez pas, vous ne suivrez pas. Par ailleurs, le livre suit les pensées d'une gamine un chouïa timbrée, c'est donc du style libre pur, il faut donc aimer. L'un dans l'autre, j'ai adoré. Cette gamine paumée, dans son village perdu sur les bords de l'Indian Lake dans l'Idaho, qui vit entre deux cultures, avec juste un prof d'histoire pour s'intéresser à elle, et bien, elle est très attachante. Son histoire, ses déboires, ses erreurs - chroniques - son envie d'être reconnue, aimée, tout ça est assez bouleversant. Les références horrifiques sont un plus, qui s'ajoutent à ce sentiment de délire, de confusion...
Un livre grandiose à recommander aux fans de films d'horreur qui devraient se pourlécher, car c'est pas tous les jours qu'on tombe sur ce genre de pépite…
je m'en vais chercher le premier ouvrage de cet auteur...
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La prochaine rentrée littéraire sera dark ou ne sera pas ! La preuve avec le nouvel opus (*) de Stephen Graham Jones, révélé en France l'année dernière avec « Un bon indien est un indien mort ».

Difficile de résumer cette nouvelle intrigue sans rien spoiler. Pour la faire courte, disons que les désirs les plus secrets de Jade - 17 ans - semblent se réaliser lorsque des gens commencent à mourir dans le patelin où elle habite et qu'elle déteste, victimes d'un « slasher » tout droit sorti des films d'horreur qu'elle admire tant. En cause : l'histoire de la bourgade, le passé de ses habitants, ainsi que l'installation de nouveaux riches en ville qui menacent le fragile équilibre de la communauté.

Cette lecture a été totalement démente, parce que d'un côté l'auteur nous donne et nous explique tous les codes inhérents au genre horrifique (via les rédacs que Jade adresse à son prof d'histoire, pleines d'intelligence et d'humour), tandis que de l'autre il bafoue allégrement ces règles pour faire avancer son intrigue de façon surprenante. L'écrivain est vraiment un sale garnement qui sait comment jouer avec les nerfs de ses lecteurs !

C'est un type qui du coeur en plus d'avoir des tripes. Car derrière le gore se cache un véritable roman social, centré sur la parentalité, la marginalité, la découverte de soi et la soif de justice.

Un livre à ne pas manquer qui vous amènera au-delà de la peur, là où se trouve la vérité.

(*) : ce livre constitue le 1er tome d'une trilogie à venir.
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Terreur sur la page

L'intrigue de ce roman d'horreur avait tout pour me plaire, une héroïne marginale, une petite ville dotée de sa légende locale bien flippante et la promesse d'un récit qui va flirter avec les codes de l'horreur. Malheureusement au fil de la lecture, le style a fini par me lasser.

Le personnage de Jennifer, ou Jade comme elle préfère qu'on l'appelle, dispose d'un fort potentiel pour que l'on s'attache à elle. Marginale à tendance suicidaire, issue d'un foyer dysfonctionnel avec mère absente et père alcoolique, cette adolescente loin d'être comme toutes les autres voue une passion immodérée au slasher movies. Au point de les choisir comme thème de son devoir de rattrapage.

Mais rapidement sa vision des choses a commencé à me gêner. On comprend vite qu'elle souffre d'une dissociation aiguë de la réalité, chaque situation qu'elle vit est l'occasion de faire référence à ses hymnes aux massacres d'adolescents hollywoodiens. Une habitude qui devient lassante tant il n'y a pas vraiment d'évolution sur cet aspect de sa personnalité, surtout que l'on passe l'ensemble du récit avec elle.

Si l'effet recherché par l'auteur est que l'on perde pied avec son personnage et que l'on ne parvienne plus à distinguer la réalité c'est plutôt réussi. Les dialogues sont aussi assez particuliers, on a parfois l'impression que les personnages se parlent à eux-mêmes au lieu d'entretenir une réelle conversation.

L'auteur a fait le choix d'insister assez lourdement sur les descriptions et sur les actions de son héroïne, ceci afin sans doute d'instaurer une ambiance angoissante mais cela avait plutôt tendance à alourdir la narration sans apporter grand-chose au roman.

L'auteur parvient parfois, lors de rare scène d'horreur, à ce que l'effroi transperce les pages du récit mais de manière trop éparse pour que cela suffise à captiver le lecteur pour ce récit dont l'intrigue tourne en rond.
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critiques presse (1)
Culturebox
20 décembre 2023
Avec moult références au genre gore, Stephen Graham Jones aborde dans ce livre de nombreux thèmes sociétaux. Original.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Son exemple au début, d'où elle a tiré le titre, c'était qu'on ne ralentit pas un slasher en le blessant à la jambe, mais on le rend en fait plus rapide, et encore plus effrayant parce qu'il boite. Ensuite, avec d'autres exemples, elle développait son argument central, à savoir que plus vous êtes proches de la fille finale, plus vos chances de survivre diminuent.
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Et, si Jade a raison et qu'une fille finale est enfin arrivée à Proofrock, alors ça veut dire qu'un cycle de slasher essaie de commencer, et que bientôt la vie ne vaudra plus grand-chose par ici.
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Si " Greyson Brust" est un nom trop stylé qui vaut bien Harry Warden, alors " Letha Mondragon" est au moins aussi intouchable que Laurie Strode, que Sidney Prescott, qui s'habillent toutes deux de manière conventionnelle, et ni l'une ni l'autre ne décolorerait ses cheveux avec de l'eau oxygénée dans le lavabo d'un hôpital pour les teindre ensuite en bleu électrique.
Non, Jade ne sera jamais une fille finale, elle le sait, et depuis des années.
Les filles finales ne viennent pas au lycée avec des chaussures de combat délacées. Les filles finales ne s'ouvrent pas les veines au vu et au su de tout le monde. Les filles finales sont toutes, bien sûr, vierges.
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Passant de pièce en pièce, elle visite tout le rez-de-chaussée, puis a le choix entre monter à l'étage comme font toujours les idiotes dans les films d'horreur, d'après Sidney, ou descendre au sous-sol, à la cave, puisqu'elle veut croire que ce ne sera que ça : une cave. Et surtout, s'il vous plaît, pas la cave de Evil Dead où Ash est aspergé de sang, parce qu'il y a des limites à ce qu'elle peut supporter.
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Après tant d'années, elle comprend enfin Laurie Strode : vous tressaillez, vous tombez, vous criez, et vous pleurez. Jamais parce que vous le voulez, parce que vous le décidez, mais parce que c'est atrocement flippant.
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Videos de Stephen Graham Jones (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Stephen Graham Jones
À l'occasion du festival "America" 2022 à Vincennes, Stephen Graham Jones vous présente son ouvrage "Un bon indien est un indien mort" aux éditions Rivages
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2608061/stephen-graham-jones-un-bon-indien-est-un-indien-mort
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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