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EAN : 9782757809273
487 pages
Points (19/06/2008)
4.14/5   18 notes
Résumé :

Au bout du monde, en Argentine, une plaine immense, la Pampa! Quand il s'en échappe enfin, en 1859, après trois ans d'une captivité implacable chez les Indiens, le Français Guinnard ignore que de ses amours avec une jeune Indienne va naître un gamin au destin étonnant.

Un western argentin plein de bruit et de fureur...

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Auguste Guinnard est un aventurier. Jeune français de 24 ans, il vient d'arriver dans un pays "neuf", l'Argentine. Il vient y faire fortune, c'est son Far west , mais les immenses plaines de la Pampa l'engloutissent et il est capturé par les "indios". J'ai pensé aux différents romans du de Michener en lisant ce récit. C'est aussi le récit d'une aventure que la naissance d'un pays que l'on découvre au fil des pages. Pour ce qui est de l'aventure, le roman tient ses promesses, on chevauche, on souffre du vent et des éléments avec les personnages, on est tenu en haleine par le destin de Guinnard d'abord puis de son fils métis, voué à vivre un terrible déchirement par sa naissance. C'est là où le récit gagne aussi en intérêt lorsque l'on est sensible à l'histoire de l'Argentine, c'est que la vie des personnages ets étroitement liée à l'évolution de ce pays peu à peu colonisé par les européens et dont les étendues sauvages et les peuples qui les occupent sont réduites à merci. C'est poignant, passionnant et captivant. A lire absolument pour mieux comprendre la réalité argentine.
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Voilà l'histoire (à peine) romancée du Français Auguste Guinnard qui fut prisonnier pendant trois ans des Indiens de la Pampa.
Plus qu'un roman, c'est l'histoire de la conquête et la colonisation des terres indiennes par les Européens argentins, et le récit du heurt des civilisations et des cultures.
Un western argentin en quelque sorte, ou plutôt un "southern" puisque cette conquête se fait vers le sud.
A l'issue d'une telle lecture la question se pose : mais qui sont les sauvages ? Les Indiens ou les Européens ?
J'ai ma réponse.
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Je me suis régalée dans ce roman historique qui m'a fait découvrir le sort des indiens d'Amerique du Sud.
Un roman historique passionnant et très bien documenté.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Lui qui, naguère, ignorait tout du domaine équestre, il avait compris qu'avec les chevaux, toujours émotifs et craintifs, il fallait sans cesse toucher, caresser, rassurer.
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S'habitue-t-on à tout si l'on veut rester en vie ?
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Les Indiens, lui avait-il appris, ignoraient l'existence du cheval avant qu'au XVIe siècle les Espagnols n'introduisent les premiers exemplaires de l'espèce dans le Nouveau Monde. L'atout majeur des conquistadors avait été, avec l'arquebuse, cet animal terrifiant et hennissant, galopant et s'arrêtant sur ordre. Au début, les habitants premiers du Rio de la Plata avaient réagi comme leurs congénères péruviens et mexicains. Ils s'étaient enfuis, affolés, devant ces monstres à quatre pattes que montaient des hommes casqués, cuirassés et barbus.
Jusque-là, aussi bien dans les pampas que dans les steppes de Patagonie, les aborigènes erraient à pied, le long des cours d'eau, autour des lagunes, chassant, pêchant, cueillant. Mais, avait encore expliqué Don Evaristo, lorsque, après des années d'hésitation, l'Indien se décida à son tour à enfourcher la bête épouvantable, il accomplit le geste qui allait prolonger de trois siècles son destin d'homme libre.
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Les jours précédents, il s'était contenté, avec ses bêtes, d'une eau boueuse qu'il avait trouvée en creusant le sol avec sa lame, comme il l'avait vu faire. Il n'eut pas besoin d'enfourcher son cheval pour attraper une viscache, justement, puis une belette à la course maladroite. Mais c'est au galop, sur la monture la moins fourbue, qu'il réussit à lancer ses bolas tournoyantes autour des pattes d'un venado, un petit daim dont il but le sang chaud et déchira la chair crue à pleines dents. Trois ans de vie indienne brutale et sauvage avaient eu raison de ses haut-le-cœur de "civilisé".
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Comment raconter le temps qui ne passe pas, la dissolution de l'identité dans un espace si prodigieux d'immensité que l'existence même de l'homme y apparaît improbable ? Comment raconter le vent, la pluie, le soleil, sur une peau que rien ne protège ? Comment dire l'odeur des chevaux et des chiens, celle, puante, de la graisse de jument, le réconfort de la chaleur animale quand les humains sont hostiles ? Comment avouer le goût de la souille, la jouissance affreuse de se barbariser, la volupté lâche de se laisser aller à la régression ? Comment décrire enfin, sans pleurer de rage, les vexations, les coups, les mille avanies de sa vie de captif, la dissimulation permanente pour simplement survivre ?...
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