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EAN : 9782221047125
Robert Laffont (01/06/1985)
3.5/5   47 notes
Résumé :
Mémoires Salées

Bora Bora, Tabarly, le Cap Horn, les grosses têtes, le Pacifique, les quarantièmes rugissants, les grandes courses transatlantiques, les nuits parisiennes... Les tempêtes et le plaisir salé.

Olivier de Kersauson est un homme de silence et de solitude quand il navigue sur les océans du monde entier, un homme de bruit et de grand public quand il est amiral des grosses têtes de Bouvard ou l'interviewer aigu de son émission ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je n'arrive pas à m'expliquer pourquoi la mer, l'océan, les traversées en solitaire, les transatlantiques m'attirent à ce point, moi la fille de la montagne, de la vallée du Rhône et de ce pays sans accès à la mer.

Ce que je sais, c'est que je ne ressors jamais indemne d'une rencontre avec un marin, avec un aventurier des océans. Il y a là un je-ne-sais-quoi d'engagement total qui me fascine profondément.
Ce livre est ma première rencontre avec Olivier de Kersauson. Je ne connaissais l'homme que de nom et ne savais rien de lui, ni sur terre ni sur mer.
Olivier de Kersauson est un homme franc, un peu bourru, qui ne s'embarrasse pas de politesse. Mais c'est aussi un homme d'une sensibilité hors normes. Lorsqu'il parle d'amour, de femmes ou de bateaux, impossible de rester insensible. On est proche de la vénération, de la beauté infinie, de l'émerveillement passionné.
Quand Kersauson parle d'amour, je me tais, je déguste et j'apprécie.

Dans Mémoires salées, les émotions sont multiples. On tremble en approchant du Cap Horn; on rit en écoutant les Grosses Têtes; on se prélasse dans les paysages des îles du Pacifique; on court après les sponsors essentiels aux rêves océans; on goûte à l'amitié sans conditions...
Le voyage fut riche et beau !
Je reviens sur terre, la tête remplies de ces étoiles et de ces perles qu'on ne perçoit que lorsqu'on navigue. Vivement un prochain voyage !
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D'Olivier de Kersauzon je ne connais que les dialogues des Grosses Têtes les rares fois où je les ai écoutées. J'ai trouvé ce bouquin dans une cabane à livre. Je n'aime pas les romans qui se déroulent sur un bateau, mais là il ne s'agit pas de ça, mais plutôt du rapport d'un homme avec la navigation et les océans. C'est souvent très intéressant et on découvre un personnage simple et attachant, rustique et déterminé, dont l'élément naturel est la mer.
Les pérégrinations dans les nuits parisiennes ne m'intéressent pas mais montrent qu O. de K. a eu beaucoup de chance dans ses rencontres successives.
Une tranche de vie intéressante, racontée sans ambages ni aucune prétention, avec de nombreux épisodes relatant le rapport de l'homme aux éléments marins. Une lecture inhabituelle pour moi, mais plaisante.
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Si l'industrie papetière ne permettait une saine gestion de nos forêts d'Europe, je plaindrais les arbres sur la pâte desquels ces mots furent imprimés, peut-être par l'inadvertance mercantile d'un marchand de célébrité.
Que dire d'autre de ce volume Dieu merci vite lu ?
Rien.
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Comme une biographie, son enfance, ses errances, ses difficultés, ses amis et ses formidables rencontres, sa chance aussi, sa passion de la mer et la découverte du Pacifique dont il fait une magnifique description des îles, des collines, de la transparence de l'eau, de la douceur d'y vivre...
A consommer sans modération.
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Une belle histoire d'un grand marin qui se termine par des gossips de salons pour parler de vedettes, cinéastes et autres personnage qui n'ont rien a faire avec la mer. Les trois quarts du livre sont intéressant et le reste est du remplissage totalement inutile.
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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
Le Cap Horn en soi, cela n'existe pas. Sinon ponctuellement, comme quelques rochers, à la pointe extrême de la corne de l'Amérique du Sud. Plus que le Horn lui-même, c'est de son accès dont provient sa légende. La descente par le "Grand Sud", au ras des glaces, par des mers effrayantes, où toute possibilité de secours est une utopie. Là-bas domine l'isolement total, celui d'un insensé désert de vagues géantes, d'une sauvagerie d'aube du monde.
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Cette violence provenait pour beaucoup d'un manque total d'argent pour descendre dans les bas quartiers. Chez les professionnelles spécialisées dans la détente horizontale des matelots en bordées.
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Piéger des animaux sauvages n'est indécent que dans la mesure où l'on ne consomme pas. Moi, j'ai toujours dévoré ce que j'ai tué. Je voyais ça tel le côté fabuleusement inspiré du roman d'aventures, où le héros s'introduit dans des forêts mystérieuses, traque, et tout ce qu'il détient est cueilli ou chassé. Très tôt, j'ai su que je devais me nourrir à ma manière. Il s'agissait déjà d'une façon forte d'exister.
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Il a tellement accepté de rester un enfant qu'il est devenu un adulte formidable.
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Tabarly n'a jamais appris la voile à personne, mais il y a initié tout le monde, ce qui est profondément différent. Le côtoyer n'était pas l'accès à une école, mais à un mode de vie, à une manière très particulière, très belle, de réagir, de penser la mer.
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>Histoire, géographie, sciences auxiliaires de l'histoire>Biographie générale et généalogie>Politiciens, économistes, juristes, enseignants (844)
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