Quand je suis tombée sur ce bouquin, je l'ai trouvé beau alors je l'ai acheté. En plus, en tant que fan, depuis des lustres, de l'ami King, une petite nouvelle du maître ça ne se refuse pas. Et puis, une fois que j'ai commencé le bouquin, je me suis rendue compte que j'avais déjà lu cette nouvelle. En effet, elle faisait partie du recueil «
le bazar des mauvais rêves » que j'ai lu dès sa sortie en 2016. Il faut dire que les éditeurs sont des petits malins d'isoler une nouvelle de son recueil pour la republier sous un autre format.
J'avais aimé cette nouvelle lors de ma lecture du « Bazar des mauvais rêves », je l'ai encore appréciée lors de cette relecture. Une voiture maléfique, un gamin au seuil de la puberté, une bourgade américaine… On est en territoire connu dans ce récit. Et pour tout dire, pour qui est accoutumé à l'auteur, il n'y a rien de révolutionnaire dans cette nouvelle. King fait ce qu'il sait faire. Pas plus, pas moins. Il déroule un récit efficace, très bien mené et construit avec son talent habituel pour donner vie à des personnages en quelques traits, et ce même s'ils ne sont pas là pour longtemps.
Avec «
Mile 81 », King prouve encore une fois qu'il est un très bon nouvelliste. Si on pourrait regretter ce qui ressemble à une recette pour l'auteur, je n'ai pas envie de bouder mon plaisir. Certes, King propose ici du King très classique mais cette nouvelle procure un grand plaisir de lecture. Ca se lit vite et facilement. 40 minutes de lecture détente, c'est idéal le temps d'un trajet et c'est toujours l'occasion de retrouver l'ami Steph. Par contre, dorénavant j'essaierai de faire plus attention à ces rééditions un peu trompeuses de nouvelles exhumées de leurs recueils.