Le début, c'est déjà une embrouille. le titre : "
l'homme qui ment" et en sous-titre : "basée sur une histoire fausse" et en précision "roman d'un enjoliveur". Alors j'ai regardé attentivement la page de couverture et j'ai vu "récit". Là j'ai le neurone qui défaille. C'est quoitesque au juste ? Une bio zou pas.
Qui est
l'homme qui ment ? Marc Lavoine ? Son père ? Quelqu'un d'autre ?
J'ai eu du mal à le prendre à la bibliothèque, les biographies de célébrités qui racontent leurs petits malheurs, je passe mon tour. Mais le sourire de la bénévole en disait tellement long : " et puis, me dit-elle, vous n'en aurez que pour une soirée..." L'argument qui tue.
Faut se rendre à l'évidence Marc Lavoine raconte bien, j'ai replongé direct dans les années 70. Les moeurs débridées, la GS, les pantys, la 2 CV camionnette, les foires à n'en plus finir, les partie de jambes ...euh ... enfin bon ... carré blanc. Ah les pantys, quatre est votre tournée était pleine, de nos jours vous mettez 8247 strings et vous faites une demi-charge. Une autre époque quoi ! A deux ou trois reprises Marc Lavoine évoque un groupe français : Ange. Qui, de nos jours, écoute encore ce groupe, à fond les manos le matin en allant au boulot ? Hein à part Jeepax. Ange : au-delà du délire ;-))
Un père pététiste et militant cégétiste convaincu. Une mère catholique qui ne veut pas de garçon mais désire une fille. Vous avez déjà un bon terreau pour que ça se barre en vrille dès le début. Ajouter à ça un père volage qui trousse à tour de bras (hum bras n'est p'tét pas le bon terme) et une nounou qui se laisse caresser de partout. La jeunesse de ML ne ressemble pas à celle de tout le monde. Quoique chacun à son histoire avec ses situations cocasses et ses secrets de famille. Tout le monde n'en fait pas un livre. Heureusement !
L'écriture, l'histoire, coulent toutes seules, et ce récit m'a tout l'air autobiographique quoi qu'en dise les premières pages. Alors est-ce une thérapie déguisée ? Marc Lavoine a-t-il du mal à assumer ou alors est-ce de la pudeur ? Va savoir
Charles-Henry !
Faudra lire ce livre pour avoir la réponse aux interrogations du début de cette modeste critique.