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Régis Boyer (Traducteur)
EAN : 9782213614960
500 pages
Fayard (05/05/2004)
4.3/5   27 notes
Résumé :

Dans le nord de l'Islande du début du XXe siècle, Bjartur est un petit paysan qui s'efforce de préserver son indépendance, d'autant plus précieuse qu'il l'a acquise au prix de longues années de labeur et de sacrifices. S'affranchir de toute tutelle, tel est l'objectif de cet éleveur de moutons, héritier d'une tradition paysanne séculaire et imprégné de poésie épique médiévale trans... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Que je me sens démunie devant cette critique à rédiger ! J'ai beaucoup aimé Gens indépendants, ça c'est sûr, mais ce que j'ai aimé, et pourquoi, ça l'est beaucoup moins...

Le livre retrace la vie de Bjartur de Sumarhus, un petit paysan farouchement indépendant dans l'Islande du tout début du XXe siècle : ses moutons, sa famille (qui passe bien après ses moutons), ses idées politiques ou philosophiques (sur les marchands, les mérites comparés d'une épouse et d'une gouvernante ou la vanité des grands idéaux), son goût pour la poésie islandaise des rimur, les difficultés de son quotidien dans la ferme de Sumarhus, encore les moutons...

C'est très âpre, il ne se passe pas grand chose, et quasiment rien de positif, pourtant le livre possède un vrai souffle épique, à la 'Cent ans de solitude' ou 'Kristin Lavransdatter'. Surtout, il s'en dégage un optimisme profond, qui résiste à tous les malheurs et toutes les douleurs. Pas beaucoup de sentiments en revanche, le soin des moutons et la fierté d'être indépendant(s) prennent toute la place. En apparence, du moins...

Sauf si ces gens indépendants, Bjartur, Sola, Gvendur, la vieille, Nonni, le Roi de la montagne, sont plus complexes, plus riches et plus humains qu'ils n'en ont l'air au départ... et justifient à eux seuls le Prix Nobel obtenu par Halldor Laxness. Je crois que c'est le cas !

Lu dans le cadre du Challenge Nobel
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Je ne voulais pas clôturer ce petit tour d'horizon littéraire et historique de l'Islande sans avoir lu le Prix Nobel de littérature de 1955, Halldor Laxness. J'avais commencé par « La Cloche d'Islande », mais la lecture m'était trop pénible, en cause l'écriture complexe et la police de caractère illisible. Je l'ai donc mis de côté, pour plus tard peut-être.

Gens indépendants a été écrit entre 1930 et 1934 et relate la vie de Bjartur de Sumarhus. Sumarhus étant le nom de la propriété de Bjartur, ferme et terres. Plus qu'un récit de vie, c'est une véritable saga que l'histoire de cet homme désireux d'être indépendant, contre vents et marée, après avoir fait l'acquisition d'un lopin de terre dont personne ne voulait car atteint d'une malédiction. Une masure aux murs de tourbe, un mobilier rudimentaire cloué au sol, 4 à 5 moutons et une jeune épouse. Et nous voilà partis sur les terres des éleveurs de moutons en ce début de 20ème siècle.

Contrairement aux pêcheurs vivant près des côtes et travaillant pour quelques gros armateurs, les éleveurs sont au plus près des montagnes, dans les landes traversées de marécages et de ruisseaux. Ils gèrent leurs cultures destinées à l'alimentation de leurs bêtes en hiver. Chez Bjartur, la bergerie se trouve au rez-de-chaussée, l'étage constitue l'habitation pour la famille. Vivant au plus près des brebis et moutons, c'est fort accommodant lors de la période de l'agnelage. Par contre, on ne peut pas dire que les humains soient mieux lotis. Bien au contraire. le feu soufflant et enfumant la pièce à vivre, le froid, la puanteur, l'humidité, le travail physique incessant pour chaque membre de la famille, l'absence d'hygiène et ces repas uniquement constitués de poissons et de gruau auront raison de deux épouses et de nombre de leurs enfants. Cette ferme serait-elle réellement atteinte de malédiction ?
Qu'à cela ne tienne pour Bjartur, aller de l'avant, toujours, ne jamais se plaindre, ne jamais quémander mais rester in-dé-pen-dant.

Qu'est-ce que j'ai pu le maudire, cet homme, qui aura toujours fait passer ses moutons avant tout. Inculte (à part ses poésies médiévales), obtus, orgueilleux, égoïste, mièvre, je lui ai trouvé tous les défauts de la terre. Laisser ses enfants crever de faim ou de maladie, refuser toute aide extérieure sous prétexte qu'il n'a jamais fait l'aumône, faire des enfants dans le seul but d'avoir des bras gratuits pour le travail de la ferme. Et sa misogynie … oulala, je ne vous dit pas ! Bref, il y va un peu fort le Bjartur. Cette indépendance, synonyme de liberté, est son seul leitmotiv. Même plus, une vertu.
Et pourtant... je n'ai pas su le détester. Sa ténacité, sa force de caractère, sa pugnacité m'ont laissée sans voix.

Puis, les années prospères du pays apparurent pendant la guerre 14-18. La viande et la laine de mouton s'arrachaient à prix d'or en Europe. Comme quoi, le malheur des uns fait le bonheur des autres. de quatre moutons, Bjartur en possède alors deux cents. Mais, il faut peu de temps pour que le mouton ne s'exporte plus et tout s'effondre de nouveau. Des banques et des coopératives se mettent en place. le petit paysan peut emprunteur (à des taux exorbitants) et acquérir des machines agricoles, construire une maison de béton, installer l'eau courante et l'électricité.
Pensez-vous que Bjartur se laissera attirer par les sirènes de la modernité ?

Heureusement, la présence des enfants (ceux qui sont restés en vie) apporte un peu de douceur et de poésie. Et puis, il y a Asta, la fille. Elle seule sera sa « fleur de vie ».

Avec ses 500 pages, on parcourt la vie paysanne de l'île au début du siècle dernier. Comme eux, on fait face aux difficultés qui ne sont pas des moindres et on ressent cette volonté de vivre de son propre maître, sans être lié d'aucune sorte. L'amour qu'ils portent à leur pays dont la nature sauvage et les étendues infinies sont leur grande fierté, ce qui est remarquablement décrit d'ailleurs. L'hiver, si long, et la lumière des étés si brefs qui permettent de mettre les bouchées doubles pour préparer le prochain hiver.
En parallèle, l'indépendance du pays (qui sera acquise en 1944) reste sur toutes les lèvres, comme si c'était leur unique vision du futur.

C'est un roman épique, ponctué de poèmes et de strophes, directement traduit par Régis Boyer (il traduit aussi Jon Kalman Stefansson). Je dis directement car il y a des livres islandais qui sont d'abord traduits en anglais, puis de l'anglais au français.
Vous l'aurez compris, ce n'est pas un livre qui se lit d'une traite et j'ai du m'accrocher. Mais au final, quelle source de renseignements, que de découvertes ! Je ne le regrette pas.
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Beauté de la langue sans pareille de Halldor LAXNESS. Humour et poésie. Art du conteur tragique et amusé. Attention perpétuelle au réel. Amour de ses personnages. Animisme en chaque coin de chaumière, chaque nuage de brume passant sur un marécage...

Né en 1902 près Rejkjavik (Islande, bien sûr...) ; premier roman publié à 17 ans ; écrivain modeste et épique, tout de même... un petit Homère de l'île aux volcans et aux geysers, si l'on veut... Il a reçu le Prix Nobel de littérature en 1955. Son oeuvre la plus célèbre est le roman (en trois parties) "La Cloche d'Islande".

Il disparut en 1998, dans l'appauvrissement progressif d'une maladie dévastatrice (dite "d'Alzheimer"), lui, le conteur à la mémoire simenonienne sans pareille...

"Gens indépendants", donc. 1934-1935.

Poésie de la pluie.
Poésie de ces vies des gens frustres, éleveurs livrés à la solitude... solidaires, tout de même... Pauvres et solitaires à crever.
Poésie de ces brebis qu'on entend bêler dans les prairies marécageuses. Poésie des sorcières enterrées sous les pierres, sous les mamelons oubliés... Poésie des femmes qui entendent mugir le vent quand la nuit tombe sur les couvertures de chaumes.

C'est magnifique. C'est "long" mais jamais lassant...

Rendre hommage encore à la beauté d'une transition poétique vers le français inventée par le grand Régis BOYER... Comme "Les Oiseaux" de Tarjei VESAAS, "Gens indépendants" d'Halldor LAXNESS est magnifiquement traduit... Et l'on ne remerciera jamais cet homme-là, universitaire enseignant les langues nordiques, au goût toujours si sûr, ce passeur entre nos mondes repus et "ces mondes-là" enfouis... si heureusement "inactuels"... évidemment bien loin de l'insignifiance du "NON-littéraire le plus agressif" qui nous semble aujourd'hui de tempérament hégémonique.

Ici, jamais un cliché, jamais une de ces expressions toutes faites peuplant aujourd'hui tant de bouquins pitoyablement écrits, toujours "sous la pression amicale" (chronométrée) de l'éditeur, peuplés de clichetons —évidemment par "simple" et pure feignasserie...

C'est que ce type-là (tout comme son traducteur) était d'une exigence qu'on n'imagine plus... Allons, assumons, assumons ici notre "C'était mieux avant !" favori...

La langue s' y invente, s'y déploie — et touche juste — à chaque phrase...

"Savoir" psychologique intuitif sur l'humain et empathie naturelle, comme venue "des profondeurs" (On pense d'ailleurs à ce qu'en ont dit Sigmund Freud puis Gustav Jung : les "motivations secrètes" des personnages se révèlent, s'épanouissent au fil du récit telles des algues dans l'océan... ).

Quatre parties : "Colonisateur de l'Islande"/ "Libre de dettes" / Temps difficiles" / "Années de prospérité".

Proche de l'art romanesque (sobrement lyrique et enchanteur) de Knut HAMSUN, le Norvégien...

Mais aujourd'hui, QUI se souvient de Halldor LAXNESS ? (... et plutôt pas de David F., le chouchou de ces dames...). Garantissons que lui n'avait nul besoin de se torturer les méninges avant de faire (si besogneusement) son malin en intitulant son premier roman "Le potentiel érotique de ma femme"... Un autre monde, sûrement, existait en son île-aux-Sagas ! Loin d'un triste hexagone se rêvant toujours Nombril du Monde "littéraire"... [Ach, gross Riggolaâddd !!! :-)]
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L'Islande. Ses paysages, ses aurores boréales, ses volcans aux noms imprononçables. On ne peut pas dire qu'elle compte un nombre fou d'écrivains (ni d'habitants, il faut dire). Halldór Laxness, prix Nobel de littérature 1955, est généralement considéré comme le plus grand. Un drôle de personnage ayant pas mal roulé sa bosse, et qui a eu à coeur de faire découvrir son pays.

De nos jours, on a de l'Islande l'image d'un petit paradis démocratique prospère, idéal pour le tourisme. Ce qu'on ignore ou qu'on oublie, c'est qu'il n'y a pas si longtemps c'était l'un des pires trou à misère du monde. ‘Gens indépendants' est l'un des rares livres de Laxness traduits en français ; et le quotidien où il nous fait pénétrer est d'une phénoménale dureté.

Dans les années 1900 un paysan, Bjartur, décide de s'établir à son propre compte. Avec son troupeau de moutons et sa jeune épouse, il part vivre dans les montagnes, au fin-fond d'une lande désolée balayée par le vent. Il y a des pâturages en quantité, et pas de présence humaine avant des kilomètres. Il veut vivre gouverné par sa seule volonté et par la nature, sous la houlette de personne.

Comme la majorité des paysans d'Islande, ils vivent dans une hutte de terre à moitié enterrée et pleine de fumée, dorment sur des bas-flancs, se nourrissent de rebut de poisson. Les pommes de terre font figures de plat de riche. La pluie tombe presque continuellement. Une existence précaire qui nécessite une lutte de tous les jours, dans une solitude presque totale. le roman se déroule sur deux ou trois décennies. Autours de Bjartur les gens vivent, meurent ou partent à la recherche d'un destin meilleurs. Il reste le pivot de l'histoire. Menant sa vie comme une barque au milieu de la tempête, jamais il ne se décourage, jamais il ne renonce. Il continue sa route, traçant tout droit en homme indépendant.

Le degré de misère que nous fait découvrir Halldór Laxness ferait passer les Thénardiers pour des bourgeois cossus. C'est un monde d'une dureté totale, bien loin de l'image de carte postale que l'on en a aujourd'hui. À méditer si vous avez la chance d'y voyager.
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S'il y a bien un maitre-mot dans ce roman, c'est l'indépendance, celle de Bjartur, humble paysan islandais, qui au nom de cette indépendance absolue chère à son coeur va mener une vie sans concession, même s'il faut pour cela égratigner son entourage, et lui-même aussi parfois. Rien n'est plus précieux que cette indépendance, car c'est celle qui depuis mille ans guide le paysan islandais dans ce pays à nul autre pareil. Et l'autre point clé, c'est bien entendu la relation entre Bjartur et sa fille Ásta Sóllija, la fleur de sa vie, ou plutôt le soleil de sa vie comme le suggère son nom. Même si, au nom de son indépendance chérie, Bjartur la rejettera, c'est bien vers elle qu'il se tournera quand leurs destins respectifs seront pleinement consommés. Il y a bien dans ce roman quelques longueurs, des considérations politiques ou économiques qui certes servent le propos de l'auteur, mais qui peuvent sembler un peu longues. Mais ce roman vaut la peine de s'accrocher, c'est d'une beauté absolue. L'auteur décrit un mécanisme de concentration du pouvoir qui, sous ses différentes formes, écrase les faibles ; ces mécanismes sont hélas toujours à l'oeuvre, ce qui permet de faire une lecture parfaitement contemporaine de ce texte pourtant paru il y a presque un siècle.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Peu après, il se mit à pleuvoir, d'abord très innocemment, mais le ciel était chargé de nuages et peu à peu les gouttes se firent plus lourdes, jusqu'à ce que la pluie d'automne emplisse le ciel de son pesant murmure, qui dans sa tristesse évoque une cascade sans fin au-delà du monde. Elle couvre de sa grisaille le ciel tout entier, s'étend comme une maladie sur toute la région avec sa cruauté glacée, indifférente, immuable et monotone, égale. Elle tombe uniformément sur tout le district, sur l'herbe couchée des marécages, sur le lac piqueté de gouttes, sur les étendues de gravier d'un gris de fer, sur la montagne d'un noir de poix au-dessus de la ferme, obstruant toute perspective. Et ce lourd murmure désespéré se coule dans chaque recoin de la maison, se pose comme du coton dans les oreilles, encercle le proche et le lointain comme une saga sans romantisme tirée de la vie même, sans rythme, sans crescendo, irrésistible dans son ampleur et son étendue, accablante. Et voilà cette petite maison qui végète, avec cette femme malade des nerfs, au fond de l'océan de pluie bruissante.

[Halldor LAXNESS, "Gens indépendants" ("Sjalfstaett folk"), 1934-1935, traduit par Régis Boyer pour la Librairie Arthème Fayard, 497 pages, 2004 – Première partie : "Colonisateur de l'Islande", chapitre XI : "NUIT DE SEPTEMBRE", pages 76]
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Doucement, doucement, le jour d'hiver ouvre son oeil nordique.
A partir du moment où il soulève ses lourdes paupières pour la première fois jusqu'à ce qu'il les ait ouvertes complètement, ce ne sont pas seulement des heures qui s'écoulent, non, les âges se succèdent à travers les insondables étendues du matin, monde après monde, comme dans les visions d'un aveugle, réalité après réalité, puis elles n'existent plus – le jour se lève.

[Halldor LAXNESS, "Gens indépendants" ("Sjalfstaett folk"), 1934-1935, traduit par Régis Boyer pour la Librairie Arthème Fayard, 497 pages, 2004 – Deuxième partie : "Libre de dettes", chapitre XXIV : "MATIN D'HIVER", page 151]
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Mon avis a toujours été, dit-il, qu'on ne doit jamais abandonner tant qu'on est en vie, même si on vous a tout pris. On possède quand même toujours le souffle que l'on respire, ou du moins que l'on vous prête.
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Le même jour, plus tard, il avait de nouveau abordé ce sujet, cette fois avec sa grand-mère.
"Je connais quelqu'un qui ne meurt jamais, avait-il dit.
- Ah bon ! mon petit" avait-elle dit en inclinant la tête, le menton relevé, comme elle avait coutume de faire lorsqu'elle regardait les gens "et qui est-ce ?
- C'est papa !" avait dit le garçon. Pourtant il n'était pas absolument sûr de ne pas se tromper car il continua de regarder sa grand-mère d'un air interrogateur.
"Oh ! il mourra", dit la vieille femme sans pitié, presque avec joie, et elle se moucha un peu.
Le garçon s'obstina et il demanda :
"Grand-mère, est-ce que la cuiller à pot mourra ?
- ça suffit ! " dit la vieille femme comme si elle pensait qu'il était en train de se moquer d'elle.
"Grand-mère... la marmite noire ?
- Ce qui est mort est mort, gamin, dit-elle.
- Non, dit le garçon, la marmite et la louche ne sont pas mortes. Le matin, quand je me réveille, elles sont souvent en train de parler ensemble."
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Jamais les cantiques ne semblent plus longs qu'aux temps de l'enfance, jamais leur pays et leur langue ne sont plus éloignés de l'âme. Dans la vieillesse, c'est l'inverse, les jours sont trop courts pour les cantiques. Dans ces antiques poèmes pieux farcis de latin que la vieille femme avait appris de sa propre grand-mère se cachait un autre monde ; leur rythme accordé à la marche du rouet, c'était sa musique, à laquelle elle se soumettait jusqu'à ce que la pièce se fut déplacée vers les horizons de l'éternité, fil rompu, mains reposant dans son giron, rouet silencieux. [...] Puis elle réveillait le gamin.

[Halldor LAXNESS, "Gens indépendants" ("Sjalfstaett folk"), 1934-1935, traduit par Régis Boyer pour la Librairie Arthème Fayard, 497 pages, 2004 – Deuxième partie : "Libre de dettes", chapitre XXV : "JOURNEE", page 169]
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