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Thomas Haessig (Illustrateur)
EAN : 9782746502833
245 pages
Le Pommier (25/04/2007)
3.83/5   23 notes
Résumé :

Expression de l'imaginaire qui met la science en scène, la science-fiction questionne le réel et s'intéresse aux conséquences sociales des progrès techniques et scientifiques. A défaut de pouvoir se livrer à des expériences en vraie grandeur, elle explore le champ des possibles grâce à des expériences de pensée. C'est peut-être dans cette capacité à interroger le réel par la pensée, en se posant la languissante question " Et si... ? ", que se trouve le l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Encore un formidable livre de Roland Lehoucq qui aborde ici de nombreux sujets chères à la science-fiction : le voyage dans le temps, les univers parallèles, le voyage spatial, la vie extraterrestre, les astéroïdes tueurs... des sujets vus par le prisme de la science qui tente d'expliquer des phénomènes issus plutôt de l'imaginaire de nombreux auteurs de science-fiction.
Roland Lehoucq est un très bon vulgarisateur de science (je n'aime pas trop ce terme que je trouve péjoratif) et dans ce livre, il se base sur les dernières théories scientifiques pour expliquer des notions que l'on trouve dans de nombreux romans de science-fiction. J'avouerai que certains passages sont encore trop complexe (enfin plutôt avec trop de calculs) que j'ai sauté ces passages mais la majorité de l'ouvrage est passionnant. Les explications sur les possibilités actuelles et futures de la terraformation de Mars ainsi que les possibilités de voyage interstellaires sont très intéressantes ; tout comme les explications sur les probabilités de vie intelligente dans l'univers et des possibilités par une race extraterrestre de coloniser la galaxie.
Roland Lehoucq est aussi un amateur de lecture de science-fiction (vous me direz logique vue le sujet du livre) car il s'appuie sur de nombreux romans pour donner des exemples d'oeuvres qui abordent ces thématiques. Il en profite pour vanter certains auteurs comme Arthur C. Clarke et dénigrer d'autres mais tout en expliquant que tout n'est pas parfait sur le plan de la science pour n'importe quelle oeuvre car on reste dans le domaine du divertissement... cela n'empêche pas de rester quand même dans le raisonnable scientifiquement (il doit s'étouffer à la vue de certains scénarios de films par exemple, il nous en cite d'ailleurs quelques-uns !).
En somme, un livre qui nous permet de relier 2 passions : la science et la science-fiction et de comprendre pourquoi on est encore loin (voir impossible d'atteindre) de ces mondes imaginaires décrits dans les oeuvres de science-fiction.
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Roland Lehoucq me ravie depuis près de vingt ans et sa contribution à la revue Bifrost est un bonheur renouvelé chaque trimestre. Car ses articles allient avec talent, pédagogie et humour deux thèmes chers à mon coeur : la SF et la science.
Cette compilation, revue et augmentée, reprend donc ses articles les plus marquants, nous amenant du centre de la Terre à mars, nous parlant des trous noirs, des astéroïdes, mais aussi de la vie extraterrestre et de l'expansion de l'univers... Entre autres.
L'ensemble se base sur les théories astrophysiques modernes, que l'auteur rend parfaitement accessibles et sur de multiples références à la SF, à ses auteurs, à ses titres et ses films les plus célèbres.
Un livre incontournable donc, qui redonne à la SF et à la science dite « dure » leurs places légitimes : des moyens d'apprendre, de dépasser ses limites, de voir et de rêver plus loin.
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Livre très intéressant de l'astrophysicien Roland Lehoucq rédigé à partir de ses chroniques publiées dans la revue de science-fiction Bifrost. Il analyse différents concepts clés de la science-fiction à la lumière des connaissances scientifiques. L'argumentation est solide et les références nombreuses.
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Au secours !
Ma déception est à la hauteur de mes attentes: ENORME! J'espérais une analyse scientifique de quelques grands classiques de la SF. Donc une vulgarisation scientifique adaptée aux lecteur de roman SF. Et bien NON! Ce livre, c'est des théories scientifiques avec un langage tellement pointu que seules les premières phrases de présentation de chaque chapitre ont été compréhensible pour moi. Désolé je n'ai pas fait Math sup. Alors toutes ses explications avec des théories, formules et théorèmes je ne digère pas.
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Astrophysicien de formation, Roland Lehoucq est aussi un véritable croisé de la diffusion de la connaissance. Pour ce faire il analyse les univers de fiction à l'aune des sciences modernes : Godzilla peut-il exister ? L'humanité serait-elle en mesure de se poser sur un astéroïde (bolide de l'espace), d'y forer un trou en apesanteur et de le faire exploser avec quelques mégatonnes d'uranium bien réparties ? Ou encore, pourrions nous voyager au centre de la Terre ? Une lecture divertissante et instructive, très documentée et parfois exigeante, pour lecteurs curieux et patients.
Lien : http://www.reseau-colibris.fr
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
La météorite qui frappa en 1492 la région d'Ensisheim, en Alsace, fut l'une des premières à être bien documentées. Les nombreux témoignages recueillis, s'ils ne firent pas beaucoup progresser les connaissances de l'époque, offrirent des informations précieuses quant à l'arrivée sur Terre de cette météorite de 127 kilogrammes. De nombreux écrits relatèrent l'évènement et diverses tentatives d'interprétation se succédèrent après cette chute extraordinaire.
[...] En 1803, une météorite frappa la commune de L'Aigle, dans l'Orne. La présence de nombreux témoins, et leur assurance que la multitude de pierres retrouvées dans les champs alentour étaient bien tombées du ciel, poussa les pouvoirs publics à faire la lumière sur cette affaire. C'est un jeune physicien du nom de Jean-Baptiste Biot qui fut envoyé sur les lieux, afin de procéder à une enquête minutieuse. Ses conclusions, et les observations rapportées, permirent de faire enfin accepter l'origine extraterrestre de ces pierres célestes.
[...] Le 18 juillet 1994, les vingt-et-un fragments de la comète Shoemaker-Levy 9 percutèrent tour à tour la planète Jupiter dans un feu d'artifice dont l'humanité a pu profiter, de loin. Le fragment G, le plus brillant et probablement le plus gros de tous fit grand bruit : ses conséquences se propagèrent sur une zone couvrant largement les dimensions de la Terre.
[...] Le 11 août 2001 était découvert l'astéroïde PM9. Au vu des premières informations sur son orbite, il pouvait rentrer en collision avec notre planète en 2003 ! Le scénario-catastrophe ne tint pas longtemps, juste le temps de fouiller dans les archives photographiques pour retrouver sa trace, passée inaperçue sur d'anciennes photographies, afin d'affiner les paramètres de son orbite.
- Le 8 janvier 2002, l'astéroïde répondant au doux nom de 2001-YB5 passait à 840 000 kilomètres de la Terre (soit un peu plus de deux fois la distance avec la Lune), douze jours seulement après avoir été détecté par les télescopes de la Nasa à Hawaii. Avec un diamètre d'environ 300 mètres, cet astéroïde aurait aisément pu anéantir un pays de la taille de la France. Son impact avec la Terre aurait libéré une énergie équivalente à plusieurs dizaines de bombes thermonucléaires. Le corps céleste filait en effet à une vitesse de 110 000 kilomètres par heure quand il frôla notre planète. Un peu plus tard, le 14 juin 2002, un astéroïde de 100 mètre de diamètre, 2002-MN, passa à moins de 120 000 kilomètres de la Terre.
Plusieurs dizaines d'astéroïdes passent ainsi à proximité de la Terre chaque année, mais rarement aussi près que 2002-MN.
[...] Entre 1972 et 2000, des satellites d'observation ont repéré cinq cent dix-huit impacts sur la haute atmosphère associés à des objets de plus de 3 mètres de diamètre et dont l'énergie était supérieure à 1 kilotonne de TNT. Détruits lors de leur traversée de l'atmosphère, presque aucun ne fut détecté au sol.
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C'est le physicien Enrico Fermi qui, le premier, souleva ce problème en posant sa fameuse question : "Mais où sont-ils ?", aussi connu sous le nom de "paradoxe de Fermi". Dans sa forme la plus concise, ce paradoxe peut se traduire sous la forme suivante:

1.SI des civilisations extraterrestres technologiquement avancées nous ont précédés quelque part dans la galaxie:
2.ET SI au moins une d'entre elles a tenté la colonisation galactique,
3.ALORS on peut calculer que la vague de colonisation progresse à une vitesse suffisante pour remplir notre galaxie en un temps très court devant son âge,
4.OR nous ne voyons pas de traces d'une telle civilisation,
5.DONC, il n'y a jamais eu de civilisation avancée dans la galaxie.

Bien triste conclusion pour un raisonnement qui semble impeccable.
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Malgré son atmosphère, la Terre n'est pas totalement épargnée par les météorites et l'on recense environ cent soixante cratères d'impact à sa surface. Notez que ce nombre ne renseigne pas complètement sur la quantité de gros bolides car, d'une part, l'essentiel de la surface terrestre est couverte d'océans, et, d'autre part, la chute d'une grosse météorite ne se solde pas toujours par une trace d'impact. J'en veux pour preuve l'évènement survenu dans la région de la Tunguska, en Sibérie, le 30 juin 1908. Une formidable explosion, entendue sur plus de cent kilomètres, retentit dans le ciel et l'onde de choc qui en résulta coucha plus de 2 000 kilomètres carrés de forêt sibérienne. On estime aujourd'hui, alors que certaines traces de cette catastrophe sont encore visibles, que ce désastre fut le résultat de l'explosion à 8 kilomètres d'altitude d'un bolide d'environ 60 mètres de diamètre : l'équivalent d'une bonne dizaine de mégatonnes de TNT... Parmi les cratères d'impact les plus célèbres, citons-en deux.
Le premier est le Meteor Crater, situé aux États-Unis, en Arizona. Sa profondeur est de 167 mètres pour un diamètre de 1,2 kilomètres. Il fut formé il y a environ quarante-neuf mille ans, par la chute d'une météorite de plus de 50 mètres de diamètre, qui dégagea une énergie équivalente à celle de la Tunguska.
Le second, probablement plus célèbre mais moins visible car désormais enfoui dans le sol, se situe au Mexique, dans la péninsule du Yucatan, près de l'actuel village de Chicxulub (qui signifie "la queue du diable" en maya). C'est la trace du gigantesque bolide (plusieurs kilomètres de diamètres ! ) qui s'écrasa sur Terre il y a environ soixante-cinq millions d'années et qui aurait précipité l'extinction des dinosaures.
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Il existe donc une taille maximale universelle pour un être humanoïde. Notons que cela a une conséquence dont il ne faut pas négliger la portée philosophique. Si la taille maximum des humanoïdes est voisine de 3 mètres, alors les tables correspondantes ont une hauteur maximum de 1,5 mètres, de l'ordre de la moitié de la taille des êtres qui les utilisent. On peut montrer qu'avec une hauteur de table inférieure à cette valeur, une tartine beurrée glissant sur le bord de la table tombera toujours du côté beurre. Comme la taille maximum des humanoïdes, et donc de leurs tables, ne dépend que de constantes fondamentales, le caractère inéluctable de la chute des tartines côté beurre pose le problème de l'existence du mal...
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Selon certains, les civilisations les plus avancées ont autre chose à faire que de coloniser la galaxie. Soit elles seraient tournées vers des valeurs spirituelles plus exaltantes, soit elles auraient adopté une croissance zéro chère aux écologistes et resteraient tranquilles dans leur coin. D'autres pensent qu'une civilisation avancée a de nombreuses chances de s'autodétruire ou de manquer de ressources, ce qui bloque définitivement son évolution.
Enfin, une autre hypothèse, dite "hypothèse du zoo", suggère que la Terre a déjà été visitée par des extraterrestres qui se bornent désormais à nous observer de loin.
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Vidéo de Roland Lehoucq
Conférence dans le cadre des Congrès scientifiques mondiaux TimeWorld : TimeWorld expose et anime la connaissance sous toutes ses formes, théorique, appliquée et prospective. TimeWorld propose un état de l'art sur une thématique majeure, avec une approche multiculturelle et interdisciplinaire. C'est l'opportunité de rencontres entre chercheurs, industriels, universitaires, artistes et grand public pour faire émerger des idées en science et construire de nouveaux projets. https://timeworldevent.com/fr/ ------------------------------------------------------------------------ Roland Lehoucq est astrophysicien au Département d'Astrophysique du CEA de Saclay. Il enseigne à l'Institut d'études Politiques et au master ASE2 (Approche Sociale de l'Energie et de l'Environnement) de l'université Paris Diderot. Il a publié de nombreux ouvrages dont « La science fait son cinéma » et « Faire des sciences avec Star Wars ». Depuis 2012, il est président des Utopiales, le festival international de science-fiction De Nantes. L'astéroïde (31387) Lehoucq porte son nom en hommage à son implication dans la diffusion et le partage des connaissances.
Conférence : de quelle énergie disposent les ingénieurs de la Science-Fiction ? Le 17 novembre 2023 au Cnam à Paris lors du congrès mondial TimeWorld Energie.
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