AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782889081844
152 pages
La Joie de Lire (22/08/2013)
3.74/5   50 notes
Résumé :
En 4e de couverture:

Depuis plusieurs semaines, Lewis ne vit plus que pour une chose: entrer en contact avec Julia, lui parler, apprendre à la connaître… Pourtant, ce n’est pas l’amour qui l’anime.

***

Aux éditions La Joie de Lire:

Lewis vit dans une profonde révolte.

Sa mère s’est mise en ménage avec Eric, un type gentil mais simplet, amateur d’armes. Lewis ne supporte pas que sa mère cherch... >Voir plus
Que lire après La vie est belleVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 50 notes
Christophe Léon est un auteur dérangeant. Il gratte la conscience du lecteur pour l'amener à réfléchir. Il part d'un fait de notre monde contemporain pour nous proposer d'y poser un autre regard. La fin, souvent sombre mais en partie ouverte est un appel au lecteur à changer le monde dans lequel il vit... Tout un programme !

Le père de Lewis s'est suicidé. Il était victime de harcèlement sur son lieu de travail. La nouvelle vie de Lewis est entièrement tournée vers la vengeance. Il veut infiltrer la famille du patron de son père pour le détruire...Que vat-il y trouver? Nous suivons en parallèle le récit de la lente dégradation du salarié victime de harcélement et la mise au point de la vengeance par le fils.

Un roman fort qui évoque la déshumanisation du monde du travail et de ses conséquences sur l'individu et la famille. Il n'y a pas de bons et de méchants mais plutôt un système, une société qui sont gripés, empoisonnés. Tantôt horrifiés, tantôt intéressés nous découvrons le cheminement meurtrier du fils. La fin, terrible, est faussement ouverte. Qui sont les lâches? Qui sont les victimes? L'alternative n'est pas vraiment réjouissante. Reste une lecture d'un roman bien agencé, bien équilibré entre des passages très "ados" avec les thèmes de l'acné ou encore des relations avec le beau-père, et d'autres bien plus sombres...

Lien : http://cdilumiere.over-blog...
Commenter  J’apprécie          330
Christophe Léon a un véritable talent pour nous plonger dans le quotidien d'adolescents bousculés par la vie. On s'identifie aisément et cela nous pousse à réfléchir sur la genèse de situations souvent condamnables.
Lewis est mal dans sa peau depuis le décès de son père dans des circonstances dramatiques, il a du mal à reprendre une vie normale et se reconstruit autour d'un projet de vengeance nébuleux. Jusqu'où cela va-t-il l'entrainer ?
L'auteur ne prend jamais partie et nous laisse avec notre propre appréhension de la situation.
Un livre coup de poing qui vaut le détour !!!
Commenter  J’apprécie          190
Je n'ai pas été très emballée par ce roman.

Christophe Léon aime bien les flash-back.
Trop.
Non seulement, il alterne entre présent et passé à chaque chapitre mais il rajoute une alternance entre temps de la narration et flash-back dans les chapitres du présent. Le procédé finit par être lassant car trop systématique et, surtout, je sais que, pour de faibles lecteurs, c'est trop déroutant. Alors je sais qu'on ne peut pas toujours écrire pour les plus faibles lecteurs mais, même pour des bons lecteurs, ça ne paraît pas toujours pertinent quand c'est trop systématique.

Christophe Léon aime bien les fins ouvertes, aussi.
Trop.
Dans tout ce que j'ai lu de lui, je n'ai pas encore trouvé une seule vraie fin. Ses histoires s'arrêtent brutalement, laissant le lecteur tout con. Ça peut être un choix stylistique mais, à la longue, ça devient lassant. Pour "La vie est belle", ça peut peut-être se justifier mais ça m'a surtout fait penser : tout ça pour en arriver là ???

Par ailleurs, je n'ai pas été très convaincue par les personnages. Certains sont franchement caricaturaux : VQR, Odile, Muller. Même ceux qui ne sont pas caricaturaux ont souvent des réactions qui sonnent faux.

Enfin, de mon point de vue, le sujet aurait pu être traité différemment, d'une manière plus poignante. Cette histoire de vengeance froide et calculée paraît assez peu vraisemblable et je crois qu'elle n'était pas forcément nécessaire. Il y a, dans ce roman, des choses intéressantes qui auraient méritées d'être plus développées, par exemple le sentiment égoïste de l'ado qui se sent délaissé parce que l'attention se focalise sur la maladie de son père. Je crois qu'il y avait moyen de faire quelque chose de plus touchant en se mettant au plus près du héros et en expliquant son cheminement : de l'incompréhension face à la situation de son père, à la douleur de la perte, à la colère...

Mais ce n'est qu'un avis très personnel et, au vu des autres critiques, je me sens un peu seule sur ce coup-là :-). A voir si mes élèves accrochent.
Commenter  J’apprécie          113
Depuis le suicide de son père, harcelé au travail, Lewis n'a plus qu'une idée en tête : se venger...
Comme à chaque fois, on ne ressort pas indemne de la lecture d'un roman de Christophe Léon.
Ici, on suit en parallèle la descente aux enfers du père de Lewis sur son lieu de travail ainsi que la lente préparation du jeune garçon qui veut assouvir sa vengeance.
Ce que j'apprécie, c'est qu'il n'y a pas de jugement de valeur : c'est au lecteur de se faire sa propre opinion sur la situation et de réfléchir sur la société en général.
A lire absolument !
Commenter  J’apprécie          160
Lorsque l'on voit la première couverture de ce roman on se doute que l'histoire va être terrible. Il y a une cible, une maison, une couleur rouge sang et un titre plutôt joyeux : « la vie est belle ».

On va faire la connaissance de Lewis jeune homme qui vient de perdre son père, il était employé chez Violet Telecom et il a décidé de mettre fin à ces jours et Lewis veut se venger.
Il va mettre au point un plan pour réussir, mais il va découvrir de nouvelles émotions qui vont compromettre son idée de départ.
C'est un roman qui est touchant par le thème qui fait écho aux nombreuses personnes qui ce sont suicidés sur leur lieu de travail suite à des harcèlements...

Et c'est également un roman touchant par le style de l'auteur.
Encore une fois j'ai été complètement conquise par le style de l'auteur et je commence à apprécier ses fins ouvertes.

La vie est belle est un roman qui nous invite à réfléchir sur nos pratiques et plus globalement sur notre société...
Commenter  J’apprécie          100


critiques presse (1)
Ricochet
22 octobre 2013
Ce roman fort, à la fin ouverte, dénonce un monde de profit tout en saisissant aussi l’intime d’un homme condamné et d’un fils écorché. Pour bons lecteurs.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Il s'est levé. Nous nous sommes regardés. Il a pris une enveloppe et me l'a montrée, puis il l'a reposée sur la table de travail. Il n'avait pas encore allumé son ordinateur, ce qui m'a paru bizarre, parce que c'était la première chose qu'il faisait en arrivant le matin. Il s'est dirigé vers la fenêtre et l'a ouverte.
Commenter  J’apprécie          80
Elle sort aussitôt en refermant derrière elle.
Je mets un moment à encaisser la nouvelle et à envisager que dans moins de vingt-quatre heures VQR pâturera dans mon pré.
Demain n'est pas un autre jour-c'est la fin du monde.
Commenter  J’apprécie          50
Presque une année qu'il partageait son bureau avec cette femme. Les rapports entre eux n'étaient pas simples, mais il avait fini par admettre qu'elle ne faisait que reproduire un comportement collectif et moutonnier. Florence, c'était son prénom, ne cherchait qu'à se protéger, hurlant avec les loups. Delacroix n'était pas en cause, mais seulement son statut de paria.
Commenter  J’apprécie          20
Elle se fout de moi ou bien elle me teste. Comment une fille de quinze ans peut-elle collectionner des timbres et en parler librement à un garçon sans craindre de passer pour une demeurée? Si à mon âge je me trimbalais avec la panoplie complète des vignette Panini des joueurs de foot de seconde division, je n'irais pas le crier sur les toits.
Commenter  J’apprécie          20
Je ne sais pas vraiment ce que ma fille trouve à un paumé comme toi. Même tes habits sentent le raté endimanché. Tu n'es pas différent de ton père, c'est une évidence. Alors mets-toi dans la tête que s'il s'est jeté par le fenêtre c'est qu'il ne valait plus rien et qu'il le savait. C'est le geste d'un lâche...
Commenter  J’apprécie          20

Video de Christophe Léon (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Christophe Léon
Rencontre avec Christophe Léon autour de "Silence, on irradie !"
autres livres classés : suicideVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (97) Voir plus



Quiz Voir plus

Delit De Fuite

Qui est l'auteur

Florance Cadier
Christophe Léon
Benoit severac

7 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Délit de fuite de Christophe LéonCréer un quiz sur ce livre

{* *}