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EAN : 9782720404481
208 pages
Nouvelles Editions Oswald (30/11/-1)
3.61/5   23 notes
Résumé :
Certains seront surpris d'apprendre que H.P. Lovecraft a écrit de très nombreux poèmes ; il est beaucoup plus connu pour ses nouvelles, il est vrai remarquables. En effet, c'est par elles qu'il gagnait - chichement, son talent n'a été pleinement reconnu que post-mortem - sa vie ; mais son œuvre étant de nature essentiellement onirique, un thème qui se prête merveilleusement à l'écriture poétique, il n'est pas surprenant que son art ait atteint là ses sommets. Pour m... >Voir plus
Que lire après Fungi de Yuggoth et autres poèmes fantastiquesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique

C'est une poésie d'une étrange beauté, ça n'est pas lyrique mais c'est addictif. Howard Philip Lovecraft nous promène à travers son univers de mythes, de monstres et de villes sans âmes, tout est vide, désolé, décrit avec précision.
Nous sommes à mi-chemin entre le rêve et le cauchemar. Quand il nous parle des fleurs et des oiseaux, on a l'impression qu'il nous parle d'un endroit perdu qu'il n'arrive pas à retrouver dont les souvenirs affluent à son esprit comme parfois il nous arrive d'avoir un mot sur le bout de la langue.
Est-ce une réminiscence d'un ailleurs ou bien une vision de ce qu'il adviendra quand l'homme disparaîtra, je ne sais pas ? Il est certain que ces poèmes trouvent un écho en moi, me font penser à un exil.



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Fungi from Yuggoth (1929 & 1930, in Beyond The Wall fs Sleep, 1943 ; repris in Néo 1987 & Bouquins T II puis chez Stella Maris, 2017). Ce sont certainement les poèsies les plus abouties de Lovecraft, en prise directe ave « le Mythe ». Il y est souvent question d'indicibles merveilles, mais la découverte de celles-ci a très souvent un parfum tragique.
I
Les trois premiers poèmes, le Livre, Poursuite et La Clé, s'emboîtent pour ne former qu'un seul récit. Lovecraft nous conte les tribulations d'un amateur de vieux livres qui met la main, dans une boutique improbable, sur un ouvrage traitant « d'un monstrueux secret, oublié de tous ». Il s'en empare (sans payer, car il ne trouve pas le bouquiniste mais entend un ricanement) et parcourt les rues en tremblant, son trésor sous le bras, et finit par se réfugier chez lui. Il possède enfin la clé secrète « pour traverser le vide et les écrans suspendus dans l'espace ». Mais sa lecture sera interrompue, car
Au grenier, la fenêtre vibra, presque imperceptiblement.
Ces trois textes ont été refondus sous forme d'une petite nouvelle en 1934 (cf infra).

Dans Recognition, le poète revient en enfance, et, perdu dans la forêt, découvre d'autel de Celui Qui N'a Pas de Nom. Sur la pierre, un corps hurle à l'agonie, et le poète réalise qu'il s'agit de lui. Nous ne sommes pas sur terre, mais sur Yuggoth.
Alan Moore a illustré ce texte dans Yuggoth Cultures and other Growths (2003).

Le Retour (Homecoming) met le poète entre les griffes d'un démon qui lui promet de le ramener vers son pays merveilleux, avec ses temples, ses dômes et son lac étincellant. Mais il se retrouvera dans un gouffre noir avec des bruits de vagues dans la nuit
Voilà où se trouvait ta demeure, se moqua-t-il, quand tu voyais encore !

La Lampe : une expédition trouve, au sein de falaises creuses, une lampe sur laquelle sont gravés d'effrayants hiéroglyphes. de retour dans leur tente, les explorateurs allument la mèche et surgissent des formes gigantesques qui
Brûlèrent à jamais nos âmes de crainte

La colline de Zaman a déjà été évoquée dans La Piste Très Ancienne (1929). Elle est située dans ce poème dans la région d'Aylesbury. La vieille ville qu'elle surplombe va soudainement disparaître. Et les paysans du coin affirmeront avoir aperçu
Les yeux gloutons de la grande colline et ses mâchoires béantes.

Dans le Port, le poète se promène sur les collines d'Arkham, au dessus de Boynton Beach, pour aller contempler Innsmouth. Et il constate avec stupeur que des voiliers quittent le port déserté.
Les ténèbres s'abattent sur les ruelles sombres, aussi obscures que la tombe !

La cour intérieure (The Courtyard) entraîne le poète dans une ville ancienne et lépreuse, une ville qu'il avait bien connue. Il rentre dans une cour intérieure, attendu par un homme. Et soudain les fenêtres explosent et de lugubres danseurs se mettent à grouiller, entraînées par la mort
Car aucun corps n'avait de main ou de tête !

Les Pigeons (The Pigeon-Flyers). Un poème très noir où le narrateur est emmené par les oiseaux au-dessus d'une ville terrifiante. Ils viennent de Thog (un satellite de Yuggoth) et cessent leurs caquètements
En entrevoyant ce que l'un des oiseaux tenait dans son bec maudit.
Ce poème a été écrit suite au choc éprouvé par le décès de son ami, Everett Mc Neil (1862-1924), membre du Kalem Club.

Dans le Puits, le fermier Seth Atwood cherche à sonder un puits, en compagnie de son fils Ed. Ce dernier deviendra fou. Quant à son père, il se suicidera. Les enquêteurs chercheront à percer le mystère, mais aucune sonde n'atteindra le fond.
À noter que Atwood sera l'un des professeurs participant à la mission des Montagnes Halluvinées.

Celui qui hurlait (The Howler). Malgré de nombreuses mises en garde, le promeneur emprune le sentier de Briggs'Hill qui jadis avait été la route menant à Zohar. Un village abandonné et maudit depuis qu'en 1874 Goody Watkins y ait été pendu, laissant quelque chose de monstrueux. Et d'apercevoir au travers de la vitre sale d'une maison délabrée
La créature qui possédait quatre pattes et un visage humain.

Hesperia. le poète a la vision d'un pays magnifique où règnent la paix et la sérénité dans des cités rutilantes.
Un savoir antique
Répète inlassablement que jamais le pas de l'homme n'a souillé ces rues.

Vents Stellaires (Star-Winds). le poète sent le souffle du vent venu des étoiles qui lui rappelle
Que les Fungi poussent sur Yuggoth, et quels parfums
Et nuances de fleurs prennent possession des continents de Nithon.
Mais chaque souffle emporte une douzaine de poètes rêveurs.
(Nithon est un satellite de Yuggoth).

Antarktos annonce bien sûr Les Montagnes de la Folie et traduit la fascination de Lovecraft pour le continent glacé. Dans un rêve, le poète rencontre un oiseau qui lui parle d'un cône noir dans le désert polaire. Celui-ci est creusé de trous dont les origines remontent aux Grands Anciens. Et montent de folles visions de
Ces yeux morts enchâssés sous la glace.

Le poète, dans La fenêtre, retourne dans une vieille maison où il avait vécu. le fenêtre, où il aimait rêver jadis en contemplant le cien, est désormais scellée. Il fait venir les maçons pour la rouvrir et sent un souffle d'air impétueux envahir la pièce. Et il retrouve
Tous les mondes sauvages que m'avaient révélés mes rêves.

Dans Un souvenir, le narrateur contemple une vaste plaine dans un air froid et raréfié. Une ombre enveloppée d'un long manteau s'approche de lui. Sous son capuchon, il reconnaît la mort.

Le poète se souvient d'un pays merveilleux, celui des jardins de Yin, situé derrière une vaste muraille. Mais il ne peut y retourner, car il n'y a plus de porte !

Le tintement des Cloches évoque au poète les carillons
Ceux de la calme Innsmouth où les blanches mouettes planent
Autour d'un clocher antique qu'autrefois je connus.
Mais par une nuit pluvieuse de mars, ils se transforment en battants déments qui se déversent sur la lit de la mer morte.

J'ai beaucoup de tendresse pour Les maigres bêtes de la nuit (Night-Gaunts) qui peuplèrent les cauchemars du petit Lovecraft lors du décès de sa grand-mère et qu'il mettra ensuite en scène dans « Les Contrées du Rêve ». Dans ce petit texte, ces sympathiques bestioles entraînenet le rêveur au-dessus des pics déchiquetés de Thok avant de plonger vers un lac obscène
Où les shoggoths boursouflés se vautrent dans un sommeil douteux.

Autre petite perle, Nyarlathothep, un rêve devenu nouvelle et poème. En quelque vers, l'Étranger venu de l'Égypte nous fait partager la terreur qu'il instille parmi les habitants de la ville. Puis
Le Chaos idiot balaya la poussière de la Terre.

Dans la même veine, Azathoth nous narre l'enlèvement du poète par un démon sans nom dans l'espace où il entend marmoner le Maître de Tout au son de flûtes craquelées.

Le Mirage montre au rêveur un monde perdu merveilleux. Mais il n'ose pas se demander
Quand et pourquoi j'y fus… ou y serai.

Dans le Canal, le poète suit un canal sinistre entouré d'immeubles délabrés. Personne ne sait vers où mènent ses eaux, dans une région perdue dans son rêve.

Saint-Toad entraîne le rêveur dans une ville labyrinthique où des vieillards lui crient de se méfier du carillon fêlé de Saint-Toad. Épouvanté, il finirar par découvrir une flèche noire qui se dresse devant lui.

Encore une petite perle avec Les Familiers qui nous brosse en quelques vers L'Horreur de Dunwich. Whateley vit en reclus dans sa ferme à étudier des livres occultes, et lorsque ses voisins, inquiets de ne jamais le voir, lui rendent visite,
Ils l'avaient trouvé parlant à deux formes tapies
Qui, à leur approche, s'étaint envolées, déployant de grandes ailes noires.

Belle pièce aussi que L'Ancien Phare qui brille sur le plateau de Leng. Il est au sommet d'une tour de pierre où vit seul le dernier des Grands Anciens parlant au Chaos dans le battement des tambours.

Dans Attente, le poète devine des merveilles à chaque détour qui le confortent dans le sentiment que la vie vaut la peine d'être vécue.
Pourtant, personne n'acquiert ou ne devine ce qu'elles laissent entrevoir en retour.

Le poète contemple dans Nostalgie les oiseaux qui partent à l'automne retrouver la Cité merveilleuse et ses jardins suspendus. Mais elle a disparu, et les oiseaux font demi-tour.
Pourtant au fond des abîmes où se tressent d'étranges polypes
Les tours antiques se souviennent de leur chant à jamais perdu.

Dans Fond de Paysage, Lovecraft rêve à sa fenêtre de la ville ancienne où il a vu le jour. Un paysage merveilleux qui a disparu, mais il est désormais libre
De me dresser, seul, face à l'éternité.

L'Habitant nous entraîne dans une campagne de fouilles où sont mis à nu des fragments de blocs cyclopéens et des dalles recouvertes d'inscriptions mystérieuses. Les explorateurs descendent dans un boyau avant de fuir dans une folle retraite
Lorsque nous entendîmes monter ces pas lourds !

Avec Aliénation, le poète se promène en rêve dans des contrées merveilleuses, Yaddith ou la région de Ghooric . Lorsqu'il se réveille, il est devenu un vieillard que personne ne reconnaît.

Dans Appels du Port, Lovecraft évoque un port disparu où venaient s'amarrer des navires venus du bout du monde. Mais le mystérieux « bourdonnement cosmique » qu'ils apportaient a disparu « sous l'effet d'une force obscure ».

Avec Reprise, le poète se promène dans la campagne et arrive au pied d'un tertre monstrueux au sommet duquel on peut accèder par des marches… trop grandes pour un pied humain. Il possa un cri et
Sus…

L'étoile du soir que le poète observe à travers les arbres lui rappelle
Tours immenses et jardins, mers inconnues et cieux
Emplis d'une vie mystérieuse.

Continuité :
Il y a dans certaines choses anciennes la trace
D'une mystérieuse essence.
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Sortir de sa zone de confort pour aborder la poésie d'un auteur « connu pour ses récits d'horreur, de fantastique et de science-fiction » (selon sa description sur Babelio)

L'oeuvre poétique demande une approche différente, il ne s'agit pas de « page-turner », il faut prendre le temps de savourer et de s'imprégner des atmosphères. Et pour cette poésie, il ne sera pas question de grands émois amoureux ou d'envolées lyriques sur les beautés du monde. On y trouvera plutôt des fenêtres sur d'autres univers, des monstres griffus et des ténèbres d'épouvante.

Une des grandes difficultés de la poésie traduite d'une autre langue, c'est qu'on y perd la magie du rythme et du son de l'auteur. On y sent un appauvrissement, mais même atténuée, on peut ressentir un peu la noirceur et la glace des mots.
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Pour acheter les poèmes barré d'un auteur barré, qui se baladait dans les cimetières la nuit et écrivait ses cauchemars dans un demi-sommeil... fallait être complètement barré aussi.

J'avoue.

A l'époque, très adulescent, il m'avait semblé qu'il fallait posséder tout ce que le maître avait écrit, même de la poésie en édition bilingue. Cela s'applique aussi aux Chants de Guerre et de Mort de Robert Howard.

Geek j'étais... et geek, je ne suis plus.

Les poèmes de Lovecraft sont maintenant lus pour ce qu'ils sont... un témoignage de la folie d'un auteur génial. Mais il ne faut pas confondre manque de talent et génie, et vice versa. Les poèmes sont très inégaux. Ils font partie de l'oeuvre, mais ne sont pas l'oeuvre. Ils ne peuvent rivaliser avec les romans et surtout les nouvelles, bien plus intenses.

Reste aussi la question de la traduction... sans doute un casse-tête pour l'inénarrable François Truchaud... grand spécialiste. Mais les limites sont visibles.

OK, ces poèmes ont fait la joie de mes joueurs lors de parties endiablées de jeux de rôle... mais hormis l'aspect "collection", ils n'apportent pas grand-chose au mythe, juste un outil d'exégèse et une aura supplémentaire.

Pour fans only.
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Je suis un grand fan de HPL mais... là... j'ai eu un peu de mal.

Il faut vraiment le lire à tête reposée, en se disant qu'il s'agit d'une oeuvre poétique et ne pas rechercher quoi que ce soit d'une intrigue, scénario ou histoire... En fait, la traduction me gène même si, j'imagine bien, qu'elle ne fut pas du tout aisée.

Bref, je dois reconnaitre, que, si la lecture est assez difficile (mais je ne suis pas très poême), une fois lu, certains poêmes donnent lieu à cogitations, à des ressentis assez étranges... Ce qui me fait penser que, à ce moment là, l'objectif est atteint.

En conclusion, ce livre est suffisemment court pour se lancer dans sa lecture et de ressentir les poêmes qui le composent. Je suis heureux de les avoir lu et, si j'en garderai certaines impressions positives, je ne marquerai pas, particulièrement, d'une pierre blanche le jour où j'ai lu ce recueil. :-)
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
29. Nostalgie

Une fois chaque année, pendant les mélancoliques lueur d'automne,
Les oiseaux traversent un océan perdu
Appelant et bavardant en une joyeuse hâte,
Pour rejoindre quelque terre que leur mémoire profonde connaissait.
De grands jardins en terrasse où des fleurs lumineuses s'épanouissent,
Et des allées de manguiers succulents au goûter
Et des temples recouverts de branches entrelacées,
Au travers de frais chemins - que leurs vagues rêves leurs montraient.

Ils recherchaient en mer des traces de leurs anciens rivages,
Pour la grande cité, blanche et ornée de tourelles
Mais seulement de vides étendues d'eau s'étendaient par là,
Et donc en fin de course, ils rebroussaient chemin encore une fois.
Entre de creuses profondeurs d'où les polypes extraterrestres pullulaient,
Les anciennes tours retenaient leur seule et ancienne chanson.
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14. Les vents étoilés

Il s'agissait de certaines heures de tristesse crépusculaire,
Le plus souvent en automne, quand le vent étoilé se verse
Descend la rue depuis le sommet de la colline, désertée
sans aucune porte ouverte,
Mais où des hâtives lampes de nuit éclairaient des chambres douillettes
Les feuilles mortes se ruaient, formant de fantastiques tourbillons,
Et la fumée des cheminées roulait d'une grâce extraterrestre
Construisant des figures d'au-delà de l'espace
Pendant que Fomalhaut perçait au travers des brumes du sud.

C'était l'heure que les poètes lunaires connaissaient
Que les champignons de Yuggoth germaient, et que les parfums
Et les nuances des fleurs emplissaient les continents de Nithon.
Comme avec un riche parfum de terre
Encore pour chaque rêve ces vents conviaient
Des dizaines des nôtres et les entraînaient !
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13. Hesperia

...
C'était le pays où la beauté s'exprimait en fleurs,
Là où toute mémoire avait sa source,
Où la grande rivière du temps prenait sa course,
Descendant le vide immense de son lit d'heures étoilées.
Les rêves nous en amenaient près - mais d'ancestrales traditions répétaient
Que l'humain n'avait jamais souillé ces rues.
.
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Mais chaque nuit que je voyais les choses caoutchouteuses 

Noires, cornues et minces, aux ailes membraneuses, 

Et leurs queues fourchues comme provenant de l’enfer 

Elles venaient en légions avec les vagues du vent du nord, 

Leurs obscènes pattes griffues me provoquaient et me piquaient, 
M’arrachant à mon foyer pour m’emmener en de monstrueux voyages
Aux mondes gris et cachés dans les tréfonds du cauchemar. 


(20. Les gants de la nuit)
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Je vis le corps sortir de cette pierre humide
Et connus les choses qui festoyaient quand il n'y avait pas encore d'hommes,
Je connus cet étrange monde gris qui n'était pas le mien.
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Videos de Howard Phillips Lovecraft (129) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Howard Phillips Lovecraft
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