Soyons enjoués en lisant le dictionnaire de Mabanckou et Waberi sur les cultures africaines, enjoués et un peu perplexes.
On ne peut pas tout lire, aussi mieux vaut prendre connaissance de la chronique de Downbrow avant la mienne. Il m ‘ a semblé que les auteurs ne voulaient pas nous donner une vision unilatérale, ce qui irait dans le sens de la dédicace / citation d
Amadou Hampate Ba :
“Si tu penses comme moi, tu es mon frère. Si tu ne ne penses pas comme moi, tu es deux fois mon frère, car tu m ouvres un autre monde.”
Côté pile, le discours d
Obama, pour qui les Africains devaient compter sur leurs propres ressources et ne plus accuser l ‘Occident.
Et encore, la défense de
Gide, qui bien que bourgeois, a su dénoncer le mortel chemin de fer
Congo- Océan.
Côté face, beaucoup d article qui contredisent les précédents.
Et un petit regard sur Tintin au
Congo, avec ses négres un os dans les cheveux.
Hergé ne peut prétendre que c' était l époque, puisque justement
Gide et
Albert Londres avaient, eux, donné une vision différente sur l ‘Afrique. Les auteurs disent qu ‘il ne faudrait pas tomber dans le politiquement correct en le prohibant.
Raciste, certes, autant que les lecteurs le sachent, mais il a été lu, autant le garder comme témoignage.
Autre regard sur la publicité de Y'a bon, banania, représentant un tirailleur sénégalais souriant, alors que les soldats africains, et pas tous sénégalais, ont été massacr'es en grand nombre.
Et puis une somme d écrivains, de musiciens, de lieux, dont , a Paris, le café du
Black Bazar, le roman de Mabanckou.
Pas toujours enjoué , ce dictionnaire, cependant très utile pour une approche et un regard sur le continent.