AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782213677651
168 pages
Fayard (02/05/2013)
3.33/5   112 notes
Résumé :
Pour son pic d’activité, à l’approche des fêtes de Noël 2012, Amazon recrute des milliers d’intérimaires. Pour la première fois en France, un journaliste décide d’infiltrer un entrepôt logistique du géant du commerce en ligne. Il intègre l’équipe de nuit. Après avoir souscrit au credo managérial et appris la novlangue de l’entreprise, c’est la plongée dans la mine : il sera pickeur, chargé d’extraire de leurs bins (cellules) des milliers de « produits culturels », a... >Voir plus
Que lire après En Amazonie : infiltré dans le 'meilleur des mondes'Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
3,33

sur 112 notes
Ce documentaire "engagé"... ou l'arbre qui cache la forêt.

Voilà une démarche admirable, courageuse : prendre un poste d'ouvrier quand on est journaliste, ceci pour pouvoir vilipender une grosse entreprise (Am@z*n en l'occurrence) en connaissance de cause, avec un argument de poids : "J'y étais ! J'ai connu l'enfer !". Une prise de risque énorme. Mais si, comparez à un reporter de guerre, ou aux démarches de Günter Wallraff (Tête de Turc) et de John Howard Griffin (Dans la peau d'un Noir).

L'intention est louable, certes. Mais ce genre d'ouvrage sur une entreprise en particulier éveille d'emblée ma méfiance : qui est derrière ? pour qui travaille l'auteur ? Car les critiques qu'il émet à l'égard du géant - qui n'en finit pas de grandir - sont applicables à bien d'autres entreprises et dans d'autres domaines. Exemples :

♦ La mort du petit commerce est amorcée depuis plusieurs décennies (alimentation, prêt-à-porter...). Voici venu le tour des librairies indépendantes, mais un autre géant (la F***) s'y emploie avec succès depuis une trentaine d'années. Il y a belle lurette que les disquaires ont disparu à cause de la grande distribution, par exemple...
♦ L'industrialisation pour produire et vendre en masse a débuté avec la Révolution industrielle, s'est particulièrement amplifiée depuis les Trente Glorieuses et ne cesse de se développer ; cela s'inscrit implacablement dans la logique d'une économie capitaliste.
♦ La pénibilité des postes, l'exploitation des employés, la précarité et la saisonnalité, le développement des CDD en France.
Ou, pire encore, en Asie, à la frontière mexicaine, etc. Ceci "grâce" aux délocalisations dans les pays où les conditions de travail sont moins (ou pas du tout) réglementées et les salaires plus bas (profit, profit !!).
Ceci est une réalité dans beaucoup d'usines, mais aussi dans la restauration, le transport routier, certaines entreprises de production agricole ou du bâtiment. Bien naïfs et privilégiés sont ceux qui l'apprennent en lisant ce livre.
♦ Ce management et ce fonctionnement à l'américaine seraient spécifiques à Am@z*n, à en croire l'ouvrage. Vilain Oncle Sam dont on suit quand même le modèle depuis plus d'un siècle, partout dans le monde. Subsiste-il encore de grandes différences "chez nous" ? Am@z*n est-il vraiment un cas à part ?
♦ le contournement des lois fiscales, la complicité du gouvernement...

Certaines indignations de l'auteur sont risibles tant elles sont ridicules :
• des vêtements sur un même site que des jouets, des appareils photos et... des livres, quelle honte !
--> quid des grandes surfaces depuis une quarantaine d'années ?
• les écrits aux opinions les plus extrêmes côte à côte dans les rayonnages et disponibles en ligne
--> quid des kiosques, points presse, bureaux de tabac où Charlie Hebdo jouxte Minute ?
• l'épuisement de l'employé après sa journée/nuit de travail, à tel point qu'il n'a plus l'énergie nécessaire pour lire les livres qu'il voit dans l'entrepôt et aimerait découvrir, ceux de Victor Hugo, par exemple - auteur dont il a appris l'existence en préparant des commandes (!!)
• la mauvaise ambiance (délation, rumeurs, cancaneries, mesquineries)
--> voici une caractéristique commune à tous les groupes humains, microcosmes professionnels ou autres.

Bref, la mauvaise foi de l'auteur et les exemples fallacieux ne manquent pas.
Am@z*n est certes condamnable à bien des égards, son opacité vis à vis de la presse en est l'une des multiples preuves, mais soyons lucides, ceci est loin d'être un cas unique.
Ce leader de la VPC, du e-commerce me semble faire figure ici de bouc émissaire, ce qui décrédibilise l'ouvrage, même si j'adhère au propos dans un contexte plus général.
Commenter  J’apprécie          272
Jeune journaliste de 26 ans, Jean-Baptiste Malet s'est fait embaucher comme intérimaire lors de fêtes de fin d'année 2012 dans l'entrepôt Amazon de Montélimar. Désireux de percer la chape de plomb qu'Amazon met sur ses activités, il « s'infiltre » donc dans « le meilleur des mondes » et nous livre ici son témoignage.
C'est peu de dire que cet essai n'est pas de grande qualité. Dès les premières lignes, on s'étonne des tentatives pseudo poétiques de description de ce qui est avant tout un essai : « du ciel de tôle pendent des fils électriques, comme des lianes, pour que brûlent dans l'entrepôt de parfaites rangées de puissants soleils artificiels ».
Mais le coeur du livre, relatant l'expérience de l'auteur, se révèle être une succession de truismes, d'une naïveté parfois confondantes, ou parfois si peu fouillés qu'ils nous semblent plus tenir du café du commerce que du travail journalistique sérieux. Nous aurons droit ainsi successivement à :
. les entreprises recrutent des saisonniers
. les entreprises prennent des intérimaires plutôt que des CDIs
. le travail de nuit, c'est fatigant
. employé logistique, c'est pas passionnant
. Amazon amadoue ses employés en leur offrant des activités gratuites
. Amazon vend des livres d'opinion différentes ( ! – sans doute la page la plus hallucinante).
. les employeurs n'aiment pas les syndicats
. les managers surveillent les activités des employés
. si tu n'est pas performant, tu risques d'être viré
. les employés sont fouillés à la sortie
. il y a une crise en France et les gens sont prêts à accepter des conditions de travail difficiles pour pouvoir travailler.
On se demande dans quel monde vivait Jean-Baptiste Malet jusqu'à présent pour livrer de telles « découvertes » dans son livre. Il ne fait que nous décrire ce que sont les conditions de travail de millions de français aujourd'hui, et ce sans aucun secret.
Plus gênant encore, certains raisonnements du livre sont soit hautement contestables, soit font preuve d'un manque évident de recherches sur le sujet. Ainsi, les chiffres du syndicat des libraires qui, étonnamment, montre qu'Amazon détruit des emplois. Amazon ou le syndicat des e- commerçants n'avaient ils pas des chiffres à mettre en perspective ? La recherche forcenée de productivité toujours croissante, qui apparaît absurde, trouve sa réponse quelques chapitres plus loin, où l'on apprend qu'un bon « picker » doit atteindre un rythme de 120 à 130 articles par heure. En gros, Amazon cherche des employés efficaces et productifs, no big deal…
Que penser enfin d'un livre qui conclut un chapitre sur cette sentence définitive : « Ce boulot chez Amazon, c'est vraiment de la merde ». Piètre considération de ses collègues de quelques semaines. Et sans doute manque d'appréhension fine des qualités intrinsèques d'un travail sûrement pas si simpliste que ça. On aurait aimé en savoir plus sur les stratégies d'amélioration de la productivité, sur les trucs techniques que trouvent les employés pour rendre leur travail plus aisé, bref une lecture un peu plus complexe que la simple retranscription de propos de salle de pause.
En revanche, la question économique (faut-il subventionner ces emplois ? autoriser ces implantations ? sinon on fait quoi ?) est à peine abordée, alors qu'elle méritait sans doute des développements beaucoup plus fournis.
Au global, à part quelques anecdotes savoureuses et la divulgation des anglicismes utilisés, on a l'impression que Malet est complètement passé à côté de son sujet. La simple retranscription de cahier est trop juste, on attendait vraiment plus d'un livre dédié à cette expérience. Grosse déception.

Lien : http://lespicilege.wordpress..
Commenter  J’apprécie          199
Jean-Baptiste Malet, journaliste, s'est fait engager comme des milliers d'intérimaires chaque année dans le monde merveilleux de Jeff Bezos, PDG d'Amazon, pour travailler dans un de ses gigantesques dépôts. Il nous révèle un monde très secret, et pour cause…
L'auteur nous décrit de l'intérieur l'effrayant système mis en place au nom du Dieu Profit, qui n'hésite pas à broyer de jeunes hommes et femmes fragilisés par la situation économique actuelle. Un véritable esclavage ! Et tout cela avec l'aide de l'Etat et avec notre complicité !
L'idéologie s'appelle le libertarianisme qui réfute toute intervention de l'Etat (sauf pour recevoir les subsides) : il rime avec anarchisme de l'économie, ou totalitarisme. Au fil des pages, nous voyons se déployer un véritable système concentrationnaire, où tout est fait pour exploiter, broyer et empêcher de penser. Un parallèle est vite fait avec une époque où l'entrée de certains camps était marquée du « Arbeit macht frei ». En Amazonie, cela s'affiche comme « Work hard, Have fun, Make history ». Les gardiens à l'entrée sont des agents de sécurité qui ne se privent pas de vous fouiller. Evidemment, le parallélisme est audacieux. Les gens ne viennent pas là par obligation, me direz-vous, mais ont-ils vraiment le choix quand dans une région, on vous dit : « ici, il n'y a qu'Amazon qui engage » ?
Certes, il y a le « Have fun » : entreprise jeune (tout simplement parce qu'on n'y fait pas de vieux os), où le tutoiement entre tous les employés est de rigueur (un peu comme le « Tu vaaas bien ? » des « Trois frères »), les cadeaux pour les enfants lors des fêtes, les jeux de quizz chaque semaine avec des bons d'achat Amazon pour le gagnant, etc… N'y avait-il pas aussi un orchestre pour accueillir les nouveaux venus dans de certains camps ?
Ce qui est différent, c'est le côté subtil de l'emprise exercée sur les esclaves ; tout est dissimulé sous une culture d'entreprise où chacun doit rentrer dans le rang pour le bien du groupe. La carotte agitée au bout du bâton devant les yeux des intérimaires est le CDI du salut que très peu obtiendront. La délation est encouragée. Les syndiqués sont soupçonnés, intimidés. le meilleur des mondes est en nos murs ! Sommes-nous tombés si bas pour que collectivement nous acceptions cela ? Nous signons ainsi l'arrêt de mort des libraires indépendants, du livre et de la pensée libre. J'ai pris ma décision de citoyen : je ne serai plus client d'A-naz-one.
Commenter  J’apprécie          164
J'avais envie de me pouvoir m'infiltrer dans un monde moderne en pleine expansion économique, une société ultra libérale hors de son champs d'action naturelle, celle de son pays les states, une vision du monde vénale, de chiffres, de courbes, de profit, d'anti humanité, cet univers existe dans l'hexagone, notre France sacrifice d'une politique de lâche et d'hypocrite, une économie d'argent à la précarité humaine sans limite, un esclavage moderne intolérable, une terre sèche de vie , juste une orange que l'on presse de son jus, pour en jeter l'écorce vide, comme cette population invisible, ces hommes et femmes prisonnier d'un intérimaire de fortune, s'usant l'échine, le corps, l'esprit pour s'abrutir sans relâche à la tâche, parcourant les dédales des entrepôts d'Amazone, pour satisfaire les clients, mais surtout les actionnaires. Ce livre est une porte ouverte vers l'enfer de Dante, celui de ces sacrifiés se consumant dans l'antre bestial d'une économie inhumaine.
Ce petit préambule est surtout un cri acide de l'absurdité de notre monde actuel, je repense souvent à Albert Camus, et son livre L'homme révolté, de sentir dans ces pages la folie de l'homme est de se taire, Jean-Baptiste Malet est l'un de ces révoltés, ce témoignage embrase mes sens, je peux être comme Stéphane Hessel, dans son livre Indignez-vous ! , un insurgé, ou un Stefan Zweig, un Roman Rolland, l'un dans le monde d'hier, le second Au-dessus de la mêlée, dénonçant d'une certaine manière l'injustice humaine pour une solidarité humaine. J'ai lu, il y a quelque année, le quai de Ouistreham de Aubenas Florence, cette journaliste c'était mise dans la peau d'une demandeuse d'emplois, suivant le parcours improbable pour obtenir ce sésame d'une embauche, un CDI, En Amazonie de Jean-Baptiste est cette recherche de vérité, découvrir l'envers du décor de ce slogan d'amazone, ce sourire « en parenthèse » jaune ornant leur colis, des entrepôts jalonnant la France, au nombres de trois, Saran dans le Loiret, ouvert en 2007, Montélimar dans la Drôme, en 2010 et Sevrey dans la Saône-et-Loire, en 2012, depuis en 2019, il y a eu six autres sites, et un dernier doit s'ouvrir en 2020, la France est une terre d'accueil à cet ogre ultralibéral.
Jean-Baptiste va devenir un untel quelconque, œuvrant comme « pickeurs » dans l'entrepôt de Montélimar, tout commence dans une agence intérimaire, et cette lessive de l'esprit pour ensuite aboutir comme Intérimaire dans cette entreprise américaine. Il y une opération commando pour recruter du personnel, les agences ont des quotas, pas de concurrence entre elles, c'est une entente voulu par le groupe américain au sourire jaune.
Je ne vais pas trop chiffrer et être dans le détail complet de cette enquête avec des données qui ornent Amazon comme un des forons de l'économie libérale, et d'avoir instauré un état dans un état, le règlement intérieur est digne des services secrets d'un pays en crise. Jean-Baptiste Malet va pouvoir discuter difficilement avec les travailleurs de l'ombre de cette multinationale totalitaire, découvrant la misère, l'inhumanité, une méthode d'abrutissement très sournoise, des personnes asservit, déshumanisées traitées comme des robots, dirigées par des robots. Il y a dans cette méthode une forme d'écho au roman 1984 de Georges Orwell, ce qui glace notre âme humaine.
Jean-Baptiste arpente son nouveau métier de pickeurs de nuit, aux horaires dévoreurs de vie, à l'intensité sportive, éreintant l'esprit et le corps, sachant son but, faire délier les langues, pouvoir avoir la parole de certains syndicalistes. Une épreuve difficile, où l'ambiance véritable de l'entreprise est la délation, la cadence frénétique est le but ultime, rentre l'humain robot, le rendre solitaire de sa charge, les échanges entre collègues sont difficiles, fort compliqué par le surcroît de la tâche à accomplir, les pauses sont des trompes l’œil, elles sont effectives de vingt minutes, mais le parcours pour s'y rendre est un sacerdoce, et en vérité la pause s'avère d'être de cinq minutes. La fouille est dans cette entreprise, une banalité usuel, car chaque collaborateur est un voleur en puissance, la tristesse et humiliation de se faire contrôler dans un hasard où l'aléatoire est une illusion, souvent les intérimaires, les syndicalistes, les emplois de bas échelle en sont la cible, semant le doute de ce petit jeu de harcèlement déguisé. Il a beaucoup vice qui parsème l'Éden amazone, ces petites choses du quotidien, les deux minutes entre le portique et la pointeuse, non payé, les employés devant faire grève pour qu'ils puissent avoir du chauffage dans le local, celui-ci était éteint pour faire des économies, et cette pression quotidienne de rendement. La précarité attise la perversité abusive, amazone engraisse ses actionnaires, enjolive d'un slogan trompeur, derrière se tisse une toile d'araignée vampirisante où se cache l'enfer, celui d'un univers anglo-saxon par son vocabulaire, une tradition de management asservissant et ce vice sous latent de la délation, de la carotte d'un CDI, car beaucoup de ses emplois sont des intérimaires, c'est la société actuel, l'abattoir d'une classe sociale pour un sourire, une courbette politique édifiante, Jean-Baptiste dans son investigation a su délier certaines langues, et œuvrer à donner des chiffres économiques de cette pieuvre tentaculaires.
Je n'oublie pas ce livre Le droit à la paresse - Réfutation du droit au travail de Paul Lafargue, l'industrialisation sauvage, réduisant à un asservissement adjectif l'être humain, Amazone poursuit ce modelage nouveau, le travail sera la prison moderne de l'humanité !
Pour compléter, une émission sur France 5 sera diffusé Mardi 8 Octobre 2019 sur ce géant américain au titre révélateur le monde selon Amazon, ce ne sera jamais le mien…
Commenter  J’apprécie          40
Le système Amazon vu de l'intérieur par un journaliste qui s'est fait embaucher comme intérimaire pendant la période des fêtes de Noël 2012.
Cet "infiltré" nous décrit la vie de forçat de ces personnels précaires qui pensent ne pas avoir d'autre choix de travail.
Il s'agit là d'un capitalisme totalitaire à l’œuvre sous des airs faussement enjoués et conviviaux : les quelques rares festivités sont imposés, d'anciens militaires sont recrutés comme contremaîtres, etc...
J'aimerais savoir si les choses ont bougé depuis cette époque.
Je garde bonne conscience à ce sujet en n'achetant jamais sur Internet, mais est-ce suffisant, car il existe bien d'autres usines comme celle-ci dans le monde et j'effectue bien des achats discount d'objets fabriqués dans de telles conditions.
Commenter  J’apprécie          202


critiques presse (4)
Liberation
07 juin 2013
Le livre de Jean-Baptiste Malet décrit un univers incroyable aux accents totalitaires, qui paraît ramener au XIXe siècle. Bienvenue en Amazonie…
Lire la critique sur le site : Liberation
Actualitte
14 mai 2013
Le livre, à proprement parler, est une enquête qui retient l'attention, que l'on soit utilisateur du site en ligne, ou simple curieux. Bien évidemment, les professionnels du livre y ont déjà jeté un oeil attentif - mais connaissent également les enjeux de cette commercialisation faussement dématérialisée.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Bibliobs
13 mai 2013
Embauché comme intérimaire de nuit par le centre logistique de Montélimar, un journaliste raconte son quotidien dans "En Amazonie" . Edifiant !
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Lhumanite
06 mai 2013
Le journaliste 
Jean-Baptiste Malet signe le premier 
livre enquête 
en immersion dans 
un entrepôt logistique du site Internet de vente en ligne Amazon. 
En Amazonie, infiltré dans le "meilleur des mondes" casse le mythe d’une économie numérique désincarnée.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Citations et extraits (38) Voir plus Ajouter une citation
"En choisissant d'acheter des livres sur Amazon, le lecteur fait le choix, conscient ou inconscient, de tirer un trait sur le rôle précieux que joue la librairie comme lieu de convivialité, de partage, de découverte, de mixité et de rencontre. Mais aussi sur les emplois de libraires qualifiés que génère cette activité commerciale de proximité."
Commenter  J’apprécie          100
En choisissant d’acheter ses livres chez Amazon, le lecteur fait le choix, conscient ou inconscient, de tirer un trait sur le rôle précieux que joue la librairie comme lieu de convivialité, de partage, de découverte, de mixité et de rencontre. Mais aussi sur les emplois de libraires qualifiés que génère cette activité commerciale de proximité.
Commenter  J’apprécie          80
Un entrepôt installé sur le territoire national expédie aussi bien des articles destinés à la France qu'à l'étranger via plusieurs opérateurs du marché postal ouvert à la concurrence. Ici, 50% du volume est confié au deuxième opérateur de colis express en Europe, la Poste.
(p. 18)
Commenter  J’apprécie          90
Le syndicat de la librairie française considère aujourd’hui que, à proportions égales, la librairie indépendante française représente une activité qui génère deux fois plus d’emplois que les grandes surfaces culturelles, trois fois plus que la grande distribution et, selon les chiffres de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance, dix huit fois plus que le secteur de la vente en ligne dont Amazon est le fleuron.
Commenter  J’apprécie          50
En France, en dépit de la loi Lang dite du "prix unique du livre" limitant la possibilité de remise sur un ouvrage à 5% de son prix de vente fixé par l'éditeur, la concurrence d’intérêt est d'une incroyable violence, pour les librairies indépendantes, grandes ou petites, comme pour les leaders naguère, de la grande distribution spécialisés dans les produits culturels (FNAC, Virgin, etc.).
Amazon pratique en plus de la remise légale de 5%, la livraison gratuite des livres commandés par ses clients. Ces conditions de vente ont déjà fait l'objet d'une bataille judiciaire. Le syndicat de la librairie française (SLF) a assigné Amazon en janvier 2004 pour viol des dispositions de la loi Lang, pour vente à perte et concurrence déloyale, et dommage causé à la profession de la librairie indépendante [...]. La gratuité des frais de port n'est pas une violation de la loi Lang.
Le législateur avait-il en tête qu'il allait être spectateur de la disparitions des points de vente physique du livre? [...]
Amazon vend désormais à lui seul plus de 8% des livres en France.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Jean-Baptiste Malet (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Baptiste Malet
Jean-Baptiste Malet vous présente son ouvrage "La Capitale de l'Humanité" aux éditions Bouquins.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2585762/jean-baptiste-malet-la-capitale-de-l-humanite-recit
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
autres livres classés : e-commerceVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (207) Voir plus



Quiz Voir plus

Histoire et généralités sur la Normandie

TOUS CONNAISSENT LA TAPISSERIE DE BAYEUX, QUI EN EST LE HÉROS ?

RICHARD COEUR DE LION
ROLLON
MATHILDE
GUILLAUME LE CONQUERANT
GUILLAUME LE ROUX

20 questions
70 lecteurs ont répondu
Thèmes : histoire , célébrité , économieCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..