AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Klaus Schuffels (Autre)Alain Brossat (Autre)Gilles Perrault (Autre)
EAN : 9782253041405
370 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
4.04/5   177 notes
Résumé :
Récit des deux années qu'a vécues le journaliste allemand déguisé en Turc dans son propre pays. Reportage qui se lit comme un roman.
Que lire après Tête de TurcVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
4,04

sur 177 notes
5
8 avis
4
6 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Je suis retombée sur ce livre qui m'avait beaucoup marquée quand je l'ai lu et sur lequel je me suis repenchée dernièrement.
Günter Wallraff est journaliste, et pour parler de la situation des Turcs en Allemagne dans les années 80, il se met en immersion complète pendant deux longues années, transformant son visage, lentilles pour ses yeux, adaptant son langage et s'affublant d'une perruque. Il devint alors Ali Senorlioglu, ouvrier sans qualification mais robuste, acceptant tout travail même chichement rémunéré.
Sous menace permanente d'une expulsion, les travaux les plus durs et les plus dangereux sont confiés à ces hommes, traités comme des esclaves, l'argent de poche leur tenant lieu de salaire leur est versé plus ou moins en intégralité. Sans papiers, sans protection sociale ou médicale, ils ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes et accusent facilement quelques dizaines d'années de plus que leur âge véritable. Parler de trafic humain n'est pas un terme inapproprié. Certains Allemands sont d'ailleurs soumis au même régime. Les plus démunis, prêts à accepter n'importe quel travail pour arriver à subsister. Sauf que même subsister dans de telles conditions devient vite impossible et leur état de santé les empêche même de s'alimenter. Faiblesse, épuisement, maladies, blessures non soignées...
Les employés à charge de ce "personnel" très spécial ne sont pas des bourreaux, juste des gens "normaux" faisant leur travail au sein de grosses entreprises allemandes. Ils ne sont pas payés pour éprouver de l'empathie et leur détresse aussi bien physique que morale leur importe peu. Ces gens ne sont pas en règle, donc corvéables à loisir. D'autant qu'ils sont venus chercher ce travail, après tout, c'est donc que ça leur convient.
Ce livre a provoqué un raz-de-marée d'indignation, les autres pays occidentaux ont découvert ces pratiques immondes, tout comme les Allemands qui étaient tenus dans l'ignorance.
Un témoignage bouleversant qui se lit comme un roman, pourrais-je dire, puisqu'il est écrit ainsi. Les chapitres défilent rapidement, l'histoire est ponctuée de nombreux dialogues édifiants à chaque rencontre de l'auteur avec des "protagonistes", qu'ils soient travailleurs sociaux, chefs, collègues, employés de la protection sociale, et même religieux, voire des pompes funèbres.
Bien sûr, des fois on sourit... jaune... tellement certaines situations dépassent l'entendement. D'autres fois on est sidérés, tel ce moment où l'auteur veut entrer dans une église et se signer. le prêtre l'en empêche, bien que reconnaissant que l'église n'est pas pleine, loin s'en faut, et il lui suggère de prendre de l'anti-gel et de faire un signe de croix avec. Parce que comprenez-vous, sans domicile fixe, on ne peut pas entrer dans une église.
Cet autre passage dont j'ai posté une petite citation, où notre homme va choisir son propre cercueil et s'informer sur les modalités de rapatriement de son propre corps... allant même jusqu'à demander si le faire pendant qu'il est vivant reviendrait moins cher.
Un livre que j'avais un peu oublié mais qui m'attendait dans un coin, tout prêt pour le moment où je le prendrai à nouveau, et que je conseille vivement. À mettre entre toutes les mains.
Commenter  J’apprécie          356
L’auteur, Hans-Günter Wallraff, né en 1942 à Cologne, est un journaliste d’investigation de nationalité allemande. En 1985, pour appréhender et dénoncer la manière dont la population immigrée turque est maltraitée dans son pays, il se fait passer pour un travailleur turc. A cet effet, il emprunte le nom d’Ali Sinirloglu, porte des lentilles foncées, et adopte un jargon lui permettant de se faire comprendre de ses compatriotes sans éveiller leurs soupçons. Ali se voit alors confier diverses tâches pour le compte d’entreprises allemandes, le plus souvent au mépris des règles de santé, de sécurité, et de dignité humaine. Ainsi, Ali se retrouve homme à tout faire dans une ferme, cobaye pour un laboratoire pharmaceutique, ouvrier de la sidérurgie chez Thyssen, puis chauffeur d’un patron magouilleur… Ali teste aussi la réaction de membres du clergé face à sa volonté de conversion à la religion catholique, et la manière dont une entreprise de pompes funèbres lui propose de traiter sa dépouille après un décès qu’il présente comme imminent.

L’image ainsi donnée de l’Allemagne des années 1980 et de certains Allemands est effrayante. Le racisme est présent dans de nombreux milieux sociaux : de l’employeur sans scrupules aux ouvriers craignant une concurrence déloyale de travailleurs turcs (parfois en situation irrégulière), en passant par des représentants du clergé. La manière dont ce racisme s’exprime est toujours choquante : sabotage d’outils de travail, ignorance méprisante, agressions verbales les plus brutales - à chaque fois avec une mauvaise foi flagrante. Ce racisme sert d’ailleurs souvent d’alibi aux hommes d’affaires qui n’auraient pas à s’embarrasser de scrupules pour de "simples Turcs". En effet, la recherche du profit conduit à de nombreux abus à l’encontre de la réglementation et de la dignité humaine.

Le tableau est effrayant quand on songe au traitement fait aux Juifs et aux Tziganes (notamment) à l’époque hitlérienne, d’autant plus effrayant que certains expriment leur nostalgie de cette époque où, selon eux, un pouvoir politique faisait régner l’ordre et offrait une perspective aux travailleurs allemands. Mais gardons nous de tout jugement hâtif, ce n’est heureusement qu’un des aspects de la société allemande que nous présente là Günter Wallraff. Le regard et le comportement de la France et de certains Français à l’égard de populations d’origine nord-africaine n’étaient à la même époque guère plus bienveillants, et cela ne s'est pas arrangé avec la crise économique.
D’ailleurs, voici la conclusion de Günter Wallraff au sujet de l’affairiste Adler, qu'il refuse de qualifier de monstre, nous renvoyant au système économique dans lequel il vit : « Avec toute son énergie et son imagination criminelles, il n’a rien d’un personnage exceptionnel. Rien ne serait plus faux que d’en faire un monstre. Il n’est finalement que l’un des milliers et des milliers de comparses et profiteurs d’un système fondé sur l’exploitation sans limite et le mépris des hommes. »
Autant de recul vis-à-vis d’un personnage qui méprisait et spoliait autant Ali et ses compatriotes turcs est admirable.
Mais l’auteur aurait aussi pu simplement nous renvoyer à la nature humaine...

Un témoignage enrichissant et révoltant, que j'avais déjà lu et apprécié au début des années 90.
Commenter  J’apprécie          303
Nous sommes là dans une véritable immersion sur une période suffisamment longue pour apporter un témoignage réaliste. Si on oublie le style, très journalistique, (puis c'est une traduction, mes lacunes en langue Allemande sont plus profondes que le gouffre de Padirac, bon courage au volontaire qui voudrait les combler), on découvre un monde peu reluisant, la xénophobie ou, au moins pire, l'indifférence d'une immense majorité. Mise en garde, ce n'est pas joyeux, on est loin de "la tête de turc d'Iznogoud" (Goscinny / Tabary). Une lecture que je conseille à tous, de tous bords, confessions, opinions et/ou adhésion. il y a peu, j'ai entendu un échange, surréaliste pour moi, entre un baba et un bobo (y a que la tenue qui change) se conclure par cette perle de culture "on ne peut pas accueillir toutes la misère du monde". ça c'est vrai ça, disait la mère Denis qui n'était pas dans la misère je crois.
Commenter  J’apprécie          363

La préface du livre signée Gilles Perrault m'apprend l'existence et l'oeuvre de Günter Wallraff dont j'avoue ne jamais avoir entendu parler . Ce que dit ce livre ne me surprend pas trop : pour avoir séjourné professionnellement quelques fois en Allemagne , je m'étais rendu compte du racisme latent concernant les étrangers en général .

Transportant à cette époque principalement des matières dangereuses , je fréquentais régulièrement des complexes chimiques et étais toujours surpris de la vétusté de certaines installations en comparaison de l'efficacité affichée . le nombre important de travailleurs étrangers s'occupant des taches secondaires " me surprenait aussi , mais pour avoir précédemment travaillé dans le nettoyage industriel en France j'avais déjà connu une partie de ce que rapporte Wallraff .

Les témoignages de Wallraff sont un peu plus divers que ceux que j'avais vécu , plus sordides aussi , car je n'étais pas directement , comme lui , les mains dans le cambouis , mais un observateur extérieur .

Tout comme John H Griffin ayant enquêté avec l'apparence d'un noir , Wallraff s'est fait passer pour un travailleur turc pour mener ses investigations au plus prés des exclus . Si ces témoignages peuvent parfois paraître exagérés , tant ils semblent incroyables , si il existait , chez nous , de nos jours , des journalistes aussi courageux nous pourrions être surpris des graves entorses à la loi commises dans divers secteurs industriels qui vont jusqu'à étouffer la responsabilité de puissantes industries en cas de mort d'hommes .

Ce livre dénonce donc , dans le cadre d'expériences vécues " sur le vif " , de surprenantes manières illégales d'agir en RFA mais cela existe aussi dans bien des pays " civilisés " .

IL est donc utile de lire ce livre pour nous apprendre à ouvrir un peu plus les yeux autour de nous
Commenter  J’apprécie          283
Merci à @nicolak de m'avoir fait découvrir ce chef-d'oeuvre, grâce à une de ses critiques.
À force de le voir dans mes pense-bêtes, j'ai fini par l'acheter.

Ce recueil regorge de quelques photos qui permettent de voir cet homme (journaliste) s'immergeant dans la vie d'un Turc en Allemagne.

Pour soulager notre conscience, on pourrait se dire que ce n'est pas en France, que nous, nous respectons les étrangers. Que nenni, la réalité est bien pire.

Je me suis mariée, avec un homme d'origine algérienne. (divorcé, aujourd'hui…).
Je ne vais pas vous raconter mes déboires. Mais je peux vous dire que le racisme est bien présent dans tous les aspects en France. Et les remarques désobligeantes vis-à-vis de vos collègues, connaissances, vendeurs et famille sont plus qu'actuels dans ce pays dit de fraternité.

C'est un recueil à dévorer, pour comprendre, pour combattre toute cette haine multi présent. Pour arrêter de traiter les immigrés comme des esclaves à petit budget.
Pour que les gros de ce monde nous considèrent, nous êtres humains, comme des personnes à part entière, et plus comme des bêtes munies de cartes de crédit.



Extrait :


Et là il me raconte l'histoire d'un ouvrier qui tombé accident dans le haut fourneau, s'est immédiatement désintégré. Il ne restait rien de lui, on a donc pris un peu de métal en fusion, symboliquement, et on l'a remis à la famille pour « l'enterrement ». Incorporé à l'acier, il est passé au laminage avant de « devenir » voiture, casserole, tank… 

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
Commenter  J’apprécie          257

Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Extraits de la préface :

-- Le premier reportage de Wallraff racontait trois années de travail en usine , puis toujours adoptant l'apparence de circonstance , il fut tour à tour indicateur des RG de RFA , fabricant de bombes au napalm , alcoolique dans un asile de fous , conseiller ministériel chargé de la surveillance des grands trusts allemands suspectés d'avoir mis en place des milices armées briseuses de mouvements de contestations , garçon de courses pour une grande compagnie d'assurance etc ..... Chaque fois scandale , campagne de presse , remue-ménage politique , procès en diffamation
: le cirque Wallraff .

--Lors de la conférence de presse pour la sortie de " Tête de turc " un journaliste exprima le sentiment général :
" vous n'auriez pas pu trouver un sujet plus passionnant ? " ... Une enquête sur les conditions de vie des immigrés turcs ne risquait guère d'enflammer l'opinion . Quatre mois après la publication en Allemagne , les ventes en librairie atteignaient 2 millions d'exemplaires . S'en suivirent un flot d'enquêtes ministérielles et judiciaires pour vérifier les assertions du livre , des opérations de polices à travers le pays , un arsenal de projets de lois et l'inévitable sillage de procès en diffamation . Quelques-unes des enquêtes de Wallraff furent publiées dans la presse , surtout dans des organes syndicaux ; quelques unes sont parues sous forme de livres .

-- Gûnter Wallraff pratique le journalisme vertical .
L'aventure , écrit Jacques Perret , n'est pas difficile à rencontrer ; il suffit de faire le petit pas de cptè qui met hors de la ligne . Le scoop est sous nos pieds , démontre Wallraff , et il suffit de se baisser pour le ramasser . Rappelons-nous le " Germinal " de Zola .

-- Wallraff explore notre quotidien ordinaire . Sa méthode est irréductible à toute norme journalistique . Son ami et traducteur Klaus Schuffels a raison de parler d'un " spectacle didactique " en cinq actes dont il est à la fois l'auteur , le metteur en scène et le commentateur .

-- Tel Albert Londres , obtenant l'abolition du bagne par la seule description faite aux bagnards , Gûnter Wallraff aura imposé la réhabilitation des turcs immigrés en racontant , après l'avoir si longtemps partagé , leur enfer quotidien . Il est presque superflu de rappeler qu'il verse les deux tiers de ses droits d'auteur à un " fond de solidarité avec les étrangers " créé par lui : on savait déjà que ce journaliste est aussi un militant .

-- Heinrich Böll ( prix Nobel de littérature 1972 et ami de Wallraff ) , entrevoyait comme solution aux déficit de correction des injustices : la création de plusieurs Wallraff .... vœux pieu ! Il n'y a , il n'y aura qu'un seul Wallraff .
Commenter  J’apprécie          90
(Puis d'un ton de defi) Tu connais le Dr Mengele ?
ALI: Oui, le grand tueur, était dans le camp de concentration...
ALFRED: Eh bien, tu sais, Mengele, il était pas si fou que ça. Tiens, par exemple, il a pas pris de Turcs pour ses expériences. Et tu sais pourquoi ?
Je préfère faire celui qui n'a pas entendu.
ALFRED : " Parce que (il me jette un regard chargé de haine) parce que vous êtes tellement des bons à rien, que justement il aurait rien pu tirer de vous, même pour ses expériences ! "
Commenter  J’apprécie          120
Le tableau est encore plus sombre pour les 36 immigrés que Remmert emploie dans sa "Société Anonyme de Nettoyage Industriel". Chez Mannesmann, par exemple, c'est à coups de fausses promesses que le chef les pousse à augmenter les cadences. Voici le témoignage de l'un d 'entre eux :
"Un jour, on nous dit comme ça : "Si vous brûler plus de 20 tonnes par jour, on vous donne deux marks supplémentaires par tonne supplémentaire !"
On a bossé comme des bêtes et, à la fin du mois, on avait brûlé 1600 tonnes supplémentaires. En tout, ça représentait un bonus de 3 200 Marks. Comme nous étions onze - huit turcs et trois allemands -, cela aurait fait 300 marks de plus par tête de pipe. On n'en a jamais vu la couleur, Remmert ne nous a pas versé un pfennig de plus"
Commenter  J’apprécie          50
"Z'avez pas une cercueil qu'a pas l'air si triste, pas comme un cercueil, justement... Avec des couleurs, un peu drôle, quoi ! Tu comprends, toujours je vivais dans un logement tout sombre, tout humide - alors quand même maintenant, j'aimerais une belle cercueil..."
Commenter  J’apprécie          140
En fait, je m'en fous, de la vie. Qu'est-ce que ça me rapporte ? Au début, à quatorze, quinze ans, t'es déjà presque un adulte, t'a une copine, t'aimerais bien coucher avec elle, et puis après ? Une fois que tu l'as fait, qu'est-ce que tu as de plus ? Non, ça suffit pas.
Ce que je veux dire, c'est quand on a un but dans la vie, un truc en tête, quoi, là, la vie a un sens. Sinon, franchement, c'est pas la peine. Si on a envie de faire quelque chose, là d'accord, mais sinon, franchement, la vie, ça a pas de sens. A quoi ça sert, hein ?
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Günter Wallraff (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Günter Wallraff
« Notre métier n'est pas de faire plaisir non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie », écrivait le grand reporter Albert Londres. Notre invité du jour marche sur ses traces. Journaliste indépendant, spécialisé dans l'infiltration, Valentin Gendrot est notamment connu pour avoir infiltré le commissariat du XIXe arrondissement de Paris. Il en a tiré un livre, intitulé Flic, un récit urgent qui dévoile les coulisses d'une profession souvent accusée de violence, de racisme et au taux de suicide anormalement élevé. À l'occasion de la parution de son nouvel ouvrage, L'I3P infiltrée, il nous parle de cette méthode journalistique singulière et engagée, qui consiste à se mettre dans la peau des autres pour raconter leur vie. À la suite de cet entretien, nous vous proposons quelques conseils de lectures qui sont autant d'invitations à plonger dans d'intenses expériences journalistiques, et aiguiser notre regard sur le monde.
Bibliographie :
- L'I3P infiltrée, de Valentin Gendrot (éd. Albin Michel) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21346729-l-i3p-infiltree-le-service-psychiatrique-de-la--valentin-gendrot-albin-michel
- Flic, de Valentin Gendrot (éd. Goutte d'Or) https://www.librairiedialogues.fr/recherche/?q=flic+gendrot
- Les Enchaînés, de Thomas Morel (éd. Pocket) https://www.librairiedialogues.fr/livre/15269104-les-enchaines-thomas-morel-pocket
- Tête de Turc, de Günter Wallraff (éd. La Découverte) https://www.librairiedialogues.fr/livre/3775940-tete-de-turc-gunter-wallraff-la-decouverte
- Dans la peau d'un maton, d'Arthur Frayer (éd. J'ai lu) https://www.librairiedialogues.fr/livre/2030652-dans-la-peau-d-un-maton-arthur-frayer-j-ai-lu
- Tokyo Vice, de Jake Adelstein (éd. Points) https://www.librairiedialogues.fr/livre/11738606-tokyo-vice-jake-adelstein-points
- Les Humbles ne craignent pas l'eau, de Matthieu Aikins (éd. du sous-sol/Seuil) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20370616-les-humbles-ne-craignent-pas-l-eau-un-voyage-i--matthieu-aikins-editions-du-sous-sol
+ Lire la suite
Dans la catégorie : Sociologie des françaisVoir plus
>Groupes sociaux>Groupes raciaux, ethniques, nationaux>Sociologie des français (135)
autres livres classés : racismeVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (403) Voir plus



Quiz Voir plus

QUIZ LIBRE (titres à compléter)

John Irving : "Liberté pour les ......................"

ours
buveurs d'eau

12 questions
284 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature , témoignageCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..