L'étau se resserre sur le pape Trebaldi dont les hommes se débandent à mesure que leurs salaires ne sont plus versés.
C'est au moins la troisième fois de la série que j'ai cette sensation : pendant la première moitié,
Desberg pose les choses, tranquille, prend le temps de développer sa narration, et puis à la moitié du volume, on a l'impression qu'il se rend compte qu'il a encore 50 pages à passer dans les 24 qui restent, et tout s'emballe pour devenir confus... voire grandguignolesque.
Les invraisemblances deviennent vraiment problématiques, avec un Scorpion qui va et vient sous son déguisement sur mesure de Rochnan. Il a la même voix, faut-il croire, il se promène au Vatican comme bon lui semble, tantôt sous ses apparences de Scorpion, tantôt sous celles du défunt capitaine des moines.
Trebaldi embauche les 5 meilleurs assassins de Rome, qui savent dès le début que leur employeur est fauché, mais ça ne leur pose aucun problème... Pas plus d'ailleurs qu'ils ne vont poser de problème à Scorpion, puisqu'ils ne le verront jamais, les trois premiers se faisant dégommer comme des imbéciles, avant que les deux derniers... s'entretuent (le summum du ridicule !)
Heureusement, Marini est toujours là pour essuyer les plâtras... Mais y a du boulot.