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EAN : 978B088X4WQ68
120 pages
Buchet-Chastel (20/08/2020)
3.62/5   42 notes
Résumé :
Il y a déjà de longs mois que Sitam a brutalement quitté ceux qui partageaient son existence. Conscient désormais de son erreur, il cherche à retrouver sa compagne, lorsqu’il apprend la mort d’un ancien copain. Cette nouvelle l’oblige à retourner dans sa banlieue natale. Un voyage qui va le replonger dans le passé.

Ils étaient alors dans la même galère et formaient une bande. Complices, ils ont grandi entre la déconne, les problèmes d’argent et une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (36) Voir plus Ajouter une critique
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Carnaval, voici un texte déroutant et qui se veut délibérément déroutant. Son auteur est à son second essai, j'aillais dire tentative pour nous convaincre, il s'agit d'Hector Mathis, que j'avais découvert par son premier roman K.O... Ce premier roman m'avait laissé un peu dubitatif, une absence de scénario, une fougue un peu désordonnée, mais qui laissait entrevoir une belle écriture, écriture que j'avais aimée.
Malgré la lourdeur de style de son premier roman, cette logorrhée de mots, beaucoup d'entre nous voyaient cependant un auteur pouvant naître. Voici son second roman et je ne vois toujours pas cette naissance attendue s'accomplir...
Nous retrouvons Sitam, le narrateur du premier roman. C'est une suite sans être une suite. On peut prendre le train en marche et on comprendra, nous prévient-on à l'avance, sans avoir lu pour autant le premier opus. Moi j'étais déjà dans le train depuis le départ et je n'ai toujours rien compris à l'histoire...
Je vois de magnifiques phrases, j'imagine qu'elles ont été travaillées, ciselées avec force, peut-être sur un carnet, peut-être sur un smartphone, elles sont belles, indéniablement belles, je vous ai d'ailleurs partagées certaines d'entre elles qui m'ont grisé... Mais voilà, la force d'un roman ne tient pas à un tricotage de belles phrases... le résultat est une forme de patchwork et démontre sans doute encore la jeunesse d'un auteur, la recherche d'un effet esthétique avant toute chose, un côté narcissique qui étouffe malheureusement le récit...
Est-ce parce que je suis asthmatique : j'ai totalement manqué d'air, j'ai été asphyxié par ce soliloque, ce déferlement de mots, j'avais une envie folle de sortir du train sans attendre la prochaine gare ; oui c'est un rap, oui c'est un slam, mais n'y a-t-il pas moyen de proposer des pauses de temps en temps pour qu'on respire ?
Il y a certainement un sentiment d'urgence exprimé par l'auteur, mais le sentiment d'urgence du lecteur est de pouvoir respirer devant ce texte, sauf s'il vous emporte dans un souffle, mais ici pas de souffle...
Où est le synopsis ? Où est l'idée ? Quel est le fil conducteur qui tend ce texte ?
Au-delà de l'exercice de style prodigieux (bravo !), j'aurais aimé être emporté par un souffle, une histoire...
Pourtant j'ai entrevu de belles idées à certains instants où j'arrivais à me remettre de ce chaos : la rue, ceux qui y vivent, les laissé-pour-compte, la route, la dérive... Il y avait une belle idée pourtant ici à creuser, celle d'y apporter une attention, à condition d'écarter cet horrible style narcissique qui prend tout à son avantage et fait de l'ombre à ceux qui sont les plus démunis...
Une cavale, bon, on a compris. Une cavale de mecs... Aïe ! Tout ce que j'aime... Une absente, la fameuse Capu, femme abandonnée dans le précédent roman apparemment désirée de l'auteur néanmoins, on ne sait pas trop s'il va à sa recherche tandis que l'enterrement d'un ami de jeunesse l'entraîne à revenir vers sa banlieue de jeunesse... On espère la trouver à la fin, la fameuse Capu, ce roman est une vraie arlésienne, plutôt une cavale sexiste, une équipée de machos, fiers de leurs dérives, qui boivent des bières à n'en plus finir. J'aime de temps en temps boire, j'aime modérément l'ivresse, mais dans ces moments-là, je tâche de m'approcher d'Antoine Blondin, de Michel Audiard, de Charles Baudelaire, ou même de Charles Bukowski, je tutoie les étoiles et je vous assure qu'elles me parlent, qu'elles me répondent, nous entretenons un véritable dialogue... Ici, tout se passe entre mecs dans un désespoir affligeant, déconcertant, nombriliste... Bien que les mots soient bien travaillés... Triste vin ! Dommage !
J'ai l'impression que je préfèrerais retrouver la prose d'Hector Mathis dans des poèmes, des slams, des chansons, plutôt qu'un roman...
Je remercie Babelio et les Éditions Buchet-Chastel de m'avoir permis de découvrir ce roman dans le cadre de cette Masse Critique Privilégiée.
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Sitam a tout lâché, sa vie d'avant, ses amis d'enfance, sa compagne Capu lorsqu'il a appris qu'il était atteint d'une maladie neurologique : « il est scléreux » comme il le dit lui-même. Entre les médicaments et leur effets secondaires parfois terribles, la lucidité qui lui fait comprendre très vite que ceux-ci ne peuvent qu'atténuer les symptômes sans soigner vraiment, la dureté de la vie à Paris, dans la pauvreté et la solitude, il se rend compte qu'il a peut-être fait une bêtise en prenant la fuite.

A Paris, il a un copain de galère, Totor, qui livre des pizzas ou autres repas, à vélo, payé en fonction de la durée optimale de livraison fixé par l'employeur, et malheur à lui s'il est victime d'une crevaison ou autre contre-temps. Comment payer un loyer quand on gagne à peine de quoi ne pas crever de faim, quand on croise sur la route les « croque-poussière » comme il les appelle.

Alors, retrouver Capu devient une priorité et il frappe à toutes les portes (enfin, tous les numéros de portables qu'il connaît!). Mais, il est obligé de revenir dans la banlieue de son enfance car un des potes est décédé. Tous les souvenirs remontent, les bêtises de l'adolescence, flirtant avec la petite délinquance, l'alcool…

« Grand Jean fuyait l'école, Benji la solitude, le Muco la maladie, l'Allemand sa famille et moi l'ordinaire. C'était tout de même une enfance bien heureuse, pleine d'imaginaire, je sais bien que beaucoup de choses ont été écrites à ce sujet, mais enfin je continue, une enfance avec l'infini au bout de la rue… »

Ce roman est particulier par son style, son rythme effréné, la course à la survie parfois, dans des familles souvent à la limite de la désocialisation. C'est un uppercut et même si le propos est parfois décousu, je me suis laissée emporter par les mots que l'auteur manie avec dextérité…

Ce roman est une suite de « K.O. » que je n'ai pas lu, mais cela ne m'a pas gênée dans ma lecture, juste donné envie de le lire évidemment.

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Buchet Chastel qui m'ont permis de découvrir ce roman si particulier ainsi que son auteur.

#Carnaval #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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KO d'Hector Mathis, son premier roman, tissait la vie du jeune Sitam, le KO guettait ce personnage de désespéré rivé à sa rage de l'écriture.

Dans ce deuxième roman, Carnaval, Mathis vrai saltimbanque des mots se déploie avec une verve d'une causticité farouche. Son héros Sitam savait parfois éviter le chaos, mais pas le désespoir, la maladie imprimait ses gestes, il en fera une farandole, un carnaval sans les flonflons mais avec un Hector Mathis dégrisé en Clown.
"Quelle tremblotte ! Oh ce n'est pas le trajet qui m'effraye, non, c'est le spectacle écrit-il page 9. "


En attendant Totor, il aperçoit page 14, " un type sautant sur sa béquille de temps à autre pour se déplacer. Je traverse le boulevard et lui propose mon épaule. Il accepte en s'excusant..."
"Il lâche le morceau... Englué dans le pavé . Pièce du Boucher. Saignante... et ajoute ; j'étais u-urgentiste...il fallait faire le vaccin con-contre l'hépatite. C'est-c'est la sclérose que j'ai attrapé..."


Un soignant, un scléreux... Mathis se goinfre de misère. Nous plongeons avec lui dans le covid 19 et dans ce regard des soignants épuisés, l'hôpital se heurte à notre vision des malades.
"Plu-plus rien à faire , me dit le neurologue page 15."
Sitam n'est donc pas seul atteint de sclérose en plaque. Coïncidence, collision, mais "quel c-con !" Sa vision de la vie se trouble, et se fracasse sur ce jeune qui croyait en sa chance, fallait-il accepter de piquer pour l'espoir de réussir ses examens.


Après l'ancien urgentiste c'est Totor que l'on visite, le livreur à bicyclette, n'est pas mieux loti, "il pédale dans l'imaginaire" disait-il, mais sous la dictée du smartphone. Lui Sitam travaille dans l'édition. Les heures payées sont flottantes, aérées, allégées, sous le poids du chantage, des nuits ou des week-ends non payés sont passés aux oubliettes. Il ne peut plus assumer son loyer, il démissionne pour les ASSEDIC.


Puis vient le temps de la révolte et des peurs, le Muco est passé par là. Muco était un personnage d'une rare dérision. Mathis le fait revivre dans son enfance dans les banlieues où tout un monde est à reinventer. Benji ou Aristide et Muco ou Grand Jean, des surnoms à la mesure de leurs blessures, l'absurde de ces destins qui s'effilochent quand les poumons de Muco n'en peuvent plus en-calaminés par la mucoviscidose.


Capu la magnifique montra t-elle le bout de son nez 8 mois après sa terrible rupture, avec Sitam ? Comment pouvait-il faire, lui imposer sa sclérose, sa tremblotte, ses piqûres ?
Il a rompu, il voulait renouer. Il vivait dévoré par cette idée de leurs retrouvailles.


Le charme d'une note sucrée, d'une franche rigolade n'est plus à l'ordre du jour, le désespoir est abyssal. Les conclusions radicales et si bien ajustées dérangent, deviennent pesantes, ne feront pas rire. Ainsi page 148, "n'est délinquant que le pauvre, c'est inscrit dans la loi. Les crimes des opulents sont des subtilités que la transparence oblige les magistrats à examiner légèrement mais le droit reste entièrement libéral."


Hector Mathis va t-il rencontrer des lecteurs ?
C'est une plume magnifique. Son style est d'une rare puissance d'évocation. Il nous donne à vivre une aventure humaine d'un réalisme épuré, précis, cinglant. Et si nous résistons il revient à la charge pour nous projeter froidement la réalité de tous ces métiers déshumanisés, aléatoires ou virtuels.
Ces banlieues ça fabrique des imprévisibles ( la police et ses commisariats), amassés en patrouilles, dispersés dans la ville, avec une seule hâte, se venger d'exister !
( p 159 )
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Dans cette épopée, on retrouve Sitam à la recherche de la môme Capu. Il galère avec ses “affreux” compagnons de voyage.
Hector Mathis nous livre une deuxième tranche de vie mais aussi une tranche de mort car on enterrera le Grand Jean, la vie et la mort se rejoignant dans l'univers de l'auteur.

Pour Sitam, ce sera un retour à la banlieue d'origine, à la “grisâtre”.
Il est devenu écrivain à plein temps : “maintenant c'est le roman mon employeur et rien que le roman”.

Les situations sont noires, comme l'introduction médicale du roman : “le scléreux”, devenu valétudinaire, sort de l'hôpital.

Le style est toujours celui de l'urgence ; dans une interview, Hector Mathis dit écrire partout et sur tous les supports allant jusqu'à s'envoyer des SMS. Les phrases sont courtes, scandées, éructées : “J'ai éjaculé dans chaque mot. On ne me lit pas, on me jouit.”
Alors, on pense à Céline peut-être plus encore que dans K.O. dont Carnaval est un peu la suite.

L'écriture est aiguisée à coups de silex, imagée, slamée. Dans ce roman, le style est si prégnant qu'on en oublie l'histoire pour le lire à petites pages.

L'auteur a réussi à mon égard l'effet recherché : “je sais ce qu'ils veulent les lecteurs. Je suis tout pareil. Je m'en vais les parechoquer ! leur retourner la gueule d'émotion. Qu'ils aient la peau qui se décolle, les tissus qui se détachent ! l'âme qui dégobille ! Qu'on leur voie l'intérieur à chaque bouquin!”.
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***,*
Avant tout, je remercie Babelio et les Editions Buchet Chastel pour leur confiance...

Sitam est de retour. On le retrouve à Paris, un travail qu'il occupe par nécessité, quelques amis, et son téléphone portable toujours dans la poche. C'est qu'il attend qu'il sonne ce satané engin ! Capu, son amour, sa vie, il l'a laissé derrière lui... Mais il regrette. Et il active son réseau pour la retrouver. Quand un jour, le téléphone sonne, c'est pour ramener Sitam dans la banlieue de son enfance, pour un dernier au revoir à un pote disparu trop vite...

Et bien voilà, l'expérience Hector Mathis s'est achevée avec émotion... J'étais heureuse de retrouver l'auteur, après son KO qui m'avait laissé songeuse... Son style percutant est particulier. Il faut accepter de lire en s'essoufflant, en s'agitant dans tout les sens, le ventre à terre et les idées embrouillées...

Carnaval ne perd rien de cette course de vitesse... Sitam est malade, il lutte mais ce loup solitaire s'aperçoit chaque jour un peu plus qu'il a fait une bêtise en s'isolant de la sorte. Il veut retrouver Capu et c'est son seul objectif... Celui qui le tient debout...

On a d'ailleurs bien peur pour lui quand il retourne dans sa banlieue. Il y retrouve certes sa bande d'amis, sincères, loyaux, mais aussi la nostalgie de l'enfance, l'insouciance et les aventures vivifiantes. Sitam se perd... Devrait-il revenir vivre ici ? Renouer avec ses racines, ses origines... Ou est-ce la mélancolie, les souvenirs qui le retiennent ?

Si vous ne connaissez pas Hector Mathis, il faut partir à sa rencontre. Ça passe ou ça casse, mais ça touche, ça remue, ça dérange... Des romans comme ça, on en croise peu... Il faut se laisser emporter, accepter de se retrouver la tête en bas, la gorge nouée et les larmes au bord des yeux... Accorder à son écriture de vous toucher en plein coeur...
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critiques presse (2)
Actualitte
30 décembre 2020
Carnaval se révèle être un texte percutant où l'on retrouve Hector Mathis, l'auteur de K.O, dans un deuxième roman à l'écriture verte et ciselée, comme scandée.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Culturebox
31 août 2020
Il avait été remarqué pour son premier roman en 2018, "K.O.", écrit d’une langue alerte, slamée. Son talent crève à nouveau la page dans son deuxième livre.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
C'est une nuit pâle, rouge comme une guerre. En tout cas pour le moment, parce qu'on sent tout de même que l'obscurité va peser sur le monde d'un instant à l'autre. Moi je n'ai plus l'âme à rien. Je m'engouffre dans la ville sans savoir. Je projette des trajectoires hasardeuses. Je ne fais d'ailleurs plus partie des précis. De ceux qui ont une direction en tête, qui n'agissent pas à l'humeur mais à la trotteuse. Près à monter dans le bus, je fais soudain demi-tour. Je bouscule tous ces gens qui épousaient le même élan que moi il y a encore quelques secondes. Je sais bien que depuis le plancher du bus on me condamne du regard, qu'on soupire et qu'on me méprise pour mon indécision. Mais c'est comme ça, ce soir je sens les convenances me quitter. Je ne fais bientôt plus attention à ma posture. Je me sens marcher tête en avant, penché vers l'impossible horizon, mû par un etrange élan, celui du désespoir.
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Il était difficile d'y poser une année, à notre ville. Elle n'était d'aucune époque. Elle n'avait rien de moderne. Tout son moderne n'était que l'idée que s'en étaient fait des architectes disparus et qui s'étaient visiblement trompés. Notre grisâtre avait malgré tout quelque chose de fantastique qui stagnait dans l'air, à la portée de n'importe quel gamin. C'était une source inépuisable d'hallucinations, de racines et d'asphalte. Ensemble nous sillonnions les rues de neuf heures du matin jusqu'à l'heure du dîner. Un jour nous nous sommes lancé un défi : suivre une ligne droite, quels soient les obstacles que nous pourrions rencontrer. En respectant cette consigne nous avons fini par traverser les grillages, les murs et les jardins sans jamais rebrousser chemin.
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« Grand Jean fuyait l’école, Benji la solitude, le Muco la maladie, l’Allemand sa famille et moi l’ordinaire. C’était tout de même une enfance bien heureuse, pleine d’imaginaire, je sais bien que beaucoup de choses ont été écrites à ce sujet, mais enfin je continue, une enfance avec l’infini au bout de la rue… »
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C'était tout de même une enfance bien heureuse, pleine d'imaginaire, je sais bien que beaucoup de choses ont été écrites à ce sujet mais enfin je continue, une enfance avec l'infini au bout de la rue, imaginez-vous, tout a été écrit mais rien sur celle des croque-poussière, cet infini-là on ne le trouve qu'en banlieue, nulle part ailleurs et sûrement pas dans la littérature de botanistes. Le goudron, je l'ai collé au cerveau, je peux pas y échapper. Tu me demandes pourquoi j'écris ça. Ce que je veux démontrer. Moi je ne veux rien, je sors les tripes de la viande humide. Je me contente de faire l'autopsie d'un vertige.
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Lola s’allume une deuxième cigarette. Je l’observe bien comme il faut, maintenant qu’elle est prise dans la lumière de l’entrée. Je m’attarde sur ses traits, je les reprends au début, parfois même à rebours. Elle a les mêmes yeux que son frangin, j'avais jamais remarqué. Chez elle tout est discret. La coquetterie, les gestes, les ambitions. Elle a juste un morceau d’oreille qui dépasse entre les mèches, sinon tout reste en place, rien ne se prononce. Mais en la regardant bien on distingue un tas de choses. De l’inquiétude d’abord. De la tristesse ensuite. Dans son menton qui recule sans cesse. Ce visage bien en ordre, pas dérangeant, en fait il a toujours l’air sur le point de s’effondrer.
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