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EAN : 9782848050744
294 pages
Sabine Wespieser (27/08/2009)
3.2/5   120 notes
Résumé :
Dans cette ville du Michigan où elle est née, entre supermarché, autoroute et lycée, tout destine Amy à l'adolescence sans histoire d'une jeune Américaine type. Tel est bien le souhait de sa mère, juive polonaise venue sur ce continent tout neuf pour tenter de fuir le passé familial. Mais dans la maison de tôle de Veronica Lane, les fantômes ne se laissent pas oublier. Les nuits d'Amy sont hantées par d'horribles cauchemars, où ressurgissent étrangement les supplici... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (28) Voir plus Ajouter une critique
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Le ciel est rose. Dans le genre saumon pas très frais, d'ailleurs l'odeur de ce saumon prend au nez, loin des parfums iodés des grands lacs voisins. le ciel est aussi gris, comme la fumée de ma vie qui stagne autour, histoire de ne pas oublier que cette putain de vie n'est pas bleue. le ciel n'est d'ailleurs jamais bleu. Dans cette ville, même la lune a abandonné son bleuté. Dans ma vie aussi. Bay City, à quelques miles de Flint et de ses usines d'automobiles qui éjectent leur fumée grise. J'y suffoque d'une adolescence marquée par les non-dits et le lourd passé de mes ancêtres. Mal-être, mal de vie dans le Michigan. Elle taille quelques pipes à défaut de croire en son avenir. Son avenir parti en fumée, trente ans plus tôt. Dans les cendres de ses grands-parents, en villégiature à Auschwitz. Je démarre mon périple dans une banlieue guère enivrante d'une plaine enfumée du Michigan et je me perds dans les fumées d'un camp de concentration. Tabarnak de bouquin. Je file au K-Mart du coin, acheter des épices à steak d'élan Crousset, un pack de bières au passage, je ne rêve plus de ciel bleu, peut-être encore d'hôtesse de l'air, la vie m'a abandonné, comme toute cette génération survivant des années soixante-dix.

Je crois que je ne m'attendais à rien en m'attaquant à ce livre. Comme je ne m'attends plus à rien de la vie. J'ai eu quelques ouï-dire, mais étaient-ils objectifs de la part de canadiennes, pour ce roman, grand succès de la littérature québécoise. J'ai commencé à le lire, ambiance américaine, normal je suis dans le Michigan, un supermarché quelques blow job. Plaisant comme la littérature américaine. Alors je descends au sous-sol, m'allonge sur le canapé, lumière tamisée, prêt à défaire les boutons de mon jean, quand je suis pris par cette odeur de cuir, ou plutôt de chair humaine cramée, des poils qui grésillent, fumée grise qui sort du poêle. Elle me concocte un rendez-vous avec ses ancêtres, illusions fantomatiques d'un monde qui s'acheva en 1945 avec l'avènement de l'horreur. Comment survivre à cet effroi, comment même continuer à vivre alors que tant d'autres ont brûlé dans des cabanons, au milieu du froid, de la misère, de la déchéance. Comment même écrire sur ce sujet. de la poésie ? Des mots, impossible de décrire cette odeur et pourtant le monde tourne toujours, les oiseaux chantent encore, génération désenchantée. Depuis les cadavres s'amoncellent dans des camps ou dans des tours, le ciel a toujours cette empreinte saumâtre, ce relent de pourriture, de chair à vif et de coeur fermé. Je la comprends.

Je ne m'attendais à rien, j'en ai eu pour ma gueule, pour mes tripes. Il y a des romans qui marquent, des séquences qui se gravent en mémoire, des airs irrespirables. Les silences sont lourds à porter. Je me tais – je sais faire – et je reste triste – je sais faire aussi – de cette putain de vie à Bay City. Putain de monde, putain de fumée.
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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Ce roman traite des conséquences désastreuses des «non-dits» que peuvent endurer les générations à qui l'on a caché l'histoire dramatique de leurs ancêtres. En effet, la narratrice, Amy, née en 1961 à Bay City (Michigan) aurait du connaitre l'existence classique d'une adolescente américaine «middle class», certes rien de passionnant à l'horizon -entre les jobs de caissière au K-Mart et les petits copains -, mais en tout cas loin de tout drame.
Hors, ce roman nous raconte surtout les quatre jours avant son anniversaire de 18 ans, le 4 juillet 1979 (jour également de la fête nationale américaine) et l'on comprend rapidement que cet horizon bien qu'elle le qualifie souvent de «mauve» est très loin de la couleur rose: tout est noir. Noires ses relations avec sa mère qui vit dans l'adoration de sa soeur ainée morte à la naissance et qui méprise Amy. Noir, le passé de sa mère et sa tante avec qui elle vit, réfugiées d'Europe aux Etats-Unis après la guerre et dont la famille a disparu. Mais surtout, il y a les questions sans réponses sur ce passé et ses grands-parents maternels qu'Amy est sûre d'avoir dans la cave, rescapés de l'holocauste, muets et craintifs, en guenilles.
Bref, le malaise va grandissant jusqu'à ce 4 juillet où Amy assistera à l'embrasement de la maison familiale et l'anéantissement de toute sa famille. Elle se reconstruira ensuite, deviendra pilote de ligne (pour échapper au ciel mauve de Bay City) et surtout aura une fille, Heaven (on est toujours dans les cieux), qui sera la seule note optimiste de ce livre.
Le sujet du livre est intéressant et original, les conséquences du déni sur les générations suivantes, l'indifférence de l'homme par rapport à son histoire mais je l'ai trouvé un peu long, avec de nombreuses répétitions (oui, il est mauve le ciel de Bay City) et avec des notes macabres parfois vraiment dérangeantes.
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Amy Duchesnay est né dans le Michigan en 1961. Elle devrait s'appeler Amy Rosenberg. Mais sa mère a changé de nom car elle a été adoptée en France dans les années 40 par des paysans normands, les Duchesnay. Toute la famille de Denise, la mère d'Amy, a été exterminée dans les camps de concentrations nazis. Seules Denise et Babette, sa soeur, ont survécu, puis émigré aux Etats Unis dans les années 50.

A la maison, personne ne parle jamais de l'Holocauste mais toutes les nuits, Amy , 17 ans, revit ces moments dont personne ne lui a parlé, parle à sa soeur aînée décédée à la naissance (aux Etats-Unis), parle également à ses grands parents décédés à Auschwitz.
Le jour, elle est une ado presque normale, écoute le sulfureux Alice Cooper chanter « Welcome To my Nightmare », travaille au K-Mart, fait l'amour dans la voiture de ses petits amis. Elle espère aller un jour à l'université pour fuir la petite maison étriquée de son oncle et de sa tante. La nuit , elle revit le massacre d'innocents, les juifs pendant la guerre mais aussi les indiens d'Amérique exterminés bien avant sa naissance.

Ce livre est une claque ! Il alterne des périodes où Amy a 17 ans, ses tendances suicidaires, puis 20 ans plus tard. J'ai beaucoup aimé cette alternance passé-présent qui permet de » s'aérer » entre deux passages très morbides et aussi de voir qu'Amy va s'en sortir, avoir une fille Heaven qu'elle adore, …et devenir pilote d'avion pour rejoindre ce ciel qu'elle maudit tant….
Né un 4 juillet 1961, le jour de la fête nationale américaine, la vie d'Amy prendra un tournant début juillet 1979…..quelques jours avant sa majorité…et le jour de cette même fête.
Un périple l'emmènera en Inde puis dix ans après en « visite » à Auschwitz pour essayer de comprendre ….

En conclusion : Ce livre est une claque ! je l'ai déjà dit non ?
Une claque à lire. Je me demande dans quelle mesure ce livre est autobiographique : Catherine Mavrikakis est née à Chicago en 1961, d'un père grec et d'une mère française.
Lien : http://lajumentverte.wordpre..
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Dans ce roman qui sent l'auto-fiction, on entre de plain-pied en résonance avec la douleur de vivre de l'adolescente qu'est Amy. On adhère à son non-conformisme. On se sent, comme elle, révolté et désemparé pourtant pour trouver l'issue dans cet enchevêtrement de valeurs engluées dans les non-dits. Cette couleur-là est bien campée à l'image du mauve du ciel de Bay City, banlieue du Michigan. Ce qui l'est moins, à mon avis, c'est la deuxième partie de la vie d'Amy, lorsqu'elle est pilote de ligne, banlieusarde maintenant sous le ciel du Nouveau-Mexique et mère à son tour. J'ai eu du mal à réconcilier les deux personnages en un seul, à donner du sens au traumatisme de l'anniversaire de ses dix-huit ans, à comprendre par où passait la résurrection d'Amy (le pèlerinage en Inde n'est pas très convaincant) et à appréhender finalement la transmission de son héritage douloureux à sa fille dont le caractère est à peine esquissé.
En bref, un roman que j'ai trouvé prometteur au début et qui s'est avéré décevant sur la fin...
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J'attendais beaucoup de ce roman encensé par la critique à sa sortie mais je suis restée sur ma faim, malgré un début prometteur et une écriture aux envolées tragiques. Le ressentiment, la rage, la vengeance, l'autodestruction habitent la narratrice dont la famille de sa mère et de sa tante a péri durant la 2e Guerre mondiale dans les fours crématoires du camp d'Auschwitz. Elle, née en 1961, dans l'État du Michigan aux États-Unis porte cet horrible destin sur ses épaules sans qu'on n'arrive très bien à en comprendre le sens. Je l'ai lu rapidement comme un cri du coeur déversé en une longue phrase sans fin, curieuse d'en connaître le dénouement sans espoir.
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critiques presse (1)
Telerama
14 septembre 2011
[…] ce roman cruel écrit avec une fausse désinvolture qui donne encore plus de poids à une histoire hargneuse et, finalement, sentimentale.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
En 1974 encore, je perds ce qui me restait de virginité vaginale dans une Plymouth 1970 Superbird Road Runner violette au toit noir. Nous allons le soir, toute une bande d’amies de Veronica Lane, Linda, Pamela et Patricia, dans un bois derrière le K—Mart pour nous entraîner à l’hétérosexualité, à ses pratiques éclairs et à des techniques de blow job qui vont faire de tous nos petits copains de l’époque des pères de famille éjaculateurs précoces, des batteurs de femmes, des violeurs en série ou des hommes adultères qui se feront une collègue dans un motel lors de voyages d’affaires à Detroit. La sexualité est somme toute à l’époque moins ennuyeuse que ma famille. Et puis parfois cela me rapporte un peu d’argent que je peux dépenser au K-Mart où je vais jusqu’à trois fois par jour pour m’acheter du vernis à ongles et me faire rembourser mes flacons achetés la veille dont je n’aime pas la couleur. Toutes mes copines prennent la pilule. On s’arrange avec des sœurs ou des amies un peu plus grandes que nous. Il ne faut pas tomber enceinte. Ca, c’est sûr. Cela pose trop de problèmes. L’avortement n’est pas évident dans le Michigan pour les enfants de treize ans dans les années soixante-dix et les faiseuses d’anges se font rares. Quand on est mal prises, on s’entraide le week-end avec des aiguilles à tricoter dans les cuisines désertées par des parents partis faire des courses à Saginaw. Mais rien n’est vraiment sûr et les perforations d’utérus ou les hémorragies tragiques sont à craindre. Pour les malchanceuses, elles conduisent à l’urgence de l’hôpital et aux aveux. La mort est presque préférable. Néanmoins, « les filles qui ne couchent pas » sont encore plus connes que nous, « les filles des voitures », « les filles des aiguilles à tricoter ». Elles rêvent de se marier avec des gars qui ont passé leur jeunesse à enfiler les femelles humaines et animales des environs, après les matchs de football par exemple où l’on finit toujours par enculer une jument ou une femme sans observer une différence sensible. « Les filles qui ne couchent pas » rêvent de se faire faire en douceur des gosses par des crétins aux yeux bleus et à la bite molle, frileuse, anesthésiée. Elles rêvent d’une maison plus grande que celles que l’on trouve à Veronica Lane. Elles rêvent d’un driveway dans lequel il y aurait quatre ou cinq voitures, une vraie piscine creusée comme celle de ma tante et de mon oncle et non pas une piscine hors terre comme toutes celles qui jonchent les cours du quartier. Elles rêvent d’une boite aux lettres dans la fente de la porte d’entrée, et pas d’un contenant en métal, collé à celui des autres. Elles rêvent de mariages blancs et de larmes sincères. D’aiguilles à tricoter aussi, mais pour la layette de bébé. Moi, je ne rêve jamais à rien. Surtout pas à l’avenir.
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On me parle d’Israël, de l’idée de faire de l’horreur, de la peine, un territoire, une guerre, une identité. Mais je ne suis pas de Jérusalem, de Tel-Aviv ou encore des colonies de la bande de Gaza. Je suis une fleur nourrie au fumier de tôle du Michigan, née dans le Nouveau Monde. Je ne trouverai pas dans un pays une quelconque consolation. Je suis une fille des usines de Flint, une fille de la fumée toxique de la modernité américaine. Je ne vis les choses que par procuration. Je suis hantée par une histoire que je n’ai pas tout à fait vécue. Et les âmes des juifs morts se mêlent dans mon esprit à celle des Indiens d’Amérique exterminés ici et là, sur cette terre. Ils sont tous là présents en moi, parce que l’Amérique, du Michigan au Nouveau-Mexique, c’est cela. Un territoire hanté par les morts d’ici ou d’ailleurs, venus de partout, un territoire encore troué comme une passoire, même après le 11 septembre, les barricades et les fortifications frontalières. En lui, la mémoire comme le vent, s’engouffre d’est en ouest, du nord au sud, en hurlant son chagrin. Le ciel de l’Amérique est multicolore, mais il ne porte que les couleurs de la peine. Il héberge l’extermination des Amérindiens, abrite les désespoirs et les génocides de tous les exilés venus trouver refuge dans le grand cimetière qu’est cette terre. Ils sont venus de partout pour enterrer leurs espoirs, pour enfouir leurs douleurs dans les réserves des autres, de ceux dont les ancêtres naquirent ici, avant d’être massacrés.
Le ciel de l’Amérique est toujours en deuil du mal qu’il a su enfanter. Le ciel de l’Amérique est bleu, saignant. C’est une plaie béante, une hémorragie.
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Une légende veut que les oiseaux depuis 1945 ne chantent pas à Auschwitz. Le monde se serait tu là-bas. Je suis allée en Pologne en mai 1995. Cinquante ans après la libération du camp, le 27 janvier 1945. C’était le printemps. Il faisait un soleil radieux. L’air était doux. Les oiseaux s’en donnaient à cœur joie et chantaient dans le ciel bleu, indifférent à la terreur humaine. L’azur est un cancer. Imperturbablement vivant. Le cri des oiseaux déchirait mes oreilles. Des hommes, des femmes, des petits avaient dû entendre des oiseaux, se gargariser de leur cri printanier et du bleu de l’horizon, avant de mourir. Il avait fait beau temps et puis aussi mauvais temps, mais cela n’avait rien changé à la terreur devant ce ciel polonais, gueule effrayante qui engouffra tout un peuple. Il pleuvait, il neigeait, le soleil se levait radieux et les gens mouraient, sans que le manège de la vie terrestre s’arrête un instant. Pas d’éclipse pour saluer l’horreur et pas de catastrophe cosmique pour accueillir les morts, les millions de crevés. Rien. Pas même le silence. Les oiseaux piaillaient de joie à Auschwitz. Ils célèbrent en chœur le jour qui se lève, toujours plus glorieux. Nous pouvons nous réjouir : le Jugement dernier est remis à demain ! Oui, l’apocalypse a eu lieu, certes, mais le ciel continue de nous provoquer.
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Miss McDonald ne sent pas encore qu’avec des enfants comme nous, il n’y a rien à faire. On ne peut qu’attendre… que notre génération s’élimine, qu’elle se suicide, qu’elle meure du sida, qu’elle crève du cancer, d’un accident de la route ou d’une crise cardiaque causée par le gras de nos vies adipeuses et sottes. Miss McDonald meurt en 1975, décapitée dans sa voiture. Des jeunes gens souls, un dimanche, prennent le volant sans permis et roulent à tombeau ouvert. Ils tuent une dizaine de personnes sur l’Interstate 75 qui passe derrière la maison de ma tante et qui mène mythiquement en Floride, au bout du monde. Souvent je me promène au bord de la 75. Je fais du stop en espérant qu’on m’embarquera, me kidnappera, me ravira à la médiocrité de ma vie et que je pourrai me retrouver ailleurs, loin, bien loin de Bay City. Mais je me fais ramasser par des cons qui me reconduisent dans ma famille ou qui me tripotent avant de me laisser devant le K-Mart ou dans un rest area entre Bay City et Saginaw d’où je téléphone à la maison. Miss McDonald meurt, sans s’être mis dans la tête qu’il ne fallait rien attendre de cette jeunesse américaine des années cinquante et soixante qui n’est bonne qu’à produire des présidents des États-Unis portés sur la voiture, le blow job, le mensonge, la sécurité ou la guerre.
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Sous le ciel de l’Amérique, la vie est impavide. A Bay City, je n’ai que la mort dans l’âme. Je me rêve pendue, découpée en morceaux, ou encore je me prends pour une Ophélie verte, chancie, retrouvée noyée au fond de la piscine bleue de ma tante. J’imagine mes suicides. J’invente mes morts. Il y en aura eu tant pendant ces dix-huit années passées à Bay City. Mais pour se brûler la cervelle ou se faire sauter le caisson, il faut quand même croire à la vie et lui donner une quelconque importance. A Bay City, je n’ai aucune raison d’exister. Encore moins de mourir. Le ciel est saumure, je l’avale chaque soir. J’espère m’empoisonner aux fumées âcres du Michigan.
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