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Louis Saurin (Traducteur)
EAN : 9782264015884
188 pages
Christian Bourgois Editeur (11/03/1998)
3.88/5   12 notes
Résumé :
J'ai essayé de décrire le travail quotidien des flics d'une grande cité, mais j'ai voulu le faire en prenant un groupe d'hommes avec des personnalités et des traits de caractère différents qui, réunis, devaient former un seul et même héros : la brigade du 87ème district."

Source : 10-18
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ça y est ! Ed McBain passe dans mes auteurs favoris ! Bon. D'accord. Après n'avoir que le sang sur le trottoir et ce roman, certaines mauvaises langues pourraient me dire que je vais vite en besogne, qu'il a encore le temps de me décevoir. Et alors ? Il y a bien d'autres auteurs qui vous déçoivent sur un titre ou un autre. Je me risque. Mais pourquoi ? Parce que son style est dynamique, je dirais même pêchu. J'en veux pour preuves les deux citations que je partage.

Donc, voici un beau petit roman policier plein d'énergie. Un quadruple meurtre comme les faits divers actuels des USA nous présente régulièrement. Des inspecteurs de police au caractère bien trempé. Un adolescente qui meurt après un avortement clandestin. Des noirs, des juifs, des camés, des ados membres de gangs, un ghetto pauvre d'une banlieue de grande ville. Bref, tout ce qui fait un bon roman noir. Et j'en redemande. Là je suis servi. Ce roman fait partie d'un ensemble de 53 romans et 3 nouvelles. Mais ce n'est qu'une petite partie des oeuvres d'Ed McBain.

En bref : J'en redemande !! Et ça tombe bien. On vient de me donner le tome 1 de l'intégrale du 87e district. 7 romans. Et me manque encore les 8 autres volumes de la série. Encore !... vous croyez qu'il faut que j'envisage une cure de désintox ? :-)
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Un must ! Tout est bon ici pour un roman policier decidement l'auteur sait y faire pour nous happer avec lui dans ses ambiances, un régal à chaque fois !
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Un excellent roman policier mené tambour battant, avec un coupable auquel on ne songe pas, tellement il paraît improbable. le mobile du crime rappelle l'actualité de ces dernières semaines, et il semble, aux gens équilibrés, si effarant !
Lien : https://lauryn-books.blogspo..
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Un cadavre n'a aucun droit.
Si vous êtes un cadavre, on peut vous photographier sous tous les angles les moins flatteurs tandis que vous gardez les yeux grands ouverts aux éclairs des flashes, on peut prendre des clichés de vos cuisses sanglantes, des dernières mouches de l'été grouillant sur vos lèvres. On peut enfin appuyer des pouces sur vos yeux pour baisser vos paupières, ramener votre jupe sur vos genoux et marquer à la craie la position de votre corps sur le rocher où vous étiez. On peut vous rouler sans ménagement sur une civière et vous trimbaler dans l'ambulance, sans douceur. On peut flanquer brutalement la civière sur le plancher de l'ambulance et jeter un drap sur votre corps, sur la taille menue, les jeunes seins, la gorge, le visage. Vous n'avez pas le droit de vous plaindre.
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Lundi matin arriva.
Il arrive toujours.
Le lundi matin, on se réveille, on examine l'existence telle qu'elle se présente, et on trouve qu'elle se présente mal. Le lundi est comme ça, c'est la nature de la bête. Le lundi devrait être un commencement, quelque chose comme un nouvel an à la petite semaine. Mais pas du tout. Le lundi est invariablement un sale jour. On devrait interdire le lundi.
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Vous pouvez encore marcher, respirer, dormir, rire ou pleurer – et c’est toujours ça. Ça fait partie de la vie – ce sont des choses qui ne sont pas à dédaigner – et vous pouvez encore faire tout ça. Mais si vous êtes un camé, vous êtes inextricablement entortillé dans votre propre petite mort lente, et au fond, vous ne valez guère mieux qu’un bon cadavre authentique. Votre mort est continue, permanente. Elle commence le matin au réveil quand vous vous faites la première piqûre, et elle se poursuit toute la journée, avec la chasse à l’héroïne, ponctuée par d’autres piqûres de vie ou de mort, jusque dans la nuit, jusqu’au matin suivant, tout pareil, et ça recommence ; vous êtes un vieux phono qui joue inlassablement le même disque usé et l’aiguille est coincée dans votre bras. Vous savez que vous êtes mort, et tous les autres le savent aussi.
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Le travail de la police, c’est un peu comme la corrida. Il y a toujours une arène et un taureau, il y a toujours un matador, des picadors et des chulos. Il y a aussi l’air traditionnel de l’arène, l’ouverture jouée à la trompette (La Virgen de la Macarena), la musique rituelle annonçant les étapes d’un tournoi qui n’en est pas vraiment un. D’habitude, le taureau meurt. Parfois, mais seulement lorsqu’il est exceptionnellement courageux, il est épargné. Mais la plupart du temps, il meurt. Ici, il n’y a pas place pour le sport. La conclusion est assurée avant même le début du prétendu combat. Le taureau mourra. Il y a parfois des surprises, bien entendu, dans le cadre de la cérémonie sacrificielle. Un matador se fera encorner, ou un taureau sautera la barrera. Mais la forme reste inchangée. C’est le rituel classique du sang.
Il en est de même avec le travail de la police.
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Quelle qu’en soit la raison – l’énervement du moment, la rapidité de l’action, la théorie que la participation à un événement supprime l’objectivité –, le récit d’un témoin oculaire a une curieuse tendance à errer dans le domaine de la fantaisie pure. Au cours de sa carrière, Willis avait entendu les contradictions les plus incroyables. Il avait entendu des épouses décrire en se trompant du tout au tout les vêtements que leur mari portait le matin même. Il avait entendu décrire des pistolets comme des fusils à deux coups, des lames de rasoir qualifiées de coutelas, des blondes décrites comme des brunes, des grands comme des petits, des gros comme des maigres, et, dans une affaire au moins, on lui avait donné comme signalement d’une pulpeuse rouquine de dix-huit ans celui d’un homme très brun de vingt-cinq ans.
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Videos de Ed McBain (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Ed McBain
"À chacun son heure" ("No Time to Die", 1992), Saison 11, Épisode 2 de la série TV Columbo, tiré du roman "N'épousez pas un flic" ("So Long as You Both Shall Live", 1976) d'Ed McBain. Extrait.
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