Tamara McKinley est une de mes autrices préférées dans le genre historique/voyage/romance. L'indétrônable roman au sommet reste encore et toujours
La dernière valse de Mathilda. A ce jour, j'ai lu
Lune de Tasmanie,
La route de Savannah Winds et deux tomes de la saga du Bord de mer. Et j'ai toujours pour projet de lire tous ses romans, tous sans exception ! Je ne pouvais donc décidément pas passer à côté du nouveau bébé de l'autrice et je n'ai pas hésité à le demander à la maison d'édition avec laquelle je suis partenaire.
Annabelle, infirmière, n'a plus d'avenir en Angleterre à cause de son père qui lui aura mis des bâtons dans les roues. Elle débarque donc en France, chez sa tante Aline, pour commencer une toute nouvelle vie. Mais les portes se ferment également devant elle mais pas celle de l'amour. Car elle tombe alors profondément amoureuse d'Henri, un jeune homme d'origine basque, peintre et dessinateur. Les jeunes gens, accompagnés d'Étienne, le meilleur ami et presque frère d'Henri, partent alors pour l'Espagne en pleine guerre civile où Annabelle oeuvrera comme infirmière sur le terrain et les deux jeunes hommes combattront pour la liberté du pays. Leur si belle histoire d'amour se terminera abruptement, sur un malentendu. Annabelle refera sa vie auprès de George, un proche ami en Angleterre et ne soupçonnera pas qu'Henri a survécu, bien qu'handicapé et toujours amoureux d'elle. de leur union naît Eugénie, aussi belle que sa mère et talentueuse que son père biologique et cette dernière se mettra en quête de la vérité à Paris...
C'est une jolie surprise dans le sans où cette fois l'intrigue ne se déroule pas en Angleterre et en Australie, comme la grande majorité des romans de l'autrice mais principalement en France et en Espagne. ça change! Et c'est appréciable. le contexte historique m'a plu et je ne le connais que trop peu, j'aimerais d'ailleurs en savoir plus, je vais donc mener des petites recherches pour ma culture générale.
Pour ce qui est des personnages, nous avons différents points de vue : celui d'Annabelle, de sa tante Aline, de George, d'Henri, d'Étienne et d'Eugénie. Annabelle m'a bien plu dans l'ensemble et elle m'a grandement surprise à la fin; je peux comprendre les choix d'Aline qui ont en quelque sorte tout bouleversé; j'ai eu peur qu'Étienne soit un personnage nocif mais je me suis complétement trompée à son sujet. George a un rôle important à jouer et je l'ai trouvé admirable. Quant à Henri, son amour pour Annabelle était vraiment magnifique et Eugénie est une jeune femme très attachante.
Il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de descriptions, de narration. C'est le bagage de
Tamara McKinley. C'est un point fort car c'est plus réaliste, plus travaillé, plus détaillé mais c'est à double tranchant parce que le rythme est plus lent, la lecture plus lourde. Disons qu'ici, c'est un juste milieu.
J'avoue que j'ai mis du temps pour le lire, il faut dire que la période n'était pas très propice à la lecture au regard de ma vie professionnelle et personnelle mais j'en suis quand même venue à bout. J'ai aussi eu du mal à entrer dans l'histoire, qui ne me passionnait pas au début. Il aura fallu attendre que les personnages rejoignent l'Espagne pour que ça devienne vraiment intéressant et captivant.
Une fois de plus, c'est une belle histoire d'amour sur fond de guerre et d'art, avec des secrets et de tristes malentendus. J'ai trouvé la fin douce/amère et j'ai même failli versé ma petite larme! La fin est parfaite, il n'y a pas à dire.
En bref, je ressors assez conquise de ma lecture. J'ai eu quelques doutes au début mais ils se sont vite envolés ensuite.
Tamara McKinley a vraiment un don pour écrire de si belles histoires!
Je tiens à remercier Mylène et les éditions de L'Archipel pour la lecture du nouveau roman de
Tamara McKinley.