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EAN : 9782756425184
240 pages
Pygmalion-Gérard Watelet (09/01/2019)
2.88/5   4 notes
Résumé :
Pourquoi pleurer fait-il du bien ? Parce que cela nous aide à dépasser, en les sublimant, les raisons de nos peines. On dit : « Arrête donc de pleurer comme ça, tout le monde te regarde, tu vas nous faire honte ! » Pourtant, pleurer est l'un des comportements humains qui nous mène vers ce que nous avons de plus cher : la liberté et le bonheur. En effet, pleurer nous libère d'un poids, liquide en nous quelque chose de triste, un sentiment difficile, dur comme la pier... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Les pleurs sont un sujet qui m'a toujours beaucoup fascinée : je trouve ça incompréhensible que l'évolution ait fait que l'être humain exprime sa tristesse en rejetant de l'eau par ses yeux… Alors je suis certes au courant que les larmes contiennent des endorphines permettant de nous calmer, mais le cerveau sait très bien envoyer des endorphines dans le corps par des moyens beaucoup plus simples dans d'autres situations, donc pourquoi les larmes ? En voyant ce livre dans les propositions pour la masse critique, j'espérais avoir enfin une réponse !
Plus spécifiquement, j'attendais une étude à la fois biologique et sociologique/psychologique des larmes. Comme je le disais je voulais connaître leur fonction et leur origine, mais aussi savoir si les pleurs étaient quelque chose de purement inné (apparemment elles sont liées également au développement d'une partie du cerveau lié à la gestion de la frustration), ou également acquis (On apprend aux petites filles à exprimer leurs émotions et aux garçons à les réprimer, ce qui fait que les unes pleurent davantage que les autres par la suite)… Bref, vraiment, j'étais très enthousiaste à l'idée de lire ce livre, et je dois dire qu'il a pas mal déçu mes attentes !

Cette chronique sera donc brève, car finalement j'ai lu ce livre très vite et sans réel intérêt, puisqu'il ne correspondait pas du tout à ce pourquoi je l'avais choisi au départ. L'auteur ici sublime énormément les pleurs, il les lie beaucoup à l'art, leur donne un aspect poétique qui ne me parle pas du tout. Ce livre traite davantage de la symbolique des larmes, de la façon dont nous nous mettons en scène en pleurant, et du rôle cathartique et psychologique des pleurs. Et ceci n'est pas du tout inintéressant en soi, bien sûr ! Seulement ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais.
Et si on prend le contenu de ce livre pour lui-même, je le trouve même plutôt bien réalisé : les chapitres sont thématiques ce qui nous permet d'accéder facilement à l'aspect qui nous intéresse, et chaque chapitre est très développé et riche d'exemples concrets et pratiques qui illustrent bien les propos de l'auteur. Mais je n'étais même pas vraiment d'accord avec les propos de l'auteur (même mis à part mes attentes déçues) : je n'ai vraiment pas adhéré à tout l'aspect symbolique/poétique des larmes. Pour vous donner un exemple concret, certaines phrases comme « Dans secrétions, il y a secret » m'ont fait bondir, je trouve ça vraiment incroyable qu'on puisse sur-interpréter comme cela, au point de dénaturer l'étymologie même des mots…

Bref, un livre que je relirai peut-être sous un autre jour par la suite, mais qui ne m'a pas du tout parlé pour le moment…
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J'ai reçu ce livre via la masse critique Babelio que je remercie ainsi que les éditions Pygmalion.

Dès que j'ai vu le titre de ce document, je me suis empressée de le sélectionner.

En effet, j'ai toujours pensé que pleurer faisait du bien, en tout cas, ME faisait du bien !

Alors en lisant La joie des larmes, une philosophie des pleurs, j'ai pu ainsi comprendre mieux ce phénomène.

D'ailleurs, le saviez-vous ? Il existe plusieurs manières de pleurer.

Dans la langue anglaise, trois mots les désignent :
CRY est populaire et désigne une façon ordinaire de pleurer, presque vulgaire.
WEEP est une manière de pleurer plus poétique avec profondeur.
SOB est quasiment pathologique, traumatique : on pleure avec des convulsions et des anhélations.

Je ne me reconnais pas vraiment dans l'une de ces trois manières de pleurer.
Mais en tout état de cause, dans ce flou des pleurs, une certitude apparaît :


Pleurer nous fait du bien.



Pourquoi pleurer nous soulage ?

Pleurer est la première manifestation, spontanée et humaine, d'une émotion.

Pourtant longtemps on nous a conseillé le contraire; Qui n'a jamais entendu : "Arrête donc de pleurer comme ça, tout le monde te regarde, tu vas nous faire honte" !? (Heureusement moins vrai maintenant)

Aujourd'hui, pleurer est thérapeutique. Il ne faut pas s'interdire de pleurer, il faut pleurer quand nous en avons envie, ce n'est pas une honte.
La force a changé de camp : elle se trouve chez ceux qui lâchent leurs émotions.

Dans ce document, plusieurs chapitres nous l'expliquent d'une manière claire et ponctuées de situations concrètes.

1 - Minicry ou le plaisir de pleurer au cinéma

Pour ma part, c'est un chapitre qui m'a beaucoup intéressée car j'aime pleurer au cinéma; c'est mon SAS de décompression. Et à priori, je ne suis pas la seule. (Ouf😉)

2 - Pleurer de joie
3 - Petite philosophie de la sécrétion lacrymale
4 - Pleurer dans la solitude de sa peine
5 - Pleurer en public.

Une lecture qui m'aura apporté des réponses. J'ai pu ainsi y voir plus clair, sur les émotions qui me submergent parfois.

J'ai passé un moment agréable en compagnie de ce livre.

Si vous avez aussi des interrogations sur ce thème, n'hésitez pas à le lire.
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de la masse critique de Babelio. Merci!

L'auteur balaie tous les « types de pleurs » et ce qui les déclenche. Il s'appuie sur des références récentes et nous plonge dans de longues descriptions afin de bien immerger une personne qui ne la connaîtrait pas.

Ayant la larme facile je me disais que ça allait me parler mais bien que ce soit très intéressant j'ai eu un peu de mal à arriver au bout.
Peu de place est laissée à l'empathie qui est chez moi, la cause de mes larmichettes lorsqu'un événement est extérieur à ma situation.

Peu habituée à lire des essais, je ne pense pas que ce genre soit fait pour moi, mais si le sujet vous intéresse et que ce type d'ouvrage est votre tasse de thé, alors vous trouverez dans ce bouquin de quoi nourrir votre curiosité.
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En 6 chapitres, l'auteur s'interroge sur les raisons de pleurer : la musique, le cinéma, la joie, le fonctionnement du corps, la peine, la solitude ou le fait d'être ému en public. Facile à suivre, l'essai part généralement d'exemples concrets, que nous avons tous pu vivre (une chanson qui nous évoque une rupture, une chute, la perte d'un ami…) pour nous entraîner vers des conceptions philosophiques, appuyées par des auteurs phares. On rencontre notamment Socrate (pour qui pleurer serait la marque d'une faiblesse contredisant sa pensée), Descartes, Rousseau, Épicure ou encore Bachelard (et ça donne envie de lire ou relire L'eau et les rêves) : si certains passages vous rappellent vos cours de terminale, c'est assez normal. Mais l'intérêt est bien ce sujet, les larmes, jusqu'ici peu traité en philosophie, comme beaucoup de sujets liés au corps, souvent considérés comme mineurs voire impurs, dans une tradition très platonicienne. Or, quand on regarde de près, nombreux sont les auteurs à avoir évoqué les pleurs… et pas seulement en philosophie, car Proust et Rabelais sont aussi de la partie.

On croisera également au fil des pages quelques figures clés de la culture occidentale, allant de Barack Obama au « blond » de Gad Elmaleh. La variété des exemples contribue à la richesse du livre et à son côté accessible : chacun peut retrouver une référence qui lui parle.

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