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Florence Lévy-Paoloni (Traducteur)
EAN : 9782265081215
300 pages
Fleuve Editions (14/09/2006)
3.37/5   27 notes
Résumé :
Londres, années 90. Un soir, alors qu'il rentre chez lui, Saul Garamond découvre le cadavre de son père. Accusé par la police, il est bientôt emprisonné. Surgi de nulle part, un personnage étrange se présente alors comme le Roi des Rats... et l'oncle de Saul ; un neveu qu'il libère et entraîne à travers les égouts de Londres, au plus profond de son royaume. Peu à peu, il révèle à Saul ses origines animales et l'héritage qui est le sien. Commence alors la métamorphos... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
«Saul se dépouillait de son humanité comme d'une vieille mue de serpent, il s'en débarrassait par lambeaux entiers. Elle était si rapide, cette approbation d'une nouvelle forme en lui. Bravo dit le Roi des rats, et il s'affaira autour du métal dans le sol.»

Je ne sais pas, ce qui se passe sur le réseau, je crois qu'il y a une épidémie, sur les rats. Je venais de finir «Le repaire des rats» de James Herbert, qu'aussitôt je débute mon livre «Le roi des rats» de China Miéville. Je ne connais pas du tout cet auteur, j'entends parler de lui quand Walktapus m'interpelle avec ses citations.
Walktapus est très communicatif alors je me laisse tenter par une lecture commune. Je découvre alors que le livre «Le Roi des Rats» est son premier roman et par la suite il gagne des prix pour ses autres livres. C'est une belle découverte et c'est une histoire magnifiquement bien écrite.



«Envoûtant», «Angoissant», «Énigmatique», je crois que c'est trois mots qui représentent bien le monde fascinant du livre le «Roi des rats». C'est un récit qui se lit aisément, où il mêle l'humain et les carnivores qui se côtoient dans une communauté fantastique.



L'histoire :
L'histoire se passe à Londres, Saul est de retour chez lui. Pour diverses raisons, il ne va pas saluer son père. le lendemain, la police débarque et il l'amène au poste. Il ne sait pas ce qui se passe et il apprend que son père est assassiné. Dans sa cellule, il fait la rencontre d'une curieuse créature : le Roi des rats. Il le persuade que sa vie est en danger et il peut se transformer comme lui. Il n'a que peu de temps à se décider, alors Saul accepte et il disparaît. Par la suite, il apprend à intégrer ce drôle d'univers. Il se pose aussi plusieurs questions sur sa situation. Dans d'étranges circonstances, il apprend que ses proches sont en danger. Est-ce qu'il va arriver à temps pour les sauver ?



Les événements :
Dès le départ, je trouve que China Miéville frappe fort. Lorsqu'on arrête Saul, il nous laisse tout de suite dans le doute. Tu te demandes ce qui se passe. Ensuite, les événements s'enchaînent. On sent immédiatement une électricité dans l'air, une tension dangereuse qui s'éveille.
C'est une écriture qui est fluide, l'imagination, le fantastique et l'amitié occupent une place très importante dans ce récit. le livre le ‘'Roi des rats'' nous entraîne dans le nouveau territoire de Saul.
L'auteur China Miéville décrit tellement bien son repaire, qu'on y croit. Il utilise des expressions forts, il emploi des descriptions très détaillés. Il suscite constamment ma curiosité et je me sens transporté dans une intrigue bien ficelée à travers deux mondes.
Je détecte au fil des pages un climat fragile. Je sens que Saul est toujours sur le qui-vive et il voit un peu plus clair sur ce qui lui arrive. Les liens se font et il s'aperçoit que la réalité n'est pas toujours ce qu'on croit.



Les personnages :
C'est certain, que tu sens que la disparition de Saul, provoque des questionnements, un bouleversement dans son entourage. C'est ainsi qu'on fait la connaissance de Fabian, de Natasha et de Kay. C'est les amis à Saul.
Comme par magie, Natasha rencontre un mystérieux inconnu à sa porte. Il l'entend jouer de la musique et il veut l'aider avec sa flûte à faire des meilleures partitions. Est-ce que c'est un drôle de hasard que ce personnage intriguant se pointe ?

Entre-temps, l'inspecteur Crowley essaie de faire la lumière sur cette affaire mais des détails lui échappent. Il essaie de se fier à son flaire mais c'est un cas assez dingue. Est-ce qu'il va y parvenir ?

Mes impressions :
C'est un très bon moment de lecture, c'est une écriture vive, bien rythmée, qui garde bien sa cadence pour un premier roman. Je me suis beaucoup amusée, mon imagination prend son envol au fil des pages.

Je remarque que China Miéville possède beaucoup de créativité, son histoire est bien structurée, ses chapitres sont bien construits avec des sous-titres qui captent l'attention. Il sait rendre l'histoire captivante par ses personnages incroyables, son suspense qui maintient tout au long du roman.

Le petit plus : Il emploie régulièrement une dose d'humour et des belles phrases crus.
Le petit moins : Je trouve des petites longueurs, à plusieurs endroits.

À la finale, le lecteur retient son souffle et je crois que l'auteur pourrait y faire une suite. Pour une première histoire, c'est une bonne réussite. Je trouve que c'est un auteur à découvrir et il faut lui laisser sa chance…

Pour terminer, je remercie Walktapus pour avoir fait une lecture commune avec moi. C'est agréable de le découvrir en même temps et j'aime aussi nos échanges avec notre amie Bookycooky. Waltapus, ne change surtout pas, tu sais transmettre ton amour de la lecture, tes connaissances et ton amitié.

Je crois que la lecture unie les gens et elle tisse une belle fraternité.

Et qui osera suivre Saul, au coeur de Londres ?
Si jamais vous entendez un joueur de flûte, méfiez-vous, on ne sait pas ce qui pourrait vous arriver ?



Isabelle
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Premier roman de China Miéville, devenu un auteur incontournable de la new weird fiction, le Roi des Rats est une ré-écriture moderne du Joueur de Flûte dans notre époque.

A la mort de son père, Saul voit sa vie et ses certitudes ébranlées par l'irruption de son oncle qui prétend être le Roi des Rats. Entraîné malgré lui au coeur des égouts à la poursuite de l'assassin de son père, Saul doit également faire face à une menace singulière : un mystérieux joueur de flûte qui le suit à la trace.

Ce qui m'a le plus marquée dans ce roman, c'est la place laissée à la musique.
Tout le long du récit, la musique « jungle » est présente et les drums bass résonnent en même temps que la lente métamorphose du personnage et ses découvertes d'un univers surnaturel dans un Londres transformé en jungle urbaine.
L'auteur met en avant une jeunesse désillusionnée en proie à un Joueur de Flûte qui veut tous les contrôler grâce à la musique. La modernité s'invite dans le conte puisque le Joueur de Flûte va mélanger sa mélodie à celle des musiciens underground pour atteindre aussi bien l'animal que l'humain.
Le personnage de Saul est très bien construit. Jeune, impulsif et totalement désarmé face à la découverte de sa nouvelle nature. Personnage hybride de par ses géniteurs, l'un humain, l'autre animal, il est le seul à ne pas pouvoir être contrôlé par le Joueur de Flûte, ce qui en fait sa cible principale.

L'auteur a créé un univers étendu. En plus du Roi des Rats, Saul va découvrir celui des Oiseaux et des Araignées. Les mythologies d'Afrique et de l'Europe s'allient pour contrer un ennemi très ancien.
Le rythme du récit est bien mené, les scènes d'action et les retournements de situation également.
Le roman s'inscrit dans la new weird fiction, âmes sensibles s'abstenir car les descriptions de certains repas et les araignées qui rodent en masse pourraient avoir raison d'un lectorat délicat.

J'ai préféré Perdido Street Station de cet auteur mais cette lecture a quand même été un bon moment.
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J'avais toujours voulus acheter ce livre : la couverture, le résumé et le sujet ! (quand on aime Les Rats de James Herbert et le Fabuleux Maurice de Pratchett on ne peut que craquer). Et la présence de China Miéville aux Utopiales 2010 m'a fait passer le cap. Ca s'était pour la p'tite histoire personnelle. Venant en au sujet à présent !

On (me) présente souvent China Miéville comme un nouveau Neil Gaiman (Neverwhere, Stardust, American Gods, Coraline, etc.) et il est vrai qu'il y a un quelque chose qui peut nous rappeller son collègue britannique mais Miéville présente un style beaucoup plus "crade", dans le sens où il montre la ville de Londres à travers le regard d'un rat : ses déchets, ses égouts mais aussi ses odeurs et ses vues que l'oeil humain ne peut voir et apprécier, sans parler de la liberté d'y errer sans limites horizontales et verticales !
Bon oui là sur la fin ça fait très Gaiman, mais Miéville a un style plus agressif, plus brut, plus glauque. Quelque chose de plus incisif et dur. Quelque chose de poétique et gothique mais sans le côté parfois enfantin ou trop doux de Gaiman. A noter d'ailleurs quelques scènes assez sanglantes et violentes mais sans tomber dans le gore gratuit.
Finalement l'identité du livre repose sur quelque chose d'un monde magique mais avec le gout de la brique bien dur de la réalité du monde moderne : la vie n'est pas tendre, peut importe qui on est et où on est. Alala, je vois bien que je ne suis pas clair mais vous voyez l'idée ?!

Pour ce qui est de l'histoire, il s'agit d'une réécriture du conte du Joueur de flûte de Hamelin, ou plutôt de sa suite 700 ans après la célèbre confrontation du Joueur de flûte contre les rats. Et cette reprise moderne respecte une règle du conte ancien : il n'a rien d'un conte de fée.
Les protagonistes surnaturels ne sont en aucun cas chaleureux, qu'ils soient du côté des bons comme des mauvais. Leurs pouvoirs peuvent fasciner ou émerveiller mais le combat qui se déroule est une véritable guerre sans prisonniers possibles et avec tous les mauvais coups possibles afin d'exterminer l'ennemie, sans oublier les victimes civiles. Un conflit de fanatique...
Le héros Saul tentera de tirer son épingle du jeu et de rester jusqu'au bout ce qu'il est et ce qu'il est devenus : un homme et un animal, et ceci jusqu'au bout de son histoire.

Un conte sombre et fascinant dans l'underground de Londres, le tout bercé par le son d'une flûte plus qu'assassine, du bruit de milliers de petites pattes et de dents, et de la musique Jungle à qui China Miéville rend de nombreux hommages.



Deux autres livres de cet auteur viendront tôt ou tard alourdir ma PAL avec plaisir et une curiosité toujours présente : Lombres et The City and the City.
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Saul Garamond est accusé du meurtre de son père. Alors qu'il est en garde-à-vue, un étrange personnage entre dans sa cellule, se présente comme son oncle, et comme le Roi des Rats. Ce dernier fait évader son neveu et lui fait visiter les bas-fonds de Londres, son royaume. Ce faisant Saul est rappelé à ses origines et découvre qu'il est la proie d'un tueur psychopathe…
Premier roman de China MIÉVILLE, le Roi des Rats est une version moderne de la légende du joueur de flûte que les frères GRIMM, notamment, ont retranscrit dans leurs Légendes allemandes. L'auteur la replace dans le Londres des années quatre-vingt-dix, et dans le milieu de la subculture Drum and Bass. Il s'inspire également du peintre surréaliste Max Ernst en incarnant Loplop, personnage à la forme aviaire, et récurrent chez cet artiste. Il s'inspire encore de la cosmogonie d'Afrique de l'Ouest en mettant en scène Anansi, divinité généralement d'apparence arachnéenne.
Ce n'est pas la seule fois que cette dernière est mise en scène dans les littératures de l'imaginaire puisque Neil GAIMAN l'a fait en 2001 avec American Gods, puis en 2005 avec Anansi Boys. Mais de GAIMAN, l'inspiration manifeste est celle de Neverwhere, le Roi des Rats reprenant l'idée du sous-sol londonien comme univers parallèle, lequel s'avère être d'un réalisme gore pour le moins saisissant.
Si l'on rajoute à cela un final sous forme de pamphlet politique, on comprend que le Roi des Rats est une oeuvre riche, tant dans les idées que dans les sources d'inspiration qu'elle exploite. Pour autant force est de constater que le lecteur referme ce roman sur une impression mitigée, China MIÉVILLE s'étirant trop souvent en longueur dans les descriptions des égouts londoniens et ne parvenant pas à rendre crédible son récit.
Ce ne sont certes là que des erreurs de jeunesse traditionnelles et l'on sait que l'auteur a depuis trouvé ses marques et développé une Fantasy alliant originalité et qualité. C'est pourquoi il faut prendre le Roi des Rats pour ce qu'elle est : une oeuvre anecdotique dans la bibliographie de l'auteur qui ne satisfera guère que le lecteur qui souhaite avoir tout lu de MIÉVILLE.
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Premier roman de China Miéville, le Roi des Rats est une oeuvre de fantasy urbaine qui pose les bases de l'incroyable Perdido Street Station que l'auteur publiera 2 ans plus tard.

L'action est uniquement située dans une Londres peu avenante: sale, oppressante, pleines de déchets dont se nourrissent les rats, et ce qui pourraît etre un univers parallèle à savoir ses égouts... La ville baigne dans une ambiance de musique "Jungle". C'est dans ce contexte que l'auteur transpose un conte du moyen-age (Le joueur de flute de Hamelin)

Ecrit à la première personne et mélangent plusieurs mythes en les personnes d'Anansi et de Loplop le roman est plutot dérangeant et constitue en cela une vrai réussite. Il est cependant l'un des plus violent que j'ai pu lire de lui (voir "gore")
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Ne la traite pas comme une petite fille, se dit Saul avec circonspection. Ne la traite pas avec condescendance.
''Les rats ne me font pas peur, non, dit-il prudemment. Je les comprends.''
- Ils m'ont foutu une trouille d'enfer. J'ai cru qu'ils étaient venus me prendre !
- Oui, j'en suis vraiment désolé. Je ne savais pas qu'il y avait quelqu'un quand je les ai envoyés dans la ruelle.
- C'est dingue, que tu puisses faire ça. Je veux dire faire ce que tu veux à des rats. Elle eut un bref sourire.
Saul ne répondit pas. Il regarda autour de lui, mais les rats restaient cachés.
Il se retourna vers sa compagne dont les yeux s'agitaient comme des mouches.
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Le grand type était debout dans la rue. Il contemplait la fenêtre en tenant à la main sa flûte inerte. Ses vêtement étaient agités par le vent. Il était encore plus pâle dans le froid, devant les arbres sombres. Il se tenait parfaitement immobile. Il observait les minuscules variations de lumière provoquées par les corps qui entraient et sortaient de la chambre. Il dressa un peu l'oreille, chassa sa frange des yeux, tortilla une mèche de cheveux entre ses doigts. Ses yeux avaient la couleur des nuages. Il porta lentement la flûte à ses lèvres et joua un court refrain. un petit groupe de moineaux descendit des branches d'un arbre et fit cercle autour de lui. L'homme baissa sa flûte et regarda les oiseaux disparaître.
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La gouaille de Londonienne du Roi des Rats s'était transformée en un ton didactique. ''Écoute bien, raton''. Ce que tu vois est l'entrée de ta demeure d'apparat. Tout le patelin t'appartient de droit, tu es de lignée royale. Mais il existe un palais particulier, la planque privée du rat, et tu vas découvrir un monde par ces hublots. Il montra le couvercle métallique : ''Regarde bien''.
Les doigts du Roi des Rats coururent comme ceux d'une dactylo virtuose sur le couvercle en fer pour en explorer la surface.
Il tourna la tête de côté et d'autre, la pencha un instant. Il tendit soudain tout son corps et glissa les doigts dans les interstices microscopiques entre le couvercle et le puits. On aurait dit un tour de passe-passe : Saul ne vit pas comment cela se produisit, ni comment les doigts trouvèrent une prise, pourtant ils étaient là et tiraient, dans les fissures.
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- Fantastique d'être un rat ? Putain, je ne crois pas. Il ne pouvait pas s'empêcher de râler même si elle ne comprenait pas. Je vais te parler des rats. Les rats ne font rien de la journée. Ils mangent toutes les veilles saloperies qu'ils trouvent, courent dans tous les sens et ils pissent contre les murs, ils baisent de temps en temps - c'est du moins ce que je pense - et se battent pour savoir qui va dormir dans un coin d'égout particulier. - Naturellement les rats croient que le monde a été inventé pour eux. Mais ils ne sont rien.
- C'est comme les hommes fit Déborah ! et elle se mit à rire avec ravissement comme si elle avait dit quelque chose d'intelligent. Elle le répéta.
- Ils n'ont rien à voir avec les hommes, décréta Saul calmement. C'est un vieux mythe usé.
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Un jour comme aujourd'hui, où les nuages étaient peu nombreux, l'horizon bas permettait à la lumière d'inonder les rues et de se déverser dans les fissures les plus étranges; sur les fenêtres qui se faisaient face, les rayons rebondissaient indéfiniment et étaient envoyés à toute vitesse dans des directions imprévisibles; les innombrables rangées de briques luisaient, comme éclairées de l'intérieur.
Saul tourna dans les petites rues. Il zigzagua dans le froid jusqu'à ce que la maison de son père se dresse devant lui. Terragon Mansions était un immeuble victorien laid, lourd, d'apparence minable malgré sa taille. Il donnait sur un jardin : une bande de végétation sale fréquentée uniquement par les chiens.
Son père vivait au dernier étage. Saul leva les yeux et vit que la lumière était allumée. Il monta les marches du perron et entra en jetant un coup d'oeil aux buissons et aux arbustes de chaque côté.
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