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Les enquêtes du commissaire Léon tome 4 sur 12
EAN : 9782266256483
256 pages
Pocket (27/10/2016)
3.78/5   41 notes
Résumé :

le commissaire Léon est parti en vacances. Oh pas loin ! Il a loué un bateau, pris son tricot, ses pelotes de laine, ses aiguilles et son chien Babelutte et il navigue au fil de l'eau sur le canal de l'Ourcq. Et voici le premier mort... suivi de bien d'autres. Comme si le criminel s'amusait à suivre le commissaire Léon à la trace et à semer des cadavres sous ses pieds. Et quels cadavres ! Chacun a le visage proprement déco... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'aurai pas résisté longtemps à me lancer dans un autre tome des Enquêtes du Commissaire Léon. Ici, nous le retrouvons avec un beau gros 3 semaines de vacances. Il a décidé d'aller se promener en péniche sur le canal de l'Ourcq. Ça fait quand même rêver un peu, surtout en temps de confinement. Mais bon, on arrête vite de rêver, puisqu'il se met à trouver des cadavres sur sa route. Et pas des moindres, puisque le meurtrier arrache la peau du visage de ses victimes. Pas très ragoutant tout ça ! Il mènera donc l'enquête à distance. Comme toujours, c'est un plaisir de lecture. J'adore l'humour de Monfils. J'adore tous ces personnages. Je crois que je les préfère même à Mémé Cornemuse, c'est peu dire !! Bref, une excellent lecture, comme toujours.
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Cette fois, on est bel et bien à la frontière du fantastique. Entre le petit chaperon rouge et le petit poucet. le thème en lui-même est horrifique. En revanche, l'ambiance délicieuse qui entoure le commissaire Léon et sa bande de joyeux déjantés est toujours présente !
Beaucoup de passages fabuleux, entre les canaux et la forêt, qui fleurent bon le conte de fées bien noir. L'angoisse rôde, comme au coeur d'un cauchemar.
C'est le deuxième roman que je lis de Nadine Monfils, et je ne compte pas m'arrêter là : c'est un véritable plaisir à chaque page. Une addiction ! Et l'on s'attache plus que jamais au commissaire Léon, qui ne peut s'empêcher de renouer avec le travail au coeur de ses vacances.
Un 4/5 pour ma part, car j'étais moins embarquée par les détails du mode opératoire du tueur (le côté "gore" auquel je n'adhère pas dans les thrillers actuels), ainsi que par le sujet en lui-même qui nous mène à une fin qui, pour ma part, ne m'a pas scotchée.
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Pour une fois qu'il peut prendre des vacances, le commissaire Léon ne va pas se priver. Et tant pis si sa mère, la possessive et encombrante Ginette, n'est pas satisfaite. Elle n'est pas invitée au voyage en péniche sur le canal de l'Ourcq tandis que Babelutte, son chien, va lui tenir compagnie.

Mais même les promenades sur un canal calme en apparence peuvent réserver des surprises. Et cette balade aquatique ne sera pas de tout repos pour le commissaire Léon qui sera forcé de travailler malgré lui et d'embaucher ses adjoints. Toutefois cela ne l'empêchera pas de continuer ses tribulations.

Au départ, tout va bien. le commissaire Léon se repose les oreilles, n'entend plus les récriminations et les jérémiades maternelles. Parti de Paris à bord du Bateau d'Emile, le commissaire Léon bifurque à Sevran, muni des papiers nécessaires et de la clé adéquate qui permet d'ouvrir les écluses sans pour autant écluser.

Ne voilà-t-il pas que ce ballot de Babelutte balance sa bottine en caoutchouc, son jouet préféré, à la baille, et le commissaire n'écoutant que son bon coeur et son courage se dépêche d'essayer de la récupérer. Il remonte à l'aide d'une gaffe par la même occasion une touffe d'algue de couleur rougeâtre. Ce sont des cheveux appartenant à une jeune fille rousse qui ne pourra plus se plaindre de son indéfrisable fichu car elle est morte. Et si son visage n'exprime aucun mécontentement, c'est parce que justement elle n'a plus de visage.

Le néo-batelier en informe sa mère et ses adjoints, Bornéo et Pinchon qui se dépêchent de se rendre sur place. C'est l'émoi au café chez Jeannot, le bar attitré du commissaire, les consommateurs habituels lisant les informations, dans leur canard préféré, concernant ce repêchage exceptionnel. Les langues parlent, déjà déliées par les boissons ingurgitées. Et ils auront d'autres trouvailles à se mettre sous les yeux et à commenter car d'autres sans visages mais pas sans dents seront découverts comme s'il s'agissait d'une course aux trésors pour le commissaire qui commence à se dire qu'il fait le plein de cadavres.

Le commissaire Léon va trouver également une gamine, un ancien condisciple de bahut, et sa femme, et faire la connaissance d'autres personnages de plus ou moins bonne fréquentation.



Alors sans m'esclaffer, ni hoqueter, comme déclare l'avoir fait Gérard Collard le libraire à la coiffure pseudo tintinesque, j'ai souvent souri en lisant ces tribulations nautiques.

De très nombreux personnages atypiques évoluent dans cette intrigue rose et noire, mais le plus émouvant est bien cette petite Aurélie. La gamine qui vit chez sa grand-mère dans une cabane, pas au fond du jardin mais du bois, est mutique. Elle implore souvent sa mère décédée et quand elle parle, c'est celle-ci qui s'exprime par la bouche de la petite fille.

Entre délire et émotion, Nadine Monfils joue avec le lecteur, dans une intrigue débridée. Je suppose qu'elle s'est autant amusée à écrire cette nouvelle aventure du commissaire Léon, que le lecteur prend plaisir à la lire. D'ailleurs, outre quelques références cinématographiques, elle invite quelques-uns de ses confrères à participer, les intégrant avec subtilité. Notamment un certain Thierry et un certain Mouloud, que les lecteurs avertis ne manqueront pas de reconnaître.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Le plus difficile pour le commissaire ? Partir en vacances sans sa mère ! Il faut dire qu'elle est inquiète : il part en croisière sur un paquebot. Pas tout à fait cependant : il a loué un bateau et navigue sur le canal de l'Ourcq. Mais une maman s'inquiète toujours. le commissaire Léon, lui, laisse le commissariat et Montmartre entre de bonnes mains, et emmène chien et tricot pour un bon moment de détente. Enfin... presque. Les policiers ne peuvent pas réellement prendre de vacances, c'est bien connu, et il semble qu'un tueur se plait à parsemer le canal de l'Ourcq.
Dans ce roman, j'ai retrouvé des thématiques qui me semblent chères à l'autrice : l'importance de la famille, et de l'amour qui est donné, ou refusé aux enfants, et les conséquences pour eux. J'ai aimé l'atmosphère qui se dégageait de ce roman, qui est loin d'être un roman policier traditionnel. J'ai eu l'impression, parfois, d'être à deux doigts de basculer, comme Alice (ou Violette, dans le tome précédent), de l'autre côté du miroir. Oui, nous sommes dans un conte de fée noir, sanglant, et il faut toute la ténacité du commissaire, le fait aussi, qu'il veuille bien mettre ses vacances entre parenthèses et suivre son intuition, pour empêcher que le pire n'ait lieu. Il reste cependant à définir ce qu'est ce "pire", et se dire que ce qui est déjà survenu est du domaine de l'horreur.
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Mon avis: Ah mais quel plaisir de relire du Nadine Monfils, cet humour qu'elle nous déploie comme à son habitude est vraiment excellent et les personnage de Léon est vraiment sympathique, j'ai encore passé un très bon moment livresque en sa compagnie .

Du coté de l'histoire: Nous retrouvons notre commissaire Léon, toujours aussi atypique et sympathique en compagnie de sa petite bande de bras cassés et de son fidèle compagnon. Cette fois-ci notre commissaire s'accorde une semaine de vacances seul avec Babelutte, son chien, pour oublier les tracas du boulot et surtout pour échapper à Ginette sa mère. Il décide donc d'emprunter une péniche et de voguer sur le canal de l'Ourcq, seul, il sait qu'il va être bien. Mais voilà que tout ne se passe pas comme il l'avait prévu, il découvre un cadavre accroché près de sa péniche , que cela ne tienne , il appelle en renfort ses collègues et décide de s'accorder tout de même ses vacances, ce n'est quand même pas un cadavre qui va l'empêcher de se prendre du bon temps. Mais voilà que le tueur a vraiment décidé de le lui gâcher puisque ce n'est pas un seul cadavre mais plusieurs qu'il découvre à croire qu'on a vraiment décidé de lui gâcher ses vacances et le pire reste à venir pour notre pauvre Léon, voilà que Ginette a décider de le rejoindre, là les ennuis commencent réellement.

Du coté de l'écriture: Comme toujours la plume de Nadine Monfils coule toute seule, son humour noir est vraiment sympathique et les personnages sont encore une fois super attachants. La lecture se fait très rapidement dès les premières pages j'ai été embarquée auprès de Léon et Babelutte dans cette enquête policière très noire.
Beaucoup de passages fabuleux, entre les canaux et la forêt, qui fleurent bon le conte de fées bien noir. L'angoisse rôde, comme au coeur d'un cauchemar.

En conclusion : C'est encore un excellent tome que j'ai découvert, même si ce n'est pas le meilleur que j'ai lu de cette série, parfois un peu trop gore pour ma part. La plume de Nadine Monfils moi j'adore, je passe toujours de très bons moments noirs et déjantés en sa compagnie.
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Rien n’était pire que la dépouille d’une vieille personne abandonnée dans l’irrespect le plus total. Il avait beau se dire que la manière de mourir importait peu ; que l’on soit retrouvé pendu ou emporté dans son sommeil, enterré dans une fosse commune ou dans un cercueil d’argent, le miroir était le même pour tout le monde. Enfin, peut-être… Pourtant, il ne supportait pas la vieillesse piétinée. Ni l’enfance. Entre les deux, la perception que l’on avait de la vie était souvent moins nette.
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Sa grand-mère aussi lui racontait des histoires incroyables, de lutins, de fantômes et autres êtres fantastiques. Adolescent, il en avait ri. C’est seulement maintenant qu’il se rendait compte à quel point tout cela avait été important pour lui. Bien qu’ayant les pieds sur terre, en bon Capricorne, il écoutait toujours ses intuitions. Et s’il était entré dans la police, les histoires de sa grand-mère y étaient pour quelque chose. Elle lui avait donné le goût de l’intrigue et une fascination pour l’inexplicable. Pour lui, un criminel était une énigme.
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Les problèmes, c’est comme une pelote de laine emmêlée. Il ne faut pas vouloir tout dénouer d’un coup mais procéder par étapes, nœud après nœud. Calmement et au bon moment.
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Son métier lui avait appris que, dans toute folie, il y avait une part de vérité.
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Il allait expliquer à sa fille qu'il ne faut jamais suivre les chemins tout tracés, que ce sont des voies sans issue. Qu'il faut s'égarer pour savoir qui on est.
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