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sur 413 notes

Le dormeur éveillé, c'est Robert Desnos (nommé ainsi par André Breton dans un petit film de Jean Barral fait après sa mort). Tout ce que je savais sur lui c'est que c'était un poète et qu'il était mort dans un camp de concentration. Autant dire rien. J'ai suivi le conseil de Gérard Collard, d'autant que j'avais apprécié La part des flammes sur l'incendie du Bazar de la Charité du même auteur. Bien m'en a pris.
J'ai appris beaucoup non seulement sur Desnos mais aussi sur toute l'époque, sur les surréalistes, sur Jean-Louis Barrault et Madeleine Renault, Prévert, Foujita et beaucoup de femmes dont j'ignorais tout, dont Youki sa compagne infidèle et souvent rosse mais qui fera tout pour adoucir ses jours après son arrestation. C'est d'ailleurs à elle que Gaëlle Nohant donne la parole dans la dernière partie….
Le personnage de Desnos est complexe, exigeant, attachant,distribuant volontiers des coups, fan de Fantômas et de tant de choses, aimant profondément la vie. Et sa vie va au-delà de ce que j'imaginais.
Une biographie romancée prenante et un destin découvert et qui m'incite à lire sa poésie.
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Un livre au présent, un paragraphe qui s'ouvre après son commencement. Des envolées littéraires qui engagent le quotidien ou l'intime de Desnos. le style de l'auteure talonne le poète avec des hypothèses élaborées avec hardiesse, il reste que le sujet est passionnant. Les références multiples m'ont perdue, les vers égrenés désarçonnée, mais c'est un parcours initiatique intéressant pour rentrer dans la poésie, qui plus est surréaliste. Et les recherches poussées offrent une image précise d'un personnage qui se donne tout entier, à celle qu'il aime - malgré la distance qu'elle maintient entre eux deux -, à son pays, quand il est en guerre contre un ennemi abjecte.

Quel chemin parcouru entre la liberté des moeurs des années folles et l'engagement inconditionnel qui naît contre le nazisme dans ces coeurs pétris de littérature !

Lien : https://partagerlecture.blog..
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malgré les douleurs abominables causées par les nazis aux français en camps de concentration : hommes, femmes et même les enfants
l'écriture est belle et l'histoire vraie.
On se retrouve pendant la guerre de quarante avec des poètes, des écrivains et des histoires d'amour.
Une auteur excellente.
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"Légende d'un dormeur éveillé" n'est pas un roman mais une biographie romancée d'un poète que j'aime beaucoup, Robert Desnos. En quatre parties bien distinctes, l'auteur nous révèle les principaux événements de la vie de ce grand poète, des années 20 à l'Occupation.
Tout le monde connaît Robert Desnos, et a appris à l'école au moins une de ses poésies ("Une souris de dix-huit mètres avec un chapeau sur la tête"...ça vous parle ?!). Mais Desnos ne se réduit pas à cette image que l'on a de lui, ni à ce poème que les petits apprennent encore à l'école.
Sa vie est finalement peu connue, même si tout le monde sait que le poète est mort en déportation.
Le récit débute alors que Desnos vient de rentrer de Cuba. Nous sommes en 1928.
Nous faisons avec lui des haltes fréquentes à Montparnasse, nous écrivons dans son atelier de la rue Blomet, nous croisons des noms connus comme Antonin Artaud, Jacques Prévert, Louis Aragon, Paul Eluard, mais aussi Pablo Neruda, Picasso, Garcia Lorca...et bien d'autres.
Nous buvons un coup au café des "Deux magots" ou passons la nuit à débattre avec les artistes surréalistes, ou bien encore à danser au Bal Nègre...
Nous traversons les années auprès de lui et de ses amis ! Une impression étrange de promiscuité, comme si nous étions là nous-aussi, à chaque instant, en train de discuter avec ses amis...
Robert Desnos est toujours hanté par Yvonne (la chanteuse Yvonne George) qui a contractée la tuberculose et se noie dans l'opium entre deux séjours au sanatorium. Mais il finit par tomber amoureux fou de Youki Foujita, qui deviendra son grand amour et à laquelle il restera attaché toute sa vie.
Mais toutes deux le feront beaucoup souffrir...car elles sont volages et instables, mais d'un autre côté, elles seront source d'inspiration pour le poète.
Dans ce milieu d'artistes parisiens de l'avant-guerre, tout le monde ne pense qu'à s'amuser, à boire, à manger, à discuter mais aussi à abuser de drogues diverses et à mélanger le tout dans un cocktail détonant.
C'est bien l'image que j'avais des années folles à Paris !

Mais dans ce milieu intellectuel particulier, la fête n'empêche pas les artistes d'être également très réalistes. Tous voient très vite les dangers de la montée du nazisme en Europe...
Robert Desnos, dans ses chroniques, continuera à écrire et à dire ce qu'il pense, sans présager qu'un jour tout cela pourrait se retourner contre lui, et cela ne l'empêchera pas non plus de s'engager dans la résistance, ce qui causera sa perte...
J'ai eu du plaisir à découvrir ce récit romancé, mais cela ne m'empêche pas moi aussi, de rester lucide et critique...

J'ai trouvé très longue la première partie. Or c'est justement celle qui permet au lecteur d'accrocher avec le récit et les différents personnages...
Les petits potins de l'époque, les amours trahis des uns ou des autres, les excès en tous genres, j'avoue qu'ils ne m'ont pas spécialement passionnés...
La seconde et la troisième partie nous font découvrir ce poète impétueux, mais si sensible et ses multiples facettes.

J'ai aimé la personnalité très attachante du poète, sa façon d'aimer, son désir de justice et sa liberté d'action et de ton....
J'ai aimé que le texte soit étayé de vers du poète, sélectionnés juste au bon moment et avec une grande justesse....
J'aurai aimé que soient davantage développés, les idées du poète, son ressenti, son besoin de liberté et tout ce qui a fait de lui un être à part...
J'ai moins aimé la quatrième partie du récit qui cite des extraits du journal (supposé ou réel ?) de Youki...

J'aurais aimé finalement un livre plus court car il y a des passages où je me suis presque ennuyée (surtout au début) et où j'ai eu envie d'abandonner la lecture...
Retrouvez ma critique complète sur mon blog...
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Un exemple parfait de mes lectures préférées ! Une biographie romancée, centrée sur une figure de préférence artistique, élargie d'une palette de personnages tout aussi emblématiques, avec cette délicieuse impression d'avoir appris, sans s'être pris la tête, d'avoir mieux compris des parcours de vie, des bouts de poésie, comme ici, d'avoir cotoyé un monde particulier rendu bien vite familier. En cela, Gaëlle a parfaitement réussi.
De son écriture soignée, fouillée, inspirée, elle me projette dans le Montparnasse de l'entre-deux guerres, dans des lieux réputés, des cabarets, des troquets. J'y apostrophe Desnos, et sa bande de potes surréalistes. Je m'offusque de l'autoritarisme de Breton, leur chef de fil et assiste au délitement de leur mouvement.
Je me désole des déboires amoureux de ce "dormeur éveillé": avec Yvonne, qui se meurt, Youki qui s'en va souvent voir ailleurs, Bessie la sacrifiée.
Je le suis en Espagne, à la rencontre de Neruda, de Garcia Lorca ( bientôt fusillé par les franquistes), à Paris dans les coulisses radiophoniques et théâtrales avec J-Louis Barrault et Artaud. Période festive avant que la peste brune n'étende ses griffes, n'avilisse les esprits, ne meurtrisse coeur et corps.
De retour après 9 mois de captivité, je le retrouve critique littéraire et musical dans un Paris occupé, affamé, aux libertés bafouées, dans une position inconfortable et risquée, au sein d'un journal où il a le cran de fustiger Céline et son antisémitisme outrancier et ordurier. Parallèlement, il adhère au réseau AGIR, fournissant renseignements et faux papiers et sera finalement arrêté en février 44, déporté, emporté par le typhus l'année d'après.
La dernière partie, qui laisse la parole à Youki et à son désarroi, sa douleur, son espoir de le revoir, étant plus intimiste, n'en demeure pas moins, vu le contexte, reliée à la souffrance universelle, évoquant notamment les conditions de détention dans les camps de concentration, le retour des survivants, moribonds, la disparition de tant d'autres, des millions.

Ayant déjà pu apprécié 2 autres romans de Mme Nohant, je dois reconnaître que celui-ci, comme un mets sublimé par un chef étoilé, est une petite merveille ! Une telle excellence, omniprésente, tant dans la forme que dans le fond, mérite bien un 5 étoiles !

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De la vie de Robert Desnos, dont la poésie m'a séduite dès mon adolescence, Gaëlle Nohant fait un bouleversant récit qui nous entraîne dans le Montparnasse des années folles avec André Breton, Apollinaire. Desnos se veut libre, très vite il se détache des mouvements qui l'enchaînent. C'est un homme joyeux, amoureux de la vie, entouré d'amis tels que Prévert, Aragon, Jean-Louis Barrault, Pablo Neruda...et amoureux de Youki, jusqu'à la fin de sa vie.
Desnos se révolte contre la dictature, contre l'injustice, et fait preuve dans toutes les circonstances, même les plus dramatiques, d'un optimisme sans faille.
Oui, Gaëlle Nohant provoque une rencontre magnifique entre Desnos et son lecteur! C'est aussi une page de l'histoire qui est racontée ici, avec les tragédies qui l'ont marquée.
Je retiens de ces pages une leçon de courage et de sincérité.
" Une fourmi de dix huit mètres
avec un chapeau sur la tête
ça n'existe pas, ça n'existe pas..."
Ou l'art de mettre de la poésie sur le tragique.
Merci encore Monsieur Desnos, et Merci Madame Nohant
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Ce livre est le roman, ou plutôt la biographie à peine romancée de Robert Desnos, l'auteure s'étant contentée d'imaginer les dialogues et de combler peut-être quelques blancs de l'histoire.
Nous vivrons donc avec émotion les amours multiples (jusqu'à sa Youki) du poète, sa participation au mouvement surréaliste jusqu'à sa rupture avec Breton, ses amitiés avec les poètes et artistes du temps dont Eluard, Foujita, Prévert et bien d'autres, puis son engagement progressif dans la Résistance, avant que sa chérie Youki ne prenne la plume pour imaginer ses derniers jours de déporté à partir des lettres qu'elle a reçues et de quelques rares témoignages de rescapés, une fin si émouvante.
C'est le portrait d'un personnage magnifique d'humanité et de talent, victime de la barbarie et célébrant jusqu'au bout la vie, l'amitié, l'amour.
Le tableau de l'époque, du foisonnement artistique de l'entre-guerres et du drame de l'Occupation de la France par les nazis est particulièrement réussi.
C'est écrit avec une grande sensibilité, fidélité aux faits et avec la bonne idée d'avoir inséré des extraits de poèmes de Desnos entre les paragraphes, respirations enchantées, l'auteure étant comme amoureuse de son héros.
Car comment ne pas aimer cet homme ?
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Voilà un livre comme je les aime !
« Légende d'un dormeur éveillé » c'est un voyage dans la première partie du 20ème siècle. J'ai choisi la version audio de ce livre et j'ai pris grand plaisir à écouter cette biographie romancée de Robert Desnos écrite par Gaëlle Nohant.
Le très beau titre évoque bien le poète car le dormeur éveillé c'est le terme utilisé par André Breton à l'occasion du film hommage tournée en 1958 sur Robert Desnos.
Il faut dire que le surréalisme fait partie de son histoire et même s'il s'est fâché avec André Breton il a gardé une franche amitié avec un grand nombre de surréalistes comme Jacques Prévert et Paul Eluard.
Il faut dire que Desnos ne cessera pas d'innover en inventant de nouvelles formes de création tout au long de sa vie. Au début de la TSF il va diriger les pièces radiophoniques sur Fantômas dites par Antonin Artaud, écrire une complainte avec une musique de Kurt Weill, exercer le métier de critique mais son désir le plus cher, intraitable, est celui d'être poète.
Et ses proches l'encourageront toujours, conscients de son génie : Man Ray et Kiki de Montparnasse, la chanteuse Yvonne Georges son premier amour rencontrée au boeuf sur le toit, Henri Jeanson, Jean-Louis Barrault et Madeleine Renaud, et sa plus grande passion Youki.
Mais la montée du nazisme n'échappe pas à ces artistes lucides, dès les années 30 et la guerre d'Espagne. Desnos trouvera un frère en Garcia Lorca qu'il a rencontré grâce à Pablo Neruda. Sa mort le touchera profondément.
Fou de liberté et haïssant la guerre, il mènera dans le Paris de l'occupation une double vie de poète résistant et de journaliste exposé à la censure hitlérienne. Impliqué dans le réseau Agir il sera déporté en 1944 et je ne peux pas m'empêcher de penser aux vers d'Aragon « Je pense à toi Desnos, qui partit de Compiègne… ».
J'ai été émue d'autant plus que la dernière partie est celle du journal de Yuki qui raconte tout ce qu'elle sait sur sa déportation et sa mort, celle d'un poète inoubliable qui a écrit des poèmes pour les enfants pendant la guerre comme « La fourmi de 18 mètres » et qui aida ses amis déportés avec lui en leur lisant les lignes de la main pour leur donner un avenir... J'en suis encore bouleversée.


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Jalonné des vers de Desnos, ce livre est tout à la fois une biographie et un roman, où nous suivons le poète entre les années 20 et la fin de la guerre, pas à pas, au gré de sa vie agitée mais toujours dominée par l ‘écriture et par l'amour. Malgré l'ambition du projet, Gaëlle Nohant réussit parfaitement à nous immerger dans l'univers de Desnos : elle nous plonge dans son quotidien, elle nous berce de ses vers, mais surtout elle manie elle-même la langue avec beaucoup de justesse, de délicatesse et de poésie. Impossible de faire la différence entre la vie réelle du poète et sa vie romancée, tant les évènements sont racontés avec fluidité, et nous rencontrons comme des amis de toujours les personnages qui peuplaient sa vie de tous les jours : Aragon, Breton, Eluard, Foujita, Picasso, Neruda, Garcia Lorca. Nous suivons les péripéties de ces artistes fauchés, ou tout justes célèbres, dans un Paris qui ressemble à un village que tous connaissent par coeur et, entremêlés à leurs destins, celui de la France qui s'apprête à vivre la Seconde Guerre mondiale, puis l'Occupation, et la dernière partie, consacrée à la déportation de Desnos, nous est en grande partie contée par le journal de Youki, son grand amour. Si j'ai été grandement émue par ces dernières pages pour des raisons personnelles, je l'ai été aussi pour le message sans cesse renouvelé de Desnos, au travers de son attitude tout au long de sa lutte de résistant puis de sa déportation : « plutôt dupe que salaud » et son parallèle « en définitive, ce n'est pas la poésie qui doit être libre, c'est le poète ».
Ce roman est une réussite, tant il réalise avec harmonie et subtilité le lien entre fiction et réalité pour évoquer un homme qui a écrit : « Pour le reste je trouve un abri dans la poésie. Elle est vraiment le cheval qui court au-dessus des montagnes ».

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Gaëlle Nohant ressuscite avec virtuosité Robert Desnos, poète, chroniqueur radio, résistant et offre un tombeau de papier à celui qui a bouleversé, révolutionné sa vie et qui l'habite toujours intensément.

Elle livre un travail colossal, d'envergure afin de suivre le destin de ce poète dont chacun a en mémoire une poésie apprise dans l'enfance.

le roman débute au retour de Cuba de Robert Desnos., en 1926.Nous voilà plongés dans la vie nocturne parisienne à suivre les déambulations du poète «provocateur », d'un bar à l'autre, dont le célèbre Boeuf sur le toit ,croisant des femmes, des chanteuses, devenant des maîtresses. Époque des surréalistes avec qui il aime deviser, boire. L'auteure fait revivre le quartier des Halles, «  coeur et poumon de Paris » ainsi que les quartiers Montparnasse et Montmartre.
C'est une vie chaotique que celle de Desnos , journaliste,dans cette première partie. Difficultés à faire publier ses articles. Il fréquente une constellation d'intellectuels : Man Ray, Crevel, Antonin Artaud, Miller, Barrault.
Mésentente avec Breton, «  un Staline au petit pied », d'où la scission dans le groupes des surréalistes. Les deux camps qui s 'invectivent, et recourent à la violence. Les répudiés , les excommuniés se retrouvent aux Deux magots désormais.
Sa vie sentimentale tourne au fiasco, inconstance De Robert.
Son coeur balance entre Yvonne et Youki, muse de Foujita , entre l'Étoile et la Sirène. Éloignement, rabibochage. Une vie parfois à trois. Il est confronté aux disparitions de sa mère, d'Yvonne et culpabilise.

Comment Desnos peut-il écrire, publier dans ces conditions ( alcool, drogue, fatigue) ?

L'année 1933 se présente sous de meilleurs auspices et marque «  un tournant dans sa carrière ». Il fait revivre Fantômas à la radio et rencontre le succès. La poésie le dévaste «  à nouveau, comme un torrent, une effraction vitale et tumultueuse », il travaille pour le groupe Octobre avec acharnement.
Nouveau coup dur avec la disparition de Paul Deharme, son mentor.


Gaëlle Nohant campe en toile de fond les manifestations violentes des ligueurs, celles contre le fascisme. Robert s'est rallié au réseau AGIR. Les soldats allemands envahissent la capitale. Et l'on assiste avec effroi, comme Youki, à l'arrestation De Robert par la Gestapo. Poème d'adieu déchirant mais avec une lueur d'espoir.
La dernière partie, la plus poignante, retrace les tentatives de Youki pour acheminer colis, lettres à Robert. Puis la déportation vers Buchenwald.

Mieux vaut être hypermnésique pour mémoriser la pléthore de personnages qui traversent le roman.
Il est très enrichissant de trouver toutes ces citations qui ponctuent le roman. Elles aiguisent notre soif et donnent envie de lire l'intégralité.
Les renvois à l'oeuvre, dont elles sont extraites, sont une piste pour celui qui veut approfondir ses connaissances.
Un photo de Desnos, dans cet appartement magique où il installa le rituel des rencontres entre amis du samedi, clôt l'ouvrage.
Gaëlle Nohant signe un roman très fouillé, documenté à l'extrême, servi par une prose poétique, héritage de Desnos, figure tutélaire pour l'écrivaine. Un saut dans le temps depuis le Bal nègre des années folles au désastre des camps. Un vibrant hommage qui ne peut laisser indifférent.



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