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Jour J tome 7 sur 48
EAN : 9782756024790
56 pages
Delcourt (19/10/2011)
3.39/5   42 notes
Résumé :
Nerval, ex-officier de l’armée impériale, est contacté d’urgence par son filleul Fermi, brillant physicien. Il a mis au point une invention qui attise les convoitises, en particulier celles de sociétés secrètes dans le but de fomenter un attentat contre l’Empereur. Les deux hommes devront déjouer tous les piégés, tendus entre autres par la Mata Hari, pour récupérer à temps la machine infernale!

Que lire après Jour J, tome 7 : Vive l'empereur !Voir plus
Jour J, tome 1 : Les Russes sur la Lune ! par Duval

Jour J

Fred Duval

3.21★ (2581)

48 tomes

Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique qu'après la collection "Sept" les éditions Delcourt ont continué à dégainer avec la collection "Jour J" dédié aux uchronies ! (mais il y a un truc chiant avec cette dernière, c'est qu'à chaque nouveau tome ne sait pas s'il s'agit d'un one-shot ou la première partie d'une minisérie)


Dans ce tome 7, intitulé "Vive l'empereur !", les auteurs piochent leur Wild Wild napoléonien nommé "Empire" : en 1802 l'Angleterre et la France ont retrouvé un terrain d'entente pour fin mettre aux hostilités… A la Perfide Albion les océans, et qui récupère par la même occasion ses colonies américaines, et à Napoléon le continent, qui finit par d'étendre jusqu'en Ouzbékistan…
Printemps 1925, la Capitaine Nerval chassé de l'armée pour avoir pété sa gueule à ce gros con de Philippe Pétain (remember "Les Sentiers de la gloire") est contacté par Arturo Fermi le jeune et brillant physicien fils de son meilleur ami mort sous ses yeux lors d'un récent incident à la frontière franco-chinoise. Lui et ses inventions nucléaires sont tombés dans les griffes de Mata Hari, une redoutable espionne hollandaise à la solde d'intérêt étranger qui compte bien commette un attentat sans précédent lors du couronnement du jeune Napoléon V… Mais quelles sont lesdits intérêts étrangers ? Ceux des Windsor du Commonwealth, ceux des Romanov de la Sainte Russie ou ceux des Qing de l'Empire du Milieu ???
Nous sommes dans un chouette pulp steampunk / dieselpunk (qui rend hommage aux romans de Lester Dent, Sax Rohmer et tutti quanti), et les véritables héros sont peut-être moins Nerval et Fermi (Batman et Robin ? ^^), que Nikola Tesla le Ministre des Science de l'Empire atteint de TOC (qui veut que la France mise sur les énergies propres au contraire des Anglo-saxons qui misent tout sur les énergies fossiles) et le mamelouk Ben Tabaz chef de la Sécurité Impérial….
ACHTUNG SPOILERS

C'est super sympa et sans qu'on peut puisse vraiment les qualifier de bons les dessins de Gess ne déméritent pas : encrage et colorisation tirent un peu l'ensemble vers le bas. Il y avait matière à faire une série entière sur le sujet, mais d'un autre côté le steampunk napoléonien existe déjà avec la série "Empire" qui s'inspirait énormément de "L'Empire électrique" de Victor Fleury, un classique de la SF française… blink
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Pour une raison que j'ignore, je n'avais pas encore critiqué ce septième tome de la série BD uchronique Jour J. Cette nouvelle relecture confirme que ce tome est l'un des plus réussis côté scénario.

Dans ce tome, les guerres napoléoniennes n'ont pas vraiment eu lieu. L'Empire s'est imposé sur le continent et a laissé la maîtrise des mers et des colonies au Royaume-Uni. Un statut-quo s'est imposé pour plus d'un siècle. Mais les nations complotent contre l'hégémonie de l'Empire. le dernier Napoléon est mort, et la cérémonie de couronnement de son successeur approche. L'Empire chinois s'active à la frontière et jusque dans Paris. La Russie attend son heure. L'Angleterre a reconquis l'Amérique du Nord. Elle contrôle l'énergie fossile. Les Français, eux, ont misé sur l'électricité et ont déjà développé des fusils électriques de grande puissance grâce à Nikola Tesla.

Dans cette ambiance de complots et de services secrets, Nerval, ex-officier de l'armée impériale, va aider son filleul Fermi, qui a trouvé, grâce aux propriétés des atomes, le moyen de développer une source d'énergie colossale. Sauf qu'il s'est fait voler le fruit de ses recherches par une puissance étrangère, aidée de Mata-Hari. La tension est à son comble, car on craint un attentat contre le nouvel empereur.

L'idée de départ part de loin, elle donne lieu à pas mal d'images spectaculaires (pistolets électriques, zeppelins, …). Les auteurs se sont bien amusés à créer un monde napoléonien en plein vingtième siècle. L'intrigue est alerte. On croise au passage quelques personnages, connus historiquement pour d'autres raisons. La primauté de l'innovation scientifique est un thème bien développé.
Pour les amateurs d'uchronie, ce tome est l'un des tous meilleurs de la série Jour J.
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Après avoir lu les quatre premiers volumes de la collection Jour J (Les Russes sur la Lune, Paris, secteur soviétique, et le diptyque composé de Septembre rouge et Octobre noir), j'ai sauté volontairement quelques albums de la série pour me consacrer à des uchronies qui 'intéressaient plus que celles proposées dans l'ordre strict de parution.

Dans Vive l'Empereur !, le septième volume de Jour J, L Histoire a divergé de son cours normal en 1802, lorsque Napoléon Bonaparte a signé un traité avec le Royaume-Uni pour se partager le monde : l'Empire français prenait possession du continent européen tandis que les britanniques pouvaient assouvir leur domination sur le reste du globe, notamment le continent nord-américain qui a été reconquis par les anglais.

En 1925, la dynastie napoléonienne est toujours au pouvoir et domine un empire qui englobe toute l'Europe continentale. L'invention de Nikola Tesla, l'électricité, a été utilisée par l'Empire pour développer une technologie et un armement qui dépasse ceux de leurs rivaux. Deux autres puissances entourent en effet l'Empire français : la Grande-Bretagne, toujours surpuissante sur les mers, et la Chine, qui a étendu son influence jusqu'aux frontières orientales du territoire napoléonien. En Europe, les nationalismes ont été étouffés mais la moindre étincelle peut raviver les braises des revendications locales.

Quand le récit débute, Napoléon V, le dernier hériter en date du trône impérial, s'apprête à être couronné en présence du roi britannique, reçu à Paris pour la première fois depuis plus d'un siècle. Une invention d'Arturo Fermi, capable de générer une énergie incroyablement puissante, fait l'objet de la convoitise des ennemis de Napoléon. Un capitaine déchu de l'armée impériale est alors contacté pour empêcher le pire.

L'album est ensuite un récit classique d'action, d'espionnage, et de complot international. Cela fonctionne plutôt bien, et j'ai vraiment aimé le cadre de cette histoire alternative. On retrouve, dans des rôles plus ou moins différents, plusieurs personnalités de notre Histoire : Philippe Pétain est un colonel de l'armée napoléonienne, décrit comme "antipathique, zélé et efficace", le caporal autrichien Adolf Hitler est un terroriste d'une société secrète germanique qui s'en prend aux traitres et aux juifs, et on aperçoit également Jaurès, Trotsky, Gaston Leroux et Albert Londres. Sont également cités, de façon plus anecdotique, De Gaulle et Staline. Sans oublier Mata Hari, la danseuse-espionne qui est l'antagoniste principale du récit.

J'ai trouvé cet album plutôt réussi. Comme c'est souvent le cas depuis que j'ai commencé à lire cette collection, l'intérêt vient surtout du cadre historico-uchronique, car l'intrigue elle-même est souvent classique, mais ce sont surtout le cadre alternatif décrit dans l'album et les conséquences du récit sur la suite de l'Histoire qui sont dignes d'intérêt.
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Le décor sur lequel l'album s'ouvre est un poste avancé de la frontière franco-chinoise de l' Ouzbékistan en avril 1925.
Ce poste est attaqué par les troupes régulières chinoises, et le capitaine Nerval, des troupes impériales françaises, malgré une défense acharnée, évacue mais il ne peut empêcher la mort de son ami Fermi...
Jeté en prison, il sera contacté par Arturo, le frère cadet de son ami disparu qui est un brillant savant et qui a inventé une arme redoutable.
Le secret a été volé et fait planer une menace terrible sur le couronnement de l'Empereur Napoléon V.
Les deux hommes devront conjurer de nombreux dangers et vivront pour cela des péripéties passionnantes tout au long d'un récit qui n'est pas accroché à L Histoire, qui est une "Uchronie".
Son scénario est inventif, les personnages sont attachants, crédibles, les dessins, s'ils ne sont pas formidables, ne desservent pas le déroulement du récit.
Ce septième opus de la série est un bon album, qui ne fera pas date dans l'histoire de la BD mais avec la lecture duquel on passe un réel bon moment.
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Et si Napoléon 1er n'avait pas perdu Waterloo ou parti en exil ??

La situation est séduisante. 1925, Napoléon V prépare son sacre mais en coulisse des complots se préparent, des enjeux politiques se nouent et se jouent. La Grande Bretagne et la France se déteste cordialement.

Comme toujours, Pécau revisite l'histoire contemporaine en créant une autre réalité. Las, cette réalité, bien qu'intéressante, fait place au scepticisme. Les armes à base d'électricité ne sont pas convaincantes, remettre une ancienne religion au goût du jour (Mythra) laisse à penser que la France est plongé dans une certaine barbarie.

Comme depuis quelques volumes, la série connait des hauts et des bas. Ce dernier épisode est plutôt moyen, reste à espérer que les 2 prochains albums reprennent du poil de la bête, sinon, les aficionados risquent de lâcher une série uchronique qui partait sur une base à fort potentiel.
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critiques presse (1)
Sceneario
07 novembre 2011
Vive l'Empereur , dirais-je avec ce tome fort réussi et qui me donne envie de lire les prochains opus de cette collection intitulé Jour J. !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
- Le grand ingénieur Nikola Tesla craint les petites bêtes, les microbes, les miasmes, il essuie soigneusement tous ses couverts avant de s’en servir !
- Et là, je suppose qu’il compte quelque chose ?
- Ah, tu en as entendu parler aussi… Dans le cas présent, il estime le poids de la portion dans son assiette, il ne peut pas manger sans avoir évalué le poids de ses aliments.
- Il est dingue, quoi !
- Un peu spécial, je dirais…
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- Les chimères de Tesla ! Voyez-vous, Cumming, je préférerai toujours nos bon vieux Martini-Enfield à balles de laiton ! Je n’ai aucune confiance dans leurs pseudo-rayons de la mort.
- H.G. Wells n’est pas d’accord avec vous, votre majesté
- Wells est socialiste et francophile, deux erreurs fondamentales qui pourraient à l’avenir lui coûter fort cher !
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- L’Empire français est en guerre avec l’Empire du milieu ?
- Ne fais pas l’idiot, tu sais très bien que non, mais à la moindre étincelle…
- Et tu sous-entends qu’on pourrait bien être l’étincelle mon capitaine ?
- Ça se pourrait, oui !
- Pas rassurant. C’est quoi, la durée de vie d’une étincelle ?
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- Ce qui doit nous préoccuper, cher ami, ce sont les Polonais, le Irlandais, les Hongrois, toute cette vermine qui grouille sur le dos de nos empires et qui demande son indépendance ! De votre côté, Saint-James est-il prêt à abandonner l’Irlande ou l’Ecosse ?
- Non, tout comme le tsar qui ne veut pas perdre la Pologne ni la Finlande !
- Vous voyez bien, Cumming, une guerre permettrait que tout ce trop-plein d’énergie se dépense dans les steppes de l’Asie Centrale. Pour le reste, je pense à ces socialistes que vous accueillez si libéralement à Londres. L’Okrana y mettrait bon ordre : son nouveau directeur, Ossif Djougachvili, est un homme tout à fait capable, un ancien séminariste, c’est vous dire…
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1925. Depuis 120 ans, l'Europe est en paix.
Depuis le traité d'Amiens de 1802 entre le Royaume-Uni et la France et le partage du monde qui s'ensuivit : à l'Empire Français le continent, aux flottes Anglaises le grand large.
Grâce aux géniales de l'ingénieur Nikola Tesla, qui a fait du grand Empire le pionnier de l'électricité, Paris mérite plus que jamais son surnom de "ville lumière".
Mais si tout ça n'était qu'apparences ?
Si, sous les fêtes et les bals, les vieilles rancoeurs des nations étaient encore vivaces ?
Alors l'Empire vivrait peut-être ses derniers instants, au bord du gouffre d'une guerre mondiale.
(extrait du quatrième de couverture de l'album paru chez "Delcourt" en 2012)
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Videos de Jean-Pierre Pécau (27) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Pierre Pécau
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie
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