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EAN : 978B08DTP3FQ4
135 pages
404 Editions (27/08/2020)
3.52/5   21 notes
Résumé :
Paris. 1909.

Le détective Lachance est bougon, fatigué, et pressé de prendre sa retraite de la Préfecture de Paris. Malheureusement, impossible de se reposer car une nouvelle affaire terrible lui tombe dessus : des femmes de bonne famille sont retrouvées assassinées aux quatre coins de la capitale. Et sur elles, on retrouve systématiquement une carte musicale pour un orgue de Barbarie. Qui pourrait s'en prendre à ces demoiselles ? Et pourquoi ? Lachan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai tout de suite été intriguée par la couverture, puis le titre. Difficile de résister au look steampunk, ainsi qu'à un roman policier et quand en plus il y a une touche de fantaisie... C'est pratiquement gagné pour moi. Je n'étais pas certaine d'apprécier notre détective un peu ronchon, mais il fallait tout de même donner sa chance à LaChance

Dans l'ensemble, ma lecture des Cartes musicales a été plaisante. J'ai beaucoup aimé l'univers. Il est facile de s'y immerger et on visualise très bien ce Paris au tout début du vingtième siècle. L'enquête commence très rapidement nous plongeant dans une recherche de la vérité qui mettra à jour bien plus que ce que l'on pouvait imaginer. Les indices nous permettent d'en apprendre plus sur ce monde fascinant où les humains vivent avec fées, elfes, trolls, nains et autres créatures du folklore. Franchement, j'avais adoré le Paris des Merveilles et Magies secrètes et c'est exactement ce que l'on retrouve ici au niveau de l'univers. Donc, totalement charmée.

Mais... Il y a aussi certains points qui m'ont chagrinée. Déjà Gustave. Il est attachant avec son côte bougon, un peu rustre, de la vieille école. Son côté ronchon vis-à-vis de la jeunesse, et en particulier avec sa toute jeune partenaire, ne m'ont pas du tout embêté. Cela colle parfaitement à l'image que je me faisais de lui. Mais LaChance est aussi très misogyne. A chaque rencontre avec une femme, nous avons droit à un commentaire sur sa poitrine, ses fesses, ses lèvres. Les remarques sexistes auraient pu aller, car l'époque s'y prête mais voilà... traiter les femmes comme de vulgaires objets sexuels... Cela n'avait rien de nécessaire. J'ai trouvé d'ailleurs cela assez étrange quand j'ai appris que l'auteur était une femme. Certains commentaires de Gustave était pour moi déplacé et dégradant. de nos jours, surtout si cela ne sert pas l'histoire, je trouve que l'on devrait s'abstenir. Encore une fois, les remarques sexistes collent à l'époque, et à de nombreuses reprises, les femmes qui ont sont l'objet se rebiffent, il y a donc un progrès mais pour le reste... Surtout que l'on découvre un héros qui n'est pas du tout raciste, alors que la société où il évolue l'est par certains côtés. Donc j'avais ce sentiment que d'un côté, il y avait du bon, et que de l'autre, on s'accroche encore à des stéréotypes qui font du mal.

L'enquête jusqu'aux avant derniers chapitres se déroulait très bien. Mais arrivé vers la fin, il y a eu cette précipitation qui est assez déconcertante. On nous sert le coupable sur un plateau, sans trop de recherches au final, et on ne voit aucun fil conducteur se former. L'arrestation est rapide dans tous les sens du terme. Bien que Gustave et Adélaïde nous donnent une explication, là encore, elle vient comme un cheveu sur la soupe. Et c'est tellement dommage. Quelques chapitres de plus pour nous mettre un peu sur la voie, nous expliquer qui sont les coupables en nous laissant de menus indices... J'ai eu cette impression de "c'est comme ça, point final". Un peu comme l'univers qui est certes très intéressant mais dont on apprend pas les fondements. Comment fées, trolls, elfes... se sont mêlés aux hommes ? Comment la cohabitation a eu lieu ?

Les cartes musicales a cependant vraiment un fort potentiel. S'il y a une suite, j'espère que la prochaine enquête de Gustave sera plus complète et qu'elle nous permettra aussi de mieux appréhender l'univers de ce Paris mystérieux. Quant à notre héros, il mérite de sortir des stéréotypes du vieux détective de la vieille un peu lubrique.
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C'est tout d'abord la très jolie couverture qui m'a donné envie de lire ce roman. le résumé et la maison d'édition dont il est issu (404 éditions) ont achevé de me convaincre. Ce roman mélange des styles que j'aime beaucoup la fantasy (ici version Steampunk), le polar puisque nous suivons l'enquête de Gustave Laffairnaire dit LaChance et sa jeune partenaire et ce mélange d'histoire réinventée, puisque nous y retrouvons les codes de l'uchronie.
Un, puis plusieurs corps de femmes sont retrouvés accompagnés d'une carte sur laquelle apparait une partition musicale. le détective LaChance qui ne demande qu'à partir en retraite dans les Vosges avec ses chats et donc une nouvelle fois mis sur l'affaire par sa commissaire (et un peu plus) Adélaïde. Pour mener à bien son enquête, il sera assisté d'une nouvelle partenaire fraîchement sortie d'école. Seulement, vieux solitaire misogyne, Gustave n'aime pas ça.
Autant j'ai été séduit par l'univers créé par l'auteure autant je n'ai pas aimé ce personnage de LaChance qui traite les femmes comme étant réduites à une paire de fesses et de seins. J'espérais que de devoir passer du temps avec une partenaire féminine le fasse évoluer mais non. La fin pouvant laisser envisager une suite, peut-être changera-t-il plus tard.
Le vrai point positif est donc pour moi l'univers, ce Paris début XXème revu à la sauce steampunk, un univers qui ne m'est pas trop familier mais dans lequel j'ai eu plaisir à retrouver des elfes, fées, orcs, trolls, croisement entre eux… Et cet univers nous happe de suite…
Je remercie beaucoup Netgalley et 404 éditions pour cette lecture. Et j'encourage l'auteure à nous rendre plus appréciable ce bourru de LaChance.

Lien : https://imaginoire.fr/2020/0..
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Paris, au début du vingtième siècle. le détective Gustave, affectueusement surnommé LaChance de par sa propension à tomber sur les indices par hasard, se retrouve confronté à un eaffaires des plus mystérieuses. En effet, des femmes de la haute société sont retrouvées assassinées avec une carte musicale à côté d'elles à chaque fois.

J'ai beaucoup aimé cette lecture, même si je lui trouve malgré tout un petit bémol. En effet, le récit étant trop court, l'auteure n'a pas vraiment prit le temps de poser son contexte et son univers. Pour le coup, je me suis retrouvée perdue avec les habitants qui peuplaient ce Paris imaginé par Simonne.

Le lecteur va ainsi avoir le loisir de croiser humains, elfes, Gobelins. J'aurais aimé avoir une petite présentation afin de m'adapter. Mais ce problème n'a pas subsisté longtemps, puisque je me suis laissée entraîner dans ce thriller atypique.

Adélaïde, la supérieure de LaChance, exigera que ce dernier forme une nouvelle recrue. Louise fait donc ainsi son apparition dans l'histoire. Je ne veux pas vous en dire plus, sous peine de spoiler certains événements importants, mais je dois dire que les échanges entre ces deux protagonistes sont hauts en couleur et ajoutent beaucoup de piquant aux dialogues.

Les personnages sont bien décrits, malgré le peu de pages. Il faut dire que LaChance est tout simplement détestable, mais il est la véritable force de ce roman. C'est apparemment un premier tome, et je lirai la suite avec plaisir.

La plume de l'auteure est simple, fluide et entraînante. Les chapitres sont de taille moyenne, et beaucoup de dialogues parsèment cette histoire riche en rebondissements.

Un roman à l'univers unique et avec une enquête qui maintient un bon suspense tout au fil des pages. Cela a été une bonne découverte.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Nous avons ici un court roman qui se place dans un univers steampunk et fantasy des plus réjouissant. On y croise à peu prêt tout ce qui existe de créatures possibles : fées, elfes, trolls, gobelins,... et humains, bien sûr ! C'est dans cet univers qu'évolue Gustave Laffanaire, dit LaChance, parce qu'il a une fâcheuse tendance à tomber par hasard sur des indices déterminant. Alors qu'il enquête sur une série de meurtres touchant les femmes de la haute société, on lui colle dans les pattes une jeune détective avec laquelle il va devoir faire équipe. Gustave est un personnage qui ne cherche pas notre sympathie, un vieux misanthrope bien de son temps, qui n'aime pas grand monde, mais ne ferait de mal à personne.
Le roman se lit très facilement grâce au style fluide et précis de l'auteur. Et l'on plonge avec délice dans cette univers bien travaillé pour suivre l'enquête que mène notre duo improbable. Reste la fin ouverte qui ne résout pas toutes les questions et réclame donc une suite.
Merci à 404 éditions et à Netgalley pour cette chouette lecture.
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Les éditions 404 sont un peu à part car elles diffusent essentiellement des textes 100% geek. J'en ai déjà découvert certains qui ne m'ont pas déçus et d'autres dans ma PAL.
Ici j'avoue que ce sont à la fois la couverture et le côté steampunk qui m'ont séduite de prime abord .Le résumé n'a fait que confirmer mon choix de lecture pour lequel je remercie Netgalley France.
Cela fait un bail que je n'avais pas lu de policier. le genre a un peu perdu de son attrait mais j'ai retrouvé ici en la présence du détective Gustave Laffanaire, un enquêteur vraiment à part.

Détective largement en âge de la retraire, c'est sa commissaire qui le fait replonger à chaque fois en refusant sa démission … depuis 15 ans.
Malgré son air bourru, macho et mal embouché de vieux briscard, Gustave réussit le tour de force de devenir attachant. Et pourtant ce ne sont pas les traits de caractère exécrable qui lui manquent.Il a le franc-parler (la gouaille pourrait-on dire) populaire du flic de terrain. Et son surnom de « La Chance » ne démérite pas quand on voit comment et surtout parfois où il pêche des indices.

L'auteur nous place là un univers à la Pierre Pevel et son Paris des Merveilles oú fées, orcs, Gobelins et autres créatures fantastiques se partagent les rôles. Seul manque un certain mage du cercle cyan ;). Mais ce cher Gustave remplace fort bien notre Louis Denizart Hippolyte Griffont dans un genre cependant bien différent. Totalement en contradiction en tout avec le dandy, Gustave n'en est pas moins un enquêteur surprenant malgré son âge avancé et son physique bedonnant de buveur de bière et fumeur d'opium. Un peu de Sherlock dans ses réflexions parfois.

Son acolyte la jeune et fraîchement émoulue des bancs de l'école de police, Louise Blanchard a tout de la jeune recrue idéaliste qui veut révolutionner le monde. Alors les méthodes parfois brouillonnes, policement incorrectes du détective Lachance ne sont pas toujours à son goût. Mais il y a aussi un élément personnel qui les rend un peu tatillons et sur la défensive l'un avec l'autre.

Le mélange des genres en fait cependant une équipe intéressante qui a du potentiel. Nous avons ici une enquête rondement menée avec des personnages truculents, de l'humour, de l'humain et un scénario bien ficelé.J'ai été proprement emmenée dans cette enquête. Les éléments de l'intrigue sont bien posés et on suit facilement (après explications bien entendu ;)) la trame des meurtres.

Un bon policier Steampunk que je suis ravie d'avoir découvert. Je suivrai avec attention cet auteur et la suite des aventures du détective Lachance pour une autre aventure mais aussi Louise et la commissaire Adélaïde. Car ces trois-là ont de quoi donner du fil à retordre aux brigands tout en nous donnant de bons moments de cynisme, d'émotions et de langages fleuris et piquants.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
— Elle croit que je suis sénile ? C’est elle qui insiste pour que je reste trimer, comme si je n’avais pas envie de profiter de la retraite. J’ai un bas de laine qui n’attend que ça et une maison dans les Vosges pour caner tranquille sans empester les voisins.
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- Vous auriez pu être la fille du président de la République, ça ne changerait rien. Vous êtes une gamine et je ne fais pas dans la garde d’enfants. Je suis détective à la criminelle.
- Au cas où vous n’auriez pas remarqué, moi aussi, fait-elle en exhibant sa carte.
Je fais la moue. Ils donnent des cartes à n’importe qui de nos jours.
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« Semi-elfe, femelle, vraisemblablement entre 30 et 450 ans. »
Ah ça, ça m’aide vachement. Y a pas à dire, on a fait des progrès.
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Je grimace. C'est un nid à emmerdes, les meurtres raciaux. Jamais compris pourquoi des gens se font suer juste parce que le type d'en face a des oreilles pointues ou pas le bon nombre de doigts à la main. Qu'est-ce que ça peut leur foutre ?
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Je la remercie d'un regard. La seule fonctionnaire de police qui m'appelle autrement que La Chance. C'est précieux, vous savez pas combien. Même si cette fonctionnaire fait cinq centimètres de haut.
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