AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Charlotte Ellison et Thomas Pitt tome 28 sur 32
EAN : 9782264057099
480 pages
12-21 (21/03/2013)
3.74/5   62 notes
Résumé :
En cet été 1896, Londres n'a d'yeux que pour le procès du Dr Jameson ; procès engagé suite à son raid meurtrier mais vain pour reprendre le contrôle du Transvaal, une région d'Afrique du Sud disputée aux Boers. Une partie de la noblesse qui a investi dans cette aventure réalise alors qu'elle risque de perdre sa fortune. Mais Pitt, et plus encore Narraway, son ancien supérieur à la tête de la Spécial Branch, sont davantage préoccupés par le viol et le meurtre de Mrs.... >Voir plus
Que lire après Charlotte Ellison et Thomas Pitt, tome 28 : Bryanston mewsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 62 notes
5
2 avis
4
8 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
0 avis
Une enquête qui avait des allures de tomes passées avec des drames domestiques, moins politisées. Il s'agit ici de traiter un sujet sensible et dramatique pour l'époque : le viol. D'autant que la victime était culpabilisée au possible au XIX e s et que pour regarder leur réputation intacte, la justice n'était souvent pas rendue.

Une situation dramatique qui secoue Pitt et Charlotte, se projetant sur leurs enfants. Et si cela arrivait à Jemima? Comment un homme peut-il aboutir à cette situation? Comment l'empêcher dans l'éducation de Daniel?

A côté de notre couple, on trouve également Vespasia et Narraway, en train de se rapprocher, et tout aussi impliqués par ces sordides histoires.

Ce qui est surprenant c'est que les deux duos s'intéressent à une histoire similaire et que cela donne plus l'impression que ce sont deux histoires parallèles plutôt que deux histoires amenés à se rejoindre. Or, on ne sait comment, pourquoi, mais on sait que ça y mène.

Le fait que l'intrigue aboutisse sur un procès est aussi très plaisant. Une atmosphère similaire aux premiers tomes de son autre série Monk.

En revanche, là encore je déplore un peu un problème de rythme. On y trouve quelques longueurs alors que la fin nous donne une impression de précipitation, donnant les clés de l'intrigue comme des éléments assez tarabiscotés. Les jalons, posés de manière plus espacés, auraient atténués cette sensation.
Quant à la toute fin, on reste sur un goût d'inachevé. On espère beaucoup, sans avoir la confirmation écrite.

En somme, un tome plaisant, divertissant mais avec quelques failles qu'on ressent beaucoup dans les derniers tomes. C'est dommage mais ça n'enlève pas le plaisir que j'ai à m'immerger dans ces enquêtes.
Commenter  J’apprécie          200
Inconditionnelle d'Anne Perry, dont j'apprécie l'écriture élégante et soignée, les intrigues toujours liées à une trame histoirque (ici le contexte de la guerre des Boeurs en Afrique du Sud), et bien sûr les personnages, attachants, bien typés et nuancés, j'ai été un peu déçue par ce dernier opus qui aborde un sujet important, à savoir le viol des femmes et la façon dont il est perçu par une société à dominance machiste. Non pas que j'ai à redire sur le regard aigu et lucide d'Anne Perry sur le sujet, mais plutôt sur la façon dont elle tourne en rond dans sa progression de l'enquête, délayant l'histoire à n'en plus finir et amenant brutalement les éléments qui font évoluer celle-ci, de façon assez maladroite. En bref j'ai apprécié toutes les remarques psychologiques et la grande sagacité de la romancière, mais j'ai trouvé la trame historique un peu bâclée au profit de la dénonciation de ce crime qu'est certes le viol, l'insistance -à la limite larmoyante- sur ce sujet déséquilibrant un peu l'ensemble. Il y a à mon avis cinquante pages de trop dans ce livre.
Cela dit, ce fut tout de même un bon moment de lecture, profondément humain, et agréable dans sa façon de dénoncer les dysfonctionnements de la société, virulente mais sans agressivité.
Commenter  J’apprécie          130
Habituée depuis quelques tomes à des récits tournée vers la politique, je pensais me délecter avec de la magouille politique basée sur l'Afrique du Sud et la future guerre des Boers.

Oh, surprise, nous penchons plus vers une enquête criminelle que sur la politique. Pas que cela m'eusse dérangé, mais j'aurais aimé que l'on me parle un peu plus du Transvaal (qui n'est pas une marque de bière belge).

L'auteure, habituée à nous soumettre un problème de société n'a pas dérogé dans ce 28ème tome des aventures de Thomas Pitt et Charlotte.

Le fait de la société victorienne mis sous les projecteurs fut le viol et tout ses aspects : l'horreur de l'acte, le traumatisme, la peur, la honte, la condamnation de la femme par la bonne société, le chagrin des parents, le beau mariage que leur fille ne fera plus et le fait que le coupable se gaussera que la demoiselle (ou la dame) ne demandait que ça.

Un violeur issu de la bonne société hante ces pages et on a une furieuse envie de lui passer le petit oiseau par le fil de l'épée pour s'en faire un pendentif.

Ce que j'ai aimé – bien que parfois j'ai eu la sensation que l'enquête tournait en rond comme un chien après sa queue – ce sont les interrogations de Pitt et sa peur qu'un jour pareille horreur arrive à sa fille ou que son fils, une fois adulte, se conduise comme un rustre.

Les deux enfants de Charlotte et Thomas se posent eux aussi des questions, Jemima a 14 ans et c'est une adolescente comme toutes les ados de cet âge : une chieuse !

Tous les deux se posent des questions sur la chose et sur ce qu'est un viol.

Et oui, on a beau faire en sorte de ne pas ébruiter les détails sordides, à croire que tout le monde est sur écoute parce que la rumeur grossit de bouche en bouche (pas de pensées scabreuses, messieurs !) et tout le monde connait tous les détails sordides.

Si Pitt est un peu un retrait dans cette affaire, Victor Narraway et Lady Vespasia ont les honneur de l'enquête sur la mort violente de madame Quixwood. Moi qui détestait Narraway avant, j'éprouve maintenant de la tendresse pour ce personnage.

Oui, l'auteur arrive à me faire aimer des personnages que j'avais détesté aux premiers abords. Comme avec Tellman, l'ancien policier de Pitt, que j'ai appris à aimer au fil des romans et qui me manque terriblement. Mais celle qui manque le plus dans les nouvelles enquêtes, c'est Gracie, la petite bonne qui s'est mariée.

La mise en avant de certains personnages m'a bien plu, ça nous change, l'enquête était corsée, même si j'avais deviné quelques trucs, le procès m'a passionné, même si l'accusation n'avait pas grand-chose et à su monter tout ça à partir de peccadilles. Non, mon problème vient du final.

Il est rempli d'adrénaline, mais un peu trop too much. Certes, les cafards, faut les écraser, mais là, ça va trop vite d'un coup et j'ai trouvé la fin trop abrupte et trop facile. Boum, c'est terminé, mais je ne suis pas satisfaite entièrement.

Cela reste un chouette roman policier et on réalise qu'en matière de viol, la victime aura toujours le mauvais rôle.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          100
Thomas et Charlotte Pitt sont au théâtre quand un officier de police vient chercher Mr Quixwood pour lui annoncer que sa femme a été retrouvée assassinée à leur domicile.
L'ancien supérieur de Thomas, Victor Narravay, accompagne le veuf chez lui et commence une enquête officieuse.
De leur côté, Thomas et Charlotte commencent une enquête (officieuse elle aussi) à propos du viol d'une jeune fille de 16 ans. La jeune femme est la fille de l'ambassadeur du Portugal à Londres (d'où l'enquête non officielle de Pitt, chef de la special Branch, département chargé de la sécurité nationale)
Le thème principal de ce roman est bien le viol et témoigne de l'opprobre qui est jetée sur les victimes. Personne ne croit les dires des victimes et s'il y a eu viol, « c'est qu'elles l'ont bien cherché ».
La toile de fonds historique est cette fois la colonisation du Transvaal, certaines fortunes britanniques sont menacées….
Toujours intéressantes ces enquêtes même si j'ai trouvé dans ce tome quelques longueurs …
Commenter  J’apprécie          110
Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Bryanston Mews?

"Je ne raterais un Anne Perry pour rien au monde et encore moins un nouveau tome dans la série de Charlotte et Thomas Pitt."

Dites-nous en un peu plus sur son histoire...


"Charlotte et Vespasia s'inquiètent pour une jeune fille au comportement étrange lors d'une soirée alors que Victor Narraway se trouve auprès d'une connaissance lorsqu'on lui annonce la mort atroce de sa femme et comme toujours, tout ce petit monde va vouloir mener l'enquête."

Mais que s'est-il exactement passé entre vous?


"J'ai adoré plein de choses dans cette lecture. Tout d'abord, c'est toujours un régal pour moi de lire un Anne Perry et de retrouver l'ambiance de l'époque et ces personnages que j'adore. Ici, on ne se concentre pas sur une enquête de Thomas et c'est aussi ce que j'aimais dans les premiers tomes, lorsque Charlotte se mêlait de tout. de plus, cette fois, l'auteur aborde un sujet délicat, non seulement aujourd'hui mais encore plus à l'époque, le viol. Et elle ne laisse de côté aucun aspect: l'horreur bien sûr mais aussi la honte, la condamnation de la victime par la société, la colère et l'inquiétude des parents. Pitt s'intérroge: qu'aurais-t-il fait si sa fille avait été la victime mais qu'aurait-t-il fait également si son fils avait été le violeur? Forcément, on se sent impliqué.

Ce que j'ai un peu moins aimé est ce que je reproche aux enquêtes d'Anne Perry depuis plusieurs tomes. A un moment donné, on tourne un peu en rond, on interroge toujours les mêmes personnes mais jamais celles qui seraient essentielles, les enquêteurs oublient des éléments importants... Bizarre."

Et comment cela s'est-il fini?


"De façon assez abrupte. Là encore, une toute petite déception, je trouve que c'est une fin de facilité et qui ne nous apporte pas tout l'apaisement que l'on attend après avoir ressenti tous ces sentiments divers mais puissants. Ça reste quand même un très bon livre pour moi et comme à chaque fois, je me dis: vivement le prochain!"

Lien : http://booksaremywonderland...
Commenter  J’apprécie          40

Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
— Les héros ne sont pas obligés de vaincre pour être des héros, rétorqua Arabella, les joues rouges de colère.
— Bien sûr que non, répondit Charlotte, devançant Emily qui s’apprêtait à intervenir. Il n’est guère héroïque de se battre si l’on ne peut pas perdre. N’importe quel poseur en est capable. Sa conduite a indubitablement été courageuse. La question est de savoir si elle a été sage. Ou juste.
— Juste ? s’écria Arabella, indignée.
— Moralement parlant, expliqua Charlotte patiemment. Nous avons envahi le territoire des Boers.
— Seigneur ! voulez-vous donc que les Boers gouvernent l’Afrique du Sud ? s’exclama Arabella, abasourdie.
— Pas du tout, répondit Charlotte calmement. Mais le fait de désirer quelque chose ne le rend pas nécessairement juste.
Commenter  J’apprécie          70
- Les gens mentent pour toutes sortes de raisons. Pour se protéger, ou protéger un être aimé ; ou encore par intérêt, ou pour payer une dette à quelqu'un. Et même parfois parce qu'ils refusent de croire la vérité
Commenter  J’apprécie          20
— Bien sûr qu’elle est innocente ! coupa Charlotte. Elle a seize ans ! C’est une enfant !
— Pour l’amour du Ciel, ma chère, étiez-vous toujours innocente à seize ans ?
— Bien sûr que oui ! Je l’ai été jusque…
— Je ne mets pas en doute votre chasteté, rétorqua Vespasia d’un ton plus sec. Il me semblait que cela allait de soi. Je parle d’innocence au sens de ne pas offrir de tentation à un homme qui a plus d’appétits que de décence, et qui ne se croit pas obligé de les contrôler.
Commenter  J’apprécie          00
— Eh bien, le Brésil possède des gisements d’or et c’est un territoire portugais, glissa une quatrième femme en lissant la soie de sa jupe. C’est donc fort possible. D’ailleurs, l’Angola et le Mozambique sont également des colonies portugaises, et le bruit court qu’il y a de l’or là-bas aussi.
— Dans ce cas, comment se fait-il que nous ayons laissé les Portugais s’en emparer ? demanda la femme en vert d’un ton irrité. Quelqu’un aurait dû faire attention.
Commenter  J’apprécie          00
- les peurs qu'on cherchent a fuir nous poursuivent avec une noirceur croissante qui finit par nous consumer.Celles qu'on affronte risquent d'aneantir tout espoir ,, mais ne nous derobent ni notre courage,ni notre identite.
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Anne Perry (29) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anne Perry
Anne Perry parle de "La disparue d'Angel Court". Partie 1
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (187) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Titres de la série des Charlotte et Thomas Pitt

Quelle est la particularité des titres dans cette série ?

ils indiquent toujours le type de crime commis
ils indiquent toujours le lieu du crime
ils indiquent toujours l'heure du crime
ils indiquent le nom de l'assassin

8 questions
103 lecteurs ont répondu
Thème : Anne PerryCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..