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EAN : 9782362240096
72 pages
ATELIER (08/09/2011)
3.52/5   20 notes
Résumé :
Un marathonien du Blanc hante les rues de Paris à la recherche du bistrot parfait. Celui qui proposera mieux que Cabernet ou Sauvignon. Les établissements se succèdent et ne se ressemblent pas. Dans sa quête, il utilise un jeu de Monopoly et découvre ainsi des quartiers qu’il avait jusque-là négligés. Pendant ce temps, un groupe de tueurs prépare une descente dans un vieux rade.

Le Bar parfait est une balade au pays de l’alcool chaleureux, des ébloui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Patron, c'est ma tournée! de bar en bar, à la recherche du blanc perdu, le narrateur explore, trie, rejette. Méthodiquement inspiré par un jeu où l'on peut passer en prison sans recevoir 20 000 francs, il enquête de la rue de Belleville à la rue de la paix. Et le rêve se construit en fustigeant les recalés : ceux qui croient contenter le soiffard avec du muscadet ou du sauvignon, pire, les pros qui ont vendu leur âme au cubi, les généreux de l'infâme caouête riche en indices d'ADN de bas étage...
La tournée vire au fait divers : le chemin des bars bituriques passe par l'hôpital!

Voilà un court écrit, moins de cent pages, d'une truculence joviale, narré par un assoiffé qui revendique le qualificatif d'ivrogne. Sous les pavés, le breuvage : un texte peut en cacher un autre. Pour qui connaît la bande des Papous*, cela ressemble fort à un exercice de style : homophones approximatives, aphorismes revisités, et autres contraintes consenties fleurissent tout au long du parcours picoleux. .

C'est drôle, inventif, à consommer sans modération, même si, conformément à la dédicace de Jean Bernard Pouy, ce n'est pas la peine de chercher : le bar parfait, y 'en a pas, y'a que des cuites d'enfer....

* Des Papous dans la tête, émission de France culture
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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A la recherche du bar parfait, n'est-ce pas du temps perdu ?
Pas pour Jean-Bernard qui cherche son bistrot parigot d'antan
avec ses petits ballons bancs, jaunes ou rouges qui sortent de l'ordinaire,
l' ambiance typique du zinc avec la nappe à carreaux et tout le tralala !
Mais la grande tournée générale du genre Monopoly dans les rues de Paris
n'est pas sans risque, entre les cuites d'enfer, les rixes et les lourdes...
Tout ça peut finir en zig zag !
La novella de Jean Bernard Pouy se descend d'une traite.
Chez soi, dans les transports en commun ou au comptoir en zinc du coin
mais surtout pas pendant l'Happy hour, l'horreur absolue pour Jean-bibi...ne.
Dommage que cette nouvelle cuitée ne vaille pas un de ses bons petits romans noirs fumants que l'on remue avec la petite écuyère à cafter.
Je me suis comme même bien marré...sans en perdre une goutte !
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Un beau jour, le narrateur décide d'utiliser ses trois jours de RTT pour partir à la recherche du bar parfait, un peu comme James Crumley a pu le faire à Missoula. Sauf que Paris, c'est un peu plus grand que la capitale du Montana et qu'avant de faire le tour de tous les troquets pour dénicher celui qui cumulera bon blanc, olives avec noyaux, consommateurs de bon niveau (d'alcoolisme et de conversation) et décor adapté il aura coulé beaucoup de Sauvignon sur les zincs.
C'est donc armé d'un vieux plateau de Monopoly, histoire limiter le nombre de rues à visiter, que notre héros se lance dans sa quête alors qu'une bande de tueurs se prépare à exécuter un contrat dans un bar.

J'aime bien Jean-Bernard Pouy et j'ai déjà eu l'occasion de le dire. Et puis j'ai lu du bien de ce Bar Parfait, une novella de 65 pages… alors je me suis laissé tenter. On ne m'y reprendra pas.
Certes, l'histoire est marrante, accumulant les brèves de comptoirs et les considérations alcoolisées sur ce qui fait la perfection d'un bar. C'est simple : si elle avait été offerte dans le cadre d'une opération promotionnelle lancée par les viticulteurs du Val de Loire, elle m'aurait même réjoui. Mais là… une vague histoire de tueurs pour donner un côté polar à la chose et plus de 60 pages de conversations d'ivrognes ou d'explications sur les mérites comparées des olives dénoyautées et des olives avec noyaux pour tout de même 11 euros, on a un peu la même impression que lorsqu'arrive la note après avoir bu un verre de vin de table dans un de ces bars bobos que ne supporte pas le narrateur.

C'est peu dire que l'ouvrage est tout à fait dispensable.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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- Un verre de vin blanc, s'il vous plaît.
- Muscadet ou sauvignon ?
- Au revoir monsieur.
Faut pas pousser. Y a toujours, quand même, au moins du Mâcon, du petit Chablis, du Cheverny ou du Quincy, en cherchant bien, suffit d'aller chez un Nicolas, ce n'est jamais très loin, sur notre territoire, notre beau pinardland, celui que tout le monde nous envie, celui que tout le monde copie, putain, même au Chili, ils font du blanc."

C'est sur ces paroles que le narrateur se met en quête du bar parfait !
Mais qu'est-ce qu'un bar parfait ? Bien sûr, on retient dans les premiers critères la qualité de la marchandise : des bons crus, du vin à température et pas sorti d'immondes cubis. Mais la perfection va bien au-delà du breuvage. le zinc doit être net et pas trop encombré; la musique, en sourdine; le serveur ne doit pas te prendre le chou; on ne te donne pas une petite pièce grisâtre pour aller pisser; etc. La quête du bar parfait se révèle aussi difficile que celle du Graal, d'autant que le narrateur espérant trouver cette perle rare profite de trois jours de RTT pour parvenir à ses fins. C'est donc aidé d'un jeu de Monopoly (rebaptisé le Monopocuite) que notre homme se lance dans son périple : Gare du Nord, Belleville, Rue de la Paix, les rues emblématiques défilent, le taux d'alcoolémie augmente, mais l'objet de son désir reste introuvable.

Jean-Bernard Pouy nous offre ici une récréation alcoolisée très agréable. On apprend beaucoup de choses sur le vin, tout en se délectant de la plume de l'auteur. Humour, répliques cultes et situations rocambolesques sont au menu. Un peu à la manière de James Crumley à Missoula, Pouy nous transporte à travers troquets, bistrots et bars PMU de la capitale, pour notre plus grand plaisir. Un vrai petit bijou que ce court texte !
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J'ai déjà eu l'occasion de le dire plusieurs fois, je considère Jean-Bernard Pouy comme un génie de la littérature. Génie, car il est capable de tout. Génie, car il aime la littérature sous toutes ses formes et bien d'autres arts. Génie, car il a la capacité à inventer des personnages attachants. Génie, car, c'est un génie et cela ne s'explique pas.

Quand on a affaire à un humoriste de haut vol, on évoque souvent le fait qu'il serait capable de faire rire en lisant l'annuaire téléphonique.

Jean-Bernard Pouy, lui, tente de démontrer, avec « le Bar parfait » qu'il peut séduire le lecteur en évoquant la quête du bar parfait par un ivrogne notoire.

Aura-t-il réussi son pari ? C'est la question à laquelle je tentais de répondre en lisant ce titre, car, l'apanage d'un génie, c'est d'être capable de tout oser, quitte à rater (du moins, c'est ma définition du génie).
Un homme profite de ses R.T.T. pour partir, dans Paris, à la recherche du bar parfait, trouvera-t-il son Graal ???

Dans ce court récit, Jean-Bernard Pouy, comme souvent, use d'une narration à la première personne pour conter les dérives d'un alcoolo à la recherche du bar parfait où le vin blanc est bon, le barman sympa et les clients ni trop fades ni trop chiants.

Ne nous trompons pas, si la version papier s'étale officiellement sur 75 pages, la version numérique permet rapidement de constater que le récit ne tient que sur 13 000 mots, une taille que l'on retrouvait, à l'époque, dans les fascicules de 32 pages que je chéris.

En 13 000 mots, même un génie ne pourra en faire autant que dans un roman de taille classique et ce ne sera donc pas ce qu'on attendra de J.B. Pouy.

La quête du bar parfait, voilà bien un sujet qui ne me passionne pas, n'étant pas très sportif et goûtant peu la gymnastique (à part celle des yeux) alcoolisée que ce soit pour la pratique des bars fixes ou des bars parallèles.

Point d'alcool dans mes boissons favorites et j'ai toujours détesté le vin. Aussi, c'est dire si ce récit ne s'adressait pas forcément à moi. Mais voilà, Jean-Bernard Pouy est un génie et même avec un sujet qui me passe par-dessus la tête, même dans un format aussi contraignant que le récit fasciculaire, l'auteur est parvenu, si ce n'est à me passionner, du moins à m'intéresser durant 13 000 mots sur ses élucubrations éthylique, ses considérations autour du vin blanc, du Beaujolais nouveau, ou de l'avantage des olives avec noyaux à celles dénoyautées.

Pour tenter d'en offrir plus au lecteur, l'auteur alterne sa quête avec les préparatifs d'une vendetta armée (dans de très très courts passages) ce qui lui permet peut-être de rallonger la sauce et de maintenir l'intérêt du lecteur.

À mon sens, ces passages n'étaient pas nécessaires, mais qu'importe, cette histoire parallèle lui offre la possibilité de conclure la principale de façon un peu abrupte, mais acceptable, ce qui est somme toute assez difficile à faire dans le monde du format fasciculaire.

Un exploit, donc, de parvenir à contenter un lecteur qui n'était visiblement pas la cible.

Au final, un très court récit qui démontre le génie de Jean-Bernard Pouy ainsi que son goût et sa passion pour l'alcool.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Boire ne se résume pas à avaler du liquide. Ça consiste à parler avec le voisin d'à côté. Ne pas être dérangé par un barman problématique. Avoir chaud. Sentir l'ivresse s'installer tranquillement. Ne pas devenir sourdingue à cause de la musique. Pour voir lire en paix. Et compter sur de la bonne bibine. C'est quand même pas la mer à boire, merde.
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De chaque côté de la grande pièce centrale, il y avait deux tables. L'une couverte d'un tas de bouffe incroyable, foie gras, charcuterie fine, dont un merveilleux pâté de couenne direct from la Ferté Bernard, du fromage à 75 % de matière grasse en moyenne dont un vacherin que rien qu'à le regarder ton rapport cholestérol total/ cholestérol HDL se tape un 35 chrono. Au-dessus de cette table un grand panneau avec dessus : fortement déconseillé. Marrant comme tout.
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Je suis quand même rentré dans un Ballto un peu plus loin. Bar tabac tenu par les chinois. Les chinois tiennent tous les bars-tabac-tirage-et-grattage, rapido, BFM du 11ème. Une nouvelle dynastie impériale. La dynastie Zinc.
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Au mur de son petit bureau était punaisé un morceau de papier où était écrit, en gros : "Ce n'était pas une lumière parce qu'il était niais".
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J'étais tombé sur le maniaque, le wikipédien de base. Si je le laissais parler, j'en aurais pour une plombe.
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