Pastiche du petit Marcel, travail de remaniement d'un ouvrage en gardant le style de l'auteur, imité, en bref une sorte de plagiat, mais... pas vraiment plutôt... une évocation d'un auteur. Pour cela il faut très bien connaître l'auteur imité et surtout avoir un lectorat ayant les mêmes et bonnes connaissances des styles d'écriture et là c'est pas gagné.
Même en relisant ces classiques on n'est pas sur de retrouver leurs styles, leurs coups de pattes et c'est sans compter avec le pasticheur qui lui nous montre ce qu'il veut bien montrer. Il nous entraîne sur un terrain connu de lui seul et sur lequel il n'en fait qu'à sa guise pour amuser.
Donc le lecteur moyen va rester sur ce qu'il se rappelle des auteurs et ce qu'il a entendu dire des ces auteurs
Proust partage avec
Balzac le même plaisir à décrire finement des personnages aristocrates et les civilités à rallonges des dudit aristocrates sans parler de leur activité préférée: le cancan. Même goût aussi pour l'anecdote un peu croustillante qui sort de la routine: le liant de cette humanité. Même intérêt aussi pour cette micro société spectacle dans laquelle on se perd parfois.
Pour
Flaubert à la technique romanesque enviée du moins appréciée, j'ai oublié de regarder si il y avait des fautes apparentes de français ou des audaces grammaticales, souvent reprochée à cet auteur pourtant romancier modèle. Les sensations sont là et les choses sont appréciées à leur juste valeur.
Pour les autres je me suis contenté de lire l'histoire sans faire le moindre rapprochement car je ne connais pas du tout ou pas suffisamment les auteurs pastichés
Avec cette comparaison à faire en moins les histoires lues semblent bien d'époque et paraissent parfois un peu lourdes de style notamment. le sujet, lui, vu et revu à l'aune d'auteur différents se fait répétitif bien que
Proust varie son approche et on est content d'en finir avec ce pauvre
Lemoine qui avait il faut bien le dire de l'imagination mais que dire des autres ?