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EAN : 9782878270952
41 pages
Rackham (02/02/2006)
3.56/5   18 notes
Résumé :
Grand reporter, dessinateur, autobiographe, Joe Sacco nous livre ici deux récits assez courts, fruit de ses voyages en Bosnie Herzégovine, et plus particulièrement à Sarajevo et Goradze en 1995 et 1996 :

Soba : le portrait attachant d’un peintre rock, soldat star engagé dans le conflit, et à travers lui l’image d’une jeunesse qui cherche à survivre à la guerre. Dans la post face Joe Sacco nous livre des nouvelles de Soba ( 2004)

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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Voici l'une des rares oeuvres de Joe Sacco à côté de laquelle j'étais passée.

Dans celle-ci, deux récits se situant à la fin du conflit en ex-Yougoslavie.
L'un qui raconte l'improbable aventure de trois journalistes, dont l'auteur, pour obtenir une interview de Radovan Karadzic, chef serbo-bosniaque mis en cause dans le massacre de Sebrenica, seulement arrêté en 2008 - après publication, donc -, et condamné à perpétuité en 2019. de cette aventure, le journaliste tirera non seulement une description de la mise en place, encore balbutiante, du processus de paix, mais aussi un portrait d'un des responsables du plus grand massacre du conflit.
L'autre qui revient, plus longuement, sur la vie de Soba, artiste multiforme, avec une certaine notoriété, devenu soldat spécialisé dans les mines - installation comme désamorçage -, sur ses difficultés de retour à la vie post-conflit, alors que la paix est aux portes de la Bosnie, et aussi, plus généralement, sur les vies, et aussi les nuits, de tous ces bientôt anciens soldats, comme Soba, pour certains mutilés physiquement, pour beaucoup traumatisés psychiquement.

Comme à son habitude, Joe Sacco met en valeur les récits qu'il rédige ou recueille par l'intermédiaire d'une impartialité bien journalistique, bien que la sortie de ce cadre soit existante à travers la rencontre d'avec Radovan Karadzic, seul moment où l'homme s'exprime à la place du journaliste.
Et comme à son habitude, Joe Sacco met en valeur la précision de ces récits/témoignages par des décors qui le sont tout autant, des personnages, certes plus sommaires, mais qui prennent toute leur place au milieu des vignettes et/ou des planches, et le choix du noir et blanc qui permet d'insister, plus encore, sur les faits racontés et transmis, et rien qu'eux, finalement.

Avec Derniers jours de guerre, l'on lit et regarde du Joe Sacco, indéniablement, et c'est tant mieux.
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Derniers jours de guerre livre deux récits, Noël avec Karadzic et Soba, qui voient l'auteur aux prises avec l'horrible réalité de la guerre qui n'empêche pas les rencontres avec des gens extraordinaires, que ce soit parmi ses collègues journalistes ou les protagonistes réels d'une guerre cruelle qui après cinq ans d'atrocités arrive enfin à sa fin en 1995.

Noël avec Karadzic raconte la dangereuse épopée d'une bande de journalistes en vadrouille qui réussirent à décrocher une interview du leader et criminel de guerre notoire Radovan Karadzic en présence de Sacco.

Soba, lui, est surtout l'occasion d'un portrait de cet artiste peintre, sculpteur et rockeur, qui finit par devenir poseur de mines dans l'armée et qui souffre, comme la majorité des soldats de n'importe quelle guerre, d'un sérieux syndrome post-traumatique.

Le dessin magique de l'auteur et sa faculté à raconter les histoires avec des images fortes fait mouche, et replonge l'esprit dans une période noire qu'on semble avoir complètement effacée de la mémoire collective (où en sont les procès ?). Un boulot d'artiste, de journaliste et d'historien inestimable, indispensable.

Un superbe album à rajouter à la longue liste de chef-d'oeuvres de l'immense Joe Sacco,

http://www.nawakulture.fr
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Abandonner après seulement quelques pages, ce roman graphique est plus proche du documentaire écrit que tu roman graphique ou la bande dessinée. Beaucoup de texte, image en noir et jaune (pour cette édition à tout le moins), je croyais pouvoir en apprendre beaucoup sur ce conflit armé qui est arriver trop tôt dans ma vie (15ans) pour que j'y comprennes quelques chose et m'y intéresse réellement.
Derniers jours de guerre est donc pour un public averti qui a suivi de près ce terrible conflit et qui veux s'y replonger avec un regard plus sympathique et drôle. Ont oscille dangereusement entre ton sardonique et information réel ce qui m'a rendue plus confuse qu'intéressée. Pour les vrai passionnés de cette époque.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Sa présence n'a rien d'intimidant. Il n'a rien d'extraordinaire, cet homme (Karadzic) poursuivi par le Tribunal Pénal International pour crime contre l'humanité.
Cet homme que je hais du fond du coeur depuis des années.
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Quand on en trouve une, on retire l'explosif et on la remet en place...
Ils ont des mines qui font exploser une autre mine en dessous quand tu les retires , il faut tout vérifier.
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Les Sarajeviens ne compterons pas les morts , avait-il dit ( Karadzic) ils compterons les survivants.
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Videos de Joe Sacco (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joe Sacco
La Petroleuse présente la bd BUT I LIKE IT (LE ROCK ET MOI) Joe Sacco (Futuropolis - 2018 - 138 p. 20 x 27 cm - Cartonné) Dispo/Available here: https://www.la-petroleuse.com/fr/bandes-dessinees/5166-livre-but-i-like-joe-sacco.html
"1988, Portland, Oregon. Joe va prendre l'avion. Son vieux pote depuis le lycée, Gerry, chanteur des Miracle Workers, lui a dit qu'il pourrait être de la tournée en Europe, s'il vient vendre des T-shirt les soirs de concert. Ce qui motive Joe, c'est plutôt de faire une BD au sujet de la tournée. Ça change des affiches qu'il dessine pour eux... Quand Joe rejoint le groupe, Gerry lui dit qu'en fait, il n'y aura pas de place dans le tour bus... Ça tombe mal, Joe a tout plaqué : préavis pour son job, remise des clés d'appartement. Et voilà son bizutage, c'était une blague !!! Il embarque finalement en compagnie du reste du line-up, Robert, Matt et Hutch. Direction Amsterdam. le vol est sans encombre, les mecs se bourrent la gueule à la bière. Cependant, le look rock-star torchée, ça ne passe pas trop bien à la douane hollandaise, qui embarque Matt à deux grammes cinq. Contrôle de passeport, pas de billet retour, 31 $ en poche..."
Audio: Miracle Workers (Love Has No Time) 1985
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